Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

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mister_do
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Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#201 Message par mister_do » 26 avr. 2009, 13:24

immopaul a écrit :
ken1 a écrit :je vois pas pourquoi , il faudrais bannir ce gar. il insulte personne.
+1.
Ce n'est pas tout à fait un troll, car il argumente.
C'est tout simplement quelqu'un qui se trompe, inutile de chercher plus loin.

Et je trouve utile que des gens nous contredisent de temps en temps, sinon on risque de se retrouver en vase clos à se congratuler qu'on est tous du meme avis.
Il argumente ?
cmax a écrit :bonjour vos théories à la noix tombent à l'eau parce que A
bulle a écrit :A est un mythe parce que B, C et D
cmax a écrit :bonjour vos théories à la noix tombent à l'eau parce que A
LCD Philips 42PFL9632D | Lecteur PS3 40->320Go |Ampli Yamaha RXV-457 Enceintes NSP116 |Consoles Wii PS3| Source TV NeufTVHD | 107 Blu-ray dont 77 vus euh mince c'est pas le bon forum

deltave
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Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#202 Message par deltave » 26 avr. 2009, 13:49

salut!
pour rappel je vous propose de débattre des annexes ici viewtopic.php?f=2&t=53436&start=0.
Ce post a malheureusement trop dévié de son sujet initial et j'en suis désolé pour creeper, car cette file fort intéresssante sur le traitement médiatique des bulles et des tendances, aurait mérité une meilleure destinée.
FNAIM: Avec le cube, ça tourne pas rond !

chris_max
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Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#203 Message par chris_max » 26 avr. 2009, 17:57

nouveau frémissement au royaume uni :

http://www.lesechos.fr/info/service/afp_00141777.htm

bien sûr en France ce n'est pas pareil

chris_max
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Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#204 Message par chris_max » 26 avr. 2009, 18:04

guams a écrit :
Donc votre scénario: baisse sur plusieurs années (7ans? 15 ans?) et volume des transactions proche de zéro?

La baisse lente est possible même si les signes actuels annoncent plutôt une baisse brutale, par contre le gel des transactions, je crois qu'il ne faudra pas trop y compter.

Mais je note que vous commencez à tendre vers les positions des forumeurs de la bulle 8)
Non, pas proche de 0 : le point bas des transactions semble être 2008, environ 667.000.
Ca fait exactement 10 transactions pour 1000 habitants, quoiqu'on en dise, l'immobilier reste un toit pour abriter des gens, dont les familles s'agrandissent et ont besoin de pièces en plus(800.000 naissances en 2008, un record à retenir ; 2,28 personnes par ménage) et plus il y aura des gens...
ensuite sur ce forum les 3/4 pensent que c'est trop cher parce qu'ils lorgnent un quartier au-dessus de leur moyens ou pensent que leurs moyens devrait leur permettre d'avoir une petite maison avec jardin.

chris_max
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Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#205 Message par chris_max » 26 avr. 2009, 18:09

tarbouif a écrit : Bah oui mais le monsieur te dis qu'à la fin ton banquier te donne une maison. 8)
Bon, tu l'as payée deux fois, mais il parait que c'est bien quand même :roll:
:arrow: Un : un prêt n'immobilise pas de somme d'argent, arrêtez de dire : c'est trop cher de mettre 400 ke dans une maison, etc... vous n'aurez mis cette somme que dans 20 ans et effectivement cela à un cout, que vous pourrez comparer au fait de ne pas immobiliser une somme d'argent (par exemple lacée sur un support à 4,40 % sur 20 ans) et si vous déménagez dans 10 ans pour acheter une autre maison, vous achetez-vendez au prix du marché.
donc en empruntant l'immobilier a bien une valeur d'usage : vous l'habitez, sauf qu'à la fin le bien vous appartient (contrairement à la location ou il y a une valeur d'usage, certes inférieure compte tenu des frais moindres, on n'a jamais dit le contraire)
:arrow: deux l'immobilier protège de l'inflation : baisse de 10 %, mais s'il y a une inflation de 10 %, vous l'avez dans le baba.
Modifié en dernier par chris_max le 26 avr. 2009, 18:10, modifié 1 fois.

koozia

Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#206 Message par koozia » 26 avr. 2009, 18:09

chris_max a écrit :nouveau frémissement au royaume uni :
http://www.lesechos.fr/info/service/afp_00141777.htm
bien sûr en France ce n'est pas pareil
Nouvelle accélération de la baisse en Espagne :

http://www.boursorama.com/forum/message ... =385346616
bien sûr en France ce n'est pas pareil

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e.bouill
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Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#207 Message par e.bouill » 26 avr. 2009, 18:10

chris_max a écrit : ensuite sur ce forum les 3/4 pensent que c'est trop cher parce qu'ils lorgnent un quartier au-dessus de leur moyens ou pensent que leurs moyens devrait leur permettre d'avoir une petite maison avec jardin.
Beaucoup de membres du forum sont des CSP+.
Par rapport à leurs parents, parfois de moindre qualification, n'est-il pas normal d'espérer pouvoir se loger convenablement ou du moins dans les mêmes conditions ?
Je connais un ingénieur qui a du mal à acheter une maison appartenant à un couple dont lui est contremaitre et elle concierge.

