https://immobilier.lefigaro.fr/article/ ... b6474767f/En dix ans, le prix des maisons a fait le grand écart à travers l’Ile-de-France
Par Guillaume Errard Mis à jour le 29/10/18 à 06:00 Publié le 29/10/18 à 06:00
Les prix immobiliers en milieu urbain ont grimpé de plus de 5% entre 2008 et 2018 en Ile-de-France alors qu’ils ont chuté de plus de 7% en zone rurale, selon une étude des notaires.
En zone rurale :Paris intra-muros et ses prix moyens pouvant dépasser les 10.000 euros du m² focalise souvent notre attention. Mais pour illustrer à quel point l’immobilier est un marché à deux vitesses, en région parisienne comme en province, les notaires d’Ile-de-France, dans une récente étude (consacrée au marché ancien), se sont intéressés à la zone rurale de la région.
Les acquéreurs cadres sont moins présents (19% des habitants contre 37% en Ile-de-France), au contraire des ouvriers et employés (33% contre 19% en Ile-de-France) qui sont surreprésentés.
Force est de constater que la crise financière de 2008 s’est traduite par une baisse brutale des prix des maisons pendant quelques trimestres. À partir de mi-2009, les prix sont repartis de l’avant mais ce rebond a été nettement moins fort pour les maisons en zone rurale. L’écart avec le pôle urbain ne s’est jamais réduit. Pire: il semble s’accroître depuis le début de l’année 2018.
Les disparités demeurent avec des hausses de prix en dix ans de 5,6% pour les maisons situées en milieu urbain, de 1,3% en zone périurbaine et une baisse de 7,3% en zone rurale.
Cette étude des notaires vient confirmer qu’à l’instar de la France, la région parisienne est un marché coupé en deux, tant au niveau des prix que du volume des ventes
les professionnels en colereLe gouvernement a ainsi décidé de réduire les aides publiques à l’accession dans les zones où la demande est plus faible que l’offre. De quoi mettre en colère les professionnels car ces zones rurales sont les «terres d’élection de la maison individuelle neuve». Or, six ménages sur dix bénéficiaires de ces aides, résident dans ces zones détendues. Et ils ont souvent besoin d’une APL accession ou d’un PTZ pour boucler leur financement.
des variations brutes à priori, hors inflation.. la baisse net inflation est encore plus marquée donc, et la hausse quasi inexistante. Selon le site france inflation (et leur calculateur), l'inflation a été d'un peu plus de 11% entre 2008 et 2018..