Capital, 21/02/2014
http://www.capital.fr/immobilier/zoom-s ... aen-912773
L’année 2013 a été difficile, avec d’un mois sur l’autre des volumes de ventes en dents de scie. Malgré tout, au global, le niveau de transactions est resté à peu près le même que celui de 2012, avec un fléchissement de 5 à 10% selon les secteurs. Le marché n’est pas complètement déprimé, mais il n’est pas euphorique non plus. Les prix ont légèrement diminué dans la ville, de l’ordre de 5%, avec des écarts qui se creusent de plus en plus entre les biens de grande qualité et ceux qui sont plus communs. Depuis trois ans en moyenne dans l’agglomération, les prix ont baissé de l’ordre de 20%.
Comment se comportent les vendeurs ?
Pascal Blot : Ils sont conscients que le marché n’est plus aussi porteur, mais malgré tout, beaucoup continuent à surestimer leurs biens. Cela ne fonctionne plus et au bout de 6 à 8 mois, ils acceptent de baisser leurs prétentions.
Et les acheteurs ?
Pascal Blot : Ils ont compris que la conjoncture est clairement en leur faveur. Ils visitent beaucoup pour se faire une idée du marché, et comme ils ont le choix, prennent le temps de comparer. Leurs propositions sont en général étayées et motivées, et souvent proches de nos prix d’estimation, c’est-à-dire à 5 ou 10% inférieures au prix proposé
En centre-ville, les appartements sont largement majoritaires. Il faut compter autour de 100.000 euros pour un deux-pièces, 140.000 euros pour un trois-pièces et plutôt 160.000 euros en quatre-pièces. Ces tarifs correspondant à la moyenne du marché, les biens haut de gamme et au goût du jour de vendent environ 10 à 15% plus cher et ceux qui sont en mauvais état et à rafraichir de 15 à 20% de moins.