Vous trouvez ça logique ou normal ?
Patiente... tout arrive à son heure.

koozia

Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#208 Message par koozia » 26 avr. 2009, 18:11

chris_max a écrit :l'immobilier reste un toit pour abriter des gens, dont les familles s'agrandissent et ont besoin de pièces en plus(800.000 naissances en 2008, un record à retenir ; 2,28 personnes par ménage) et plus il y aura des gens...
Donc l'immo c'est booming

koozia

Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#209 Message par koozia » 26 avr. 2009, 18:12

chris_max a écrit ::arrow: deux l'immobilier protège de l'inflation : baisse de 10 %, mais s'il y a une inflation de 10 %, vous l'avez dans le baba.
:shock: :mrgreen:

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Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#210 Message par chris_max » 26 avr. 2009, 18:13

TheSky a écrit :
il n'y a généralement plus rien d'intéressant à acheter : les annonces sont toujours en vitrine, mais habitées par leurs propriétaire qui dégoutés, ne veulent plus baisser.
Donc suivant cette théorie, la baisse est impossible, les prix ne peuvent pas baisser puisque plus personne ne vend ... Alors comment expliquer les chiffres des années 90 ?
si la baisse est possible, mais au rythme des ventes "forcées", des biens avec défauts, difficile à évaluer puisque effectivement dans les prix bas on n'a pas le qualitatif : il est donc illusoire de rêver à votre petite maison à -40 %, vu que les stats relèveront toujours d'une moyenne nationale ou régionale. et dangereux de penser qu'il est profitable de louer sur de longues années en spéculant sur une baise.

chris_max
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Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#211 Message par chris_max » 26 avr. 2009, 18:16

manucosto a écrit :
chris_max a écrit :
tarbouif a écrit : :arrow: deux l'immobilier protège de l'inflation : baisse de 10 %, mais s'il y a une inflation de 10 %, vous l'avez dans le baba.
Comprend pas.
Tu veux dire que un éventuel capital sera rongé par l'inflation?
En général, les taux de rémunération du capital évoluent avec l'inflation.
non je veux dire qu'il faut corriger les baisses des prix en tenant compte de l'inflation, en euros courants de 2009, par exemple si en 2015 les prix des m2 ont chuté de 30 %

koozia

Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#212 Message par koozia » 26 avr. 2009, 18:17

beuaarrr a écrit :Tu trouves "normal" qu'avec un revenu dans les 10% des plus hauts revenus en France je ne puisse acheter un 2 pièces de 45/50m2 (qui sera trop petit dans les 5 ans à venir) à Paris qu'en m'endettant sur 20 ou 25 ans ?
Tu crois vraiment que je vise trop haut ? :roll:
Ah non ! Désolé, tu pètes vraiment plus haut que ton cul ! Tu voudrais pas carrément un T3 non plus ? :roll:

koozia

Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#213 Message par koozia » 26 avr. 2009, 18:20

chris_max a écrit :non je veux dire qu'il faut corriger les baisses des prix en tenant compte de l'inflation, en euros courants de 2009, par exemple si en 2015 les prix des m2 ont chuté de 30 %
Tu parles de l'inflation avec hausse des salaires qui suivent et qui fera que j'achèterai en monnaie de singe ? Ou tu parles de l'inflation sans hausse des salaires ou t'auras plus les moyens de bouffer ?

koozia

Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#214 Message par koozia » 26 avr. 2009, 18:21

chris_max a écrit :en spéculant sur une baise.
Un peu de tenue !

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BulleDog
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Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#215 Message par BulleDog » 26 avr. 2009, 18:22

Vous êtes priés de revenir sur le sujet de la file.
Qui est le BulleDog ? http://www.bulle-immobiliere.org/forum/ ... 52#p263252 voir les ** New **

nazon

Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#216 Message par nazon » 26 avr. 2009, 19:32

On peut tout de même espérer et penser que les nouveaux moyens de communication (Forum, Blog sur le net) et la dureté de la crise actuelle (crise du crédit) ramèneront les prix de l'immobilier sur leur plancher sans attendre de longues années comme ce fut le cas dans les 90's.

En un mot, que la purge sera brutale et rapide.

chris_max
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Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#217 Message par chris_max » 26 avr. 2009, 21:17

nazon a écrit :On peut tout de même espérer et penser que les nouveaux moyens de communication (Forum, Blog sur le net) et la dureté de la crise actuelle (crise du crédit) ramèneront les prix de l'immobilier sur leur plancher sans attendre de longues années comme ce fut le cas dans les 90's.

En un mot, que la purge sera brutale et rapide.
Sauf que contrairement aux années 1990 ou il y avait beaucoup d'investisseurs institutionnels, donc des entreprises, donc avec des bilans annuels, des provisions, des pertes à passer, etc... aujourd'hui il faut convaincre 600 à 700.000 vendeurs de baisser leur prix, donc bon courage , si la baisse est longue, vous allez passer 5 à 6 ans à scruter votre marché local et faire des visites, lasser votre famille à faire des visites, vous griller auprès des AI locaux et petit à petit, on ne vous présentera plus de biens. Bref vous serez celui qui attend toujours et qui fait des propositions à -20 %. Pas facile d'être à contrecourant.

koozia

Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#218 Message par koozia » 26 avr. 2009, 21:28

chris_max a écrit :
nazon a écrit :On peut tout de même espérer et penser que les nouveaux moyens de communication (Forum, Blog sur le net) et la dureté de la crise actuelle (crise du crédit) ramèneront les prix de l'immobilier sur leur plancher sans attendre de longues années comme ce fut le cas dans les 90's.

En un mot, que la purge sera brutale et rapide.
Sauf que contrairement aux années 1990 ou il y avait beaucoup d'investisseurs institutionnels, donc des entreprises, donc avec des bilans annuels, des provisions, des pertes à passer, etc... aujourd'hui il faut convaincre 600 à 700.000 vendeurs de baisser leur prix, donc bon courage , si la baisse est longue, vous allez passer 5 à 6 ans à scruter votre marché local et faire des visites, lasser votre famille à faire des visites, vous griller auprès des AI locaux et petit à petit, on ne vous présentera plus de biens. Bref vous serez celui qui attend toujours et qui fait des propositions à -20 %. Pas facile d'être à contrecourant.
J'ai pas le sentiment que ça ait été un gros obstacle aux USA, en Espagne ou en Angleterre. J'me trompe ?

