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Re: Comment font les précaires pour se loger ?

Posté : 01 févr. 2018, 15:54
par Ystava
licorne a écrit : Sceaux, ca va elle se fait pas chier.
Ouais hein ? Mais bon on peut aussi espérer que l'endroit contribuera à faire baisser les chances que l'enfant devienne un cassos. Parce que là il ne part pas du meilleur pied avce une fille-mère célibataire sans famille.

Re: Comment font les précaires pour se loger ?

Posté : 01 févr. 2018, 17:56
par Elowen
Ystava a écrit :
licorne a écrit : Sceaux, ca va elle se fait pas chier.
Ouais hein ? Mais bon on peut aussi espérer que l'endroit contribuera à faire baisser les chances que l'enfant devienne un cassos. Parce que là il ne part pas du meilleur pied avce une fille-mère célibataire sans famille.
Son enfant est autiste. On a cherché - et trouvé - le plus près possible de son job, de l'école où l'enfant a ses repères et de son centre de soins. Et on a pas fait la fine bouche sur la qualité de l'appart...
Il a la chance d'avoir une mère aimante, débrouillarde, courageuse, qui lutte pour s'en sortir. C'est déjà beaucoup mieux que ce qu'elle a eu.

Re: Comment font les précaires pour se loger ?

Posté : 01 févr. 2018, 23:53
par clarine
guyomette a écrit :Or pour l'instant Macron, le corpus idéologique et ses représentants (au sens quasi vrp) dont il est issu, appartiennent au passé : ils font l'inverse de ce qu'il faut soit : d'un côté, un refus de la redistribution qu'ils nomment "libéralisation" ET "en même temps",
une politique de l'offre qui n'a à vrai dire, que peu de chance de créer une nouvelle offre réellement nouvelle (et l'investissement préalable nécessaire).
Lui et toute sa bande d'oligarque ne font une politique de l'offre... pour favoriser l'offre de vieux trucs, issus d'un vieux modèle,
bref, pour préserver un taux de profit, qui ne peut plus exister sur les bases de l'offre actuelle, sans tailler dans le muscle des acquis sociaux, de l'emploi, de la sécurité et d'une unité culturelle minimum.
[...]

c'est l'archétype, le représentant, d'un type de pensée se présentant comme new wave alors qu'elle est archi-conservatrice

[...]
La société doit et on en a les moyens de ne pas laisser les gens à la rue : avec un toit et des sanitaires, un point web collectif, une cmu et une carte de transport, on peut se débrouiller.
Je plaide pour cette base politique, d'abord et avant tout.
Sinon, yourtes, légumes, c...ries, toussa.
Je partage ton analyse mais ce n'est pas tant pour cela que je te quote que parce que je la trouve intéressante à mettre en résonnance avec l'article cité dans un autre fil : http://uneheuredepeine.blogspot.fr/2017 ... s.html?m=1 (la culpabilisation que ce "type de pensée" fait porter aux pauvres et le fait que la réussite des uns - par exemple le bailleur immobilier- repose essentiellement sur l'exploitation de la misère des autres... Donc, bien sûr que oui, les classes moyennes sont conservatrices : pas du tout intérêt à ce que le modèle change).

Et sur la dialectique du "en même temps", je ne peux qu'inviter à la lecture de cette analyse -in extenso, de préférence (si on n'a pas trop peur de s'aventurer sur Le Media :wink: : https://www.lemediatv.fr/articles/de-qu ... e-symptome (en gras, c'est moi qui souligne).
Comment préserver l’autorité de l’Etat et « en même temps » externaliser ses missions en les abandonnant à la spéculation financière ? Comment « en même temps » placer la République sous l’enseigne de la « fraternité » et évoquer ces « gens qui réussissent et ceux qui ne sont rien » ? Comment concilier Ricoeur et le CAC 40 ? Le psychanalyste Roland Gori explore brillamment pour « Le Média » les paradoxes et les impostures d’une expression devenue la marque Macron.
« Nous serions capables d’éteindre le soleil et les étoiles parce qu’ils ne nous versent pas de dividendes.» Keynes
la complexité et la signification de cette formule qui, au-delà de son effet de divertissement, condense la vérité d’une signature politique.
Les partisans du président dotent cette expression d’une signification positive : elle serait le signe d’une pensée de la « complexité » qui transcenderait les anciens clivages.
[...]
Nous le savons, les opposants au président Macron voient dans cette formule l’ambiguïté typique d’un centrisme social-libéral assumé, décomplexé, renouvelé, toujours aussi hypocrite. Peut-être, mais ce diagnostic se révèle bien insuffisant si on ne déconstruit pas davantage les composants qui assurent le succès de cette formule, que je considère comme symptomatique du macronisme.


[...]les significations sociales et politiques de cette formule-valise du président Macron. Elle participe d’une victoire qui repose sur un malentendu lié à la double signification de cette expression qui séduit d’autant plus le bon peuple de France que son pouvoir symbolique repose sur une ambiguïté fondamentale.
En effet, la signification de l’expression « en même temps » est d’abord argumentative. Elle signifie qu’aucune pensée n’est exempte de contradiction,

[...]
Le « en même temps » s’est accompagné d’un mot d’ordre quelque peu dangereux pour le mouvement En Marche lorsqu’il s’est revendiqué du slogan « ni droite, ni gauche ». Malgré, l’amnésie d’une société friande du présentisme, l’histoire rappelle que ce slogan avait déjà été utilisé par les partis fascistes et totalitaires[6] des heures sombres. Cette imprécation fût, me semble-t-il, remplacée par la suite par une autre, « et droite, et gauche », plus propice à la constitution d’un nouveau gouvernement.

