PIERRE BRUYNOOGHE
27/01/2014, 06 h 00
En Languedoc-Roussillon et en Aveyron, les professionnels de la Fnaim ne perçoivent, en effet, aucun frémissement. Depuis 2008, c’est le calme plat. Ca ne repart pas, ou pas beaucoup, voire en dents de scie.
"En fait, nous ne sommes toujours pas sortis de la crise", résume Christophe Jay, le président régional de cette fédération en Languedoc-Roussillon. L’attentisme reste fort, surtout dans le Midi.
C’est que la situation est très compliquée. Vendeurs et acheteurs se regardent en chiens de faïence. "Les premiers sont trop gourmands, tandis que les seconds continuent d’attendre une baisse des prix", observe Christophe Jay.
Et la conclusion quasiment à l'inverse de ce qui est expliqué...Les conditions d’accès aux crédits ne sont plus les mêmes qu’en 2005. L’effort financier de l’acheteur a une importance considérable. "En dessous d’un apport de 25 %, le crédit immobilier est rarement accordé, sauf quand il s’agit d’un investissement immobilier", assure Christophe Jay.
Tout cela a contribué à ralentir la flambée qui avait démarré il y a près de dix ans.
En gros, il y a de la demande (beaucoup de demande) mais pas aux prix actuels...Difficile de dire comment le marché évoluera dans les prochains mois. Tout dépendra des prix. Comme d’habitude. Une certitude : la demande ne faiblira pas. Elle restera soutenue, en raison d’une poussée démographique qui ne se dément pas dans le Midi. S’ajoutent des taux d’intérêt qui restent très attractifs.