Et puis zut, arrête de nous prendre pour des bleus. Quand les prix correspondront à ce que nous somme prêt à mettre on achètera et picétout, d'autant que le gros de la baisse va se réaliser au début, dans les 2-3 ans pour 30 à 40% sur le point haut (2007/2008), le reste prendra plus de temps mais n'entrera plus en ligne de compte parce que nous auront pu acheter un bien décent pour du long terme. Quant à l'inflation, pour l'instant j'en vois pas l'ombre de la queue et elle mettra pas mal de temps à pointer le bout de son nez parce que tu oublies qu'on vient de la vivre de façon cachée ces dix dernières années, immobilier en pôle position : http://www.impots-utiles.com/les-vrais- ... s-2000.php . Donc pour l'instant on va ptet commencer par purger, une bonne partie de la population est proche de crever la dalle, je vois pas de quel chapeau ça va nous tomber dessus.

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Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#219 Message par chris_max » 26 avr. 2009, 22:02

koozia a écrit : J'ai pas le sentiment que ça ait été un gros obstacle aux USA, en Espagne ou en Angleterre. J'me trompe ?

Et puis zut, arrête de nous prendre pour des bleus. Quand les prix correspondront à ce que nous somme prêt à mettre on achètera et picétout, d'autant que le gros de la baisse va se réaliser au début, dans les 2-3 ans pour 30 à 40% sur le point haut (2007/2008), le reste prendra plus de temps mais n'entrera plus en ligne de compte parce que nous auront pu acheter un bien décent pour du long terme. Quant à l'inflation, pour l'instant j'en vois pas l'ombre de la queue et elle mettra pas mal de temps à pointer le bout de son nez parce que tu oublies qu'on vient de la vivre de façon cachée ces dix dernières années, immobilier en pôle position : http://www.impots-utiles.com/les-vrais- ... s-2000.php . Donc pour l'instant on va ptet commencer par purger, une bonne partie de la population est proche de crever la dalle, je vois pas de quel chapeau ça va nous tomber dessus.
on peut pas trop comparer , chaque pays a des particularités, par exemple en Espagne beaucoup plus de propriétaires et surtout trop de construction, aux US des taux à 1% variables à des populations non solvables, tout cela a largement été débattu.
J'aimerais bien savoir ce que veut dire justement quand "les prix correspondront à ce que on veut y mettre".
Pour le couple qui avait 1500 euros pour acheter et pour qui les taux ont baissé de 1 % et les prix de 10 % c'est le bon moment d'acheter, ça fait un gain de capacité d'emprunt de 20 %
Pour moi pas de bol, les prix repartent à la hausse sur 92500
http://www.cotation-immobiliere.fr/aspx ... 2500_0_0_1
donc pour le couple qui lorgnait ce secteur, il y a un risque si dans 2-3 ans les taux repartent et sil'inflation, comme après chaque crise, repart à fond (comment financer tous ces plans de relance autrement que par la planche à billets ?)

Bref en tout cas les "30-40 % d'ici 2-3 ans" ce ne sera pas pour tout le monde, arrêtez de rêver et de spéculer.

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fabriceb
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Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#220 Message par fabriceb » 26 avr. 2009, 22:33

deux l'immobilier protège de l'inflation : baisse de 10 %, mais s'il y a une inflation de 10 %, vous l'avez dans le baba.
Houlà – là.
Si il y a une baisse de 10% des prix, quelle que soit l’inflation, l’attentiste ne l’a pas dans le baba.
Alors, comme visiblement les chiffres, c’est pas votre truc, on va récapituler :
En 2009, la maison vaut 100 000; j’ai les 100 000, mais je ne veux pas acheter la maison à ce prix.
En 2015, les prix ont baissé de 10% ; la maison vaut donc 90 000. Il y a eu 10% d’inflation, si vous voulez, mais la maison vaut 90 000, et l’age du capitaine n’y change rien. En revanche, les taux auxquels vous faites les placements, sont sujets à l’inflation (les emprunts aussi me direz vous ... pas si vous avez un PEL vous répondrai je); les loyers y sont sensibles, mais indirectement.
Globalement, l’inflation n’est donc une mauvaise affaire pour l’attentiste qu’en ce qu’elle devrait, normalement, amortir la baisse des prix de l'immobilier … sauf que, même ca, ce n’est pas particulièrement évident : l’inflation fait aussi monter les taux, ce qui rend les emprunts difficile et fait pression sur les prix; on note d'ailleurs qu'aux USA, l'inflation est nettement plus élevée qu'en Europe, et que cela n'empêche absolument pas les prix de d'écrouler.
En réalité, l’inflation n’est mauvaise pour l’attentiste que si elle se double d’une augmentation des revenus, ce qui n'est pas le cas en situation de crise économique.

Un : un prêt n'immobilise pas de somme d'argent, arrêtez de dire : c'est trop cher de mettre 400 ke dans une maison, etc... vous n'aurez mis cette somme que dans 20 ans et effectivement cela à un cout, que vous pourrez comparer au fait de ne pas immobiliser une somme d'argent (par exemple lacée sur un support à 4,40 % sur 20 ans) et si vous déménagez dans 10 ans pour acheter une autre maison, vous achetez-vendez au prix du marché.
donc en empruntant l'immobilier a bien une valeur d'usage : vous l'habitez, sauf qu'à la fin le bien vous appartient (contrairement à la location ou il y a une valeur d'usage, certes inférieure compte tenu des frais moindres, on n'a jamais dit le contraire)
Vous retombez encore dans vos erreurs de compréhension … le problème n‘est pas de savoir si il faut acheter, mais quand il faut le faire.

