Publié le vendredi 29 mars 2013 à 10H06
Willy BILLIARD
150 logements par an depuis quatre à cinq ans, des centaines d'emplois créés dans le bâtiment. Le bilan du Scellier est largement positif. Mais tellement éphémère
Mais après ? Quelle vie après le Scellier ? Si l'on en reste là (Troyes est aujourd'hui exclue du zonage Duflot), le bâtiment risque de souffrir et par domino l'ensemble de l'économie locale.
Élus et professionnels se serrent aujourd'hui les coudes pour inverser la tendance. Deux options : poursuivre ou couler.
« La pierre a toujours parlé aux Français. 56 % des Français rêvent d'être propriétaires. Un peu comme un aboutissement. Le Scellier a permis de toucher cette cible que nous n'avions pas avant », explique Yannick Kubler.
Et les scellier, ils sont tous commercialisés et loués ?Si le marché de l'ancien a baissé, le marché du neuf a du coup été dopé. « Dans le Bouchon, il y a aujourd'hui 1 400 logements vacants car anciens, peu adaptés », constate le directeur de Stradim.