Re: [France] Nous sommes les prochains...
Posté : 12 nov. 2014, 09:11
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L'énorme différence c'est qu'un chômiste son indemnisation n'est pas éternelle et va en diminuant, le fonctionnaire a sa rente à vie et elle augmente.cassios a écrit : Baisse des effectifs des fonctionnaires : OK mais vu qu'il y a pas de boulot, ils vont se transformer en chômeurs et seront toujours à la charge de la société.
Tu veux dire qu'un fonctionnaire ne travaille pas? Sais-tu ce qu'est une rente?joesixpack a écrit :L'énorme différence c'est qu'un chômiste son indemnisation n'est pas éternelle et va en diminuant, le fonctionnaire a sa rente à vie et elle augmente.cassios a écrit : Baisse des effectifs des fonctionnaires : OK mais vu qu'il y a pas de boulot, ils vont se transformer en chômeurs et seront toujours à la charge de la société.
Comment font les autres pays qui ont tous un âge légal supérieur au notre? Arrêtons d'avoir des salaires qui évoluent automatiquement avec l'âge et nous verrons que les entreprises garderont les personnes de 50 ans. Si je regarde chez moi les plus gros salaires sont dans la tranche 50-60 et ce ne sont plus ceux qui travaillent le plus, beaucoup ont été mis de côté à un moment et ils gagnent 2-3 fois ce que gagne un cadre de 30 ans.Retraite à 67 ans : Comment y arriver quand, en France, dès qu'un salarié a 50 ans, on veut le dégager à tout prix?
Encore une fois cela existe ailleurs et ça ne pose pas de problème. Le contrat unique est un geste d'égalité.Contrat unique : Admettons qu'on y passe, mais avec le niveau de chômage actuel, cela ne va t-il pas se transformer en baisse générale des salaires sous la menace de licenciement ainsi qu'en destruction d'emplois accéléré?
Surtout nous n'avons pas le choix, notre système coûte trop cher. Les gens doivent payer un peu plus pour les petits bobos.Franchise médicale : Ok, cela limitera les abus, un collègue de ma femme s'est engueulée l'autre jour avec une CMU qui a fait faire les mêmes examens fois par différents médecins.
Les effectifs ont évolué 2 fois plus vite que l'évolution de population et que l'emploi privé depuis 1981 et qu'a fait le chômage? Il a doublé. La Suède a baissé ses effectifs de 15% dans les années 90 et le chômage a été divisé par 2. Plus récemment la Grande Bretagne a viré 500 000 fonctionnaires et depuis créé 1.5 millions d'emplois. Les fonctionnaires sont indispensables mais des effectifs trop élevés imposent une fiscalité élevée qui tue les marges des entreprises et la consommation.Baisse des effectifs des fonctionnaires : OK mais vu qu'il y a pas de boulot, ils vont se transformer en chômeurs et seront toujours à la charge de la société.
Et donc les enfants consommeront au fur et à mesure au lieu d'avoir de l'argent qui s'entasse.Augmentation de la fiscalité sur l'héritage : Ok mais les comportements vont se transformer au fur et à mesure et au lieu de tout donner à la mort, les parents vont donner petit à petit étalé sur 30 ans à leurs enfants. Cette mesure ne marchera qu'un moment. Sans compter qu'il suffit d'acheter un bien à l'étranger pour qu'un bien tombe sous la loi de ce pays étranger. Donc seuls les petits héritages seront touchés à terme.
On est d'accord trop de charges et de taxes d'où la nécessité de baisser drastiquement tout ça et donc la dépense publique. Nous sommes à 57.4% du PIB de dépense publique (2ème dépenses) alors que nous étions à 44% en 1980 (soit la moyenne des pays de l'OCDE). Il faudrait chercher à redescendre à 50% ce qui impose de trouver 150 milliards d'économie.Perso je pense que le fond du problème tient à 2 choses :
1) le haut niveau de charges a fait de la main d'oeuvre l'ennemi à abattre. Le mot d'ordre, c'est "comment faire de plus en plus avec de moins en moins de monde". Vu les progrès actuels, ça n'es que le début de l'enfer pour ceux qui bossent....
