Cette théorie qui pourrait sauver l’économie

[Pi-r2]

la solution étant d'aider ceux qui ne peuvent pas consommer par manque de moyens, mais c'est socialiste ça !

[WolfgangK]

Un économiste aurait remarqué qu'on avait plus de mal à trouver des clients que des fournisseurs ??

[wasabi]

C'est helicopter Ben dit autrement.

[BulleDog]

En effet, c'est de la foutaise.

Plutôt que de regarder la réalité en face, on préfère le déni au lieu de considérer notre propre remise en question, et stigmatiser les immigrés, les chômeurs, l'Euro, l'Europe, les riches, les bénéficiaires du RSA pour trouver des boucs émissaires.
Un exemple :
Je répondais hier à un commentaire négatif sur les riches qui publient leur patrimoine en ce moment :

La France a tort de stigmatiser les riches !
Il faut au contraire que les riches participent à l'économie du pays en investissant dans des projets créateurs d'activité et d'emplois.
Il faut réorienter le capital vers des projets de recherche et de production.
Malheureusement, actuellement drivés par la finance et par des espérances de gains maximums à court-terme, les riches préfèrent construire une société de rente financière qui s'appuie sur la spéculation sur les marchés boursiers, de métaux précieux et de matières premières, les dividendes d'entreprises (surtout ceux des grands groupes) et sur l'immobilier.
Comme les grands groupes n'investissent plus en France mais dans les pays émergents, que l'état français n'est plus stratège et ne développe plus des filières, que les fonds d'investissements rachètent des entreprises françaises pour les délocaliser, et que les banques ne veulent pas financer les créations d'entreprises et le développement des moyennes entreprises, il ne reste plus que les initiatives privées individuelles ou familiales.

Une société juste est une société qui profite à tous et non pas à une minorité qui s'enrichit sur le bien commun et qui ne veut plus participer au financement de l'état grâce aux niches fiscales et à l'évasion fiscale.
La grave crise politique, morale et budgétaire actuelle, c'est que la France ne sait pas corriger ces dérives qui pénalisent les nouvelles générations (qui n'ont pas de capital et qui connaissent la précarité) alors que ces nouvelles générations qui représentent l'avenir du pays devraient devenir l'essentiel de nos préoccupations. Dans notre société française qui vieillit où chacun se replie sur ses avantages, il s'avère que ce n'est pas du tout la tendance. Le système tient jusqu'à présent grâce à la dette et aux amortisseurs sociaux. Mais jusqu'à quand ?
Nous n'avons plus de projets de société, plus de stratégie, plus d'objectif commun.

Dans la société française actuelle, c'est chacun pour sa gueule et tout le monde essaie de se placer le mieux possible dans la compétition sociale.
Et nos élites politiques, là-dedans, alors que le bateau France prend l'eau de toutes parts, nos élites, elles, jouent des coudes pour tenter de toujours occuper les cabines de première classe. L'intérêt du pays n'est plus leur préoccupation.
La faillite de la société française, elle est là.
Il faut en sortir mais pas en chassant les riches ou en les plumant et en gardant le même modèle de société.
Les riches, on en a besoin pour sortir la France de son mauvais pas mais il faut les utiliser d'une façon qui serve le pays et qui profite à tous.

[un utilisateur]

Bulldog président !

(euh, les "riches", ils ne cherchent pas les cabines, juste les chaloupes).

[toto78]

En effet, c'est de la foutaise.

Plutôt que de regarder la réalité en face, on préfère le déni au lieu de considérer notre propre remise en question, et stigmatiser les immigrés, les chômeurs, l'Euro, l'Europe, les riches, les bénéficiaires du RSA pour trouver des boucs émissaires.
Un exemple :
Je répondais hier à un commentaire négatif sur les riches qui publient leur patrimoine en ce moment :

La France a tort de stigmatiser les riches !
Il faut au contraire que les riches participent à l'économie du pays en investissant dans des projets créateurs d'activité et d'emplois.
Il faut réorienter le capital vers des projets de recherche et de production.
Malheureusement, actuellement drivés par la finance et par des espérances de gains maximums à court-terme, les riches préfèrent construire une société de rente financière qui s'appuie sur la spéculation sur les marchés boursiers, de métaux précieux et de matières premières, les dividendes d'entreprises (surtout ceux des grands groupes) et sur l'immobilier.
Comme les grands groupes n'investissent plus en France mais dans les pays émergents, que l'état français n'est plus stratège et ne développe plus des filières, que les fonds d'investissements rachètent des entreprises françaises pour les délocaliser, et que les banques ne veulent pas financer les créations d'entreprises et le développement des moyennes entreprises, il ne reste plus que les initiatives privées individuelles ou familiales.

