BOURSORAMA n'arrete plus de parler de la bulle

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e.bouill
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BOURSORAMA n'arrete plus de parler de la bulle

#1 Message par e.bouill » 19 juin 2005, 15:46

Patiente... tout arrive à son heure.

Roosvelt

#2 Message par Roosvelt » 19 juin 2005, 16:28

Peut être que suite à la censure de JMP et au départ de centaines de forumers vers ici, boursorama essaie de reconquerir une partie de son audience ???? (lol)

_MARIE_

Inquiétude ... => bourso

#3 Message par _MARIE_ » 19 juin 2005, 16:47

quatre articles qui se suivent et qui parlent de la même chose :

16h24 sur b......rama :

La folie acheteuse gonfle dangereusement la bulle immobilière

"La course effrénée pour acquérir le logement de ses rêves incite acheteurs et banquiers à prendre de plus en plus de risques, nourrissant l'envolée des prix qui pourrait faire éclater la bulle spéculative immobilière.

Pour les banques, dont l'activité de crédit est souvent le socle des profits, l'imagination est sans bornes pour offrir les prêts les plus avantageux, aux conditions aussi séduisantes que dangereuses.

Particuliers et spéculateurs se lancent le plus souvent dans l'aventure immobilière sans apport personnel ou avec des formules de toutes sortes. Il y a l'emprunt sur 40 ans, le prêt à remboursement différé du capital (1,6% des achats immobiliers américains en 2001, mais 23% l'an dernier selon la société LoanPerformance) ou encore le prêt à mensualité variable.

On peut aussi citer l'emprunt à amortissement négatif, qui permet de toutes petites mensualités dans un premier temps parce qu'on rembourse peu d'intérêts, mais augmente d'autant le capital résiduel.

Si les nouvelles formules d'accès au crédit permettent au plus grand nombre de sauter à leur tour dans le train de l'immobilier, devenu prohibitif pour les ménages les plus modestes, elles présentent aussi des risques car elles parient uniquement sur une hausse des prix des logements.

Tant que les prix sont en hausse, pas de problème. Les acheteurs font une plus-value en revendant avant l'échéance fatidique du remboursement du capital pour les prêts différés, ou du passage à un taux fixe pour les prêts capés.

En cas de stagnation des prix, ou pire en cas de chute, le plus souvent liée à une hausse des taux, les mensualités de remboursement augmentent et le capital restant dû excède la valeur résiduelle de la maison, ce qui signifie pour beaucoup la faillite.

Aux Etats-Unis, les prix s'emballent avec une augmentation de plus de 8% en 2004, 13e année de hausse consécutive. En avril, le bond de l'immobilier a été de 15,1% sur un an.

"Un écroulement des prix immobiliers des logements conduit généralement à une récession. Cela pourrait être le cas aux Etats-Unis, compte tenu des conditions de plus en plus proches de la bulle", avertit John Llewellyn de Lehman Brothers.

La situation semble d'autant plus incontrôlable que la folie de l'immobilier doit beaucoup aux investisseurs (23% des achats l'an dernier) ou à un assouplissement dangereux des exigences de solvabilité des emprunteurs du côté des banques.

Les clients à risques représentaient 5% environ des prêts immobiliers en 1994, contre près d'un tiers en 2004, selon l'association des banquiers hypothécaires MBA.

"L'augmentation des emprunteurs vulnérables et des risques de défauts de paiements, liée à l'envolée des prix, font que le marché immobilier pourrait se détériorer si l'économie ralentissait ou si les taux augmentaient rapidement", met en garde Nicolas Retsinas, le directeur du centre d'études immobilières de Harvard.

Cela entraîne aussi un risque indéniable pour les banques.

La semaine dernière Susan Bies, l'un des gouverneurs de la banque centrale (Fed), s'est inquiétée "des risques pris par les banques" qui pourraient essuyer des pertes cuisantes.

La Fed assiste impuissante à l'envolée de l'immobilier. Elle a beau remonter ses taux directeurs à court terme, les taux à long terme sur lesquels sont basés les crédits immobiliers ne cessent de baisser, selon une logique qui échappe à tous."

Menace sur la bulle immobilière

"A Los Angeles, Bangkok, Shanghai, Paris ou Madrid, la spéculation immobilière alimente une bulle dont l'explosion aurait des conséquences ravageuses pour les économies et pour des ménages qui se sont souvent surendettés pour devenir propriétaires.

