deux l'immobilier protège de l'inflation : baisse de 10 %, mais s'il y a une inflation de 10 %, vous l'avez dans le baba.
Houlà – là.
Si il y a une baisse de 10% des prix, quelle que soit l’inflation, l’attentiste ne l’a pas dans le baba.
Alors, comme visiblement les chiffres, c’est pas votre truc, on va récapituler :
En 2009, la maison vaut 100 000; j’ai les 100 000, mais je ne veux pas acheter la maison à ce prix.
En 2015, les prix ont baissé de 10% ; la maison vaut donc 90 000. Il y a eu 10% d’inflation, si vous voulez, mais la maison vaut 90 000, et l’age du capitaine n’y change rien. En revanche, les taux auxquels vous faites les placements, sont sujets à l’inflation (les emprunts aussi me direz vous ... pas si vous avez un PEL vous répondrai je); les loyers y sont sensibles, mais indirectement.
Globalement, l’inflation n’est donc une mauvaise affaire pour l’attentiste qu’en ce qu’elle devrait, normalement, amortir la baisse des prix de l'immobilier … sauf que, même ca, ce n’est pas particulièrement évident : l’inflation fait aussi monter les taux, ce qui rend les emprunts difficile et fait pression sur les prix; on note d'ailleurs qu'aux USA, l'inflation est nettement plus élevée qu'en Europe, et que cela n'empêche absolument pas les prix de d'écrouler.
En réalité, l’inflation n’est mauvaise pour l’attentiste que si elle se double d’une augmentation des revenus, ce qui n'est pas le cas en situation de crise économique.
Un : un prêt n'immobilise pas de somme d'argent, arrêtez de dire : c'est trop cher de mettre 400 ke dans une maison, etc... vous n'aurez mis cette somme que dans 20 ans et effectivement cela à un cout, que vous pourrez comparer au fait de ne pas immobiliser une somme d'argent (par exemple lacée sur un support à 4,40 % sur 20 ans) et si vous déménagez dans 10 ans pour acheter une autre maison, vous achetez-vendez au prix du marché.
donc en empruntant l'immobilier a bien une valeur d'usage : vous l'habitez, sauf qu'à la fin le bien vous appartient (contrairement à la location ou il y a une valeur d'usage, certes inférieure compte tenu des frais moindres, on n'a jamais dit le contraire)
Vous retombez encore dans vos erreurs de compréhension … le problème n‘est pas de savoir si il faut acheter, mais quand il faut le faire.
Certes, sauf exception, on fini toujours, à très long terme, par amortir un achat, même en haut de bulle : effectivement, une fois entré sur le marché immobilier, le jeu des achats/reventes fait que les variations ultérieures du marché n’ont plus de véritable importance.
Votre constat est donc bon ; par contre, je suis plus réservé sur votre raisonnement : en effet, ceci constitue une des raisons les plus importantes pour lesquelles il est important d’effectuer son premier achat dans un marché non bullesque car il détermine la qualité du bien avec lequel vous commencerez votre parcours immobilier. Selon qu’il s’agit d’un studio au 6eme sans ascenceur avec WC sur palier ou d'un beau trois pièces, votre « vie immobilière » en sera changée ... et cela quand bien même vous finirez effectivement par amortir l'achat quel qu'il soit.
Pour ne pas me voire reproché de faire des simulations que vous avez du mal à comprendre, je vais prendre un cas d’école :
J’ai 200 000 euros ;
Si j’achète dans un marché bas => à ce prix, à Paris, je peux avoir un beau trois pièces de 70 m2 dans le 14eme ; 10 ans plus tard, ayant remboursé mon emprunt, je peux me réendetter pour acheter un quatre pièces (ou pour acheter un autre bien si le trois pièces me suffit… mais c’est une autre histoire).
Si j’achète dans un marché bullesque, j’ai un petit 2 pièces mal foutu de 35 m2 dans un coin pas terrible. Vous me dites, « c’est pas grave, parce qu’au bout de 10 ans, vous pourrez revendre pour acheter plus grand » … certes, mais plus grand, cela signifiera passer à un trois pièces moche.
Il est donc complètement faux de prétendre que le niveau du marché au moment du premier achat n’a aucun importance parce qu’il s’amortirait dans la durée : c’est au contraire un des points les plus importants, parce qu’il determine la monnaie d’échange que vous aurez pour vos enchainer vos acquisition ultérieures.
Encore une fois, le problème n‘est pas de savoir si il faut acheter, mais quand il faut le faire.
J’ai bien noté que c’est un point que vous refusez d’entendre, et je comprends fort bien pourquoi : cela vous permet de comparer le cas d’un acheteur et celui de quelqu’un qui passe sa vie entière en location ; vous en déduisez que l’acheteur, quelle que soit le moment de son achat, finit par être dans une meilleure situation … ce qui est, sauf exception, le cas.
Sauf que, lorsqu’on se trompe de question, on se trompe de réponse.
Il vaut mieux se taire et passer pour un *** plutôt que de parler et de ne laisser aucun doute sur le sujet.