Une société juste est une société qui profite à tous et non pas à une minorité qui s'enrichit sur le bien commun et qui ne veut plus participer au financement de l'état grâce aux niches fiscales et à l'évasion fiscale.
La grave crise politique, morale et budgétaire actuelle, c'est que la France ne sait pas corriger ces dérives qui pénalisent les nouvelles générations (qui n'ont pas de capital et qui connaissent la précarité) alors que ces nouvelles générations qui représentent l'avenir du pays devraient devenir l'essentiel de nos préoccupations. Dans notre société française qui vieillit où chacun se replie sur ses avantages, il s'avère que ce n'est pas du tout la tendance. Le système tient jusqu'à présent grâce à la dette et aux amortisseurs sociaux. Mais jusqu'à quand ?
Nous n'avons plus de projets de société, plus de stratégie, plus d'objectif commun.

Dans la société française actuelle, c'est chacun pour sa gueule et tout le monde essaie de se placer le mieux possible dans la compétition sociale.
Et nos élites politiques, là-dedans, alors que le bateau France prend l'eau de toutes parts, nos élites, elles, jouent des coudes pour tenter de toujours occuper les cabines de première classe. L'intérêt du pays n'est plus leur préoccupation.
La faillite de la société française, elle est là.
Il faut en sortir mais pas en chassant les riches ou en les plumant et en gardant le même modèle de société.
Les riches, on en a besoin pour sortir la France de son mauvais pas mais il faut les utiliser d'une façon qui serve le pays et qui profite à tous.

C'est aussi un déni que de mettre le mot France à chaque ligne ou presque alors que la France n'est pas du tout un cas à part sur ce sujet.

[WolfgangK]

En effet, c'est de la foutaise.

Plutôt que de regarder la réalité en face, on préfère le déni au lieu de considérer notre propre remise en question, et stigmatiser les immigrés, les chômeurs, l'Euro, l'Europe, les riches, les bénéficiaires du RSA pour trouver des boucs émissaires.
Un exemple :
Je répondais hier à un commentaire négatif sur les riches qui publient leur patrimoine en ce moment :

La France a tort de stigmatiser les riches !
Il faut au contraire que les riches participent à l'économie du pays en investissant dans des projets créateurs d'activité et d'emplois.
Il faut réorienter le capital vers des projets de recherche et de production.
Malheureusement, actuellement drivés par la finance et par des espérances de gains maximums à court-terme, les riches préfèrent construire une société de rente financière qui s'appuie sur la spéculation sur les marchés boursiers, de métaux précieux et de matières premières, les dividendes d'entreprises (surtout ceux des grands groupes) et sur l'immobilier.
Comme les grands groupes n'investissent plus en France mais dans les pays émergents, que l'état français n'est plus stratège et ne développe plus des filières, que les fonds d'investissements rachètent des entreprises françaises pour les délocaliser, et que les banques ne veulent pas financer les créations d'entreprises et le développement des moyennes entreprises, il ne reste plus que les initiatives privées individuelles ou familiales.

Une société juste est une société qui profite à tous et non pas à une minorité qui s'enrichit sur le bien commun et qui ne veut plus participer au financement de l'état grâce aux niches fiscales et à l'évasion fiscale.
La grave crise politique, morale et budgétaire actuelle, c'est que la France ne sait pas corriger ces dérives qui pénalisent les nouvelles générations (qui n'ont pas de capital et qui connaissent la précarité) alors que ces nouvelles générations qui représentent l'avenir du pays devraient devenir l'essentiel de nos préoccupations. Dans notre société française qui vieillit où chacun se replie sur ses avantages, il s'avère que ce n'est pas du tout la tendance. Le système tient jusqu'à présent grâce à la dette et aux amortisseurs sociaux. Mais jusqu'à quand ?
Nous n'avons plus de projets de société, plus de stratégie, plus d'objectif commun.

Dans la société française actuelle, c'est chacun pour sa gueule et tout le monde essaie de se placer le mieux possible dans la compétition sociale.
Et nos élites politiques, là-dedans, alors que le bateau France prend l'eau de toutes parts, nos élites, elles, jouent des coudes pour tenter de toujours occuper les cabines de première classe. L'intérêt du pays n'est plus leur préoccupation.
La faillite de la société française, elle est là.
Il faut en sortir mais pas en chassant les riches ou en les plumant et en gardant le même modèle de société.
Les riches, on en a besoin pour sortir la France de son mauvais pas mais il faut les utiliser d'une façon qui serve le pays et qui profite à tous.

On ne peut qu'être d'accord sauf :
- sur un caractère spécifiquement français
- le seuil d'imposition des riches qui serait les plumer, cf. http://blog.mondediplo.net/2013-04-19-L ... des-riches

[BulleDog]

C'est aussi un déni que de mettre le mot France à chaque ligne ou presque alors que la France n'est pas du tout un cas à part sur ce sujet.

Et bien, j'avoue moins bien savoir ce qui se passe dans les sociétés des autres pays.

Et pour les riches, c'était suite à un commentaire sur la taxe à 75%.
Je le dis, il est vrai que les niches fiscales ont allégé leur fardeau mais c'est au détriment de la nation.