Cette bulle immobilière gonfle avec l'afflux de liquidités monétaires sous l'effet de deux facteurs majeurs: des taux d'intérêts historiquement bas et une méfiance des épargnants pour la Bourse.

Les taux d'intérêt sont une véritable aubaine pour les spéculateurs et les particuliers. Ils peuvent emprunter de l'argent plus facilement grâce à des remboursements moins lourds. Pour appâter encore un peu plus l'acheteur, les banques allongent la durée des prêts sur 20, 30 ans, voire au-delà, et mettent de l'argent frais sur le marché de l'immobilier.

Echaudés par l'explosion de la bulle boursière, les investisseurs mettent une grande partie de leurs liquidités dans les placements immobiliers, achètent et revendent parfois des logements qui ne sont pas encore sortis de terre et entretiennent ainsi la hausse des prix.

Par ailleurs, depuis quelques mois, la montée en flèche des prix du pétrole apporte une manne financière aux pays producteurs qui recyclent maintenant une bonne partie de leurs liquidités dans l'immobilier.

Le Japon, dont l'économie porte toujours les stigmates de la dernière bulle immobilière du début des années 90, la Grande-Bretagne, qui tente un atterrissage en douceur après des années de frénésie, ou l'Australie enregistrent un tassement des prix des logements.

En revanche, aux Etats-Unis, l'emballement du marché commence à être inquiétant et dans la quasi-totalité des pays européens ou asiatiques la bulle immobilière menace.

Si cette bulle devait finalement éclater, les conséquences pourraient être dévastatrices.

La croissance économique, alimentée par la consommation des ménages, serait chahutée aux Etats-Unis comme dans tous les pays où la bulle s'est développée.

Pour peu que la valeur des maisons et des appartements dégringole avec en parallèle une remontée des taux d'intérêt, les propriétaires, même en revendant leur bien, auraient les plus grandes difficultés à rembourser leurs prêts."

Le Japon se remet à peine de la folie immobilière des années 80

etc.....

sont devenus fous lol

pirouette

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#4 Message par krachimmo » 19 juin 2005, 17:18

Ca sent la fin des années fastes... Ce qui était censé être une petite orrection se transforme en krach au Royaume Uni alors que les USA semblent être les prochains sur la liste.

Question : la France sera t-elle épargnée grâce à la ligne Maginot? Ou Super Sarko va t-il tous nous sauver? Difficile à dire...

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#5 Message par pirouette » 19 juin 2005, 17:44

il ne faut tout de même pas trop se réjouir car vous avez vous, le japon a mis 15 ans à s'en remettre avec tous les pbs en même temps....

on peut espérer quand même espérer 30 % de baisse, ce qui serait un attérissage en douceur, au vu de la montée des prix

krachimmo
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#6 Message par krachimmo » 19 juin 2005, 18:04

pirouette a écrit :
on peut espérer quand même espérer 30 % de baisse, ce qui serait un attérissage en douceur, au vu de la montée des prix
Rien que ça je prends. D'une part pour acheter et aussi pour m'amuser à torturer les agents immobiliers en leur faisant sentir qu'en marché baissier, les acheteurs (dont je serai) sont les patrons.

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#7 Message par pirouette » 19 juin 2005, 19:32

on a d'autres choses à faire que de se croire le roi parceque le marché est de notre côté.

soyez humble et felicitez vous d'avoir eu raison tout simplement

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#8 Message par krachimmo » 19 juin 2005, 19:38

pirouette a écrit :on a d'autres choses à faire que de se croire le roi parceque le marché est de notre côté.

soyez humble et felicitez vous d'avoir eu raison tout simplement
Désolé mais le peu d'agents immobiliers que j'ai côtoyés ne se sont pas gênés pour me faire sentir qu'un prmo accédant à la recherche d'un studio dans le 92 sud ça ne les interessait pas.

Si vous me connaissiez dans la vraie vie, vous constateriez que je suis plutôt humble et modeste. Mais aussi rancunier. Et ceux qui m'ont humilié vont vite se rendre compte qu'on ne dit pas n'importe quoi aux gens en toute impunité.

_MARIE_

#9 Message par _MARIE_ » 19 juin 2005, 19:40

je confirme, krachimmo est une crème ...

krachimmo
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#10 Message par krachimmo » 19 juin 2005, 19:42

chte marie a écrit :je confirme, krachimmo est une crème ...
Merci ma Chte Marie. :wink:

Sache que je pense exactement la même chose de toi.