2) les gens à leur compte (artisan, exercice libéral ou PME) sont littéralement assassinés de charges auxquels les grands groupes échappent sans aucun problème. Cela décourage les gens entreprenants et conforte la position de ceux qui sont déjà installés. Rien que l'URSSAF et le RSI renforcent ce capitalisme de connivence... Et je pense que c'est fait sciemment pour conserver des positions dominantes qui seraient dépassées en moins de deux par des gens ambitieux.
joesixpack a écrit : L'énorme différence c'est qu'un chômiste son indemnisation n'est pas éternelle et va en diminuant, le fonctionnaire a sa rente à vie et elle augmente.
Qui paye les retraites des fonctionnaires ? Les cotisations ne permettent de financer qu’une pension de retraite d'un fonctionnaire sur quatre ! Pour combler le manque, l’ Etat doit mettre chaque année la main à la poche. En 2013, les retraites des fonctionnaires ont ainsi coûter 37 milliards d’euros à l’ Etat et aux contribuables. L’ Etat finance les retraites de la Fonction publique à hauteur de 73%. D’après le Conseil d’orientation des retraites, les cotisations salariales et celles de l’Etat employeur ne permettent de financer que 25% des retraites des fonctionnaires. Un chiffre ahurissant quand on le compare au régime privé, où les cotisations des salariés représentent 82,9% du financement des pensions de retraite. Les dépenses de l’ Etat pour financer les retraites des fonctionnaires augmentent chaque année, avec des hausses de 5,5% en 2011, 4,2% en 2012 et 1,7% en 2013.parpayou a écrit : Ce n'est pas un rente mais un salaire et elle n'est pas à vie mais jusqu'à ses droits à leur retraite. Les concours de la FP sont ouvert à tout le monde notamment aux chômeurs.
Quand une boite fait faillite le salaire il s'arrête, quand l'état est en faillite il creuse toujours plus profond la dette des générations futures pour continuer à servir la rente.parpayou a écrit :Ce n'est pas un rente mais un salaire et elle n'est pas à vie mais jusqu'à ses droits à leur retraite.joesixpack a écrit : L'énorme différence c'est qu'un chômiste son indemnisation n'est pas éternelle et va en diminuant, le fonctionnaire a sa rente à vie et elle augmente.
Heuuuu, quand c'est pas l'Etat employeur qui cotise pour les retraites, c'est qui du coup ?frenchfred a écrit :parpayou a écrit : Qui paye les retraites des fonctionnaires ? Les cotisations ne permettent de financer qu’une pension de retraite d'un fonctionnaire sur quatre ! Pour combler le manque, l’ Etat doit mettre chaque année la main à la poche. En 2013, les retraites des fonctionnaires ont ainsi coûter 37 milliards d’euros à l’ Etat et aux contribuables. L’ Etat finance les retraites de la Fonction publique à hauteur de 73%. D’après le Conseil d’orientation des retraites, les cotisations salariales et celles de l’Etat employeur ne permettent de financer que 25% des retraites des fonctionnaires.
Je serai plus tranquille si l'état disait voilà combien me coûte réellement un fonctionnaire salaire+charges et donc combien puis-je en employer avec les recettes que j'ai. Et là il se dirait: je n'ai pas les moyens alors j'arrête de renouveler les postes de fonctionnaires jusqu'à que je sois à l'équilibre et j'arrête de prendre d'un côté pour donner de l'autre.vpl a écrit : Heuuuu, quand c'est pas l'Etat employeur qui cotise pour les retraites, c'est qui du coup ?
L'Etat pas employeur ? L'Etat quoi, en fait, finalement...
Tu serais plus tranquille si un jeu d'écriture disait que l'état employeur verse des cotisations qui donnent des retraites au lieu de verser directement des retraites, ou il faut que de vrais tombereaux de billets passent d'une administration à une autre ?
Il y a donc une mine de productivité (interne et externe) en informatisant à mort l'administration: les 4 cases (dont je ne préjuge pas de l'utilité) pourraient être remplies en ligne en 5 mn.joesixpack a écrit :Ben quand on doit perdre une demi journée que l'on aurait pu facturer à un client pour remplir un formulaire obsolète de 4 pages où seules 4 cases sont utiles, c'est même de la valeur soustraite (ou de la valeur ajoutée négative)
La pyramide des âges des administrations permet certainement un ajustement sans douleur des effectifs.joesixpack a écrit :Certes mais à quoi bon si c'est à effectif constant et à dépense en perpétuelle augmentation ?
