Re: RIC : débat sur la partie immobilière
Posté : 19 janv. 2019, 12:39
d'ailleurs fonctionnaire là bas c'est "civil servant", rapport à la manière dont certains vous considèrent sur ce fil.
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d'ailleurs fonctionnaire là bas c'est "civil servant", rapport à la manière dont certains vous considèrent sur ce fil.
Je n'ai pas d'avis sur le concours de l'ENA par je ne m'y suis jamais intéressé. Par contre, prendre le cas de Macron pour dire qu'il ne vaut rien me parait excessif.dudu91 a écrit : ↑19 janv. 2019, 08:47Je suis d'accord. Le concours de l'ENA devrait être revu. Quant à sa difficulté et sa capacité à sélectionner les plus intelligents : Macron est l'exemple parfait que ce concours ne remplit pas sa fonction.wasabi a écrit : ↑18 janv. 2019, 22:16Le problème c'est un mec comme Macron. Qui n'arrive pas à avoir des écoles sur les vrais concours pas opaques après CPGE et qui ensuite en a une sur un concours où on se demande si il ne connaissait pas déjà les membres du jury. Et du coup ça m'a fait douter.
Le problème c'est que des zones chaudes il y a déjà des gens ayant fait les CPGE et ayant intégré les meilleures écoles. Personne n'a jamais intégré l'ENA après être passé par la prépa spéciale pour les zones sensibles qui fut créé justement parce que personne n'avait réussi à intégrer l'ENA depuis ces zones sans. Je ne parle pas de réprésentativité là -la représentativité serait anormale-, mais du fait qu'il n'y ait personne, pas un seul, ce qui là est une anomalie.
Le problème est aussi que la sélection affichée de l'ENA se fait sur les matières que l'école est le plus incapable d'enseigner et qui s’apprennent par imprégnation dans le milieu.
Et cela se rajoute déjà à mon parti pris sur les écoles sur CPGE où on récompense de moins en moins le mérite, car ça repose de moins en moins sur les matières académiques et de plus en plus sur les autres disciplines (TIPE, langues...). Il y a désormais beaucoup de gens arrivant sans concours dans les écoles d'ingénieurs, c'est désormais la filière majoritaire, et qui dit pas de concours dit avantage aux gens qui présentent le mieux et sont les mieux connectés, qui sont le mieux nés. Les langues vivantes prennent de plus en plus de place, les humanités aussi, or on sait que c'est ce que l'école est le moins capable d'enseigner et donc là où on récompense le fait d'être bien né. Le TIPE ça avantage celui qui n'a qu'à demander à son voisin où à la famille ou amis de la famille par rapport à celui dont les parents sont mal placés socialement. De même maintenant les écoles deviennent plus chères, ce qui engendre une sélection par l'argent, dans le même temps les salaires de sortie stagnent sauf pour certains, ce qui fait que c'est de moins en moins possible pour ceux qui doivent prendre des prêts pour payer les frais de scolarité, et les certains qui ont les bons salaires ont sait que c'est ceux qui ont les bonnes relations et donc aussi qui n'ont pas de soucis pour payer les frais. Et ensuite il faut désormais remettre le couvert avec une double compétence payante dans une autre école....et donc on favorise à nouveau certains profils. Donc beaucoup est fait pour remplacer le mérite par la bonne naissance. Et ce n'est que l'accès depuis les CPGE, avant ça, on a déjà fait pour avantager ceux qui sont bien nés par rapport aux méritants mal nés, en plus des avantages de leur famille ils ont le droit à des structures trilingue ou européennes et des initiations aux LV en primaire -alors que le méritant pas bien né il aura LV1 en 6eme LV2 en 4eme-, de meilleurs enseignants plus expérimentés, des voyages scolaires plus nombreux pour les langues et la culture, un meilleur environnement de travail, plus d'émulation... A la fin ça commence à faire beaucoup, et surtout plus le temps passe plus on renforce ce qui est injuste.
Et hop autre truc, on multiplie, les écoles, les BAC+5, et ainsi les stupides de bonne famille ils ont tous un bac+5, donc le niveau d'étude ne les distingue pas des méritants mal nés et on peut donc dans l'entreprise justifier qu'on les embauchera eux plutôt que les seconds.
Et donc à la fin je doute de plus en plus sur la réelle difficulté de l'ENA.
