Mercredi 09 avril 2014
« Dans les années 2000, on a enregistré jusqu'à 150 transactions par an. Aujourd'hui, on est en dessous d'une centaine », précise Philippe Saloux, responsable de Saloux Immobilier et vice-président de l'Union des commerçants. Depuis 2009, on se situe sur un marché en décroissance, malgré la baisse des taux pour emprunter et on est revenu en prix à 2006. Parmi les raisons, les demandes d'apport personnel, même si on peut, notamment pour les primo-accédants, obtenir des prêts sur trente ans. « C'est donc bien l'absence de confiance qui pèse sur le marché. »
Côté vendeurs, finies les plus values à la revente. « Quand un bien reste plus de six mois, c'est que le vendeur n'a pas respecté notre estimation. Dès qu'il revient dans le prix du marché, le bien est vendu dans les trois mois », explique Emmanuel Pawlik, responsable d'Avis immobilier.