En effet, en province en tout cas, combien y avait il de maison pavillonnaire « classique » à plus de 1 million de francs ?
Pour moi, et pour beaucoup de gens, le seuil du million, en euros ou en francs à lepoque, c’est synonyme de millionnaire, et donc de richesse.
Avec le passage à l’euro, le million s’est transformé en 150 000 euros.
Une paille !
En région bordelaise, les maisons à 300 000 euros il y en à la pelle, et cela représente deux fois le seuil du million de franc !
Le seuil du million peut s’apprécier tant du point de vue du vendeur (« ma maison je l’ai acheté 700 000 francs, je la revend 2 million ??? Quand même c’est abusé ! ») , que de l’acheteur : « regarde chérie, cette maison à 300 000 euros elle est pas mal! » qui a remplacé le « regarde chérie, celui là qui vend son pavillon à 2 millions, il a honte de rien »
A des échelles pareilles de sommes d’argent qu’on ne possède pas, où on brasse 10 000 euros par 10 000 euros entre deux propositions, on est déjà un peu irrationnel. Alors de diviser ces sommes par 6 en 2001, est ce que selon vous ça n’a pas contribué aussi à l’accélération de la hausse des prix ?
