L'Aisnenouvelle du 15/06/15l’immobilier en pleine crise de décroissance dans l’Aisne
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Plein de trucs dans ce petit article : jusqu'à moins 50 % de baisse, les banques qui ne suivent pas, les notaires et les agences immobilières qui tirent la langue, le stock qui fait du X 4, les proprio qui ont du mal à payer les taxes et impots.
.« Plus qu’une crise, c’est une mutation qu’on a vécue », entend pour sa part Jean-François Buet, président national de la FNAIM (Fédération nationale de l’immobilier). Fini le temps où les professionnels se « gavaient » sur cette fameuse « bulle ».
. Il y en a qui peuvent se prendre du moins 50 %.Me Jacques Lemoine, notaire à Vermand,... a vu les prix chuter « d’un bon 30 % ». (...) « En 2008, on vendait une maison entre 160 000 et 170 000 euros. Aujourd’hui, c’est entre 80 000 et 130 000 pour les mieux entretenues », observe Jacques Lemoine.
Les banques, elles, ne jouent plus à la roulette russe. « Il leur faut au minimum les frais de notaire, et plus sûrement un apport personnel. Désormais, elles responsabilisent le client », prévient Me Jacques Lemoine à Vermand. « J’envoie systématiquement les clients vers leur banque avant de les faire visiter quoi que ce soit, explique Romain Rigollot. Il leur faut d’abord savoir où ils vont. »
« Lors de l’assemblée générale des notaires de l’Aisne, il y a quinze jours, on nous a annoncés que 43 % des études étaient en déficit, confie Me Chatelain, installé à Guise. On puise dans les économies. (...) « Les résultats du premier trimestre sont très mauvais, plus que dans l’Oise ou la Somme », (...) « On veut ouvrir le capital des études aux capitaux étrangers et libéraliser les installations. Du coup, nos études valent de moins en moins cher, déplore Me Pauchet. La profession est fragilisée et parle désormais de licenciements. »
Les agences immobilières ont pris la crise de plein fouet. À Saint-Quentin, elles étaient plus d’une vingtaine en 2008. Il en reste la moitié. Ici aussi, personne ne s’est exonéré d’une indispensable remise en question.