Certes, sauf exception, on fini toujours, à très long terme, par amortir un achat, même en haut de bulle : effectivement, une fois entré sur le marché immobilier, le jeu des achats/reventes fait que les variations ultérieures du marché n’ont plus de véritable importance.
Votre constat est donc bon ; par contre, je suis plus réservé sur votre raisonnement : en effet, ceci constitue une des raisons les plus importantes pour lesquelles il est important d’effectuer son premier achat dans un marché non bullesque car il détermine la qualité du bien avec lequel vous commencerez votre parcours immobilier. Selon qu’il s’agit d’un studio au 6eme sans ascenceur avec WC sur palier ou d'un beau trois pièces, votre « vie immobilière » en sera changée ... et cela quand bien même vous finirez effectivement par amortir l'achat quel qu'il soit.
Pour ne pas me voire reproché de faire des simulations que vous avez du mal à comprendre, je vais prendre un cas d’école :
J’ai 200 000 euros ;
Si j’achète dans un marché bas => à ce prix, à Paris, je peux avoir un beau trois pièces de 70 m2 dans le 14eme ; 10 ans plus tard, ayant remboursé mon emprunt, je peux me réendetter pour acheter un quatre pièces (ou pour acheter un autre bien si le trois pièces me suffit… mais c’est une autre histoire).
Si j’achète dans un marché bullesque, j’ai un petit 2 pièces mal foutu de 35 m2 dans un coin pas terrible. Vous me dites, « c’est pas grave, parce qu’au bout de 10 ans, vous pourrez revendre pour acheter plus grand » … certes, mais plus grand, cela signifiera passer à un trois pièces moche.
Il est donc complètement faux de prétendre que le niveau du marché au moment du premier achat n’a aucun importance parce qu’il s’amortirait dans la durée : c’est au contraire un des points les plus importants, parce qu’il determine la monnaie d’échange que vous aurez pour vos enchainer vos acquisition ultérieures.

Encore une fois, le problème n‘est pas de savoir si il faut acheter, mais quand il faut le faire.
J’ai bien noté que c’est un point que vous refusez d’entendre, et je comprends fort bien pourquoi : cela vous permet de comparer le cas d’un acheteur et celui de quelqu’un qui passe sa vie entière en location ; vous en déduisez que l’acheteur, quelle que soit le moment de son achat, finit par être dans une meilleure situation … ce qui est, sauf exception, le cas.
Sauf que, lorsqu’on se trompe de question, on se trompe de réponse.
Il vaut mieux se taire et passer pour un *** plutôt que de parler et de ne laisser aucun doute sur le sujet.

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guams
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Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#221 Message par guams » 27 avr. 2009, 08:43

chris_max a écrit :nouveau frémissement au royaume uni :

http://www.lesechos.fr/info/service/afp_00141777.htm

bien sûr en France ce n'est pas pareil
Lisez vous les liens que vous envoyez? :lol:
En revanche, même si leur baisse tend à ralentir, les prix restent toujours sous pression et devraient le rester dans les mois qui viennent, du fait notamment de l'envolée du chômage et des restrictions persistantes sur le marché du crédit.

creeper

Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#222 Message par creeper » 27 avr. 2009, 09:00

chris_max a écrit : Pour moi pas de bol, les prix repartent à la hausse sur 92500
http://www.cotation-immobiliere.fr/aspx ... 2500_0_0_1
donc pour le couple qui lorgnait ce secteur, il y a un risque si dans 2-3 ans les taux repartent et sil'inflation, comme après chaque crise, repart à fond (comment financer tous ces plans de relance autrement que par la planche à billets ?)

Bref en tout cas les "30-40 % d'ici 2-3 ans" ce ne sera pas pour tout le monde, arrêtez de rêver et de spéculer.
:lol: :lol: Il s'agit des prix de présentation pas des prix de vente. Sujet déjà abordé sur le forum
viewtopic.php?f=4&t=52948

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Skyle
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Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#223 Message par Skyle » 27 avr. 2009, 09:11

chris_max a écrit :J'aimerais bien savoir ce que veut dire justement quand "les prix correspondront à ce que on veut y mettre".
Pour le couple qui avait 1500 euros pour acheter et pour qui les taux ont baissé de 1 % et les prix de 10 % c'est le bon moment d'acheter, ça fait un gain de capacité d'emprunt de 20 %
Pour moi pas de bol, les prix repartent à la hausse sur 92500
http://www.cotation-immobiliere.fr/aspx ... 2500_0_0_1
donc pour le couple qui lorgnait ce secteur, il y a un risque si dans 2-3 ans les taux repartent et sil'inflation, comme après chaque crise, repart à fond (comment financer tous ces plans de relance autrement que par la planche à billets ?)
Pas de bol, encore une fois il faut lire ce qui est écrit en petit en bas de page 8) :
Nous portons votre attention sur le fait que ces cotations immobilières représentent les prétentions des vendeurs (l'offre, frais d'agence inclus, FAI) et non les prix réels de transaction qui sont publiés par les notaires avec un délai supérieur à neuf mois. Nos données permettent donc de dégager les tendances majeures du marché en quasi temps réel sur le marché de l'ancien (le neuf est exclu de nos statistiques)..
[edit] : zut me suis fait griller :cry:
Si tu penses que la violence ne peut pas résoudre les problèmes, c'est que tu ne frappes pas assez fort [Chuck NORRIS]

