le 24/01/2013
Auteur : Alix DROUIN-ENGLINDER
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La période n'est pas favorable aux propriétaires immobiliers. Car l'activité de ce secteur a connu un sévère ralentissement ces dernières années. La crise économique qui a éclaté en 2008 et qui a entraîné la destruction de plusieurs centaines d'emplois dans la» plaine, est l'une des raisons principales de cette baisse du volume des transactions dans la cité thermale.
Si l'on ajoute à celala frilosité des banques, elles aussi refroidies par la crise économique et qui avaient resserré leurs critères d'admissibilité aux prêts, on obtient finalement un marché gelé.
Conséquences: les stocks de biens à vendre enflent chez certains professionnels. Chez Foulon et Haas, il y a cinq fois plus de maisons ou appartements à vendre aujourd'hui,qu'en 2007 (280 contre 50). Et les délais entre la mise en vente et l'achat se sont rallonges de plusieurs mois partout...
« On évite même de mettre tous les panneaux « A vendre » pour ne pas donner une image trop catastrophique et risquer de faire fuir les acheteurs», admet Jean-michel Foulon.
Car, sinon, tout peut se vendre Même une maison en ruine.A condition que le bien soit au prix du marché réel», souligne Francis Delavaux.
Ce qui se vend le plus? « Essentiellement des biens à moins de 150 000 euros, estime Delphine Wentzel, de l'agence Logestra. Or à Vittel, la plupart des biens sont audessus de 150 000 euros »
Tout n'est pas fichu pour autant. Les professionnels gardent tous confiance en l'avenir. Et ilsont raison. L'étude notariale de laville constate que le volume des transactions demeure important. Plus important en tout cas qu'en 2009. Ce que confirme Delphine Wentzel qui se satisfait d'un très bon début d'année 2013.
Dans les mois qui viennent, le marché pourrait progressivement retrouver sa sérénité,avec des prix plus justes. Ce qui, conjugué à un recours aux prêts facilité — « il semble que depuis trois mois les banques recommencent à étudier des dossiers qu'elles rejetaient
auparavant» —devrait permettre, sinon un retour à l'embellie, en tout cas la reprise d'un volume d'affaires suffisant pour enrayer l'augmentation des stocks. Mais il faudra du temps.
Article assez bancal car au début , on nous explique que le marché est gelé et à la fin , le volume de transactions demeure important.
Je note qu'à Mirecourt , une 3ème agence vient de s'installer après une autre en 2011 .