Mais, il convient de le reconnaître cette ambiguïté sémantique fondamentale de l’expression « en même temps » est une réussite conceptuelle qui révèle l’ambivalence propre au champ de la pensée politique. Le méconnaître risquerait de se priver des moyens de séduction qu’elle contient, au moment où les partis politiques et les entités traditionnelles traversent une crise, crise préalable à leur métamorphose ou à leur effondrement. Cette ambiguïté révèle la duplicité des significations que contient le langage humain, duplicité et équivocité souvent méconnues par les courants scientistes.
« En même temps » a une autre signification, non plus située dans le champ de l’argumentation mais dans celui de la temporalité. L’expression signifie simplement que l’on fait au même moment plusieurs choses, pas forcément contradictoires.

[...]
à ceux qui ont reconnu sa substance spirituelle, sa force symbolique. Il le déclare sans ambages le 16 février 2017 à L’Obs, quelques semaines avant son élection : « Vous savez bien que le Président, qui a plusieurs corps[7], est constitutionnellement le garant des institutions, de la dignité de la vie publique. Or cette responsabilité symbolique[8] ne relève ni de la technique ni de l’action, elle est de l’ordre littéraire et philosophique. » L’intuition politique et psychologique d’une telle déclaration tranche singulièrement dans le paysage électoral de l’époque. Elle révèle la nature théologico-politique de la fonction présidentielle : gouverner c’est prévoir certes, mais c’est surtout « faire croire », arracher par des fictions la confiance à une opinion publique versatile, inquiète et exigeante.
[...]
le pouvoir suprême est double : temporel et éternel, matériel et symbolique, absolu et contingent, économique et sacré. Oublier la dualité de la substance politique du pouvoir revient à se condamner à l’échec. Reconnaitre cette dualité, c’est admettre que la gestion technocratique et juridique de l’économie des populations ne suffit pas. La liberté politique, à laquelle aspirent de nombreux citoyens, est la libération du politique confisqué par la technocratie et la vision économique du monde.
C’est là que se révèlerait la contradiction autant politique que discursive de la politique initiée par Macron. La force symbolique de sa parole dépend de sa conformité avec ses actes.

[...] La complexité du monde chute alors dans une simple superposition temporelle : comment le président Macron, qui reconnait publiquement l’obscure dualité du pouvoir, peut-il « en même temps » concilier la nature religieuse du social et les exigences de la curatelle technico-économique des peuples ? Comment peut-il, en même temps, s’assumer populiste et élitiste ? Comment peut-il, par exemple, à quelques heures d’intervalle, faire un vibrant éloge des soldats, de leur dévouement à la sécurité de la Nation, brandir le drapeau d’une Défense européenne, et en même temps réduire le budget de l’Armée pour cause de cadeaux fiscaux ? Comment peut-il fonder son exercice du pouvoir sur une conception sacrée de la politique, et « en même temps », normaliser dans tous les domaines les secteurs sociaux et culturels sur une vision purement entrepreneuriale de l’humain ? Comment préserver son autorité, sa fonction présidentielle sacrée et symbolique et « en même temps » externaliser les missions de l’Etat en les abandonnant à la spéculation financière ? Paradoxe ou imposture ?
Comment « en même temps » placer la République sous l’enseigne de la « fraternité » et évoquer quelques mois plus tôt ces « gens qui réussissent et ceux qui ne sont rien » ? Comment concilier Ricoeur et le CAC 40 ? Là est la vérité de la formule macronienne, celle d’un extrême centre qui remet au goût du jour le désir du sacré sans pour autant renoncer à l’économisme nauséabond, son plus redoutable ennemi, désireux de transformer la Nation en start up, et les citoyens en clients des plateformes ubérisées du social (social impact bond).
Le « en même temps », riche d’un potentiel symbolique, n’exprime plus la contradiction, la dialectique, le dialogue, l’invention du politique, le pouvoir sacré et symbolique, mais se réduit à la portion congrue du spectacle, de l’illusion brillante et habile. Reconnaissons-lui ce talent qui aveugle le peuple sur la férocité des pratiques néo-libérales mise en œuvre. La « fraternité » à laquelle conviaient les vœux présidentiels, et dont Bergson disait qu’elle était la valeur citoyenne qui réconciliait ces « sœurs ennemies » que sont l’égalité et la liberté, cède la place à l’ontologie entrepreneuriale présidentielle : l’humain ne vaut que par ce qu’il fait et rapporte. L’appel à la fraternité est épidictique, ornement d’une pratique néolibérale férocement assumée.
Un seul exemple récent : l’école. Le ministre en charge des petits Français est un universitaire brillant, au parcours exemplaire, désireux d’apparaitre comme un des nouveaux héritiers de la tradition des érudits humanistes[9] dont la France s’est montrée éplorée et orpheline. Jean-Michel Blanquer déclare se référer à « l’esprit Montessori », en appelle à « la créativité, la diversité des expériences[10] », et « en même temps » nomme un Conseil scientifique de l’Education Nationale « endogamique », désireux d’éclairer les managers des écoles maternelles et primaires par la science positive.
Voilà un ministre qui a compris la signification d’« en même temps », puisque « en même temps » qu’il prononce un discours rassurant, humaniste et pluraliste, il nomme un Conseil Scientifique de l’Education Nationale à la tête duquel il place Stanislas Dehaene, éminent professeur de psychologie cognitive expérimentale au Collège de France, entouré d’une « brochette » de positivistes assumés. Pour le pluralisme, on repassera. Point de professionnels de terrain, de cliniciens, de sociologues critiques, d’historiens de l’éducation, de chercheurs critiques en sciences de l’éducation… Non, que du beau monde, bien propre, objectif, neutre, prompt à la mesure et à l’imagerie fonctionnelle du cerveau qui feignent d’oublier que parfois « les experts se trompent plus que les chimpanzés [11]».
Et, Stanislas Dehaene, à peine intronisé, ne manque pas une occasion de rejeter « l’idéologie » au nom de la science ou de l’objectivité, en revendiquant la « neutralité » de la science pour plus d’efficacité. Face à ce que le grand historien polonais Johan Droysen nommait une « neutralité d’eunuque », il nous faut rappeler avec Jaurès qu’il n’y a « que le néant qui soit neutre ».
[...]
Le Ministre Banquer chante les louanges de l’humanisme, se réfère à Montessori qui préconisait l’« auto-éducation » de l’élève, et « en même temps » il installe un Conseil dont les membres, par leurs choix épistémologiques, réduisent l’élève à une machinerie cognitive et neuronale prompte à épeler et à calculer. « Ecoliers-machine » que les « experts » se devront de piloter et de corriger au mieux par IRM et protocoles « randomisés ». Le « million d’employés[16] », comme les nomme Stanislas Dehaene, n’ont qu’à bien se tenir : les « experts » leur fourniront les guides pratiques nécessaires à leur métier. Ce sera le règne de « la mesure[17] » et de l’« efficacité » chère au taylorisme qui prolétarise les métiers[18]. L’alliance du scientisme et de l’économisme va encore « frapper ». Un pas de plus sera accompli dans le « désenchantement du monde », « un monde sans esprit[19] » dont le totalitarisme prive les citoyens d’une liberté qui requiert la présence d’autrui. Le concept d’autrui ne saurait se réduire à un effet de neurone miroir. C’est le point aveugle des neurosciences et du cognitivisme, du moins en l’état de leurs recherches.

