Bulle Immobilière

Être maître en sa demeure. Dans le département, ils sont de moins en moins nombreux à en faire leur priorité.

Une France de propriétaires. L’ambition présidentielle devrait en rester au stade du vœu pieux. Du moins dans le Loiret. Une tendance déjà palpable en 2010 qui se confirme cette année.
Ici ou là, le discours ne varie guère : les ventes stagnent, voire régressent. À l’opposé, les locations partent comme des petits pains.

« C’est l’effet européen de Bâle III », met en exergue Raymond Leroy-Liberge, président de l’Observatoire du logement en région Centre (Ocelor). « Si les établissements bancaires ne prêtent pas, c’est parce que les gens ne sont pas solvables », renchérit Gien immobilier.

L’extinction du prêt à taux zéro sur le bâti ancien n’arrange pas les choses. « Notre clientèle de primo-accédants est directement touchée », confie maître Georges Rabbe, notaire, à Jargeau.

Côté logements neufs, les ventes de terrains à bâtir fléchissent de 10 % entre 2010 et 2011, passant de 1.349 à 1.216. Conséquence : les promoteurs devront faire des concessions