Ce qui est rassurant c'est que l'agence interrogée nous précise comme toujours que :Le marché des transactions demeure globalement tendu, les vendeurs maintenant encore des prix souvent au-dessus des valeurs réelles du marché. Les notaires (comme les agents immobiliers) ont ainsi, souvent, du mal à vendre au-dessus de 300 000 euros à Lille, 150 000 dans le Cambrésis ou le Valenciennois, 180 000 dans l’Audomarois...
J'ai failli avoir peur, si Descampiaux-Dudicourt avait dit que non, en ce moment, c'est pas du tout le moment et qu'il vaut mieux attendre que de mettre 300 Kf dans un appart moyen d'un quartier moyen, j'aurais pu perdre mes repères. Foncer sur les logement moisis à 4000€/m2 dans le Vieux-Lille, de peur de louper les dernières affaires.Est-ce vraiment le moment d’acheter ?
« Bien sûr. Je ne vois pas les prix baisser car l’offre n’est pas assez abondante. Mais les prix sont stabilisés après des hausses extrêmement fortes entre 1998 et 2007. En septembre 2008, avec la crise, les prix baissent mais avec des taux d’intérêt à 6 % ! La reprise des hausses de prix a lieu en 2010 et on revient en réalité aujourd’hui au niveau des valeurs de 2007. Quant aux taux d’intérêt, leur légère remontée n’aura pas d’impact. Ils sont actuellement négociés autour de 3 % sur quinze ou vingt ans, autant dire que la situation est encore très favorable aux projets de financement. »
Mais en fait non, le truc qui coince, ce sont ces radins de vendeurs et ces radins d'acheteurs. Trois visites avant achat, c'est abusé. Sisi
Le marché est tétanisé et c’est pire qu’en 2012, les vendeurs rechignent à lâcher un prix et les acheteurs, ils ne sont pas idiots, ne sont pas prêts à visiter des biens hors marché, d’autant que la situation économique générale incite à la prudence. »
– Du coup, les acheteurs n’achètent plus ?
« Ils achètent mais avec mille précautions. Quand ils ont trouvé, après la troisième visite, ils hésitent encore à signer.