Le Gaz

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Re: Le Gaz

#151 Message par moinsdewatt » 22 avr. 2015, 20:39

Gazprom reste le premier producteur mondial de gaz

Par Myrtille Delamarche - Usine Nouvelle le 22 avril 2015

Pour la huitième année consécutive, la Société générale publie son classement des producteurs de gaz. Et pour la huitième année, le trio de tête 2014 reste composé des mêmes sociétés : Gazprom, ExxonMobil et Shell. Seul changement notable, la fusion Shell-BG fait remonter ce dernier au deuxième rang, repoussant ExxonMobil à la dernière place du podium.

Avec 13% des parts de marché, même après avoir réduit sa production de 488 à 444 milliards de mètres cubes en raison de la baisse des livraisons européennes et ukrainiennes, Gazprom reste loin devant ses challengers, qui plafonnent à 3% et 2% du marché mondial. Mais selon le PDG Alexei Miller, sa capacité de production est bien plus élevée : 617 milliards de mètres cubes.

Le groupe public, qui fait l’objet d’une menace de sanctions européennes pour son abus de position dominante, ”commence à sérieusement considérer que l’avenir de la demande n’est pas en Europe mais en Chine, premier consommateur mondial d’énergie”, affirme Thierry Bros, analyste gaz européen et GNL à la Société générale.

Image
http://www.usinenouvelle.com/article/ga ... az.N326255

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Re: Le Gaz

#152 Message par henryG » 24 avr. 2015, 10:39

En cherchant a valoriser le produit du débroussaillage des bois de ma seigneurie, je me suis rendu compte que l'on pouvait en faire "assez facilement" du gaz combustible.
Certes je vais plutôt me contenter de faire mon terreau en tas, à l’ancienne, sans prendre le risque d'affoler les sismographes et les canadairs du conté, mais tout de même, je demande si quelqu'un en a l’expérience ?

Image

Image stockage et montée en pression dans des chambres à air en batterie par Jean Pain dans les 70ies (il mettait ensuite le gas dans sa deuche a carbu modifié et roulait avec en consommant l’équivalent d'un gramme de broussaille methanisé au metre)
L2L a écrit :Niquer leur nièce de 13 ans, battre leur femme pour ensuite tuer leur voisin d'un coup de machette parce qu'il est soupçonné de sorcellerie....C'est la tout le charme de l'Afrique.

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#153 Message par moinsdewatt » 25 avr. 2015, 12:50

Ségolène Royal annonce le coup d'envoi des études pour l'arrivée du gaz naturel en Corse

Par AFP le 24 avril 2015

La ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie, Ségolène Royal, a annoncé vendredi à Ajaccio le coup d'envoi des études pour l'arrivée du gaz naturel en Corse, répondant ainsi à une ancienne revendication dans l'île.

"La Corse a tout pour devenir un territoire exemplaire de la transition énergétique après avoir pris du retard en raison d'un phénomène monopolistique", a déclaré Mme Royal à l'issue d'une réunion de travail avec les élus corses sur la loi de Transition énergétique et la programmation pluriannuelle de l'énergie

Elle avait auparavant annoncé que la Commission de régulation de l'énergie avait donné son feu vert au lancement des études pour l'approvisionnement de la Corse en gaz naturel.

Le gaz permettra de remplacer le fuel, notamment lourd très polluant, qui alimente actuellement les deux centrales thermiques d'Ajaccio et de Bastia, la première en fin de vie provoquant une grave pollution aux particules fines.

Mme Royal a précisé que "les études pour l'alimentation en gaz attendue depuis des années peuvent démarrer dès maintenant" et elle a félicité les dirigeants insulaires de "prendre à bras le corps" cette transition.

La réunion a aussi été consacrée à l'examen de divers projets d'énergies alternatives (photovoltaïque, réseau de chaleur à bois, rénovation des bâtiments, éclairage public).