Quand vous êtes passés aux 35h, votre charge de travail à chuter d'environ 10%?pierre56 a écrit :4:On repasse tout le monde à 39h, payé 35h
L'état ne sait que creuser les déficits, sa tombe c'est aux bosseurs et cochons de payeurs de la creuser en optant pour la décroissance volontaire (de leur travail et de leurs dépenses).pierre56 a écrit : L'état est un peu dans la même problématique. SI il se met à licencier ses fonctionnaires ou réduire l'investissement, cela ne fera que creuser sa propre tombe.
D'abord l'informatisation est un investissement, ensuite s'il suffisait de créer des postes de fonctionnaires ou des rond-points inutiles pour résoudre la crise ça se saurait.pierre56 a écrit :L'état est un peu dans la même problématique. SI il se met à licencier ses fonctionnaires ou réduire l'investissement, cela ne fera que creuser sa propre tombe.
J'ai plutôt l'impression que l'état est en train de faire des économies (hôpitaux, dépenses sociales plus contrôlées...) , mais que ce sont les collectivités locales et territoriales qui creusent tant qu'elles peuvent.joesixpack a écrit :L'état ne sait que creuser les déficits, sa tombe c'est aux bosseurs et cochons de payeurs de la creuser en optant pour la décroissance volontaire (de leur travail et de leurs dépenses).pierre56 a écrit : L'état est un peu dans la même problématique. SI il se met à licencier ses fonctionnaires ou réduire l'investissement, cela ne fera que creuser sa propre tombe.
t'as tout compris, et ce n'est que le commencement.. elles vont exploser en vol !!ocine a écrit :J'ai plutôt l'impression que l'état est en train de faire des économies (hôpitaux, dépenses sociales plus contrôlées...) , mais que ce sont les collectivités locales et territoriales qui creusent tant qu'elles peuvent.joesixpack a écrit :L'état ne sait que creuser les déficits, sa tombe c'est aux bosseurs et cochons de payeurs de la creuser en optant pour la décroissance volontaire (de leur travail et de leurs dépenses).pierre56 a écrit : L'état est un peu dans la même problématique. SI il se met à licencier ses fonctionnaires ou réduire l'investissement, cela ne fera que creuser sa propre tombe.
Sauf que les exemples de la Suède et plus récemment du Royaume Uni contredisent ce que vous dites. On peut baisser la dépense et repartir de l'avant.pierre56 a écrit :Attention à ne pas comparer l'état à une entreprise. Je suis chef d'entreprise et élu d'une commune. Je travaille donc au quotidien avec l'état et le privé. Penser qu'il suffit de réduire les dépenses pour atteindre l'équilibre est une erreur que je faisais auparavant.
Pour simplifier les choses. Imaginons une entreprise dont les salariés sont les clients. Si votre activité décroît, vous allez licencier des employés. Problème, vos salariés sont vos clients, vous avez donc encore moins de clients, donc vous licenciez, donc vous avez moins de clients, etc... Vous êtes en plein dans le cercle vicieux.
L'état est un peu dans la même problématique. SI il se met à licencier ses fonctionnaires ou réduire l'investissement, cela ne fera que creuser sa propre tombe.
Alors comment faire ? La réponse est globale et complexe, mais je pense que les fondamentaux restent simples.
Reprenons le cas de notre entreprise, ses employés sont ses clients. Elle ne peut donc pas les licencier, mais le CA est trop faible pour payer les dépenses...et la trésorerie fait défaut.
Si c'était mon entreprise, voici ce sur quoi je travaillerais.
1: Réunir tout le monde, expliquer la situation et positiver (faire de la com, c'est important)
2: A court terme, se donner de la trésorerie en vendant des actifs. On essaye aussi de donner l'exemple (exemple le patron vend sa BM pour montrer que lui aussi il est impliqué)
3: Baisser toutes les charges fixes hors salaires (on travaille sur les fournisseurs, on baisse le salaire du patron (là aussi valeur d'exemple))
4: Demander à ses salariés de travailler plus pour le même salaire afin de développer le CA. En échange promesse de récompenser l'effort plus tard.
5: Les dépenses ont baissé, le CA remonte, tout le monde est content
6: On fait le bilan et on évite de refaire les mêmes bêtises qu'avant
Si je remettais tout ça à l'échelle de l'état
1: Faire un vrai bilan, expliquer la situation et la stratégie pour s'en sortir
2: Se donner de la trésorerie en vendant des actifs (immeubles, etc...). On vend Sarko 1, pour donner l'exemple. Oui, on vend les bijoux de famille, mais de toute façon, c'est ça ou rien
3: Baisser les charges fixes qui n'impactent pas la conso. Pour donner l'exemple, suppression du senat, on divise par 2 le budget de l'assemblée nationale et le président et les ministres ne se versent plus rien (logé, nourris, ça suufit). Ca aurait de la gueule mais on peut toujours rêver.
