A priori, ton petit jeune serait éligible au Borloo ancien via un bailleur privé.lecriminel a écrit :et comme il y a 2 ans d'attente pour les HLM....Marie 94 a écrit :Avec un salaire de 1500€/mois, ton petit jeune ne peut ni acheter un T2 à 172K€ net vendeur ou 181K€ FAI (même en s’endettant sur 30 ans) ni même espérer louer le même appart à 700€HC/mois au prix du marché. Sa seule possibilité sont les logements sociaux du sud de la ville. Même là, je vois surgir des programmes neufs à 6K€/m² près de Vert de Maisons où l’on surfe sur la vague de la future station de la ligne 15. Vas voir sur Seloger si tu veux.
c'est là qu'intervient la donation: comme le jeune ne gagne pas assez pour vivre du fait du cout de la vie essentiellement à cause de celui du logement, on va payer, avec la donation, pour qu'il puisse travailler. Et comme c'est assez humiliant (travailler c'est déjà pour échapper à l'humiliation du chomage), on va oublier ce coût. Et pour les meilleurs, on va meme s'imaginer en investisseur habile (on continue à oublier les couts, ça permet de voir la vie en rose). La magie de la bulle permet de ruiner les gens dans la bonne humeur.
Ca marche à tous les niveaux. Par exemple, si tu avais acheté à 60k à prix stables, tu aurais gagné/économisé 80k + (80k x 4%)/an, mais tu serais moins heureuse que maintenant.
Pendant la magie de la bulle, le patrimoine des ménages (composé à 70% d’immobilier) a cru pour atteindre 6 fois le PIB, dans le même temps le % de propriétaires a cru pour atteindre un niveau record (65%) mais qui sera sans doute battu dans les années qui viennent.
La macrocéphalie urbaine en France en faveur de l'agglomération parisienne n'est pas prête de s'arrêter. Elle explique aussi en partie l'évolution différenciées entre les indices de prix à Paris, en RP et en Province.
En revanche, ce que tu dis est juste sur l’impact de l’héritage dans les prix actuels. Un autre paramètre oublié par Friggit quand il essaie de trouver une corrélation entre l’évolution des prix immo et celle des revenus. La hausse des prix de l’immo pour la génération des parents a fait gonfler les montants hérités par les enfants qui réinvestissent ces sommes dans l’immobilier. Ça maintient les prix à un niveau élevé.
Je vis avec mon temps et avec mes moyens. Pas d’héritage, pas de revenus de capital. Donc, ma stratégie est de transformer une partie de mes revenus du travail en capital. C’est sûr, ça a un coût (en tout cas moindre que la location) mais ça me permet de me libérer aujourd’hui en partie du travail (me mettre au 4/5ème), de louer solidaire (Solibail est une réponse au mal-logement) et de ne pas me ruiner à l’âge de la retraite avec un boulet (la location).
L’achat est aussi une forme d’épargne de précaution pour lisser la consommation de logement sur toute une vie.