En IDF ça ne montera pas forcément doucement, la différence est qu'il y aura un délai entre les fortes pluies en amont sur le bassin de la Seine et l'arrivée à Paris, alors que dans le 06 les montagnes sont justes derrière.Gpzzzz a écrit :C'est pas une question de region mais c'est tout simplement en fonction du relief..Gandalf_barbones a écrit :Si tu commences à considérer les zones inondables d'IDF comme inhabitable, vu la surface, on n'est pas rendu! sans oublier l'ensemble du métro et des réseaux souterrains de Paris intra muros!franckyfranck a écrit :D'un autre coté on a aussi de belles zones inondables en Idf. Un jour malheureusement ca nous pétera à la geule méchamment.
Le risque en IDF est réel, mais différent: la probabilité que ça arrive (ou la fréquence) est très faible... la dernière crue problématique c'est 1910... pas tous les 4 matins quand même. Et c'est un risque de montée des eaux lente, donc qui laisse le temps à la population de se protéger (mais pas les habitations et les infrastructures). par contre, le jour ou on va y avoir droit, c'est mini 10 Milliards d'euros de dégâts, ça va faire très très mal. Il y a bien un projet en cours pour créer une protection supplémentaire (qui fairait gagner 70cm de niveau d'eau lors d'une crue majeure, et réduirait donc d'autant la probabilité que ça "déborde"), mais il va falloir investir 500M€! pas gagné par les temps qui courent!
Dans le Sud-ESt, j'ai l'impression que les crues sont bien plus rapides, donc dangereuses, et surtout récurrentes.... genre une fois tous les 10 ans pas tous les siècles !
Comme tu dis en IDF c'est plat, donc ca montera doucement, des degats mais pas de dangers mortels..
Par contre des villes cotieres avec une colline ou une montagne ca pardonne pas.
C'etait la meme chose a Trouville il y a qques années... devasté par une vague de plusieurs metres dans certaines ruelles !!
http://www.driee.ile-de-france.developp ... a443-1.pdf
Les crues de la Seine en Ile-de-France
Les crues de la Seine en Île-de-France trouvent leur origine dans des précipitations se répartissant
sur tout l’amont du bassin de la Seine et de ses affluents, dans les régions voisines de Champa
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gne-Ardenne, Bourgogne, Picardie et transitant par les grands cours d’eau : Seine, Marne, Yonne et
Oise.
Il s’agit de crues de cours d’eau de plaine ; elles n’ont donc pas le caractère dangereux pour l’homme
que peuvent avoir les cours d’eau à réponse rapide. Elles se produisent en général en hiver et au dé
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but du printemps, de mi décembre à avril, avec un risque particulier en janvier et février. Elles mettent
entre 3 à 4 jours depuis l’amont de l’Yonne et 6 à 8 jours depuis l’amont de la Seine et de la Marne
pour parvenir dans l’agglomération parisienne, mais leur importance et par conséquent celle de leurs
effets, sont très variables. Sur l’amont des bassins, des événements météorologiques pouvant avoir
une incidence sur le remplissage des lacs-réservoirs peuvent également être enregistrés à partir d’oc
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tobre.
Ce ne sont donc pas les travaux de protection des dernières décennies, mais l’absence de
phénomène climatique exceptionnel, qui est à l’origine de l’absence d’inondations catastrophiques en
Île-de-France depuis cinquante ans
Des lacs-réservoirs situés en tête de bassin sur les rivières Aube, Marne, Seine et Yonne participent
notamment à l’écrêtement des crues en amont de la région parisienne, en complément des zones na
-
turelles d’expansion de crue (vallée moyenne de la Marne, territoire de la Bassée,...).
La mission des lacs réservoirs est double : d’une part en hiver, retenir l’eau en tête du bassin, ce qui
permet d’écrêter les crues pour réduire leurs effets, et d’autre part restituer durant la période estivale
l’eau stockée en hiver afin d’augmenter les débits à l’aval pour l’alimentation en eau de l’aggloméra
-
tion parisienne (industrie, centrales de production d’électricité, alimentation en eau potable, dilution de
la pollution, etc.).
c'est à dire que dalle, c'est même pas 1km^3. En 1910 lors de la crue, le débit à Paris max était de 2400m^3 / sEn comptant les volumes supplémentaires réservés pour les grands lacs de Seine par les barrages
du Crescent et du Bois-de-Chaumeçon (bassin versant de l’Yonne) gérés par
Électricité de France
(E
DF), le volume total théorique des barrages et lacs-réservoirs situés en amont du bassin de la
Seine s’élève à 830 millions de m
3
.
L’efficacité reste donc limitée car les barrages ne peuvent qu’écrêter
la crue, le volume total de la crue de 1910 représentant plusieurs milliards de m
3
(de 3 à 6 milliards de
m
3
selon différentes estimations) en regard de la capacité maximale des ouvrages (830 millions de
m
3
). Par ailleurs, ils sont situés en tête de bassin et ne contrôlent que 17% de la surface de celui-ci.