[...]L’énigme du « en même temps » serait-elle résolue ? Il ne s’agirait pas de la signification argumentative de l’expression, mais seulement d’une juxtaposition temporelle. En même temps qu’il prononce un magnifique discours humaniste, le pouvoir installe les conditions les plus féroces d’une curatelle technico-financière des peuples avec le positivisme scientifique et l’utilitarisme moral qui l’accompagnent.

Re: Comment font les précaires pour se loger ?

Posté : 02 févr. 2018, 22:27
par Tom-Personne
A propos des oligarques français, leur fortune et celle de leur réseau dépend de la bonne santé de quelques industries d'envergure internationale.
Or, je ne suis pas vraiment convaincu par leur génie en matière de gestion, ou comme on dit aujourd'hui, de gouvernance...
Ils sont surtout bons à se faire racheter par les Allemands et les Américains.
Et comme il n'y a pas d'internationale des oligarques, il viendra bien un moment où quelques questions dérangeantes se poseront dans les hautes sphères.
Alors, le souverainisme et la protectionnisme, qui se résument aujourd'hui à "le nationalisme, c'est la guerre", deviendront la nouvelle évidence, et les médias se chargeront de répandre la bonne parole.

Re: Comment font les précaires pour se loger ?

Posté : 02 févr. 2018, 23:10
par lescargot
clarine a écrit : Et sur la dialectique du "en même temps", je ne peux qu'inviter à la lecture de cette analyse -in extenso, de préférence (si on n'a pas trop peur de s'aventurer sur Le Media :wink: : https://www.lemediatv.fr/articles/de-qu ... e-symptome (en gras, c'est moi qui souligne).
Comment préserver l’autorité de l’Etat et « en même temps » externaliser ses missions en les abandonnant à la spéculation financière ? Comment « en même temps » placer la République sous l’enseigne de la « fraternité » et évoquer ces « gens qui réussissent et ceux qui ne sont rien » ? Comment concilier Ricoeur et le CAC 40 ? Le psychanalyste Roland Gori explore brillamment pour « Le Média » les paradoxes et les impostures d’une expression devenue la marque Macron.
« Nous serions capables d’éteindre le soleil et les étoiles parce qu’ils ne nous versent pas de dividendes.» Keynes
Roland Gori a écrit :Ne craignons pas de le dire, nous avons un président qui a compris, beaucoup mieux que ses prédécesseurs, que sa fonction était hantée depuis l’origine par le fantôme des Rois thaumaturges. Ces rois qui guérissaient les écrouelles par le toucher, qui apaisaient les crises épileptiques (et sans doute hystériques) par les anneaux médicinaux
...perso , je préférerais me faire soigner par un "roi thaumaturge" ou par Emmanuel Macron plutôt que par un psychanalyste (cf. l'opinion de Michel Onfray sur la psychanalyse, que je partage assez largement...)
Roland Gori a écrit :L’expression « en même temps » est passée, non sans ironie, dans le vocabulaire des médias et du monde politique. Comme la célèbre phrase de Bartleby[2], « I would prefer not to », une expression peut « corrompre » l’entourage politico-mondain qui est le plus hostile à son promoteur. Emmanuel Macron a fait de cette expression, « en même temps », sa marque de fabrique politique. Dès le mois de juillet 2017 dans le quotidien Libération[3] j’attirais l’attention sur la complexité et la signification de cette formule qui, au-delà de son effet de divertissement, condense la vérité d’une signature politique.