On peut tenter l'ENA après avoir raté Normal Sup, l'inverse non. De même on a des polytechniciens énarques, l'inverse non.
L'ENA me fait davantage penser a une école de commerce où les critères de sélection sont volontairement flous mais où l'on s'assure que les parents sont capables de raquer les frais de scolarité.
Je n'ai aucun doute là-dessus. Une anecdote qui concerne Sciences-Po: j'avais il y a quelques années un élève en seconde qui ne se faisait jamais remarquer, sauf le jour où il a, devant la classe abasourdie, torché un raisonnement fin d'arithmétique. Bon, X en 3/2. Seulement voilà, il a présenté sciences-po après la TS. Si j'ai bien compris, il était largement admissible mais à l'oral, on lui a dit qu'il était trop scientifique, trop rigoureux.wasabi a écrit : ↑18 janv. 2019, 22:16Le problème c'est un mec comme Macron. Qui n'arrive pas à avoir des écoles sur les vrais concours pas opaques après CPGE et qui ensuite en a une sur un concours où on se demande si il ne connaissait pas déjà les membres du jury. Et du coup ça m'a fait douter.Vincent92 a écrit : ↑18 janv. 2019, 21:34Je ne comprends pas ce que tu veux dire vu qu'on rentre à l'ENA par concours. Il faudrait que tu détailles ta pensée (?) Veux tu dire la sélection de ce concours n'est pas pertinente?
Le problème c'est que des zones chaudes il y a déjà des gens ayant fait les CPGE et ayant intégré les meilleures écoles. Personne n'a jamais intégré l'ENA après être passé par la prépa spéciale pour les zones sensibles qui fut créé justement parce que personne n'avait réussi à intégrer l'ENA depuis ces zones sans. Je ne parle pas de réprésentativité là -la représentativité serait anormale-, mais du fait qu'il n'y ait personne, pas un seul, ce qui là est une anomalie.
Le problème est aussi que la sélection affichée de l'ENA se fait sur les matières que l'école est le plus incapable d'enseigner et qui s’apprennent par imprégnation dans le milieu.
Et cela se rajoute déjà à mon parti pris sur les écoles sur CPGE où on récompense de moins en moins le mérite, car ça repose de moins en moins sur les matières académiques et de plus en plus sur les autres disciplines (TIPE, langues...). Il y a désormais beaucoup de gens arrivant sans concours dans les écoles d'ingénieurs, c'est désormais la filière majoritaire, et qui dit pas de concours dit avantage aux gens qui présentent le mieux et sont les mieux connectés, qui sont le mieux nés. Les langues vivantes prennent de plus en plus de place, les humanités aussi, or on sait que c'est ce que l'école est le moins capable d'enseigner et donc là où on récompense le fait d'être bien né. Le TIPE ça avantage celui qui n'a qu'à demander à son voisin où à la famille ou amis de la famille par rapport à celui dont les parents sont mal placés socialement. De même maintenant les écoles deviennent plus chères, ce qui engendre une sélection par l'argent, dans le même temps les salaires de sortie stagnent sauf pour certains, ce qui fait que c'est de moins en moins possible pour ceux qui doivent prendre des prêts pour payer les frais de scolarité, et les certains qui ont les bons salaires ont sait que c'est ceux qui ont les bonnes relations et donc aussi qui n'ont pas de soucis pour payer les frais. Et ensuite il faut désormais remettre le couvert avec une double compétence payante dans une autre école....et donc on favorise à nouveau certains profils. Donc beaucoup est fait pour remplacer le mérite par la bonne naissance. Et ce n'est que l'accès depuis les CPGE, avant ça, on a déjà fait pour avantager ceux qui sont bien nés par rapport aux méritants mal nés, en plus des avantages de leur famille ils ont le droit à des structures trilingue ou européennes et des initiations aux LV en primaire -alors que le méritant pas bien né il aura LV1 en 6eme LV2 en 4eme-, de meilleurs enseignants plus expérimentés, des voyages scolaires plus nombreux pour les langues et la culture, un meilleur environnement de travail, plus d'émulation... A la fin ça commence à faire beaucoup, et surtout plus le temps passe plus on renforce ce qui est injuste.
