Le parisien, ce jour
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La crise économique est passée par-là. L’austérité des banques aussi. Mais l’impact sur les prix de l’immobilier n’est pas le même selon les différents secteurs du département. Tour d’horizon.
Si vous décidez d’acheter, c’est le moment de vous lancer car les prix sont attractifs. Mais si vous voulez vendre, attention à ne pas viser trop haut en termes de prix. Le marché oisien de l’immobilier souffre de la crise.
Le Noyonnais. « Le Noyonnais est ce qu’il y a de moins cher dans l’Oise. Nous sommes sinistrés, observe Dimitri Nigond, conseiller commercial à Century 21. Les acquéreurs sont peu nombreux alors qu’il y a beaucoup de biens en vente. Ils sont en position de force et jouent avec les prix. » Et cela ne va pas aller en s’améliorant car l’agence immobilière « prévoit une baisse des ventes pour 2013 ». Les terrains à bâtir ne sont pas en reste. Avec la crise et la baisse du pouvoir d’achat des ménages, Dimitri Nigond explique qu’il y a une « très grosse demande pour la location ». « C’était moins flagrant avant », constate-t-il.
Dans le Creillois, Olivier Ricard, gérant de l’agence Creil Immo, observe une baisse de 20% sur le nombre de transactions en 2012. Et pour cause, « les prix ont du mal à descendre à la baisse ». « Les ménages ne peuvent plus acheter. Un pavillon à 200000 € ne vaut plus ce prix-là maintenant », explique Olivier Ricard.
Le Compiégnois. « Tout ce qui est à plus de 250000 €, nous ne le vendons pas », observe François-Xavier Cavel de l’agence Century 21. (..) « Les transactions se font uniquement sur les biens qui sont vraiment en phase avec leur prix », ajoute Miloud Zouaoui, agent immobilier à Laforêt.
Le Beauvaisis. « Nous observons une baisse des prix de 15% à Beauvais même et de 30% aux alentours, confie un agent immobilier de Century 21. Les agences de Beauvais survivent aujourd’hui. Beaucoup d’entre elles ont fermé », se désole-t-il.