4:On repasse tout le monde à 39h, payé 35h - 6 semaines de vacnaces/ an pour tout le monde. En échange, on peut promettre que l'avenir sera meilleur pour nos enfants.
5: Les dépenses baissent, les recettes montent, youpi, on est content
6: On fait le bilan et on évite de refaire les mêmes bêtises qu'avant
Pour finir ce long post, je dirai que je suis plutôt positif. Les fonctionnaires que je fréquente quotidiennement sont bosseurs et de très bon niveaux. Il y a des mauvais mais pas plus que dans le privé. J'aurais tendance à dire que c'est plutôt à très haut niveau que nous avons des brêles, avec un manque certain de cojones pour faire de vrai réformes.
L'ironie de l'histoire, moins t'es performant moins tu participes à l'UE.Bercy a présenté mercredi de nouvelles mesures pour rectifier le budget de l’année 2014 et préciser la manière dont seront récupérés 3,6 milliards d’euros pour le budget 2015. Malgré cela, le budget 2014 devrait glisser de 4,3 milliards d’euros par rapport aux prévisions de juillet.
Budget rectificatif : de nouvelles taxes et impôts3,6 milliards économisés en 2015… sans effort ! (...) la mauvaise conjoncture de l’économie française lui permettra de moins contribuer au budget européen, soit une économie estimée autour de 450 millions d’euros.
Quant aux banques, elles vont devoir renoncer à déduire de leur impôt sur les sociétés la taxe de risque systémique acquittée pour compenser le coût d'une éventuelle crise bancaire. Il en sera de même pour leurs versements au Fonds de résolution européen, institué pour mutualiser les risques dans le cadre de l'Union bancaire
La créativité de Bercy en la matière est presque sans limites. Aussi la "taxe annuelle sur les bureaux" des entreprises, applicable en Ile-de-France, sera-t-elle également rendue non déductible de l'impôt sur les sociétés.
Impossible, toumoupremier nous a promis que c'était fini tout ça.slash33 a écrit :Budget rectificatif : de nouvelles taxes et impôts
Les fonctionnaires apprécierontCapitaine Flam a écrit :- une évolution des salaires déconnectés des fondamentaux économiques,
qui notamment continuent de progresser bcp plus vite que la productivité, surtout dans le tertiaire (on pourrait parler de 'petite bulle' sur les salaires)
La masse salariale de l'état évolue plus vite que l'inflation et que la croissance donc oui le salaire des fonctionnaires est un problème et comme les effectifs évoluent plus vite que l'évolution de population et que l'emploi privé ce n'est pas tenable. La somme des salaires+charges des fonctionnaires embauchés depuis 1981 et l'arrivée du socialisme dans ce pays (pas de la totalité juste ceux embauchés en plus des effectifs pré-1981) est supérieur à la dette de la France.crispus a écrit :Les fonctionnaires apprécieront
Je me demande si tu crois toi même à ce que tu écrisfrenchfred a écrit :La masse salariale de l'état évolue plus vite que l'inflation et que la croissance donc oui le salaire des fonctionnaires est un problème et comme les effectifs évoluent plus vite que l'évolution de population et que l'emploi privé ce n'est pas tenable. La somme des salaires+charges des fonctionnaires embauchés depuis 1981 et l'arrivée du socialisme dans ce pays (pas de la totalité juste ceux embauchés en plus des effectifs pré-1981) est supérieur à la dette de la France.crispus a écrit :Les fonctionnaires apprécieront
A périmètre public constant ou pas?Capitaine Flam a écrit :Deux problèmes majeurs en France :
- - des dépenses publiques croissant plus vite que le PIB,
d'où un écart qui s'ouvre au lieu de se refermer, à défaut de se stabiliser ;
Comme je l'ai déjà dit pour moi même l'UMP est socialiste dans les faits. L'UMP parle beaucoup de libéralisme mais on n'en voit jamais la couleur, c'est la même gestion que le PS à savoir beaucoup de dépenses et beaucoup d'impôts et de taxes. Depuis 1981 la France a sombré dans le socialisme et n'en est jamais sorti. La grande force de Mitterrand aura été de réussir à faire en sorte que toute réforme de réduction des dépenses serait vu comme une mesure libérale alors que c'est simplement du bon sens. Alors depuis 33 ans on ne fait aucune réforme, c'est même l'inverse on dépense toujours plus, on asservit le peuple l'état.ET46 a écrit : Je me demande si tu crois toi même à ce que tu écris
Ça dépend ce que vous appelez périmètre. On n'a jamais eu autant de fonctionnaire et pourtant on a l'impression que l'on a moins de services qu'avant. Il y a des augmentations inéluctables comme la santé mais d'autres ne le sont pas: effectifs de fonctionnaires, retraites l'augmentation aurait peu largement moins, aides sociales...ET46 a écrit : A périmètre public constant ou pas?