Et hop autre truc, on multiplie, les écoles, les BAC+5, et ainsi les stupides de bonne famille ils ont tous un bac+5, donc le niveau d'étude ne les distingue pas des méritants mal nés et on peut donc dans l'entreprise justifier qu'on les embauchera eux plutôt que les seconds.
Et donc à la fin je doute de plus en plus sur la réelle difficulté de l'ENA.
Attends, attends. je veux juste que les fonctionnaires ne s'arrogent pas le monopole intellectuel de l'intérêt de l'État.ignatius a écrit : ↑19 janv. 2019, 08:03Si j'ai bien compris, tu veux juste que les fonctionnaires soient une armée de larbins au service de chaque personne.saturne a écrit : ↑18 janv. 2019, 20:53Pssst. C'est le 1) qui est l'argument. (Tu es à côté de la plaque, hein).Vincent92 a écrit : ↑18 janv. 2019, 20:34J'imagine qu'il ne t'a pas échappé qu'il y a une différence fondamentale entre la fonction publique avant la révolution francaise et après. À la Révolution, les privilèges sont abolis et le système des offices supprimé. Les révolutionnaires proclament le libre accès aux fonctions publiques sans autre distinction que celle des talents (article 6 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen).saturne a écrit :2) que la logique de cette interdiction -- qui vient de la saine considération qu'il faut limiter sévèrement l'"impôt privé" auquel les fonctionnaires se livre(rai)ent inévita,blement -- vient de l'expérience acquise depuis la gabelle, les fermiers généraux et aujourd'hui les fonctionnaires qui complètent leurs fins de mois en tant que bailleurs.
Tout le monde peut aujourd'hui devenir fonctionnaire, à n'importe quel niveau. Et je ne comprends pas bien en quoi ils seraient plus ou moins nuisibles qu'un salarié du privé.
Le 2) c'est pour mettre en perspective ce que tu rappelles justement. QUE La formation de la République pour le Peuple, par le Peuple etc a posé le principe que la fonction publique est au service du Peuple. DONC, QU'on a introduit l'interdiction pour les agents publics d'avoir une activité lucrative qui serait, dans ce cas, financée par l'impôt public en premier ressort. Car dans ce cas là, on recrée un "impôt privé", tellement privé qu'il n'y a plus besoin "d'office".
Mais économiquement parlant, c'est comme si on avait des fonks qui utilisent leur traitement utiliser pour exploiter un bien de première nécessité comme le logement (=de l'accaparement, disait-on anciennement) pour se faire un "bonus" sur le dos des contribulables. Ceux-ci sont alors taxés 2 fois: impot public + impot privé.
Donc oui à l'impot public (=Républicain), non à l'impôt privé (ni à sa réintroduction par voie détournée)
Et surtout, je doute fortement que les fonctionnaires conscients de leur rôle public soient contre une telle mesure.
En pratique ils sont les larbins des "neólibéraux" qui ont un jour décidé que -- faute d'argent dans les caisses de l'État -- on allait utiliser l'armée de fonctionnaires pour transformer des cailloux en une source de crédit infinie, le vin et les roses, etc... Et le résultat c'est le Tiers-État qui ne peut se loger, parce qu' 1mº2 de cailloux vaut ... quoi, 10 briques!
En fait tu n'as aucune notion de ce que peuvent être le service public, l'intérêt public, la déontologie.
Tu ne vois la société que comme une atomisation ou un agrégat d'intérêts personnels (privés donc), et le financement des besoins publics comme une spoliation de ta liberté individuelle.
Vu le mal que j'ai à reconnaître les gens sur un forum, je doute fortement que tu puisses me positionner par rapport à toi. Moi je me positionne par rapport à ce que j'entends à l'intérêt commun, en l'espèce, à comprendre l'origine de la bulle immo et la manière de s'en sortir, peut-être par un "RIC thème immobilier".Forcément avec une telle vision nous sommes à l'opposé toi et moi du spectre sur la vision de ce qui fait société.
Non : pas "selon la situation professionnelle", mais "selon l'origine de ses revenus".Sur la question de l' engagement au sein du service public et le développement d'un patrimoine personnel, les commissions de déontologie sont pleines d'exemples et les interdits bombreux, afin qu'il n'y ait pas conflit d'intérêt.
L'immobilier n'en fait nullement partie, et le fonctionnaire peut être gérant de SCI, cette question relève de la gestion de son patrimoine privé et n'interfere pas dans l'exercice de ses missions de service public.