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Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#224 Message par bed28fr » 27 avr. 2009, 09:56

super synthèse, merci creeper! reco! :p

creeper

Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#225 Message par creeper » 27 avr. 2009, 10:58

J'ai rajouté deux articles pour que la discussion reprenne son orientation initiale
6 mois plus tard l'ancien est également touché par la baisse des transaction mais sans effondrement des prix dans un marché sain
- Décembre 1991 "Le nombre de transactions au plus bas depuis 10 ans à Paris" Paris a perdu tout son caractère spéculatif » et, donc, le marché immobilier est redevenu sain http://archives.lesechos.fr/archives/19 ... partements
- 10 avril 1992 " Drôle de crise " : Le Crédit foncier confirme une baisse des transactions. Le trait principal de la situation actuelle est le rétrécissement spectaculaire du marché, c'est-à-dire la baisse du nombre de transactions. Comparé à la brutalité des cycles anglo-saxons, les valeurs ne se sont pas effondrées.
http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/ac ... _id=403459
http://archives.lesechos.fr/archives/19 ... immobilier
- 25 mars 1992 "Logements anciens: gel du marché parisien"« Les prix n'ont pas baissé, mais il y a un resserrement de la fourchette, car les prix des petites surfaces, notamment des deux pièces, augmentent encore un peu, tandis que ceux des grands appartements très chers diminuent »
http://archives.lesechos.fr/archives/19 ... partements

chris_max
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Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#226 Message par chris_max » 27 avr. 2009, 11:04

creeper a écrit :
:lol: :lol: Il s'agit des prix de présentation pas des prix de vente. Sujet déjà abordé sur le forum
viewtopic.php?f=4&t=52948
Oui et donc si on dessine la courbe des prix négociés en dessous des prix affichés ça change quoi pour la forme de la courbe ?

En lisant jusqu'au bout, vous auriez lu ça :
Nos données permettent donc de dégager les tendances majeures du marché en quasi temps réel sur le marché de l'ancien

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Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#227 Message par tarbouif » 27 avr. 2009, 11:05

chris_max a écrit :
creeper a écrit :
:lol: :lol: Il s'agit des prix de présentation pas des prix de vente. Sujet déjà abordé sur le forum
viewtopic.php?f=4&t=52948
Oui et donc si on dessine la courbe des prix négociés en dessous des prix affichés ça change quoi pour la forme de la courbe ?
Les marges de néogociation ayant explosé depuis un an....bah elle baisse ta courbe. :mrgreen:
"Accrochez vous à vos plus values, je retire le marché" :mrgreen:

creeper

Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#228 Message par creeper » 27 avr. 2009, 11:12

chris_max a écrit :
creeper a écrit :
:lol: :lol: Il s'agit des prix de présentation pas des prix de vente. Sujet déjà abordé sur le forum
viewtopic.php?f=4&t=52948
Oui et donc si on dessine la courbe des prix négociés en dessous des prix affichés ça change quoi pour la forme de la courbe ?

En lisant jusqu'au bout, vous auriez lu ça :
Nos données permettent donc de dégager les tendances majeures du marché en quasi temps réel sur le marché de l'ancien
En période de hausse uniquement (on a déjà eu ce débat) puisque ce sont les vendeurs qui font les prix, donc les prix de l'offre reflètent la réalité du marché. En période de baisse, ce n'est plus le cas puisque l'acheteur reprend la main. Par exemple, le taux de négociation qui est passé de 6,5% à 10% en moyenne? Résultat : la proportion des transactions immobilières effectuées au prix demandé ne représente plus que 29%, contre 37% il y a un an. http://www.entreparticuliers.com/stats/statistique.asp

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Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#229 Message par Kerozen » 27 avr. 2009, 11:15

ce qui est curieux, c'est que la courbe de Seloger basée, elle aussi, sur les prix de présentation n'a pas du tout le même aspect :

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Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#230 Message par coincoin » 27 avr. 2009, 11:23

chris_max a écrit :
creeper a écrit :
:lol: :lol: Il s'agit des prix de présentation pas des prix de vente. Sujet déjà abordé sur le forum
viewtopic.php?f=4&t=52948
Oui et donc si on dessine la courbe des prix négociés en dessous des prix affichés ça change quoi pour la forme de la courbe ?

En lisant jusqu'au bout, vous auriez lu ça :
Nos données permettent donc de dégager les tendances majeures du marché en quasi temps réel sur le marché de l'ancien
C'est donc lui, la nouvelle attraction du forum.... je n'avais pas encore eu l'occasion de le lire.

Cher chris,
La différence entre un prix de présentation et un prix de vente n'est pas 10%, 20% ou 3%.
La différence entre un prix de présentation et un prix de vente, c'est que l'un correspond à un bien VENDU (l'autre attend de se vendre.... et il peut attendre longtemps).
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Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#231 Message par opcvm1234 » 27 avr. 2009, 11:27

