L'état risque d'avoir à rendre plus de 22 milliards d'euros....
On n'a pas fini de payer leurs conneries....
Au fait, est-ce que Macron a prévu de faire des économies ?
A part cela, c'est la reprise, mais il y a des soldes partout un mois avant noel....
https://www.contrepoints.org/2017/11/20 ... reparation
Suite à la « découverte inopinée » de ce dossier, certains députés se sont emparés de la question pour essayer de savoir si, par le plus furieux des hasards, il n’y aurait pas d’autres cadavres dans le placard du Ministère de l’Économie. C’est la socialiste Christine Pires-Beaune qui a donc choisi d’éplucher les affaires en cours dans le traditionnel rapport annexé au projet de loi des finances.
Rebondissement, rigolade et gros montants : la facture totale pourrait largement dépasser les 10 milliards annoncés et atteindre les 22.6 milliards d’euros, répartis sur plusieurs contentieux fiscaux dont le dénouement se jouera dans les prochaines années.
C’est ainsi que, par exemple, on apprend que l’histoire du « précompte » pourrait provoquer un nouveau trou d’air de 5 milliards d’euros dans la trésorerie déjà exsangue de l’État : ce contentieux, qui remonte à plus de 10 ans, touche tout particulièrement les banques qui ont souvent racheté les créances des entreprises, alors que la justice européenne a invalidé un mécanisme français d’acompte et d’avoir fiscal sur les versements de dividendes. Pour le moment, les chamailleries continuent entre la Commission Européenne et les autorités françaises et la Cour de Justice de l’Union européenne a été saisie, avec une réponse attendue dans les deux ans. Avec un peu de chance, Bruno ne sera peut-être plus ministre d’ici là. Son patron, Emmanuel, n’aura pas cette chance…
S’ajoute à cette paille de 5 milliards d’autres contentieux bien identifiés (OPCVM, Stéria, De Ruyter), mais personne ne peut garantir que, d’ici quelques mois ou quelques années, de nouvelles fournées d’erreurs et de boulettes monumentales ne viendront pas s’y ajouter, comme le note la député dans son rapport en évoquant la délicate question de la CSG pour les non-résidents, pourtant censuré par la Justice européenne en 2015 mais toujours ponctionné…
Mine de rien, 22.6 milliards d’euros, cela fait une somme.
« La moitié des hommes politiques sont des bons à rien. Les autres sont prêts à tout » Coluche