Ce qui est inacceptable dans tes propos, c'est de catégoriser les droits de chaque personne selon sa situation professionnelle.
Tu vois bien, finalement tout n'est pas à jeter dans ta conception de choses.A la rigueur, je pourrais être d'accord avec ta proposition si en contrepartie de cette privation de liberté, le fonctionnaire avait systématiquement un logement de fonction gratuit mis à sa disposition.
Aux frais de la princesse, ne l'oublie pas.Et du rab de frites à la cantoche tous les jeudi midi.
je suis pas sure que ce soit le proprio par rapport au locataire le gagnant de l'histoire :gilgamesh a écrit : ↑19 janv. 2019, 10:03Je comprends bien la logique de déduire du RSA un montant fictif d'intérêt que génèrerait le patrimoine, je trouve cela normal même s'il vaudrait mieux prendre les intérêt réellement gagnés plutôt que 3% du montant qui ne correspond pas forcément à la réalité. Cependant il y a une inégalité entre propriétaire et locataires.
Si l'on veut exonéré la résidence principale alors il convient aussi d'exonérer un montant forfaitaire (par exemple 100K euros, ou le montant moyen d'une résidence principale en France) des locataires qui on économisé pour s'acheter un logement mais qui a un moment de leur vie se retrouvent sans travail et sans logement.
Un locataire ayant de l'argent de côté qui place 100K euros, cela va lui rapporter 2%/an soit 2.000 euros mais on va lui retirer 3% du montant par an soit 3.000 euros ou 250 euros par mois de RSA en moins.Ce locataire va par contre devoir payer 400 ou 500 euros/mois de loyers.
Un propriétaire ayant une maison de 400K (4 fois plus riche) mais n'ayant pas d'argent de côté va pouvoir toucher le RSA en entier (moins le forfait logement de 66.11 euros) alors qu'il n'a aucun loyer à payer.
Soit on applique un abattement sur le patrimoine de tous les demandeurs de RSA quelle que soit la forme de ce patrimoine (immobilier, placement financiers...) soit on exonère rien du tout.Pas de raisons de favoriser les propriétaires immobiliers par rapport aux épargnants locataires.
Le forfait logement est déduit pour tout le monde, c'est la même chose pour locataires et propriétaires, il est presque toujours déduit :pimono a écrit : ↑19 janv. 2019, 19:19L'allocataire du RSA qui n'a pas de crédit pour son logement et qui est propriétaire, prend la déduction logement d'office dans la gueule, soit environ 70euros en moins sur son RSA pendant que la personne au RSA qui a un loyer perçoit le vrais montant du RSA plein 550e ( au lieu de environ 480e/mois ) ca fait un gain de +600e par an rien que pour ça,
Justement, on ne sait pas le % d'acquereurs de la FP, et selon la date d'achat, selon l'écart prix/revenus,Vincent92 a écrit : ↑19 janv. 2019, 15:48Un message bien abscons. Encore plus qu'à l'habitude, c'est pour dire.
Pour répondre simplement, il n'y a pas que les fonctionnaires qui sont propriétaires et qui achètent de l'immobilier. Il y a 58% de Français qui sont propriétaires et il y a moins de 6 millions de fonctionnaires. Quand bien même on compte en foyer, on comprend bien qu'ils ne peuvent pas représenter la majorité.
C'est 20% des actifs. Hors hospitalier et territorial c'est 8-10% ( ministère et EPA ) .Vincent92 a écrit : ↑19 janv. 2019, 15:48Pour répondre simplement, il n'y a pas que les fonctionnaires qui sont propriétaires et qui achètent de l'immobilier. Il y a 58% de Français qui sont propriétaires et il y a moins de 6 millions de fonctionnaires. Quand bien même on compte en foyer, on comprend bien qu'ils ne peuvent pas représenter la majorité.
Je ne comprends rien à ta prose.
On est d'accord sur le fait que ce sont les préfectures qui valident les PLU ?
Une mairie n'est pas libre. des intercommunalité et des machin ad hoc (exemple du scot de Nantes Saint Nazaire dont le but est d'organiser l'urbanisation (en limitant autant que faire se peut la construction)). En tout cas, on retire ce pouvoir aux maires.
