Faut-il acheter en 2014 ?

[brique]

source la depeche 2014/03/20
http://www.ladepeche.fr/article/2014/03 ... -2014.html

Après une période euphorique dans les années 2000, où le prix d’un bien immobilier pouvait doubler en quelques années, l’enthousiasme est retombé. Agents immobiliers et notaires sont d’accord pour dire que la bulle immobilière a bel et bien éclaté. Et pourtant, avec des taux d’emprunt bas et des prix qui se sont stabilisés à un niveau raisonnable, c’est plus que jamais le moment d’acheter « dans la pierre », que ce soit pour acquérir sa résidence principale ou pour investir.



La balle est d’ailleurs depuis deux ans dans le camp des acheteurs et non pas des vendeurs. Tous les agents immobiliers que nous avons contactés pour ce guide le disent : « Finie l’époque où un bien pouvait se vendre à n’importe quel prix, le marché s’est assaini. Aujourd’hui, la demande se recentre sur les centres urbains et plus encore sur ceux des villes de grande ou moyenne importance. » Ce qui part le mieux, ce sont des appartements de 2, 3, 4 pièces sans travaux dans des immeubles relativement récents, les nouveaux acquéreurs étant désormais très vigilants aux problèmes énergétiques. Les maisons de ville, de préférence de plain-pied avec un petit bout de jardin se vendent également facilement, à condition d’être à un prix raisonnable. Jeunes acquéreurs et retraités se retrouvent sur ces deux marchés. Enfi n, les pavillons neufs trouvent également preneurs, s'ils ne sont pas trop éloignés de centres urbains et des commodités.

Difficile à vendre au contraire, les appartements en « état moyen », les maisons avec étage, et même les belles demeures restaurées, qui, pour trouver un acquéreur, doivent revoir leur prix à la baisse et séduisent le plus souvent des acheteurs étrangers à la région.



Nos interlocuteurs ont tous noté que pour les primo-accédants à petit revenus, il était de plus en plus difficile de se loger dans la région, les banques se révélant frileuses pour leur accorder des prêts. Ceux qui se lancent dans la construction sont parfois freinés par les mesures d’économies énergétiques qui viennent augmenter le coût de leur projet.



Du côté des investisseurs, est-ce le bon moment ? La loi Dufl ot a recadré les prix et oriente les investisseurs vers des villes où ils pourront effectivement trouver des locataires ? Mais beaucoup sont encore prudents. Les rendements mirobolants ne sont plus au rendez-vous ; en revanche, la défiscalisation joue toujours un rôle très incitatif.

[PACA]

La balle est d’ailleurs depuis deux ans dans le camp des acheteurs et non pas des vendeurs.

Mes impressions qui ne sont peut être pas fondées ?
Investisseurs :
Non, ce n’est sûrement pas le bon moment d’acheter dans l’état.
Oui, c’est le bon moment de chercher* à acheter quand on sait pertinemment que ce n’est pas le bon moment, ça permet de faire des offres à –20 ou –30%. Quand on n’est pas acquéreur on cumule le cash et on est en position de force pour négocier sans conditions suspensives.
Dans tous les cas ne jamais acheter tant que le montant de l’achat ne permet pas un loyer raisonnable.
Pour la desfiscalisation : à voir ? … attention le bien est bloqué pendant un certain nombre d’années.
Quant à acheter à plus de 50 ou 100 km oû on réside pour courir après les hypothétiques locataires et la defiscalisation, c’est assez sportif, il faut gérer à distance.


Pour ceux qui ont besoin de se loger :
Oui et non, c’est le bon moment, chaque cas doit être analysé, l’occasion fait le larron.
Dans l’état il faut privilégier la recherche, idem investisseur:
- rester en location en demandant des baisses de loyer et cumuler du cash, chercher et … faire des offres à –10 – 20%.

La balle est sans aucun doute dans le camp des vendeurs :
« il doivent baisser leur prix pour être en phase avec le contexte économique ».

* "chercher à acheter" et "acheter" c'est complétement différent : il faut toujours chercher à acheter quand on ne veut pas acheter.... je cherche actuellement....