Skyle a écrit :
chris_max a écrit :J'aimerais bien savoir ce que veut dire justement quand "les prix correspondront à ce que on veut y mettre".
Pour le couple qui avait 1500 euros pour acheter et pour qui les taux ont baissé de 1 % et les prix de 10 % c'est le bon moment d'acheter, ça fait un gain de capacité d'emprunt de 20 %
Pour moi pas de bol, les prix repartent à la hausse sur 92500
http://www.cotation-immobiliere.fr/aspx ... 2500_0_0_1
donc pour le couple qui lorgnait ce secteur, il y a un risque si dans 2-3 ans les taux repartent et sil'inflation, comme après chaque crise, repart à fond (comment financer tous ces plans de relance autrement que par la planche à billets ?)
Pas de bol, encore une fois il faut lire ce qui est écrit en petit en bas de page 8) :
Nous portons votre attention sur le fait que ces cotations immobilières représentent les prétentions des vendeurs (l'offre, frais d'agence inclus, FAI) et non les prix réels de transaction qui sont publiés par les notaires avec un délai supérieur à neuf mois. Nos données permettent donc de dégager les tendances majeures du marché en quasi temps réel sur le marché de l'ancien (le neuf est exclu de nos statistiques)..
[edit] : zut me suis fait griller :cry:
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Skyle, si vous êtes ce que vous (votre avatar) prétendez être, j'ai deux loustics qui seraient très intéressés à vous inviter à déjeuner ;)
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Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#232 Message par chris_max » 27 avr. 2009, 13:06

coincoin a écrit :
Cher chris,
La différence entre un prix de présentation et un prix de vente n'est pas 10%, 20% ou 3%.
La différence entre un prix de présentation et un prix de vente, c'est que l'un correspond à un bien VENDU (l'autre attend de se vendre.... et il peut attendre longtemps).
J'ai appris l'existence de ce site de cotation via ce forum comme argument indicateur principal que les prix de présentation baissaient.

(évidemment, le prix d'un bien baisse parce qu'il ne se vend pas, on pourrait en déduire que plus le prix baisse plus le bien est en vente depuis longtemps, mais je ne m'y risquerais pas, car il faudrait en déduire que les prix des biens qui se vendent vite ne baissent pas et je me ferais traiter de troll)

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Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#233 Message par chris_max » 27 avr. 2009, 13:11

[quote="Kerozen"]ce qui est curieux, c'est que la courbe de Seloger basée, elle aussi, sur les prix de présentation n'a pas du tout le même aspect :


hier soir la flèche était rouge.

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Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#234 Message par Mulet » 27 avr. 2009, 13:38

Je ne sais pas si ça a déjà été posté:
Immobilier : la demande de logements neufs continue de baisser
http://www.lesechos.fr/patrimoine/immob ... aisser.htm
La demande de logements neufs à acheter se contracte toujours mais plus modérément qu'en janvier dernier, selon l'Innsee. La baisse du prix moyen des logements neufs a été un peu moins marquée ce trimestre.

La demande de logements neufs à acheter se contracte toujours mais plus modérément qu'en janvier dernier, selon les promoteurs immobiliers interrogés en avril par l'Insee dans le cadre de son enquête trimestrielle de conjoncture.
"We don't perceive that there is a national bubble" A. Greenspan, 20/05/05
"We do not expect significant spillovers from the subprime market to the rest of the economy or to the financial system" B. Bernanke, 17/05/07

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Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#235 Message par Skyle » 27 avr. 2009, 14:37

opcvm1234 a écrit :[mode HS on]
Skyle, si vous êtes ce que vous (votre avatar) prétendez être, j'ai deux loustics qui seraient très intéressés à vous inviter à déjeuner ;)
"Yéké!"
[mode HS off]
Ca dépend, si c'est pour un diner de c... ou si c'est pour parler finance toute la soirée je ne pense pas être la personne la plus appropriée.

Par contre si c'est pour faire office de plat principal ou de dessert... :? très peu pour moi

C'est quoi vos loustics ? Lézards, pitbulls, AI enchainés et affamés..? brrr :(
Si tu penses que la violence ne peut pas résoudre les problèmes, c'est que tu ne frappes pas assez fort [Chuck NORRIS]

opcvm1234

Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#236 Message par opcvm1234 » 27 avr. 2009, 14:37

Skyle a écrit :
opcvm1234 a écrit :[mode HS on]
Skyle, si vous êtes ce que vous (votre avatar) prétendez être, j'ai deux loustics qui seraient très intéressés à vous inviter à déjeuner ;)
"Yéké!"
[mode HS off]
Ca dépend, si c'est pour un diner de c... ou si c'est pour parler finance toute la soirée je ne pense pas être la personne la plus appropriée.

Par contre si c'est pour faire office de plat principal ou de dessert... :? très peu pour moi

C'est quoi vos loustics ? Lézards, pitbulls, AI enchainés et affamés..? brrr :(
vous n'avez pas compris! c'est relatif à votre avatar (hamtaro) dont mes loustics sont fans! ;)

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Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#237 Message par Skyle » 27 avr. 2009, 14:56

Ah pardon! j'avais plutôt pris au second degré, comme c'est un peu plus la norme du forum :mrgreen:

Sinon oui je dois ressembler un petit peu à l'avatar, car en général les enfants m'aiment bien. Pour l'invitation je veux bien mais je garantis pas le résultat :wink:
Si tu penses que la violence ne peut pas résoudre les problèmes, c'est que tu ne frappes pas assez fort [Chuck NORRIS]

lauderdale

Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#238 Message par lauderdale » 29 avr. 2009, 19:16

je ne prédis pas le comportement, je dis simplement que vous êtes en situation de spéculation à la baisse, vous vous croyez tous plus forts que le marché et que vous emporterez le meilleur bien à son point le plus bas : c'est faux, un bien immobilier n'est pas un support financier et si certains achèteront avant le point bas, d'autres comme en 2002-2003 reprendront le train en marche à la hausse, avec la pression haussière (achetons avant que nous ne puissions plus)
Je suis désolé mais je n'ai pas vraiment le temps de tout lire ce fil.

Où je te rejoins, c'est que l'on dirait que certains membres attendent cette baisse brutale des prix pour se comporter eux-mêmes en spéculateurs à la hausse. Il y a une certaine jalousie, revanche de losers ou un truc du genre.