Quelle pénurie de terrain? Tout les terrains ne se vendent pas déjà ou ça part pas dans la semaine, ce serait le cas en cas de pénurie avéréeGoldorak2 a écrit : ↑19 janv. 2019, 23:37Je ne comprends rien à ta prose.
Sinon, l'origine de la bulle immo selon moi : des droits à bâtir trop restrictifs. Et ce n'est pas une bulle. Une bulle éclate, et ça fait trop longtemps que ça dure, c'est un enchérissement de l'immo.
C'est tout simplement les PLU qui ont été généralisés à tout le territoire depuis les 2000's.
Avant, on ne pouvait pas construire n'importe où (la construction sur l'Ile de la Cité à Paris est réglémenté depuis 1000 ans) mais il y avait suffisemment d'endroit libre à bâtir et le besoin de logement pouvait être assouvi bien que bloqué à certains endroits très précis.
Cette liberté permettait une pression moindre là où la construction était réglementé.
En 2000, on généralise les PLU (Plan Locaux d'Urbanisme) pour limiter (encadrern qu'ils disent...) la construction en vue de sauvegarder les terres agricoles.
Le lâchage des terrains est trop peu trop tard. On est en pénurie de terrain et de droit à bâtir et celà se manifeste fort logiquement par le prix.
Ben non. Une pénurie avérée se manifeste d'abord au niveau du prix élevé. Si ça coince au niveau du prix, ça coince. Personne ne met 50kE, 100 kE comme ça, comme on achète ... une baguette.
En quoi un loyer perçu serait-il différent d'un coupon ou d'un dividende ?saturne a écrit : ↑20 janv. 2019, 14:48Je vous le mets en 2 lignes
1) Quand un bien immobilier est exploité comme activité lucrative[1], il produit un revenu -- OK ?
2) Les revenus issus d'une quelconque activité lucrative sont, par statut,interdits aux salariés de la FP,
SAUF quand il s'agit d'immobilier -- OK ?
D'après vous, ces 2 propositions se marient-elles ensemble ?
Si elles ne se marient pas bien, laquelle corrige-t-on et comment ?
===
Toutes les discussions sur "le marché" immobilier sont bidon à partir du moment que l'État (donc nous tous) intervient le marché: "privatisation" du logement de la FP, flou législatif (=que je relie aux politiques néolibérales/démocrates démarrées par Thatcher) pour pousser les fonks à jouer aux capitalistes et entraînent la société, arrosoir d'allocations multiples et variées, etc.
Si l'interventionnisme sur l'immo aboutit à une bulle de 30 ans et les Français ne peuvent plus assurer leur besoin primaire, c'est qu'on a tout raté.
Je rappelle que le taux de croissance réel du PIB est <2% et celui des salaires <0%. La capacité d'endettement dans les années 70-80 était de 3 à 7 ans pour un bien immo, et c'était déjà hors de portée des ménages modestes.
___
[1] Cas typique observé: couple de fonks dernière catégorie (1 ou 1,5 smic) qui achètent un terrain et construisent pendant leurs W-E un lotissement de 3 4 logements qu'il mettent en location... Crédit à l'oeil, défiscalisation massive, rentabilité délirante (à l'oeil 90-120%) et conséquence sociales contreproductives pour les "clients" (niveau de loyers, alloc pour l'État).
Exactement. L'intérêt de cette réponse-là, cependant, c'est les implications qui viennent avec. C'est en comprenant les implications qui s'amènent derrière qu'on arrive peut-être à s'interroger sur la validité de cette réponse-là, savoir si elle est vraie ou fausse et, à la fin, se demander si les 2 propositions que j'ai posées se marient bien ensemble, ou pas.
N'importe quoi.1) Le patrimoine financier, c'est toujours de l'argent: il faut le "placer" ailleurs pour qu'il rapporte, et c'est un autre agent économique qui s'en sert pour accroître la richesse et te rapporter la rentabilité de ta mise initiale : soit une entreprise (on place en "titres") soit l'État (on prête à l'État ). On parle d'investissement productif: il accroît la masse monétaire globale et t'en fait profiter.
2) Par contre, le patrimoine phynancier, c'est purement l'immeuble. Quand il s'agit de rentabilité fictive (loyer fictif de sa propre habitation), aucun argent n'est créé. Quand il y a de l'argent liquide perçu par la Phynance, il n'est produit non plus par aucun agent économique (entreprise/État). En fait, Il est soustrait sur les autres agents (coûts de location des entreprises, coûts d'endettement de l'État). On parle alors d'"impôt privé".
