Le déficit nouveau vient de sortir. Toujours en phase avec mes prévisions.
Le "solde général d'exécution" du budget de l'Etat à la fin du mois d'août, c'est-à-dire le déficit à cette date, s'établissait à 93,6 milliards d'euros, soit moins qu'au 31 août 2012 (-97,7 milliards d'euros), a annoncé mardi le ministère des Finances. Cette réduction a été rendue possible par un bond des recettes de l'Etat (190,8 milliards contre 177,5 milliards d'euros). Ils sont contents ces minables de Bercy. Avec 13 mds de plus d’impôts, ils baissent les déficits de 4 mds. Avec nos ponctionnaires aussi couteux qu’inefficaces, un autre résultat eut été étonnant.
D'après les dernières prévisions qui seront publiées ce jeudi, le déficit de la Sécurité sociale devrait s'élevait à 16,2 milliards d'euros. Il représente plus du double des niveaux d'avant crise. «La réduction du déficit du régime général amorcée en 2011 et 2012 connaît un coup d'arrêt en 2013», observe la Commission des comptes de la Sécurité sociale dans son dernier rapport dont Le Figaro a obtenu une copie.
Grosso modo on connait donc maintenant quels seront les déficits globaux pour l’ensemble de l’année 2013, car ils ne varieront presque plus. Donc ce sera 110 000 000 000 € pour les déficits publics au sens de Maastricht. Faudra encore intégrer Unedic et collectivités.
L’inefficacité au pouvoir, la procrastination et la lâcheté sont l’apanage de nos gouvernants. Il faut écouter ce qu’on dit de nous à l’étranger pour se faire une idée de notre efficacité française. Comme les allemands qui se moquent avec raison : « ce sont des réformes à la françaises » qui sont appliquées dans notre pays. Et les américains s’y mettent aussi. "Look, we are not French. We don't surrender" ("Ecoutez, on n'est pas Français. On ne capitule pas"). Interpellé par des passants dans Washington sur leurs problèmes quotidiens posés par le "shutdown" ("fermeture") des services fédéraux, Pete Sessions, l'un des élus républicains les plus influents de la Chambre des représentants (équivalent de notre Assemblée nationale) a donné dimanche une réponse digne des plus grands moments du "french bashing" de 2003, en pleine guerre en Irak.