Les partisans du président dotent cette expression d’une signification positive : elle serait le signe d’une pensée de la « complexité » qui transcenderait les anciens clivages. La France enfin livrée au ravissement d’un économisme décomplexé et d’un humanisme affirmé, pourrait assumer, à la fois l’efficacité et la justice, le souci de l’entreprise et l’exigence du social.
...bof, Gori critique Macron parce qu'il dit pouvoir mener "en même temps" une politique sociale humaniste et une politique économique efficace et dynamique. Moi je comprends que Freud était très probablement stipendié par l’extrême droite russe pour emmerder les Autrichiens avec un discours de gauche auquel il n'a jamais cru (cf. "l'Imposture Freudienne" par Michel Onfray). Aujourd'hui Macron tente de mettre fin aux liaisons contre nature entre extrême droite et extrême gauche française sur le dos des libéraux qui sont une grande tradition de notre pays depuis 1851. Gori appelle "pensée de la complexité transcendant certains clivages" ce qui est fait un retour à la normale d'avant 1851 et une simplification du jeu politique franco-français, qui de toutes façons ne trompe plus personne de sérieux depuis longtemps. L'imposture freudienne continue :roll:

Re: Comment font les précaires pour se loger ?

Posté : 02 févr. 2018, 23:12
par lescargot
...

Re: Comment font les précaires pour se loger ?

Posté : 02 févr. 2018, 23:17
par Ystava
Elowen a écrit : Son enfant est autiste. On a cherché - et trouvé - le plus près possible de son job, de l'école où l'enfant a ses repères et de son centre de soins. Et on a pas fait la fine bouche sur la qualité de l'appart...
Il a la chance d'avoir une mère aimante, débrouillarde, courageuse, qui lutte pour s'en sortir. C'est déjà beaucoup mieux que ce qu'elle a eu.
Ah ouais, il commence la vie en mode difficile le gamin. Mais vu comment tu décris la mère, en plus d'être dans un coin favorable, y'a des chances qu'il ne finisse pas cassos. Tant mieux pour lui et pour la société.

Re: Comment font les précaires pour se loger ?

Posté : 03 févr. 2018, 02:26
par lecriminel
licorne a écrit :
Elowen a écrit : Elle vit avec son enfant dans un studio de 25 m2 à Sceaux.
Sceaux, ca va elle se fait pas chier.
elle a bien raison, le loyer d'un studio est semblable à sceaux ou Bobigny

Re: Comment font les précaires pour se loger ?

Posté : 03 févr. 2018, 09:42
par optimus maximus
Elowen a écrit :
kamoulox a écrit :
stchong a écrit :
kamoulox a écrit :Ils peuvent avoir des garants solides
Ca ne marche pas, quand tu es en CDD les assurances loyers impayés ne marchent pas y compris avec un garant donc y'a pas de solution.

Mes premiers apparts je n’avais pas de revenus fixe uniquement de l’alternance.

J’ai eu les logements car j’avais plusieurs gros garants , donc si , ça joue
Je confirme. Je suis garante pour une de mes anciennes élèves, en BTS alternance et sans aucune famille derrière (mais avec un enfant à charge)
Elle vit avec son enfant dans un studio de 25 m2 à Sceaux.
Le mieux pour elle est de trouver un mec à qui ça ne fait pas froid aux yeux se mettre en couple avec une mère célibataire et un enfant autiste. Je sais, ça fait un peu réac... Mais elle serait sans doute moins pressurée par les obligations de la vie.

Re: Comment font les précaires pour se loger ?

Posté : 03 févr. 2018, 11:17
par Nouveau stephanois
En revanche si elle veut un mec et pas juste un plan Q, va falloir qu'elle revoit ses exigences à la baisse !

Re: Comment font les précaires pour se loger ?

Posté : 03 févr. 2018, 12:41
par Ben92
J'espère pour elle qu'elle a un physique attractif, sinon avec son gosse autiste pour trouver un mec c'est mort.
Et elle a intérêt à révéler le truc le plus tard possible.

Re: Comment font les précaires pour se loger ?

Posté : 03 févr. 2018, 13:09
par kamoulox
Vous êtes horribles! Pauvre femme.

Re: Comment font les précaires pour se loger ?

Posté : 03 févr. 2018, 13:30
par optimus maximus
Ben92 a écrit :J'espère pour elle qu'elle a un physique attractif, sinon avec son gosse autiste pour trouver un mec c'est mort.
Et elle a intérêt à révéler le truc le plus tard possible.
Un enfant autiste peut être un enfant charmant.

Re: Comment font les précaires pour se loger ?

Posté : 03 févr. 2018, 14:40
par Ystava
Ben92 a écrit :J'espère pour elle qu'elle a un physique attractif, sinon avec son gosse autiste pour trouver un mec c'est mort.
Et elle a intérêt à révéler le truc le plus tard possible.
Déjà qu'avec un gosse tout court...
kamoulox a écrit :Vous êtes horribles ! Pauvre femme.
Y'a tellement de crevards qu'elle finira par trouver un mec. C'est juste que ça lui prendra plus de temps et de sacrifices.

Re: Comment font les précaires pour se loger ?

Posté : 03 févr. 2018, 23:22
par Gpzzzz
Ystava a écrit :
Ben92 a écrit :J'espère pour elle qu'elle a un physique attractif, sinon avec son gosse autiste pour trouver un mec c'est mort.
Et elle a intérêt à révéler le truc le plus tard possible.
Déjà qu'avec un gosse tout court...
kamoulox a écrit :Vous êtes horribles ! Pauvre femme.
Y'a tellement de crevards qu'elle finira par trouver un mec. C'est juste que ça lui prendra plus de temps et de sacrifices.
Trouver un mec s est pas compliqué mais le but c etait d en trouver un qui participe aux finances du foyer ^^

Re: Comment font les précaires pour se loger ?