Autrement dit, une différence entre la Finance et la Phynance, c'est le signe de l'argent: il est positif (produit, ajouté à l'économie) dans un cas, et il est négatif (retiré, soustrait à l'économie) dans l'autre.
Cela veut dire que dans un cas, la Finance bénéficie à l'intérêt de tous (l'argent est créé en mobilisant du Travail) mais dans l'autre -- il ne bénéficie qu'à un seul, au propriétaire (l'argent est soustrait au Travail accompli, et versé dans la poche d'un seul).
Cela doit dépendre de la région (prix de l'immo),saturne a écrit : [1] Cas typique observé: couple de fonks dernière catégorie (1 ou 1,5 smic) qui achètent un terrain et construisent pendant leurs W-E un lotissement de 3 4 logements qu'il mettent en location... Crédit à l'oeil, défiscalisation massive, rentabilité délirante (à l'oeil 90-120%) et conséquence sociales contreproductives pour les "clients" (niveau de loyers, alloc pour l'État).
Fais suer, je suis gaucher et j'ai fait allemand LV1.Praséodyme a écrit : ↑21 janv. 2019, 17:29Bon, interdire aux fonks d'investir dans l'immo. OK.
Je propose qu'on interdise cela également aux gauchers, aux homosexuels, aux rouquins et à ceux qui ont fait Allemand LV1.
Mais un référendum à la fois si on veut que ça passe.
Ben comme ça tu regretteras pas d'avoir fait voeu de pauvreté pour ton sacerdoce au service de l'état.ignatius a écrit : ↑21 janv. 2019, 18:04Fais suer, je suis gaucher et j'ai fait allemand LV1.Praséodyme a écrit : ↑21 janv. 2019, 17:29Bon, interdire aux fonks d'investir dans l'immo. OK.
Je propose qu'on interdise cela également aux gauchers, aux homosexuels, aux rouquins et à ceux qui ont fait Allemand LV1.
Mais un référendum à la fois si on veut que ça passe.
Toi tu as vraiment du mal à centrer le sujet.Vincent92 a écrit : ↑21 janv. 2019, 17:20N'importe quoi.1) Le patrimoine financier, c'est toujours de l'argent: il faut le "placer" ailleurs pour qu'il rapporte, et c'est un autre agent économique qui s'en sert pour accroître la richesse et te rapporter la rentabilité de ta mise initiale : soit une entreprise (on place en "titres") soit l'État (on prête à l'État ). On parle d'investissement productif: il accroît la masse monétaire globale et t'en fait profiter.
2) Par contre, le patrimoine phynancier, c'est purement l'immeuble. Quand il s'agit de rentabilité fictive (loyer fictif de sa propre habitation), aucun argent n'est créé. Quand il y a de l'argent liquide perçu par la Phynance, il n'est produit non plus par aucun agent économique (entreprise/État). En fait, Il est soustrait sur les autres agents (coûts de location des entreprises, coûts d'endettement de l'État). On parle alors d'"impôt privé".
Autrement dit, une différence entre la Finance et la Phynance, c'est le signe de l'argent: il est positif (produit, ajouté à l'économie) dans un cas, et il est négatif (retiré, soustrait à l'économie) dans l'autre.
Cela veut dire que dans un cas, la Finance bénéficie à l'intérêt de tous (l'argent est créé en mobilisant du Travail) mais dans l'autre -- il ne bénéficie qu'à un seul, au propriétaire (l'argent est soustrait au Travail accompli, et versé dans la poche d'un seul).
Un dividende d'entreprise n'est pas généré par du travail mais par des ventes (de biens ou de services), eux même effectivement obtenus à partir de travail. Exactement pareil pour que l'immobilier. Le service est obtenu à l'aide du BTP (ouvriers, chef de chantiers, architecte, décorateurs,...), artisans, notaires,...
Et l'immobilier ne fait pas vivre que les propriétaires. Tout comme les entreprises ne font pas vivre que les actionnaires. C'est environ 10,2% du PIB et 2 millions d’emplois.
On ne créé pas un immeuble, on ne le rénove pas, on ne le met pas au norme à partir de rien. Il n'y a aucune magie, juste du travail derrière.
