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par neorural01 » 03 mai 2013, 10:58
Béziers, ma scolarité jusqu'à mes 20 ans, un appartement revendu pour quasi rien, surtout des marchands de sommeil intéressés, à la limite de la menace pour acheter.....
Ado, en 83-86, la blague : béziers, c'est pour les vieux, les toxicos et les magrhébins.
En clair, ceux qui n'ont pas le choix.
Il y avait bien les quartiers "nobles" allées, préfecture, autour du plateau des poêtes.... mais le reste, très pauvre.
Après 23 ans, j'y suis retourné pour montrer à mes filles la ville ; une odeur d'urine de chien partout ; la crainte fait posséder des gros chiens aux gens en appartements et où voulez vous que se soulagent ces pauvres bêtes....
La Devèze pour le sud-est, pour le nord ouest, c'était Pinta (gitans sédentarisés).
Je pense que toutes les agglomérations désindustrialisées vont connaitre ce sort.
Endogène ou exogène, d'où vienne la population, la pauvreté aboutit aux mêmes comportements.
C'est malheureux, et je l'explique bien à mes gosses, la chance qu'ils ont de vivre dans une région bien pourvue en emploi.
La femme change tout le temps, soyez en certain, en cela, elle ne changera pas.
Il ne faut pas prendre la vie au sérieux, car de toutes façons, nous n'en sortirons pas vivants.
Le patriotisme est l'ultime argument des démagogues.