Posté : 04 févr. 2018, 08:20
par cashisking
Gpzzzz a écrit :
Ystava a écrit :
Ben92 a écrit :J'espère pour elle qu'elle a un physique attractif, sinon avec son gosse autiste pour trouver un mec c'est mort.
Et elle a intérêt à révéler le truc le plus tard possible.
Déjà qu'avec un gosse tout court...
kamoulox a écrit :Vous êtes horribles ! Pauvre femme.
Y'a tellement de crevards qu'elle finira par trouver un mec. C'est juste que ça lui prendra plus de temps et de sacrifices.
Trouver un mec s est pas compliqué mais le but c etait d en trouver un qui participe aux finances du foyer ^^
Un sugar daddy ?

Re: Comment font les précaires pour se loger ?

Posté : 04 févr. 2018, 08:40
par Gpzzzz
cashisking a écrit :
Gpzzzz a écrit :
Ystava a écrit : Déjà qu'avec un gosse tout court...
kamoulox a écrit :Vous êtes horribles ! Pauvre femme.
Y'a tellement de crevards qu'elle finira par trouver un mec. C'est juste que ça lui prendra plus de temps et de sacrifices.
Trouver un mec s est pas compliqué mais le but c etait d en trouver un qui participe aux finances du foyer ^^
Un sugar daddy ?
Pas un migrant quoi ^^

Re: Comment font les précaires pour se loger ?

Posté : 04 févr. 2018, 11:53
par optimus maximus
Franchement, elle me semble éligible au logement social sans problème. Elle prend rdv à la mairie, elle vient avec son gosse et joue la fille un peu débordée, ça devrait passer.

Re: Comment font les précaires pour se loger ?

Posté : 04 févr. 2018, 13:18
par amalricu
Ystava a écrit :
Ben92 a écrit :J'espère pour elle qu'elle a un physique attractif, sinon avec son gosse autiste pour trouver un mec c'est mort.
Et elle a intérêt à révéler le truc le plus tard possible.
Déjà qu'avec un gosse tout court...
kamoulox a écrit :Vous êtes horribles ! Pauvre femme.
Y'a tellement de crevards qu'elle finira par trouver un mec. C'est juste que ça lui prendra plus de temps et de sacrifices.
Trouver un mec pour une femme c'est très simple : une file d'attente (je n'ose écrire une queue :mrgreen: ) plus ou moins longue selon ce qu'elle affiche en façade pour un ticket d'entrée à bon prix, mais l'enjeu est de le maintenir dans la salle après les 3 coups fatidiques et le lever de rideau.

Re: Comment font les précaires pour se loger ?

Posté : 04 févr. 2018, 15:06
par Ystava
amalricu a écrit : Trouver un mec pour une femme c'est très simple : une file d'attente (je n'ose écrire une queue :mrgreen: ) plus ou moins longue selon ce qu'elle affiche en façade pour un ticket d'entrée à bon prix, mais l'enjeu est de le maintenir dans la salle après les 3 coups fatidiques et le lever de rideau.
Belle métaphore, mon Alamriqueue 8)

Re: Comment font les précaires pour se loger ?

Posté : 04 févr. 2018, 17:30
par guyomette
clarine a écrit : Je partage ton analyse mais ce n'est pas tant pour cela que je te quote que parce que je la trouve intéressante à mettre en résonnance avec l'article cité dans un autre fil : http://uneheuredepeine.blogspot.fr/2017 ... s.html?m=1 (la culpabilisation que ce "type de pensée" fait porter aux pauvres et le fait que la réussite des uns - par exemple le bailleur immobilier- repose essentiellement sur l'exploitation de la misère des autres... Donc, bien sûr que oui, les classes moyennes sont conservatrices : pas du tout intérêt à ce que le modèle change).

Et sur la dialectique du "en même temps", je ne peux qu'inviter à la lecture de cette analyse -in extenso, de préférence (si on n'a pas trop peur de s'aventurer sur Le Media :wink: : https://www.lemediatv.fr/articles/de-qu ... e-symptome (en gras, c'est moi qui souligne).
Comment préserver l’autorité de l’Etat et « en même temps » externaliser ses missions en les abandonnant à la spéculation financière ? Comment « en même temps » placer la République sous l’enseigne de la « fraternité » et évoquer ces « gens qui réussissent et ceux qui ne sont rien » ? Comment concilier Ricoeur et le CAC 40 ? Le psychanalyste Roland Gori explore brillamment pour « Le Média » les paradoxes et les impostures d’une expression devenue la marque Macron.
« Nous serions capables d’éteindre le soleil et les étoiles parce qu’ils ne nous versent pas de dividendes.» Keynes
la complexité et la signification de cette formule qui, au-delà de son effet de divertissement, condense la vérité d’une signature politique.
Les partisans du président dotent cette expression d’une signification positive : elle serait le signe d’une pensée de la « complexité » qui transcenderait les anciens clivages.
[...]
Nous le savons, les opposants au président Macron voient dans cette formule l’ambiguïté typique d’un centrisme social-libéral assumé, décomplexé, renouvelé, toujours aussi hypocrite. Peut-être, mais ce diagnostic se révèle bien insuffisant si on ne déconstruit pas davantage les composants qui assurent le succès de cette formule, que je considère comme symptomatique du macronisme.