Province. Ils ont fait ça pendant une 20-25 aine d'années. D'abord un logement, puis un autre, etc. Le bonhomme faisait toute la partie interieure et la finition. Années 90-2010-wizi a écrit : ↑21 janv. 2019, 17:32Cela doit dépendre de la région (prix de l'immo),saturne a écrit : [1] Cas typique observé: couple de fonks dernière catégorie (1 ou 1,5 smic) qui achètent un terrain et construisent pendant leurs W-E un lotissement de 3 4 logements qu'il mettent en location... Crédit à l'oeil, défiscalisation massive, rentabilité délirante (à l'oeil 90-120%) et conséquence sociales contreproductives pour les "clients" (niveau de loyers, alloc pour l'État).
mais des couples de fonks de catégorie C qui font construire 3/4 maisons dans un but locatif, je n'ai jamais vu le cas. A part gros apport ou don du terrain, je ne vois pas comment cela peut passer auprès de la banque.
Même en province, ce couple est généralement déjà endetté au max sur 25 ans pour sa RP...
J'ai fait une simulation, un couple à 3k€ / mois avec deux enfants ne paye pas d'IR en France, donc cela ne sert à rien de défiscaliser.
Pour le crédit à l’œil, je pense que des profils avec gros revenus et patrimoine auront un taux plus intéressant que le petit couple de fonks qui a déjà du mal à finir ses fins de mois.
Dans ce cas, n'importe qui de non fonctionnaire peut également emprunter.saturne a écrit : ↑21 janv. 2019, 20:10Province. Ils ont fait ça pendant une 20-25 aine d'années. D'abord un logement, puis un autre, etc. Le bonhomme faisait toute la partie interieure et la finition. Années 90-2010-wizi a écrit : ↑21 janv. 2019, 17:32Cela doit dépendre de la région (prix de l'immo),saturne a écrit : [1] Cas typique observé: couple de fonks dernière catégorie (1 ou 1,5 smic) qui achètent un terrain et construisent pendant leurs W-E un lotissement de 3 4 logements qu'il mettent en location... Crédit à l'oeil, défiscalisation massive, rentabilité délirante (à l'oeil 90-120%) et conséquence sociales contreproductives pour les "clients" (niveau de loyers, alloc pour l'État).
mais des couples de fonks de catégorie C qui font construire 3/4 maisons dans un but locatif, je n'ai jamais vu le cas. A part gros apport ou don du terrain, je ne vois pas comment cela peut passer auprès de la banque.
Même en province, ce couple est généralement déjà endetté au max sur 25 ans pour sa RP...
J'ai fait une simulation, un couple à 3k€ / mois avec deux enfants ne paye pas d'IR en France, donc cela ne sert à rien de défiscaliser.
Pour le crédit à l’œil, je pense que des profils avec gros revenus et patrimoine auront un taux plus intéressant que le petit couple de fonks qui a déjà du mal à finir ses fins de mois.
Je n'en sais pas plus mais à partir du moment que le projet immo est locatif, les crédits sont faciles. Puisque ce n'est pas eux qui allaient les rembourser !
Oui. bien sûr. Ce n'est pas la question.
Je questionne la _compatibilité du statut de la FP_ avec l'exploitation d'un bien immo pour se faire un revenu supplémentaire. C'est une activité lucrative exploitée par un salarié du public. En premier ressort, par nos impôts.Ce qui vient contredire tout ce que tu as dit précédemment
Il y a deux parties à un prix : Il y a la valeur du terrain et la valeur de la construction.saturne a écrit :P.S.: J'ajoute pour Vincent : la notion d'"impôt privé" désigne réellement la "surévaluation" des prix par rapport à son fondamental. Les prix immo ont actuellement une tranche (20%?) de prix fondamental et une autre (80%?) de surévaluation. De même, dans le revenu dégagé par une activité immo, il y a le coût de production/remplacement + une marge de rentabilité correspondante au Travail. Du coup, la rentabilité d'une activité ne peut pas dépasser sur le long terme la productivité moyenne des entreprises. Si cela se produit, alors ce n'est pas dû au Travail, mais à autre chose : intervention, marché captif, bref une modalité d'"acccaparement" du marché. On parle alors de Bulle.