La définition me semble très claire.frenchfred a écrit :Ça dépend ce que vous appelez périmètre.ET46 a écrit : A périmètre public constant ou pas?
Et bien non car je peux estimer que certaines choses ne doivent pas faire parties du périmètres de l'état. On peut dire que la dépense a augmenté en même temps que le périmètre sauf que cette augmentation est responsable de la baisse d'activité dans ce pays en tuant la consommation et les marges des entreprises donc dans quelle mesure est-ce une bonne chose? C'est bien là le fond du problème; est-ce que c'est à l'état de tout gérer car on voit qu'il n'en est pas capable?ET46 a écrit : La définition me semble très claire.
Le périmètre d'action de la puissance publique, ce sont les services qui sont fournis à la population par les institutions publiques. Comme tu déplores depuis des mois et des mois ici même que la dépense publique en pourcentage du PIB n'a fait qu'augmenter depuis 30 ans, il me semblerait pertinent que tu appuies ta déploration par une évaluation du périmètre couvert par cette dépense. Le pourcentage de dépense publique dans le PIB comparé tout seul entre pays est une démarche qui n'a aucun sens si on ne tiens pas compte des services fournis en regard.
Bon pas vraiment une annonce french bashing... à moins que...Ils auront sans doute des difficultés à le croire, mais le pouvoir d'achat des Français a progressé de 0,4% en 2014, d'après l'étude annuelle de Gfk publiée jeudi 13 novembre. Il est l'un des plus élevés en Europe, se situant à la neuvième place, estimé à 19.643 euros par habitant.
Bon Ok mais ce n'est pas trop parlant. Donc allons voir la source:A l'échelle européenne, les Français disposent du neuvième plus fort pouvoir d'achat, incomparable avec celui des habitants du Lichtenstein, évalué à 54.840 euros, premier du top 10.
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Top 10 du pouvoir d’achat par pays 2014
rang pays Pouvoir d’achat € par habitant 2014 Indice européen
1 Liechtenstein 54,840 418.3
2 Suisse 37,153 283.4
3 Norvège 30,560 233.1
4 Luxembourg 28,851 220.0
5 Danemark 22,044 168.1
6 Autriche 21,891 167.0
7 Allemagne 21,579 164.6
8 Suède 21,320 162.6
9 France 19,643 149.8
10 Finlande 19,379 147.8
Oups 0,6% de plus que la France...Le pouvoir d’achat en Europe a progressé d’environ 1% cette année selon les conclusions du groupe d’études de marché GfK
Je cherche juste des solutions pour économiser de l'argent.vpl a écrit :A propos du(des) jour de carence, il faut bien voir de quoi on parle : veut-on punir les gens d'être malades ou veut-on éviter les tricheurs ?
Et du coup est-il bien malin de traiter tout le monde en tricheurs, sachant que derrière il y aura forcément une réaction de type "ok on me traite de tricheur, du coup on vient de m'ouvrir un droit à frauder pour compenser".
Dans cette optique, si on octroie un jour de carence par an comme le suggère Ignatius, est-ce que ça ne va pas être un signal à tous : "prenez ce jour même sans être malade, on vous baisera de toute façon à la première occasion" ?
Dans ma boîte il se sont rendu compte un jour qu'ils payaient les jours de carence (si si, c'est pour ça que je ricane quand on me parle des entrepreneurs meilleurs connaisseurs de la réalité du terrain). Cris horrifiés : "mais on encourage les tire-au-flanc !", réponse des salariés "vous avez l'impression qu'on abuse ? ok pour justifier la maladie par avis médical même en dessous des 3 jours, mais gardons cet "avantage acquis" tellement ruineux que vous n'aviez jamais percuté dessus."