Plaidant pour une stricte préservation des terres agricoles, alors que la Corse est la proie d'une spéculation foncière et immobilière effrénée et d'une frénésie de constructions résidentielles, Mme Royal a insisté sur la nécessité de développer les installations photovoltaïques, notamment dans les zones commerciales et sur les infrastructures existantes.

Elle a insisté sur "le souci de ne pas opposer les énergies les unes aux autres et de diversifier les sources d'approvisionnement", se réjouissant de constater en Corse "une unité dans la volonté d'aller dans cette direction".

"La Corse doit devenir un modèle dans l'approvisionnement avec l'accélération du +mix+ énergétique et le développement du solaire, de la biomasse, ou encore des projets de transports propres".

L'objectif, a-t-elle rappelé, est de parvenir à diminuer la facture énergétique, lutter contre la pollution, protéger les espaces remarquables et créer des emplois dans ces secteurs.

Mme Royal a ensuite installé le comité de pilotage du site classé par l'Unesco du golfe de Porto et de la réserve marine de Scandola, sur la côte occidentale de l'île.

Elle se rendra samedi en Haute-Corse pour visiter une exploitation viticole produisant un vin biologique, puis dans le Cap corse pour une réunions sur la sécurité contre les risques de pollution entre la Corse et l'Italie.
http://www.notretemps.com/droit/segolen ... voi,i84319

Confirmation de l'arrivée du gaz en Corse : entretien avec Ségolène Royal

Publié le 24/04/2015, (Alex Bertocchini - Alta Frequenza)

On a la lettre, on a la preuve, on a l'autorisation de la C.R.E! La phrase est de Ségolène Royal et elle vaut son pesant d'or pour tous les opposants aux centrales au fioul de Corse, et ils sont nombreux. Certes, le gaz ne sera pas là demain matin mais il semble bien que cette fois ci on voit réellement le bout du tunnel qui s'ouvre sur la fin d'une spécificité quasiment îlienne: des centrales de production d'électricité fonctionnant au fioul lourd. Ce sera donc l'élément phare de la visite de la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie; le gaz naturel sera le carburant effectivement retenu pour faire fonctionner les deux centrales de Corse. Ségolène Royal a remis ce matin (vendredi) à Paul Giacobbi l'engagement de la commission de régulation de l'énergie, la C.R.E, concernant la prise en compte des coûts et des études de ces projets. La C.R.E confirme bien que ces coûts seront financés par la C.S.P.E, une contribution fiscale qui dédommage les opérateurs pour le surcoût engendrés par les obligations de service public. Ségolène Royal était apparemment ravie de faire cette annonce importante.
http://www.alta-frequenza.com/l_info/l_ ... oyal_74871

Financé par le pékin Français par sa contribution CSPE.

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#154 Message par moinsdewatt » 27 avr. 2015, 12:56

suite du post ci dessus.

Qu'est ce que promettait Nicolas Sarkozy en 2010 ? :mrgreen:
La Corse raccordée au gaz en 2015

Le Figaro 03 Fev 2010

Dans cinq ans, la Corse ne devrait plus être une île. Du moins en matière d'approvisionnement énergétique. Nicolas Sarkozy a annoncé mardi à Ajaccio, comme attendu, le raccordement de l'île de Beauté au futur gazoduc Galsi, qui doit relier l'Algérie à l'Italie via la Sardaigne. «Il s'agit d'un investissement massif de 425 millions d'euros», d'ici à 2015, a précisé le chef de l'État.
GRTgaz, la filiale de GDF Suez chargée des réseaux, confirme quele projet pourra voir le jour en cinq ans.
...............
L'île de Beauté a besoin de 300 millions de mètres cubes par an, soit moins de 4 % de la capacité annuelle du futur Galsi. En tant que maître d'œuvre, GRTgaz devra mobiliser l'investissement, mais le président a assuré que «la solidarité nationale tiendra toute sa place aux côtés de la collectivité de Corse» et de fonds européens. Véritable serpent de mer, le gazoduc est un rare sujet de consensus dans l'île de Beauté.
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010 ... -2015-.php