[toto78]

Agents immobiliers et notaires sont d’accord pour dire que la bulle immobilière a bel et bien éclaté.

Je croyais que de bulle il n'y avait. En plus ils les a tous interviewé ? Brèfle...

[cashisking]

Agents immobiliers et notaires sont d’accord pour dire que la bulle immobilière a bel et bien éclaté.

Je croyais que de bulle il n'y avait. En plus ils les a tous interviewé ? Brèfle...

+1
Après les prix moins hauts (mais sans avoir baissé), voici la bulle (qui n'a jamais existé) qui éclate.

[brique]

Faudrait que les gentils agent immo placardent l'article sur leur vitrine avec à coté la courbe de friggit, celles du chômage et de la démographie vieillissante.

Ca annonce rien de bon pour l'immo. Si c'est vrai et qu'on croit friggit, ca signifie que d'ici 1 an l'immo aura perdu 30-40%. A force de faire monter les prix ca risque d'avoir tué la poule et l'oeuf. Les collègues risquent un peu moins de me casser les pieds.

Sinon, perso je vois quelques exemples de bien avec des -30%.

[brique]

source les echos


Il y a une photo de la médiathèque Cabanis de Toulouse pour illustrer l'article sur la baisse dans le neuf.

Dans l’immobilier neuf, les prix évoluent de manière anarchique. Certaines villes se stabilisent, d’autres montent... Mais certaines enregistrent de fortes corrections. Etat des lieux.

Sur les six derniers mois, les évolutions s’inversent avec trois hausses pour six baisses et un statu quo dans certains cas. « Après avoir beaucoup augmenté au second semestre 2013, certaines villes, comme Lyon et Nantes, enregistrent de fortes corrections en ce début d’année

[brique]

la source est ici. Rien de très sensationnel si ce n'est la médiathèque de toulouse comme photo d'illustration.

http://patrimoine.lesechos.fr/patrimoin ... 658570.php

[brique]

L'article du monde est pas mal sinon. Voir le post dans la revue de presse
viewtopic.php?f=168&t=88569#p1862863

On voit que sur la région toulousaine:
- il y avait en 2012 plus de 2 acheteurs pour 1 vendeur;
- en 2013 1 acheteur 1 vendeur;
et en 2014 3 vendeurs pour 1 acheteur.

Cqfd

[toto78]

L'article du monde est pas mal sinon. Voir le post dans la revue de presse
viewtopic.php?f=168&t=88569#p1862863

On voit que sur la région toulousaine:
- il y avait en 2012 plus de 2 acheteurs pour 1 vendeur;
- en 2013 1 acheteur 1 vendeur;
et en 2014 3 vendeurs pour 1 acheteur.

Cqfd

Il y en a qui vont manger leur chapeau.

[domcat74]

tiens, en passant, hier j'ai découvert la très belle histoire de ce village de la Drôme, Saillans :

A Saillans, les 1 199 habitants ont tous été élus au premier tour !
http://rue89.nouvelobs.com/2014/03/29/a ... our-251062


Par curiosité, je suis allé voir l'immobilier du coin et je suis tombé sur cette page qui m'a bien fait rire.

Voilà son argumentaire :

"Entre le dernier recensement en 2008 et le précédent en 1999, la population de la commune de Saillans est passée de 905 habitants à 1 056 habitants et est en progression de 16,69 % : c’est peut-être le moment d’acheter ?"

http://www.communes.com/rhone-alpes/dro ... ilier.html

Donc, en résumé, le bled gagne 151 habitants en 9 ans soit un peu plus de 16 habitants par an... donc... c'est le moment d'acheter !... C'est vrai que la phrase est quand même interrogative !

[domcat74]

Immobilier : éviter le pire en cas de coup dur

« Nous sommes de plus en plus sollicités par des petits propriétaires à la limite du surendettement. Des primo-accédants, des retraités et même des investisseurs aux revenus modestes qui se sont fait piéger par du Robien ou Scellier qu’ils n’arrivent pas à revendre », constate Maxime Pekkip, chargé de la mission prévention au sein de l’association Cresus, qui apporte aide et conseils aux personnes en difficultés financières.
http://www.lemonde.fr/immobilier/articl ... 06281.html