_MARIE_

#11 Message par _MARIE_ » 19 juin 2005, 19:47

Oh là là, que vont penser les gens, tu as vu nos images/avatars : la belle et la bête warfffff !!!!

C'est cool mais ... => je ne veux pas de système à la bourso et ses compliments, ses clans et ses flatteries.
Modifié en dernier par _MARIE_ le 21 juin 2005, 00:38, modifié 2 fois.

lapaloche

#12 Message par lapaloche » 19 juin 2005, 21:26

vous avez oublié celui de 16h55 http://www.boursorama.com/infos/actuali ... ws=2759719
qui certe, ne traite pas de la bulle mais de la débilité du credit hypothécaire qui ne fera que mettre en faillite tous leurs utilisateurs

krachimmo
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#13 Message par krachimmo » 19 juin 2005, 21:30

lapaloche a écrit :vous avez oublié celui de 16h55 http://www.boursorama.com/infos/actuali ... ws=2759719
qui certe, ne traite pas de la bulle mais de la débilité du credit hypothécaire qui ne fera que mettre en faillite tous leurs utilisateurs
Je maintiens tout ce que j'ai dit du crédit hypothécaire : artifice spéculatif qui va maintenir la bulle en l'état encore quelques mois voire années. Mais ensuite, rien ne pourra empêcher le krach et les utilisateurs de ce type de crédits seront également ruinés.

_MARIE_

#14 Message par _MARIE_ » 19 juin 2005, 23:41

Ces articles de bourso ne me surprennent pas. Ils font suite aux toutes récentes analyses alarmistes des très respectés journaux qui ont évoqué le spectree du krach : The New York Times & The Economist.
Modifié en dernier par _MARIE_ le 20 juin 2005, 13:23, modifié 3 fois.

Poulpo27

#15 Message par Poulpo27 » 20 juin 2005, 11:54

En attendant, ils ont été mis un dimanche !! et impossible de les trouver dans la partie immobilier !!

Donc peut mieux faire...mais c'est vrai qu'on a vraiment le sentiment que le vent tourne !!

tcas_88

#16 Message par tcas_88 » 20 juin 2005, 13:15

Néanmoins, le pire serait à venir en cas de krack.
Tout porte donc à croire que pour éviter ce 'pire', on peut faire confiance à nos dirigeant politiques ( :wink: ) pour tout faire pour eviter qu'une bulle eclate : les conséquences seraient bien pire que le fait qu'aujourd'hui bon nombre de personnes ne peuvent accéder à la propriete.

'Par ailleurs, depuis quelques mois, la montée en flèche des prix du pétrole apporte une manne financière aux pays producteurs qui recyclent maintenant une bonne partie de leurs liquidités dans l'immobilier.'
On entretien encore la hausse ?

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#17 Message par slash33 » 20 juin 2005, 13:20

Même si l'éclatement de la bulle me ferait plaisir (je ne le nie pas) il faut remarquer que cela va aller de pair avec un refroidissement économique sans précédent (on parle de plus en plus de déflation et de scénario Japonnais).

Allons nous vraiment gagner de l'éclatement de la bulle, rien n'est moins sûr... :?

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oli
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#18 Message par oli » 20 juin 2005, 13:52

tcas_88 a écrit :Néanmoins, le pire serait à venir en cas de krack.
Tout porte donc à croire que pour éviter ce 'pire', on peut faire confiance à nos dirigeant politiques ( :wink: )
Quand De Robien à fait sa loi, c'était pour augmenter le nombre de logments en France et faire plaisir au riches. Je ne suis pas sûr qui'l pensait que ça ferait monter l'immo à ce point (même si ce n'est pas la seule raison de la bulle, ça joue un rôle tout de même important.

Penser que les politiques peuvent contrôler quelque chose de cet ampleur, c'est faire confiance dans l'efficacité de notre gourvernement. Perso je pense que c'est une bande d'incapables (j'exagère à peine). Ils sont incapcables de contrôler quoi que ce soit...
tcas_88 a écrit : pour tout faire pour eviter qu'une bulle eclate : les conséquences seraient bien pire que le fait qu'aujourd'hui bon nombre de personnes ne peuvent accéder à la propriete.
Ce sont les politiques (surtout la droite) qui sont responsables. (ou plutot irresponsables :roll: ). De toute façon l'état français va vers la banqueroute... un crack ne ferait qu'accélérer les choses...

