La république des Pyrénées, ce jour
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Les acquéreurs ont resserré leurs budgets et sont plus prudents, attendant l'occasion. Ce à quoi les vendeurs de biens, qui ont ces dernières années acquis très cher leur maison, ont encore du mal à se faire.
Premier constat, qui n'a rien d'étonnant : à Orthez et alentours, on trouve davantage de maisons à vendre, plus que des appartements.
Et essentiellement de l'ancien, avec des travaux de rénovation à réaliser, même si l'on trouve aussi du neuf dans certains lotissements (près de la gendarmerie par exemple).
Les terrains ne se vendent plus tellement, les constructions se font plus rares. Même les investisseurs rechignent apparemment à s'engager alors que de nouvelles lois sur le foncier se profilent à l'horizon 2013.
Les acheteurs sont plus prudents, malgré des taux de prêt immobilier assez bas, avoisinant les 3,5 %. Les banques le leur imposent, exigeant en général un apport personnel de 10 % (au moins les frais de notaire) et une situation solide.
Du coup, on trouve des acquéreurs qui patientent davantage, mais à l'affût de la bonne occasion, derrière leur écran d'ordinateur.
Conséquence : une partie des vendeurs commence à revoir ses prix de vente à la baisse.
Le centre-ville n'attire pas tellement : il manque de possibilités de stationnement, et les personnes âgées qui voudraient s'y installer pour être à côté des commerces et services ne trouvent pas de biens équipés en ascensceurs et peu de biens de plain-pied. Et il se vend surtout de l'ancien à rénover absolument.