capital.fr
10/02/2012
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Trop chers, les biens proposés à la vente sont rarement en adéquation avec le budget des acquéreurs. Le point sur le marché de Thierry Toutain, cogérant d’Orpi-Cabinet Nouzille
Depuis l’été dernier, le marché marque le pas. Ce ralentissement vient, pour l’essentiel, d’un total manque d’adéquation entre les prétentions des vendeurs et les budgets des acquéreurs. Les prix ont atteint des niveaux que les acheteurs n’arrivent plus à suivre. Les primo-accédants sont nettement moins présents sur le marché, car beaucoup ont été désolvabilisés par la hausse des taux d’intérêt et la fin du PTZ dans l’ancien. Ils disposaient auparavant d’un budget moyen de 120.000 à 130.000 euros, contre 110.000 euros aujourd’hui. De leur côté, les secundos-accédants, se montrent plus exigeants et n’achètent que les biens réellement au prix. Dès qu’un propriétaire se montre trop gourmand, ils négocient systématiquement 10% de rabais.
Thierry Toutain : Dans le quartier résidentiel de Sanvic, comptez autour de 2100 euros le mètre carré pour une maison classique construite dans les années 1900 à rénover et entre 2300 à 2500 euros le mètre carré si elle est en parfait état. Attention, ces prix moyens sont à pondérer en fonction de l’emplacement dans le quartier, les variations peuvent atteindre de 10 à 15% entre le centre ville de Savic - plus recherché - et le secteur proche de Mont Gaillard, où les prix chutent à 1700 euros le mètre carré pour une maison avec des travaux. De l’autre coté de la forêt, Sainte Cécile est majoritairement pavillonnaire et attire de plus en plus d’habitants. Le quartier est devenu un marché de report pour les familles qui ne trouvent pas leur bonheur à Sanvic et achètent à Sainte Cécile une maison 10% moins cher. Les maisons se négocient entre 2000 et 2100 euros le mètre carré si elles sont en plein cœur du secteur, avec une décote si on s’en éloigne.