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#19 Message par GOLD » 20 juin 2005, 14:23

oli a écrit :
tcas_88 a écrit :Néanmoins, le pire serait à venir en cas de krack.
Tout porte donc à croire que pour éviter ce 'pire', on peut faire confiance à nos dirigeant politiques ( :wink: )
Quand De Robien à fait sa loi, c'était pour augmenter le nombre de logments en France et faire plaisir au riches. Je ne suis pas sûr qui'l pensait que ça ferait monter l'immo à ce point (même si ce n'est pas la seule raison de la bulle, ça joue un rôle tout de même important.

Penser que les politiques peuvent contrôler quelque chose de cet ampleur, c'est faire confiance dans l'efficacité de notre gourvernement. Perso je pense que c'est une bande d'incapables (j'exagère à peine). Ils sont incapcables de contrôler quoi que ce soit...
tcas_88 a écrit : pour tout faire pour eviter qu'une bulle eclate : les conséquences seraient bien pire que le fait qu'aujourd'hui bon nombre de personnes ne peuvent accéder à la propriete.
Ce sont les politiques (surtout la droite) qui sont responsables. (ou plutot irresponsables :roll: ). De toute façon l'état français va vers la banqueroute... un crack ne ferait qu'accélérer les choses...
Alors la, oli, tu y va fort : la droite incapable mais responsable...

Les politiques et la bulle ... mon avis est que les politiques peuvent aider a l'amorcage d'une bulle, puis le phenomene s'autoentretient.

Les dirigeants vraiment responsables du demarrage de cette bulle semble etre ceux de la fed et du tresor public US. Et secondairement la BCE, que ne releve pas son taux directeur sous pression politique ... mais pourquoi, ah oui, la recession.

La recession que la BCE suspens grace a son statut quo sera REPORTEE ET AMPLIFIEE.

Schroder me semble etre le politicien europeen le plus responsable.

Jyetais

#20 Message par Jyetais » 20 juin 2005, 14:40

Je maintiens tout ce que j'ai dit du crédit hypothécaire : artifice spéculatif qui va maintenir la bulle en l'état encore quelques mois voire années. Mais ensuite, rien ne pourra empêcher le krach et les utilisateurs de ce type de crédits seront également ruinés.
Si je ne m'abuse, losqu'on prend un crédit immobilier il est ipso facto du type hypothécaire.
Donc cette réforme permettra à ceux qui sont déjà endettés d'en rajouter une couche mais pour d'autres achats (voiture , équipement ...).
D'une certaine façon, celà risque d'amplifier le crash en rendant encore plus insolvables des gens qui auraient peut-être put surnager mais je ne pense pas que celà retarde l'échéance!
Me trompe-je ?

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#21 Message par lolo69 » 20 juin 2005, 15:02

chte marie a écrit :Ces articles de bourso ne me surprennent pas. Ils font suite aux toutes récentes analyses alarmistes des très respectés journaux qui ont évoqué le spectree du krach : The New York Times & The Economist.

Je suis allé à un coctail à Rome ce wwek-end, et parmi la vingtaine de nationalités représentées, moins de 20% de participants n'avaient pas lu ce pavé dans la mare haussière qu'est l'article de "The Economist". Toutes mes relations, sachant que "j'officie" sur la bulle, me le forwardent.

Boursorama a peur d'être le dernier haussier sur la place de Paris, alors ils retournent leur veste. Je pense que d'ici qqs jours tous les médias français vont s'y mettre, et que la réalité (cad bulle => stagnation => baisse/ voire krach) trouvera écho dans notre presse. Wait & see.
Encore un autre exemple, Paris censémment ville accessible entre toutes les villes du monde (et bien oui, vous savez, les "en france l'immobilier" , c'est pas chère", et bien Paris est la 12 ème ville la plus chère au monde, et seul londre reste pour l'instant au-dessus. Quant on sait que si cela continue comme cela Londres ne va pas tarder à être moins chère... Quand on y aligne les chiffres du chomage en france et le niveau de vie, qui bien qu'encore correct, n'est plus du tout parmis les 10 premiers de notre planète... Cela laisse envisager des perspectives bien sombre.
potentiellement acheteur;

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#22 Message par slash33 » 20 juin 2005, 15:12

Vous devriez préciser 12ème sur 1000 (entendu ce matin sur Europe2)

krachimmo
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#23 Message par krachimmo » 20 juin 2005, 16:53