[...]les significations sociales et politiques de cette formule-valise du président Macron. Elle participe d’une victoire qui repose sur un malentendu lié à la double signification de cette expression qui séduit d’autant plus le bon peuple de France que son pouvoir symbolique repose sur une ambiguïté fondamentale.
En effet, la signification de l’expression « en même temps » est d’abord argumentative. Elle signifie qu’aucune pensée n’est exempte de contradiction,

[...]
Le « en même temps » s’est accompagné d’un mot d’ordre quelque peu dangereux pour le mouvement En Marche lorsqu’il s’est revendiqué du slogan « ni droite, ni gauche ». Malgré, l’amnésie d’une société friande du présentisme, l’histoire rappelle que ce slogan avait déjà été utilisé par les partis fascistes et totalitaires[6] des heures sombres. Cette imprécation fût, me semble-t-il, remplacée par la suite par une autre, « et droite, et gauche », plus propice à la constitution d’un nouveau gouvernement.

Mais, il convient de le reconnaître cette ambiguïté sémantique fondamentale de l’expression « en même temps » est une réussite conceptuelle qui révèle l’ambivalence propre au champ de la pensée politique. Le méconnaître risquerait de se priver des moyens de séduction qu’elle contient, au moment où les partis politiques et les entités traditionnelles traversent une crise, crise préalable à leur métamorphose ou à leur effondrement. Cette ambiguïté révèle la duplicité des significations que contient le langage humain, duplicité et équivocité souvent méconnues par les courants scientistes.
« En même temps » a une autre signification, non plus située dans le champ de l’argumentation mais dans celui de la temporalité. L’expression signifie simplement que l’on fait au même moment plusieurs choses, pas forcément contradictoires.

[...]
à ceux qui ont reconnu sa substance spirituelle, sa force symbolique. Il le déclare sans ambages le 16 février 2017 à L’Obs, quelques semaines avant son élection : « Vous savez bien que le Président, qui a plusieurs corps[7], est constitutionnellement le garant des institutions, de la dignité de la vie publique. Or cette responsabilité symbolique[8] ne relève ni de la technique ni de l’action, elle est de l’ordre littéraire et philosophique. » L’intuition politique et psychologique d’une telle déclaration tranche singulièrement dans le paysage électoral de l’époque. Elle révèle la nature théologico-politique de la fonction présidentielle : gouverner c’est prévoir certes, mais c’est surtout « faire croire », arracher par des fictions la confiance à une opinion publique versatile, inquiète et exigeante.
[...]
le pouvoir suprême est double : temporel et éternel, matériel et symbolique, absolu et contingent, économique et sacré. Oublier la dualité de la substance politique du pouvoir revient à se condamner à l’échec. Reconnaitre cette dualité, c’est admettre que la gestion technocratique et juridique de l’économie des populations ne suffit pas. La liberté politique, à laquelle aspirent de nombreux citoyens, est la libération du politique confisqué par la technocratie et la vision économique du monde.
C’est là que se révèlerait la contradiction autant politique que discursive de la politique initiée par Macron. La force symbolique de sa parole dépend de sa conformité avec ses actes.

[...] La complexité du monde chute alors dans une simple superposition temporelle : comment le président Macron, qui reconnait publiquement l’obscure dualité du pouvoir, peut-il « en même temps » concilier la nature religieuse du social et les exigences de la curatelle technico-économique des peuples ? Comment peut-il, en même temps, s’assumer populiste et élitiste ? Comment peut-il, par exemple, à quelques heures d’intervalle, faire un vibrant éloge des soldats, de leur dévouement à la sécurité de la Nation, brandir le drapeau d’une Défense européenne, et en même temps réduire le budget de l’Armée pour cause de cadeaux fiscaux ? Comment peut-il fonder son exercice du pouvoir sur une conception sacrée de la politique, et « en même temps », normaliser dans tous les domaines les secteurs sociaux et culturels sur une vision purement entrepreneuriale de l’humain ? Comment préserver son autorité, sa fonction présidentielle sacrée et symbolique et « en même temps » externaliser les missions de l’Etat en les abandonnant à la spéculation financière ? Paradoxe ou imposture ?
Comment « en même temps » placer la République sous l’enseigne de la « fraternité » et évoquer quelques mois plus tôt ces « gens qui réussissent et ceux qui ne sont rien » ? Comment concilier Ricoeur et le CAC 40 ? Là est la vérité de la formule macronienne, celle d’un extrême centre qui remet au goût du jour le désir du sacré sans pour autant renoncer à l’économisme nauséabond, son plus redoutable ennemi, désireux de transformer la Nation en start up, et les citoyens en clients des plateformes ubérisées du social (social impact bond).
Le « en même temps », riche d’un potentiel symbolique, n’exprime plus la contradiction, la dialectique, le dialogue, l’invention du politique, le pouvoir sacré et symbolique, mais se réduit à la portion congrue du spectacle, de l’illusion brillante et habile. Reconnaissons-lui ce talent qui aveugle le peuple sur la férocité des pratiques néo-libérales mise en œuvre. La « fraternité » à laquelle conviaient les vœux présidentiels, et dont Bergson disait qu’elle était la valeur citoyenne qui réconciliait ces « sœurs ennemies » que sont l’égalité et la liberté, cède la place à l’ontologie entrepreneuriale présidentielle : l’humain ne vaut que par ce qu’il fait et rapporte. L’appel à la fraternité est épidictique, ornement d’une pratique néolibérale férocement assumée.
Un seul exemple récent : l’école. Le ministre en charge des petits Français est un universitaire brillant, au parcours exemplaire, désireux d’apparaitre comme un des nouveaux héritiers de la tradition des érudits humanistes[9] dont la France s’est montrée éplorée et orpheline. Jean-Michel Blanquer déclare se référer à « l’esprit Montessori », en appelle à « la créativité, la diversité des expériences[10] », et « en même temps » nomme un Conseil scientifique de l’Education Nationale « endogamique », désireux d’éclairer les managers des écoles maternelles et primaires par la science positive.
Voilà un ministre qui a compris la signification d’« en même temps », puisque « en même temps » qu’il prononce un discours rassurant, humaniste et pluraliste, il nomme un Conseil Scientifique de l’Education Nationale à la tête duquel il place Stanislas Dehaene, éminent professeur de psychologie cognitive expérimentale au Collège de France, entouré d’une « brochette » de positivistes assumés. Pour le pluralisme, on repassera. Point de professionnels de terrain, de cliniciens, de sociologues critiques, d’historiens de l’éducation, de chercheurs critiques en sciences de l’éducation… Non, que du beau monde, bien propre, objectif, neutre, prompt à la mesure et à l’imagerie fonctionnelle du cerveau qui feignent d’oublier que parfois « les experts se trompent plus que les chimpanzés [11]».
Et, Stanislas Dehaene, à peine intronisé, ne manque pas une occasion de rejeter « l’idéologie » au nom de la science ou de l’objectivité, en revendiquant la « neutralité » de la science pour plus d’efficacité. Face à ce que le grand historien polonais Johan Droysen nommait une « neutralité d’eunuque », il nous faut rappeler avec Jaurès qu’il n’y a « que le néant qui soit neutre ».
[...]
Le Ministre Banquer chante les louanges de l’humanisme, se réfère à Montessori qui préconisait l’« auto-éducation » de l’élève, et « en même temps » il installe un Conseil dont les membres, par leurs choix épistémologiques, réduisent l’élève à une machinerie cognitive et neuronale prompte à épeler et à calculer. « Ecoliers-machine » que les « experts » se devront de piloter et de corriger au mieux par IRM et protocoles « randomisés ». Le « million d’employés[16] », comme les nomme Stanislas Dehaene, n’ont qu’à bien se tenir : les « experts » leur fourniront les guides pratiques nécessaires à leur métier. Ce sera le règne de « la mesure[17] » et de l’« efficacité » chère au taylorisme qui prolétarise les métiers[18]. L’alliance du scientisme et de l’économisme va encore « frapper ». Un pas de plus sera accompli dans le « désenchantement du monde », « un monde sans esprit[19] » dont le totalitarisme prive les citoyens d’une liberté qui requiert la présence d’autrui. Le concept d’autrui ne saurait se réduire à un effet de neurone miroir. C’est le point aveugle des neurosciences et du cognitivisme, du moins en l’état de leurs recherches.