Cela doit être parce que je vis en Amérique du nord. Je ne cherche pas systématiquement à ridiculiser celui qui n'a pas les mêmes avis que les miens. Je ne me fous pas de la gueule des millions d'américains qui sont dans la rue car j'ai encore la chance de ne pas y être.

Un peu de respect serait bien, non ?

lauderdale

Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#239 Message par lauderdale » 29 avr. 2009, 19:20

Je vis à Montréal où la plupart des articles sur l'immobilier sont positifs.

Nombre de gens préconisent même ici d'acheter à cause des taux bas, etc.

Il n'y a plus moyen de trouver une maison à moins de 350 000 $.

Si beaucoup de membres sur ce forum voient rouge en ce qui concerne le marché immobilier français, que pensez alors de l'élan d'optimisme qui règne ici ?

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Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#240 Message par DiscoTonio » 29 avr. 2009, 19:24

lauderdale a écrit :Si beaucoup de membres sur ce forum voient rouge en ce qui concerne le marché immobilier français, que pensez alors de l'élan d'optimisme qui règne ici ?
Que le mal du mythe du ouineur, inventé en Amérique du Nord, est encore plus profondément enraciné chez vous et que ce ne sera que le nez dans leur caca que certains commenceront à sentir comme une odeur...

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Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#241 Message par Sifar » 29 avr. 2009, 19:31

DiscoTonio a écrit :Que le mal du mythe du ouineur, inventé en Amérique du Nord, est encore plus profondément enraciné
chez vous et que ce ne sera que le nez dans leur caca que certains commenceront à sentir comme une odeur...
Et là on aura des cas tragiques...
"On savait pas"
"C'est votre faute, à vous les pessimistes/cyniques/pisse vinaigre"
On en a vu passer un sur le forum...
"Mon enfant est malade, je suis en dépression, je veux quitter mon boulot pour rentrer dans ma région
et retrouver ma famille"
"Mais je ne veux pas vendre à perte, ça non !"
Traduction : chercher qq'un à qui transmettre sa perte.
Ce que dit Pimono est exact.

le bulot

Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#242 Message par le bulot » 29 avr. 2009, 19:39

lauderdale a écrit :
je ne prédis pas le comportement, je dis simplement que vous êtes en situation de spéculation à la baisse, vous vous croyez tous plus forts que le marché et que vous emporterez le meilleur bien à son point le plus bas : c'est faux, un bien immobilier n'est pas un support financier et si certains achèteront avant le point bas, d'autres comme en 2002-2003 reprendront le train en marche à la hausse, avec la pression haussière (achetons avant que nous ne puissions plus)
Je suis désolé mais je n'ai pas vraiment le temps de tout lire ce fil.

Où je te rejoins, c'est que l'on dirait que certains membres attendent cette baisse brutale des prix pour se comporter eux-mêmes en spéculateurs à la hausse. Il y a une certaine jalousie, revanche de losers ou un truc du genre.

Cela doit être parce que je vis en Amérique du nord. Je ne cherche pas systématiquement à ridiculiser celui qui n'a pas les mêmes avis que les miens. Je ne me fous pas de la gueule des millions d'américains qui sont dans la rue car j'ai encore la chance de ne pas y être.

Un peu de respect serait bien, non ?
les Québécois sont des autruches, et je sais de quoi je parle.
Ils nient les problèmes.
Toujours, dans tous les domaines.
Quand je vivais là bas, il y en a même qui niait la croissance démographique catastrophique.
Ils nient leur dépendance totale ( au niveau commercial) avec leur voisin américain.
Ils nient leur racisme.
Ils nient la bulle, malgré des salaires effroyablement bas qui les obligent à emprunter toujours plus .
Les Québécois sont les 1ers à se foutre de la gueule des américains ou des français.

C'est une des raisons qui m'a fait fuir ce pays.

le bulot

Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#243 Message par le bulot » 29 avr. 2009, 19:44

Lettres: La bulle immobilière: éclatement prévisible Jeannot Vachon, Québec, le 10 août 2007
Je te laisse découvrir ce petit article parut dans le devoir
lien:http://www.ledevoir.com/2007/08/13/153186.html

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Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#244 Message par chris_max » 29 avr. 2009, 19:46

lauderdale a écrit :
Un peu de respect serait bien, non ?
C'est très modéré par rapport à ce que j'ai pris dans la figure. Chez nous la "réussite" est plus facilement critiquée que l'échec. Quelqu'un qui gagne, fait une plus-value ou ne se plante pas fait de la location sans avoir de loyers impayés va forcément se prendre une gamelle.Faites l'expérience dans n'importe quel forum "français" : l'échec attirera plus de compassion que la réussite attirera des compliments, pourtant derrière chaque réussite il y a de la prise de risque mais de puis plus de 20 ans j'ai remarqué qu'elle est constamment rabaissée, dénigrée, à part pour les footballeurs. Ainsi est notre culture, nous n'y pouvons rien.

J'observe depuis quelques mois ce glissement très malsain, ou certains guettent le faux pas, le malheur de ses voisins qui vont devoir mettre en vente leur bien à -30 % parce qu'il sont obligés de vendre dans un marché attentiste.

Bien sûr le constat de départ de l'existence d'une bulle et de son explosion n'est pas à remettre en cause, ce qui me gêne plus c'est qu'il faille à tout prix qu'elle soit brutale et rapide.
Or pour que quelqu'un vende à 30 % au-dessous du prix du marché dans l'année il faut qu'il aie une sacré couteau sous la gorge, un divorce, un décès ou une fin de droits de chômage, il ne faut pas se voiler derrière la bonne conscience que "c'est bien fait, vous avez acheté cher" donc maintenant à nous les loosers qui ont regardé passer le train précédent de faire des affaires.
Et quoiqu'on en pense dans faire des affaires quand le vendeur fait une énorme perte, ce n'est pas très sain.