Jyetais a écrit :
Je maintiens tout ce que j'ai dit du crédit hypothécaire : artifice spéculatif qui va maintenir la bulle en l'état encore quelques mois voire années. Mais ensuite, rien ne pourra empêcher le krach et les utilisateurs de ce type de crédits seront également ruinés.
Si je ne m'abuse, losqu'on prend un crédit immobilier il est ipso facto du type hypothécaire.
Donc cette réforme permettra à ceux qui sont déjà endettés d'en rajouter une couche mais pour d'autres achats (voiture , équipement ...).
D'une certaine façon, celà risque d'amplifier le crash en rendant encore plus insolvables des gens qui auraient peut-être put surnager mais je ne pense pas que celà retarde l'échéance!
Me trompe-je ?
A mon avis celà va encore ouvrir un peu plus la vanne des liquidités, y compris sur le marché de l'immobilier. Donc le krach risque d'être reporté à cause de ça. Car à priori ce type de crédits pourra s'utiliser pour la consommation mais aussi pour d'autres achats immobiliers (ex. du locatif).

s.totem

pas possible.

#24 Message par s.totem » 20 juin 2005, 20:08

je sais que tu crois que le credit hypothé va retarder le krach. C est faux.

les banques ne le pratiqueront pas a grande echelle. C est trop tard car trop dangereux.

Jyetais

#25 Message par Jyetais » 20 juin 2005, 20:33

Je suis plutot de ce dernier avis, mais l'essentiel est qu'il arrive !

_MARIE_

#26 Message par _MARIE_ » 21 juin 2005, 00:41

chte marie a écrit :La folie acheteuse gonfle dangereusement la bulle immobilière

==
La course effrénée pour acquérir le logement de ses rêves incite acheteurs et banquiers à prendre de plus en plus de risques, nourrissant l'envolée des prix qui pourrait faire éclater la bulle spéculative immobilière.

Pour les banques, dont l'activité de crédit est souvent le socle des profits, l'imagination est sans bornes pour offrir les prêts les plus avantageux, aux conditions aussi séduisantes que dangereuses.

Particuliers et spéculateurs se lancent le plus souvent dans l'aventure immobilière sans apport personnel ou avec des formules de toutes sortes. Il y a l'emprunt sur 40 ans, le prêt à remboursement différé du capital (1,6% des achats immobiliers américains en 2001, mais 23% l'an dernier selon la société LoanPerformance) ou encore le prêt à mensualité variable.

On peut aussi citer l'emprunt à amortissement négatif, qui permet de toutes petites mensualités dans un premier temps parce qu'on rembourse peu d'intérêts, mais augmente d'autant le capital résiduel.

Si les nouvelles formules d'accès au crédit permettent au plus grand nombre de sauter à leur tour dans le train de l'immobilier, devenu prohibitif pour les ménages les plus modestes, elles présentent aussi des risques car elles parient uniquement sur une hausse des prix des logements.

Tant que les prix sont en hausse, pas de problème. Les acheteurs font une plus-value en revendant avant l'échéance fatidique du remboursement du capital pour les prêts différés, ou du passage à un taux fixe pour les prêts capés.

En cas de stagnation des prix, ou pire en cas de chute, le plus souvent liée à une hausse des taux, les mensualités de remboursement augmentent et le capital restant dû excède la valeur résiduelle de la maison, ce qui signifie pour beaucoup la faillite.

Aux Etats-Unis, les prix s'emballent avec une augmentation de plus de 8% en 2004, 13e année de hausse consécutive. En avril, le bond de l'immobilier a été de 15,1% sur un an.

"Un écroulement des prix immobiliers des logements conduit généralement à une récession. Cela pourrait être le cas aux Etats-Unis, compte tenu des conditions de plus en plus proches de la bulle", avertit John Llewellyn de Lehman Brothers.

La situation semble d'autant plus incontrôlable que la folie de l'immobilier doit beaucoup aux investisseurs (23% des achats l'an dernier) ou à un assouplissement dangereux des exigences de solvabilité des emprunteurs du côté des banques.

Les clients à risques représentaient 5% environ des prêts immobiliers en 1994, contre près d'un tiers en 2004, selon l'association des banquiers hypothécaires MBA.

"L'augmentation des emprunteurs vulnérables et des risques de défauts de paiements, liée à l'envolée des prix, font que le marché immobilier pourrait se détériorer si l'économie ralentissait ou si les taux augmentaient rapidement", met en garde Nicolas Retsinas, le directeur du centre d'études immobilières de Harvard.

Cela entraîne aussi un risque indéniable pour les banques.