[...]L’énigme du « en même temps » serait-elle résolue ? Il ne s’agirait pas de la signification argumentative de l’expression, mais seulement d’une juxtaposition temporelle. En même temps qu’il prononce un magnifique discours humaniste, le pouvoir installe les conditions les plus féroces d’une curatelle technico-financière des peuples avec le positivisme scientifique et l’utilitarisme moral qui l’accompagnent.
Merci pour ces deux très bons textes. Pour celui sur Macron, Gori est limpide et lumineux. Le pervers c'est le gars qui fait l'inverse de ce qu'il annonce. La middle class est-elle condamnée a être conservatrice... en l'absence de révolution productive (et encore d'ailleurs, voir file robots, travail, etc), la middle class est surtout condamnée à s'amenuiser, donc à revoir ses positions.

Re: Comment font les précaires pour se loger ?

Posté : 04 févr. 2018, 18:05
par lecriminel
au lieu de vos remarques misogynes, que pensez vous de cette surprenante statistique de seloger: les loyers sont plus élevés à bobigny qu'à sceaux
http://www.seloger.com/prix-immobilier/ ... gny-93.htm
http://www.seloger.com/prix-immobilier/ ... aux-92.htm

Re: Comment font les précaires pour se loger ?

Posté : 04 févr. 2018, 20:29
par ddv
lecriminel a écrit :au lieu de vos remarques misogynes, que pensez vous de cette surprenante statistique de seloger: les loyers sont plus élevés à bobigny qu'à sceaux
http://www.seloger.com/prix-immobilier/ ... gny-93.htm
http://www.seloger.com/prix-immobilier/ ... aux-92.htm
Normal, à Bobigny, tu profites de l'enrichissement multiculturel, ainsi que des animations de quartier tous les soirs 8) Le luxe, ça se paie.

Re: Comment font les précaires pour se loger ?

Posté : 05 févr. 2018, 08:43
par Goldorak2
lecriminel a écrit :au lieu de vos remarques misogynes, que pensez vous de cette surprenante statistique de seloger: les loyers sont plus élevés à bobigny qu'à sceaux
http://www.seloger.com/prix-immobilier/ ... gny-93.htm
http://www.seloger.com/prix-immobilier/ ... aux-92.htm
Il n'y a presque que des HLM à louer à Bobigny (55.5% des logements). Et le gros du reste doit être des propriétaires occupants. Le locatif privé -ce qui est étudié- doit être portion congrue.

Re: Comment font les précaires pour se loger ?

Posté : 05 févr. 2018, 15:16
par lecriminel
exact, 51 appartements de moins de 60 m2 en location à Sceaux,
15 à Bobigny
sur LBC.
Malgré tout, c'est un peu surprenant (je dis un peu car il y a très longtemps, j'avais remarqué ce phénomène d'écart très limité de loyers entre Paris IM et la banlieue , plus près de 0 que de 5% d'écart)

Re: Comment font les précaires pour se loger ?

Posté : 05 févr. 2018, 16:09
par lescargot
lecriminel a écrit :exact, 51 appartements de moins de 60 m2 en location à Sceaux,
15 à Bobigny
sur LBC.
Malgré tout, c'est un peu surprenant (je dis un peu car il y a très longtemps, j'avais remarqué ce phénomène d'écart très limité de loyers entre Paris IM et la banlieue , plus près de 0 que de 5% d'écart)
si tu fais des stats avec les loyers de propriétaires bailleurs et les loyers HLM tu arrives probablement a la conclusion inverse

Re: Comment font les précaires pour se loger ?