Avant de voir si c'est applicable ou non, commençons déjà par la démonstration.ignatius a écrit :ce que tu préconises (sans réel fondement, mis à part une lubie idéologique et un slogan ) ne peut s'appliquer
Donc, comme tout le monde, tu ne comprends pas
Pourquoi dit il que la fonction publique ne créé pas de richesse?saturne a écrit :Si à cela s'ajoute que les salaires publics ne contribuent pas par eux-mêmes à _créer de la Richesse_, mais seulement à distribuer
L'effet d'aubaine ? Non. Stratégie politique. OuiPraséodyme a écrit : ↑22 janv. 2019, 12:44Je suis le premier à dire qu'il y a une génération qui par effet d'aubaine a pu accaparer les actifs immobiliers. Et qu'une bonne politique publique devrait faire en sorte de lutter contre cet effet d'accumulation pour laisser leur chance aux générations montantes. (et encore, on n'est pas le pire pays pour ça, aux tazus, les millenials se font tondre dès leur entrée à l'université, sans même parler d'acheter un toit)
M'enfin ce "couperet", c'est le statut de la fonction publique !Mais pourquoi mettre le couperet entre les fonctionnaires et les travailleurs du privé ?
Exactement, ce qu'on a tenté de faire jusqu'aux années 80: logés nourris au frais de l'État.Ou alors il faudrait cesser de les payer et leur fournir le gîte et le couvert à la place ?
Tu te braques sur les individus. Je cible le statut. Si le statut de la FP n'est plus un critère, alors autant la supprimer.ignatius a écrit : ↑22 janv. 2019, 13:09Je ne comprends pas la logique derrière tout cela.
Enfin si je vois, mais je trouve que cela n'a aucun sens.
Si c'est parce qu'un fonctionnaire est payé par de l'argent public, alors il en va de même pour tous les medecins, professions libérales, et salariés d'entreprises vivant de la commande publique.
De quoi on l'exclut ? Initialement, en supprimant le logement de fonction, on mis sur le marché une DEMANDE nouvelle qui a allégé la charge de l'État et facilité un essort productif: moteur de la construction, etc. Ici, on a injecté les fonks dans la demande. Thatcher. On ne va pas les exlcure.Bref on exclut plus de la moitié de la population.
Dans les années 7080 le logement n'était pas encore "qualifié" d'epargne privéeSi c'est parce que cela risque d'altérer le service rendu, les opérations d'investissement au titre du patrimoine privé sont autorisées à condition qu'il n'y ait pas de conflit d'intérêt et aucune interaction avec les fonctions exercées.
Dans les deux cas, ce que tu préconises (sans réel fondement, mis à part une lubie idéologique et un slogan ) ne peut s'appliquer .
Que sont devenu ces logements de fonction?Saturne a écrit :De quoi on l'exclut ? Initialement, en supprimant le logement de fonction, on mis sur le marché une DEMANDE nouvelle qui a allégé la charge de l'État et facilité un essort productif: moteur de la construction, etc. Ici, on a injecté les fonks dans la demande.
Quand l'investisseur travaille à l'urbanisme par exemple, ça devient compliqué.
Parce que la DEPENSE de la FP provient de nos impôts. C'est à dire,un Richesse déjà créée en un premier temps
Ils ont été revendus à leurs occupants, pardi !Vincent92 a écrit : ↑22 janv. 2019, 14:21Que sont devenu ces logements de fonction?Saturne a écrit :De quoi on l'exclut ? Initialement, en supprimant le logement de fonction, on mis sur le marché une DEMANDE nouvelle qui a allégé la charge de l'État et facilité un essort productif: moteur de la construction, etc. Ici, on a injecté les fonks dans la demande.
Voilà, c'est une option légitime. Si tu prends le débat sous cet angle, il ne m'intéresse pas.
Les travailleurs des services non marchands produisent par leur activité le revenu qui les rémunère. Les salaires de la fonction publique ne sont pas prélevés sur les travailleurs de la sphère capitaliste.saturne a écrit : ↑22 janv. 2019, 14:43Parce que la DEPENSE de la FP provient de nos impôts. C'est à dire,un Richesse déjà créée en un premier temps
En un second temps, cette Dépense à son tour, crée de la Richesse, comme tout autre demande, où l'ARGENT mobilise le travail et l'activité privée (=non publique, ou mieux, en exerçant la liberté d'entreprise).
Puis cette richesse en un second temps est alors prélevée par l'impôt (en argent), et on recommence le cycle.