Ce n'est pas lui qui a décidé du marché, il aurait certainement préféré qu'il n'y ait pas de bulle et de krach et qu'on reste tranquillement aux prix de 2005.
Modifié en dernier par chris_max le 29 avr. 2009, 19:48, modifié 1 fois.

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Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#245 Message par lauderdale » 29 avr. 2009, 19:47

Je ne sais pas si cela vient d'un excès de positivisme ou du fait que les gens peuvent nier les problèmes, un sondage vient
de paraître montrant que la moitié des Canadiens qualifient la récession actuelle de légère.
http://www.lesaffaires.com/article/0/ec ... fs.fr.html

Nous sommes pourtant aux portes des USA et complétement dépendants de leur santé économique.

Actuellement, la santé du marché immobilier entre les deux pays est malgré tout complètement différente.
Les prix au Québec ont même encore augmenté.

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Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#246 Message par DiscoTonio » 29 avr. 2009, 19:51

Peut être qu'ils se mentent à eux mêmes encore mieux que les autres.

En ce moment sur France 2, "Fais pas ci, fais pas ça", une jolie série sur la classe moyenne, où deux couples entre 30 et 40 ans, sensés représenter un couple moyen de gauche et un couple moyen de droite, avec 2 enfants, un seul parent qui travaille, avec 2 voitures, habitent de grandes maisons bourgeoises en banlieue parisienne...

Comment dire...

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Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#247 Message par le bulot » 29 avr. 2009, 19:52

Et pourtant l'Alberta que d'auv=cun considérait comme le nouvel eldorado Canadien, avec ses merveilleux sables bitumeux..
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/ ... ession.php
Alberta) Alberta et récession. Deux mots qu'on a peu l'habitude de voir côte à côte. C'est pourtant ce qu'a annoncé hier la ministre des Finances, Iris Evans. Elle s'attend à ce que sa province perde 15 000 emplois cette année... et à un déficit d'un milliard. Vincent Brousseau-Pouliot rentre tout juste de l'Ouest où il est allé sonder les reins et les coeurs des Albertains


Et au Québec
(Montréal) Bonnes nouvelles pour les acheteurs de maison ou de condo... mais elles sont plutôt mauvaises pour les vendeurs.

Le repli des prix de revente des propriétés résidentielles est désormais inévitable au Québec et surtout dans la région de Montréal, prévoient des économistes attentifs à l'immobilier.



Ce repli pourrait même atteindre 5 ou 6% par année en 2009 et en 2010, selon les économistes de la Banque TD, dans leur rapport immobilier pancanadien tout juste terminé.
Source:http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/ ... ntreal.php

le bulot

Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#248 Message par le bulot » 29 avr. 2009, 19:54

lauderdale a écrit :Je ne sais pas si cela vient d'un excès de positivisme ou du fait que les gens peuvent nier les problèmes, un sondage vient
de paraître montrant que la moitié des Canadiens qualifient la récession actuelle de légère.
http://www.lesaffaires.com/article/0/ec ... fs.fr.html

Nous sommes pourtant aux portes des USA et complétement dépendants de leur santé économique.

Actuellement, la santé du marché immobilier entre les deux pays est malgré tout complètement différente.
Les prix au Québec ont même encore augmenté.

En excés de positivisme au Québec ????

Tient..

C'est pourtant un des pays ou le taux de suicides chez les jeunes adultes mâles et l'un des plus élevés au monde..
Au troisième rang mondial chez les hommes, le Québec voit encore grimper le taux de suicide
Source http://www.ledevoir.com/2004/05/05/53818.html

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Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#249 Message par Sifar » 29 avr. 2009, 20:00

lauderdale a écrit :Où je te rejoins, c'est que l'on dirait que certains membres attendent cette baisse brutale des prix pour
se comporter eux-mêmes en spéculateurs à la hausse. Il y a une certaine jalousie, revanche de losers ou un truc du
genre.Cela doit être parce que je vis en Amérique du nord. Je ne cherche pas systématiquement à ridiculiser celui qui n'a
pas les mêmes avis que les miens. Je ne me fous pas de la gueule des millions d'américains qui sont dans la rue car j'ai
encore la chance de ne pas y être.Un peu de respect serait bien, non ?
Non.
Que tu te sois fait arnaquer par un "ami" avec ton achat en Floride, passe.
Mais tu te permets de nous insulter :
il y a une certaine jalousie, revanche de losers ou un truc du genre.
:shock:
Si tu dois t'en prendre à quelqu'un, c'est : à toi-même, puis à ton "ami".
Nous, nous n'y sommes pour rien.
Cela doit être parce que je vis en Amérique du nord.
Restes-y.
Ce que dit Pimono est exact.

lauderdale

Re: Le frémissement du printemps : enseignement de la crise 90's

#250 Message par lauderdale » 29 avr. 2009, 20:01

Peut être qu'ils se mentent à eux mêmes mieux que les autres.
Ici, dans de nombreux domaines, les gens verront le verre à moitié plein et non pas le verre à moitié vide.
C'est ce qui explique peut-être qu'ils ne s'en font pas, qu'ils ne vont pas déblatérer pendant des lustres, qu'ils vont même envisager l'échec comme un début et non comme une fin.

Au moins, ils se torturent moins l'esprit.

Je dirais même qu'en Amérique du nord, les gens n'ont pas honte de leurs erreurs, mais ils en tirent des leçons.

Je n'imagine même pas un forum comme celui-ci ici, même si je trouve que ce qui se dit est souvent très pertinent et parfois argumenté.

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