sawaï a écrit : ↑05 juin 2023, 12:49
Jeffrey a écrit : ↑05 juin 2023, 12:06
Pourquoi un changement de climat ne serait que négatif ?
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Un changement peut être positif ou négatif en effet. Avant toute étude, on peut donc faire l'hypothèse provisoire que le bilan global (mondial) sera à peu près neutre à terme. On peut se tromper, mais c'est un hypothèse cohérente en première approche.
non, certainement pas. Il faut examiner les circonstances d'un changement et ne faire aucune hypothèse a priori. Le problème n'est pas technique présentement, il suffit de constater que ce réchauffement supposé n'est présenté que sous un aspect négatif. Donc c'est un biais profond d'examen. De plus, la situation est aussi présentée comme nécessitant une expertise. Donc on interdit de placer le débat à plusieurs niveaux. Je ne vais pas discuter d'un modèle météo avec itrane, parce qu'i'il n'y connait rien, inversement, il refuse de considérer les positions différentes sous prétexte qu'on va à l'encontre d'une expertise commune. Il n'est pas le seul à adopter ce point de vue, raoul fait pratiquement pareil. C'est un piège rhétorique. L'argumentaire technique est présenté comme inaccessible et complètement résolu. Or il n'en est rien. Il n'y a pas des milliers de scientifiques qui sont en consensus, il y a des milliers de personnes dans le monde qui travaillent sur un aspect particulier de l'environnement ou des modèles météo, et il y a une poignée de personnes qui prétendent assembler tout cela en une synthèse consensuelle. Cette synthèse 'est une absurdité sur le plan d'un débat technique scientifique et c'est un leurre politique et gouvernemental.
Donc il ne faut en aucun cas renoncer à l'examen sur tous les plans, les plans techniques pour ce qu'ils ont d'accessibles, les plans comportementaux pour ce qu'ils ont d'universels face à ce qui est présenté comme un cataclysme.
C'est sans compter sur le fait qu'à tous les échelons locaux, la technique, les sociétés, nos habitudes, nos corps se sont adaptés aux conditions dites "habituelles". Changer, s'adapter requiert un effort qui est parfois neutre et toujours négatif sinon. Après cet effort d'adaptation peut être significatif ou négligeable selon les cas.
Je ne vois pas pourquoi . Une habitude d'avoir froid et de se chauffer ou d'avoir faim peut très bien disparaitre si les conditions changent. Aucun problème pour s'adapter parfaitement aux nouvelles circonstances. Quant à savoir à quoi nos corps se sont adaptés, on va rappeler que la variation "climatique" sur le plan de la température est de 0,02 degrés par an en moyenne. C'est complètement kon de dire qu'on a du mal à "s'adapter". Et la variation du niveau des mers est de 20 cms à tout casser en un siècle, même remarque. Ah oui, le glacier du mont Blanc a reculé, mais ça je m'en fous complètement, et je pense qu'il y en a d'autres dans mon cas.
Par exemple, sous nos contrées réduire ses consommations de chauffage en temps de réduction de la rigueur climatique hivernale, c'est très facile. Il n'y a pour ainsi dire rien à faire pour s'adapter => coût d'adaptation neutre.
ce n'est pas qu'il n'y a rien à faire, c'est que le bénéfice est positif. Point à la ligne.
Mais cela va de pair avec une augmentation des conditions estivales extrêmes, qui nécessitent des changements d'habitude, des adaptations voire des remises en causes techniques qui ont un coût. Exemples d'adaptations facilement identifiables : davantage de clim, brise-soleil et autres dispositifs de ce style. => coût d’adaptation non nul
D'éjà, poser une clim en région parisienne parce que le climat change, faut être un peu benêt avec les ordres de grandeur, suffit d'aller relire ce qu'on a évalué sur le fil sur le RC. Ensuite, si on veut poser une clim, pourquoi pas, le bilan à faire c'est (coût d'une clim - coût d'économies de chauffage en hiver) et là, désolé, c'est tout bénéf.
En tous cas, balayer d'un revers de la main le coût des adaptations au changement, c'est faire une simplification excessive de la problématique.
non, ce qui est problématique, c'est de renvoyer dos à dos deux approches opposées sur une banale conssidération qualitative. ON parle de quantitatif. Quand on parle de quantitatif, on voit qu'il y a un gros gros gros problème. D'abord parce que désolé, je n'arrive pas à voir le réchauffement climatique avec des chiffres qui rentrent dans ma sphère de sensibilité. Me montrer une courbe sur un siècle avec un ou deux degrés en plus, ça n'est pas une approche quantitative, c'est un leurre, un miroir aux alouettes. Ensuite, à chaque fois qu'on examine les mesures prises et les adaptations, on tombe sur des trucs qui sont hors de prix. Premier exemple, il faut changer de bagnole pour en acheter une 30% plus cher qui va deux à 5 fois moins loin avec un plein et qui prend 5 à 10 fois plus de temps à recharger. C'est pour tout pareil.
Donc rentrons factuellement dans les analyses quantitatives ou bien nous nous exposons à avoir à terme un visa délivré pour autorisation de se déplacer ....