Ben oui, 80 000 postes supprimés en 5 cinq ans c'est pas du "downsizing".... Bref....wasabi a écrit :la différence n'est pas au niveau du payeur mais au niveau de la responsabilité du payeur. Si une entreprise privée surpaye ses salariés et est bloquée à cause de législations, elle va dans le mur avec à la rigueur certains fournisseurs. Elle n'emmène pas tout le pays avec.
Il est clair que de plus en plus les parents aimeraient mettre leurs enfants dans le privé tant les établissements publics -hors exception- sont devenus pourris, un tel souhait dans une entreprise privée se traduirait par des baisses des parts de marché, une baisse du CA, une baisse des bénéfices, une baisse des salaires (en courant pas seulement en réel) pour les nouveaux entrants, des licenciements, voire un dépôt de bilan si l'entreprise ne corrige pas. Est ce que le MEN qui est en quasi situation de monopole voit ses parts de marché diminuer, ou le revenus de ses employés chuter ? Parle t'on d'augmenter les heures hebdomadaires de travail ou de diminuer les salaires pour donner plus d'heures d'enseignement à coût équivalent ? Non. Parle t'on de ne pas donner les primes pour dégager des capacités d'investissement ? Non. Parle t'on de faire du downsizing ? De se recentrer sur son coeur de métier en vendant les activités périphériques ? D'améliorer sa valeur ajoutée ou sa réputation ? Voire d'outsourcer à l'étranger (un prof d'anglais indien serait sûrement meilleur qu'un prof d'anglais français en moyenne, un prof d'espagnol colombien qu'un français...) ? Là où une entreprise privée avec des résultats aussi pourris serait au minimum au dépôt de bilan, l'éducation française festoie en multipliant les activités discutables (cours de plongé en corse, sportifs pro salariés par le MEN, films amateurs dans les lycée de Seine Saint Denis, CAP / BEP voie de garage qui ne servent qu'à employer ces enseignants, lycée général et université peuplé d'élèves qui n'ont pas le niveau et qui génère un besoin d'enseignement bidon, cours de 2 LV pour des gens qui maîtrisent à peine leur langue maternelle, analphabètes au collège...), ils ne craignent ni pour leur salaire ni pour leur emploi et peuvent donc impunément faire n'importe quoi pour certains depuis plusieurs décennies.
Petit rappel au passage : une année de lycée c'est 7 000 euros. Mettons que la super entreprise privée fasse réduire cela à 3500 (ben voui on croit au père noel aujourd'hui) : cela fait dans les 42 000 euros à sortir pour une scolarité complète..... par enfant. Beaucoup plus si l'entreprise privée n'est pas capable de faire mieux que le public.
Voilà, voilà.
Donc finalement le public, ça ne coûte pas si cher.