La semaine dernière Susan Bies, l'un des gouverneurs de la banque centrale (Fed), s'est inquiétée "des risques pris par les banques" qui pourraient essuyer des pertes cuisantes.

La Fed assiste impuissante à l'envolée de l'immobilier. Elle a beau remonter ses taux directeurs à court terme, les taux à long terme sur lesquels sont basés les crédits immobiliers ne cessent de baisser, selon une logique qui échappe à tous.
merci pour le courage d'avoir publié ceci... mais c'est que je vais finir par retourner sur bourso, naan, je déconne

_MARIE_

#27 Message par _MARIE_ » 21 juin 2005, 00:44

chte marie a écrit :USA: dans la jungle de l'immobilier new-yorkais, tous les coups sont permis

Des montagnes de dollars, des clauses de surenchère automatique, pas le temps de la réflexion: dans le marché surchauffé de l'immobilier new-yorkais, tous les coups sont permis pour devenir propriétaire.

"Si c'est à Manhattan, même un appartement laid, sans fenêtres ou donnant sur un mur trouvera un acheteur", explique Douglas Wagner, président de l'agence immobilière Benjamin James.

"Les gens ont l'impression qu'en raison des taux d'intérêts très bas qui menacent de remonter, c'est la chance de leur vie, ils doivent acheter maintenant ou jamais" à n'importe quel prix, ajoute-t-il.

Et cet agent immobilier de citer par exemple un studio de 40 mètres carrés pour 400.000 dollars, loin du million de dollars évoqué par la presse américaine pour un studio dans les beaux quartiers de Manhattan.

"Il y a de plus en plus de gens qui spéculent, car ils ont vu d'autres le faire avant eux avec succès", souligne Stephanie Mallios, agent immobilier.

Pour les acheteurs, c'est la guerre des nerfs. "Celui qui hésite voit l'affaire lui passer sous le nez", affirme-t-elle.

"Il faut se décider vite, en 5 à 10 minutes, vous n'avez même pas le temps de vraiment tout inspecter", ajoute Amy Hui, qui vient de revendre son studio pour acheter un 60 m2.

Si vous n'avez pas encore obtenu votre prêt, passez votre chemin. "Beaucoup de vendeurs ne prennent même pas la peine de regarder une offre quand elle n'est pas en cash", explique Stephanie Mallios.

Impensable de négocier le prix. "Tout se vend au moins au prix demandé", affirme Douglas Wagner. La peur de se voir doubler par une offre meilleure est tellement forte que les gens surenchérissent d'eux-mêmes.

Cécile Mirman explique qu'elle s'est retrouvée en concurrence avec 7 acheteurs sur l'appartement qu'elle vient d'acquérir à Brooklyn avec son mari.

"On a dû surenchérir à l'aveugle sans avoir aucune idée de ce que mettaient les autres. On a rajouté 50.000 dollars, c'est vraiment le plus qu'on pouvait. On a peut-être payé trop mais on aimait beaucoup cet appartement, si on ne l'avait pas fait on aurait loupé l'affaire".

"J'ai eu connaissance d'une maison qui tombait en ruines mise à prix pour 1,9 million de dollar. Elle est partie pour 2,35 millions", raconte de son côté Stephanie Mallios.

Dans un tel contexte, les gens sont prêts à tout. "Certaines personnes essaient de faire des clauses de surenchère. Ils veulent inscrire dans la promesse de vente qu'ils rajouteront 10.000 dollars à toute offre qui dépasse la leur", raconte-t-elle.

"D'autres envoient des lettres enflammées au propriétaire: +nous adorons votre maison, nous adorons la peinture que vous avez choisi, nos enfants adorent les chambres à l'étage....", poursuit-elle.

Les propriétaires, enivrés par ce marché dont ils sont les rois, oublient même les règles les plus élémentaires de courtoisie.

Hillary Herscher en a fait les frais.

"Le propriétaire avait accepté notre offre, nous avons signé une promesse de vente et il s'en est servi pour faire monter les enchères auprès d'autres acheteur potentiels. On s'est retrouvés forcés de surenchérir contre notre propre offre. Puis on a été forcé d'arrêter quand le prix a atteint 1,8 million de dollars, on ne pouvait plus suivre".

Après encore quelques expériences malheureuses, écoeurés, ils ont décidé d'arrêter les recherches et de louer, en attendant que le marché se calme. Peut-être.

c'est quand même grand warffff j'adore

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