Page 99 sur 99
Re: Et la reprise, elle est ou ?
Posté : 17 déc. 2019, 13:32
par alexlyon
lecriminel a écrit : ↑17 déc. 2019, 12:59
Vincent92 a écrit : ↑17 déc. 2019, 10:49
Il y a une chose qu'on dit peu concernant les dettes :
Rembourser de la dette c'est détruire de la monnaie puisque c'est par le crédit que les banques fabriquent (ex nihilo)/émettent 95% de la monnaie.
Et elles fabriquent de la monnaie contre rémunération. Dit autrement : tout le monde ne peut pas rembourser sa dette en même temps. C'est impossible. Il n'y aurait plus de monnaie avant que tout soit remboursé.
C'est un système précaire où il est nécessaire que la consommation augmente perpétuellement pour rémunérer ceux qui prêtent.
Ceci dit, il faut mieux faire partie de ceux qui ne sont pas endettés car être lourdement endetté c'est perdre en liberté (pour un individu)/en souveraineté (pour un état).
et heureusement, l'emprisonnement pour dettes n'existe plus (pour l'instant).
si on considère que le système n'est pas tenable (pas de base saine) et qu'on cherche à savoir comment il finira,
en l'analysant comme un groupe de super-riches qui pompent tout le fric de gens qui n'en ont pas (mais qui empruntent pour se le faire pomper),
on en arrive à la conclusion que les super-riches devront s'asseoir sur les milliards qu'on leur doit (ce qui ne les gênera pas beaucoup tant ils possèdent déjà)
et effectivement tant qu'on ne siffle pas la fin de la récré, le système correspond à un quasi-esclavage de la majorité endettée envers la classe dominante grâce à cette dette qui permet de faire croire qu'on leur doit tout. C'est moins grave pour l'Etat qui sait qu'il ne remboursera pas et ne gache pas sa vie. C'est jackpot pour les plus riches qui gagneraient beaucoup moins sans le système de dettes (personne pour acheter leur camelote et payer leurs rentes, personne pour leur "appartenir" par dette).
Il suffit alors de ne pas emprunter et de ne pas acheter.
Re: Et la reprise, elle est ou ?
Posté : 17 déc. 2019, 13:37
par lecriminel
alexlyon a écrit : ↑17 déc. 2019, 13:32
Il suffit alors de ne pas emprunter et de ne pas acheter.
pour la partie dette privée, oui.
Mais il faut savoir qu'une partie du système de la dette couvre des dépenses obligatoires (aide au logement, sécurté sociale et minima sociaux; et même parmi la dette privée par le logement).
Re: Et la reprise, elle est ou ?
Posté : 17 déc. 2019, 13:38
par Vincent92
alexlyon a écrit : ↑17 déc. 2019, 13:32
lecriminel a écrit : ↑17 déc. 2019, 12:59
Vincent92 a écrit : ↑17 déc. 2019, 10:49
Il y a une chose qu'on dit peu concernant les dettes :
Rembourser de la dette c'est détruire de la monnaie puisque c'est par le crédit que les banques fabriquent (ex nihilo)/émettent 95% de la monnaie.
Et elles fabriquent de la monnaie contre rémunération. Dit autrement : tout le monde ne peut pas rembourser sa dette en même temps. C'est impossible. Il n'y aurait plus de monnaie avant que tout soit remboursé.
C'est un système précaire où il est nécessaire que la consommation augmente perpétuellement pour rémunérer ceux qui prêtent.
Ceci dit, il faut mieux faire partie de ceux qui ne sont pas endettés car être lourdement endetté c'est perdre en liberté (pour un individu)/en souveraineté (pour un état).
et heureusement, l'emprisonnement pour dettes n'existe plus (pour l'instant).
si on considère que le système n'est pas tenable (pas de base saine) et qu'on cherche à savoir comment il finira,
en l'analysant comme un groupe de super-riches qui pompent tout le fric de gens qui n'en ont pas (mais qui empruntent pour se le faire pomper),
on en arrive à la conclusion que les super-riches devront s'asseoir sur les milliards qu'on leur doit (ce qui ne les gênera pas beaucoup tant ils possèdent déjà)
et effectivement tant qu'on ne siffle pas la fin de la récré, le système correspond à un quasi-esclavage de la majorité endettée envers la classe dominante grâce à cette dette qui permet de faire croire qu'on leur doit tout. C'est moins grave pour l'Etat qui sait qu'il ne remboursera pas et ne gache pas sa vie. C'est jackpot pour les plus riches qui gagneraient beaucoup moins sans le système de dettes (personne pour acheter leur camelote et payer leurs rentes, personne pour leur "appartenir" par dette).
Il suffit alors de ne pas emprunter et de ne pas acheter.
Il n'est pas suffisant de ne pas être endetté pour être vraiment libre. Le système est fait pour que tu sois redevable tant que tu n'as pas suffisamment de capital. Acheter une résidence principale sans extravagance par rapport à ses revenus est par exemple souvent un meilleur choix à long terme qu'être locataire (puisqu'il faudra alors remplir les tonneaux des danaïdes toute ta vie).
Ce capital étant plus ou moins atteignable suivant comment tu vies et d'où tu pars (très modestement ou pas).
En plus des rentes obligatoires que l'état t'oblige à payer (qui nécessite du capital ou de ne peut être totalement libre pour compenser), on pousse de plus en plus les Français à vivre à l'Américaine (en location/leasing et à crédit).
C'est logique puisqu'il faut toujours plus de dettes pour que le système tienne (que les proportions entre masse monétaire M1 et M2/M3 soient plus ou moins maintenues).
Re: Et la reprise, elle est ou ?
Posté : 17 déc. 2019, 15:25
par clarine
Vincent92 a écrit : ↑17 déc. 2019, 13:38
Il n'est pas suffisant de ne pas être endetté pour être vraiment libre.
Il faut aussi n'avoir ni parents ni enfants à charge... Cela dit, que vaut la liberté au prix de la solitude ?
Re: Et la reprise, elle est ou ?
Posté : 17 déc. 2019, 15:29
par Vincent92
clarine a écrit : ↑17 déc. 2019, 15:25
Vincent92 a écrit : ↑17 déc. 2019, 13:38
Il n'est pas suffisant de ne pas être endetté pour être vraiment libre.
Il faut aussi n'avoir ni parents ni enfants à charge... Cela dit, que vaut la liberté au prix de la solitude ?
On se met les "chaînes" qu'on veut. Si cela permet d'être heureux et qu'elles ne sont pas subies, il n'y a à priori pas de problème. Tout plaisir implique bien souvent des contreparties.
Je parlais plutôt des "chaînes" qui sont imposées ou qu'on se met par méconnaissance et qui sont subies.