Et ça marche comme ça, avec il faut bien le reconnaître pas mal de cas évidemment où on ne va pas voir le médecin et c'est pour notre pomme...
Donc, contre la triche, on lutte contre les tricheurs, on ne fait pas chier tout le monde !
PS : Il fait un peu peur Ignatius depuis qu'il se Valssise, avec cette focalisation sur la salaud de pauvre qui a truandé pour avoir un demi quignon de pain sec en plus...
Non il ne s’arrête pas (chômage) et on ne perd pas ses droits à la retraite que je sache.joesixpack a écrit :Quand une boite fait faillite le salaire il s'arrête, quand l'état est en faillite il creuse toujours plus profond la dette des générations futures pour continuer à servir la rente.parpayou a écrit :Ce n'est pas un rente mais un salaire et elle n'est pas à vie mais jusqu'à ses droits à leur retraite.joesixpack a écrit : L'énorme différence c'est qu'un chômiste son indemnisation n'est pas éternelle et va en diminuant, le fonctionnaire a sa rente à vie et elle augmente.
C'est une excellente idée (en tout cas une bonne piste d’économie) mais après y'a toujours des types qui vont gueuler (toi le premier surement) parce qu'ils font 4h d'attente aux urgences ou parce que leur mioches partagent la même classe à 35.frenchfred a écrit :Et là il se dirait: je n'ai pas les moyens alors j'arrête de renouveler les postes de fonctionnaires jusqu'à que je sois à l'équilibre et j'arrête de prendre d'un côté pour donner de l'autre.
Chômage = quel % du salaire déjà ? Pendant combien de temps maximum ? Financé par la magie de la dette ou des cotisations ? Ensuite on touche combien en RSA ou ASS ?parpayou a écrit :Non il ne s’arrête pas (chômage) et on ne perd pas ses droits à la retraite que je sache.joesixpack a écrit :Quand une boite fait faillite le salaire il s'arrête, quand l'état est en faillite il creuse toujours plus profond la dette des générations futures pour continuer à servir la rente.parpayou a écrit :Ce n'est pas un rente mais un salaire et elle n'est pas à vie mais jusqu'à ses droits à leur retraite.joesixpack a écrit : L'énorme différence c'est qu'un chômiste son indemnisation n'est pas éternelle et va en diminuant, le fonctionnaire a sa rente à vie et elle augmente.
oui mais actuellement on fait baisser les effectifs dans les hôpitaux, on fait la guerre au chômeur,RMIste, de plus en plus de monde ne peux plus se payer le dentiste ... et de l'autre coté on embauche des directeurs, chargé de mission par dizaine de milliers dans les collectivités locales avec forcément des locaux tous neufs pour loger tout ce monde. Les impôts c'est pour l'aide sociale pas pour créer des jobs sympa et bien payé pour les fils et potes des élus.parpayou a écrit :C'est une excellente idée (en tout cas une bonne piste d’économie) mais après y'a toujours des types qui vont gueuler (toi le premier surement) parce qu'ils font 4h d'attente aux urgences ou parce que leur mioches partagent la même classe à 35.frenchfred a écrit :Et là il se dirait: je n'ai pas les moyens alors j'arrête de renouveler les postes de fonctionnaires jusqu'à que je sois à l'équilibre et j'arrête de prendre d'un côté pour donner de l'autre.
Bah on pourrait en parlé des heures mais ça m’intéresse assez peu comme sujet. Après pour ton dernier argument je suis partant sur le calcul sur 25 ans au lieu de 6 mois mais on compte les primes comme dans le privé, c'est déjà 40% de mon salaire a à peine 10 ans de carrière.joesixpack a écrit :
Chômage = quel % du salaire déjà ? Pendant combien de temps maximum ? Financé par la magie de la dette ou des cotisations ? Ensuite on touche combien en RSA ou ASS ?
Et les droits à retraite ils seront de combien d'euros par euro cotisé ? Et en montant absolu en cas de carrière en dent de scie ? Et calculés sur les 6 meilleurs mois avec promotion automatique pour gonfler artificiellement ou 25 ans ?
A force de creuser tu vas finir au large de la nouvelle Zélande
Bah trop tard depuis quelques mois, je suis en décroissance choisie, je glande donc moi aussi mais sans aucune obligation de présenceparpayou a écrit :Et encore une fois les concours de la FP sont ouvert à tous...