Posté : 06 févr. 2018, 11:09
par Ben92
lecriminel a écrit : Malgré tout, c'est un peu surprenant (je dis un peu car il y a très longtemps, j'avais remarqué ce phénomène d'écart très limité de loyers entre Paris IM et la banlieue , plus près de 0 que de 5% d'écart)
A Paris et dans les bonnes villes de banlieue la sélection des locataires se fait avant tout par la qualité du dossier, plus que par le montant du loyer. Les "recalés" qui auraient eu les moyens de se loger à Paris/Levallois/Neuilly/etc mais n'ont pas été pris se tournent vers des villes de standing moindre, où ils ont de meilleures chances d'être acceptés car moins de concurrence. (en effet entre un 30 m2 dans le 19e à 900€ et un 30m2 à Aubervilliers à 800€, la plupart choisiraient Paris IM).

Re: Comment font les précaires pour se loger ?

Posté : 07 févr. 2018, 07:48
par slash33
Sans-abri: de plus en plus de familles vivent dans la rue
AFP Video le 07/02/2018
http://www.boursorama.com/actualites/sa ... 1ccb7c7ae2
Elles sont de plus en plus nombreuses et pourtant souvent invisibles: livrées à la jungle de la rue, les familles sans abri se cachent dans les cages d'escalier, les halls d'hôpitaux en quête de chaleur, sécurité, et dignité. Les associations alertent sur la situation des familles à la rue, qui représentent selon elles un appel sur deux au 115. Durée: 01:19

Re: Comment font les précaires pour se loger ?

Posté : 07 févr. 2018, 15:09
par itrane2000
Il y a toujours plus précaires que soi

http://www.lemonde.fr/logement/article/ ... 53445.html
Paris : un marchand de sommeil condamné à 500 000 euros d’amende et deux ans de prison avec sursis

Re: Comment font les précaires pour se loger ?

Posté : 07 févr. 2018, 15:13
par lecriminel
une soixantaine de logements situés dans le 18e arrondissement de la capitale et loués en moyenne deux fois plus chers que les prix du marché étaient concernés. Selon le CAL, la plupart des locataires étaient des familles avec enfants, détenant le statut de réfugiés et originaires du Sri Lanka et du Bangladesh.
ils faisaient comment pour payer 2 fois le loyer ???
dèjà 1 à Paris, la plupart des gens auraient du mal....

Re: Comment font les précaires pour se loger ?

Posté : 07 févr. 2018, 15:15
par Vincent92
dépensant 6,7 millions d’euros pour récupérer l’immeuble, qui sera transformé en logements sociaux
Ouf, tout est rentré dans l'ordre.
D'ailleurs si on pouvait y loger presque gratuitement les anciens occupants ("la plupart des locataires étaient des familles avec enfants, détenant le statut de réfugiés et originaires du Sri Lanka et du Bangladesh.") et après avoir rénové entièrement et luxueusement les logements via une nouvelle taxe de solidarité, ca serait top.

Re: Comment font les précaires pour se loger ?

Posté : 07 févr. 2018, 15:21
par lecriminel
il est récent l'article ?
il y en a un de 2015 sur ce monsieur qui passe sa vie en Israel, où il avait été relaxé et déjà préempté par la mairie https://www.streetpress.com/sujet/14335 ... l-paris-18

Re: Comment font les précaires pour se loger ?

Posté : 07 févr. 2018, 15:51
par itrane2000
lecriminel a écrit :il est récent l'article ?
il y en a un de 2015 sur ce monsieur qui passe sa vie en Israel, où il avait été relaxé et déjà préempté par la mairie https://www.streetpress.com/sujet/14335 ... l-paris-18
l'article est récent (aujourd'hui), mais c'est la même affaire en appel.

Re: Comment font les précaires pour se loger ?

Posté : 28 avr. 2018, 20:16
par pimono
Ystava a écrit :
amalricu a écrit : Trouver un mec pour une femme c'est très simple : une file d'attente (je n'ose écrire une queue :mrgreen: ) plus ou moins longue selon ce qu'elle affiche en façade pour un ticket d'entrée à bon prix, mais l'enjeu est de le maintenir dans la salle après les 3 coups fatidiques et le lever de rideau.
Belle métaphore, mon Alamriqueue 8)


ha, c'était ça en fait= amalri-CUL !!!

J'avais jamais fait le rapprochement, maintenant on sait à quoi s'en tenir avec un pseudo de cette nature.

Re: Comment font les précaires pour se loger ?

Posté : 28 avr. 2018, 21:09
par miguel
Ils ont qu'à loger sous les ponts. Pas de pitié.

Re: Comment font les précaires pour se loger ?

Posté : 29 avr. 2018, 14:59
par lecriminel
miguel a écrit :Ils ont qu'à loger sous les ponts. Pas de pitié.
Tu veux retirer la rente des bailleurs ? tu es effectivement sans pitié, toi.

Re: Comment font les précaires pour se loger ?

Posté : 03 mai 2018, 10:10
par licorne
lecriminel a écrit :
licorne a écrit :
Elowen a écrit : Elle vit avec son enfant dans un studio de 25 m2 à Sceaux.
Sceaux, ca va elle se fait pas chier.
elle a bien raison, le loyer d'un studio est semblable à sceaux ou Bobigny

ah bon?
je connais pas, j'ai toujours ete en hlm