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#155 Message par moinsdewatt » 05 mai 2015, 12:19

La Russie ratifie l'accord de livraison de gaz à la Chine

03 Mai 2015 boursier.com

Vladimir Poutine a ratifié un accord d'approvisionnement en gaz avec la Chine, via "la route de l'est"... L'information a été dévoilée le 2 mai par l'agence de presse chinoise Xinhua, pour cet accord entériné le 24 avril par la Douma, puis approuvé le 29 avril par le Conseil de la Fédération de Russie. Ces ratifications intérieures russes permettent de finaliser l'important accord gazier conclu par Gazprom, lors de la visite officielle du Président Poutine en Chine à la fin mai 2014.

Renforcement de coopération

"L'accord a pour but de renforcer la coopération énergétique russo-chinoise, et définit les termes principaux de l'approvisionnement en gaz naturel de la Russie vers la Chine via la route de l'est, incluant la section transfrontalière du gazoduc qui traverse le fleuve Amour (Heilongjiang en Chine) près de Blagoveschchensk (capitale de l'oblast d'Amour dans l'Extrême-Orient russe) et la ville frontalière chinoise de Heihe", indique le communiqué officiel chinois.

Un accord de 400 Mds$

Le 21 mai 2014, les deux parties avaient signé un contrat d'approvisionnement en gaz de 30 ans pour un montant de 400 milliards de dollars en vertu duquel le gazoduc de la route de l'est -c'est-à-dire utilisant le gazoduc Sila Sibiri construit pour 46 milliards de dollars à partir de la zone d'extraction gazière de Chayanda en Yakoutie- fournirait chaque année à la Chine 38 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an à partir de 2018. Les livraisons de gaz pourraient atteindre 60 milliards de m3/an par la suite. Ce gaz a été négocié 350$/1.000 m3. Dans le cadre de ce contrat, Pékin devait investir 22 Mds$ dans le gazoduc ; la part des investissements russes dans le projet était annoncée à hauteur de 55 Mds$.
http://www.boursier.com/actualites/econ ... 27840.html

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Re: Le Gaz

#156 Message par moinsdewatt » 22 mai 2015, 19:56

Total défend le gaz comme "énergie fossile la plus propre"

20 mai 2015 Reuters

Le gaz naturel est "l'énergie fossile la plus propre" et jouera un rôle essentiel pour répondre à la croissance de la demande au cours des prochaines années, a déclaré mercredi le directeur général de Total , Patrick Pouyanné.

Alors que le gaz a représenté 52% de la production globale de Total en 2014, Patrick Pouyanné avait déjà indiqué à plusieurs reprises que son groupe souhaitait se développer encore dans ce domaine, en particulier dans le gaz naturel liquéfié (GNL).

"On ne peut pas simplement vouloir expliquer aux pays émergents qu'ils vont devoir être sobres en énergie (...), donc on aura besoin de plus d'énergie. La question qui nous est posée, c'est quelles sont les bonnes énergies pour demain? Le gaz est pour moi l'énergie fossile la plus propre", a dit Patrick Pouyanné lors d'un entretien accordé à France Inter.

Le directeur général de Total s'exprimait avant de participer au Business Climate Summit, qui réunit mercredi et jeudi un millier de représentants d'entreprises venus à Paris proposer leurs solutions pour limiter le réchauffement climatique, en amont de la conférence sur le climat (COP21).

Patrick Pouyanné a également de nouveau défendu les investissements du groupe en Russie malgré les sanctions occidentales liées au conflit en Ukraine: "Il y a du gaz et du pétrole là où la nature l'a mis (...), la Russie est un grand pays gazier."

"Nous sommes engagés sur la Russie parce que l'énergie c'est du long terme, et moi je ne peux pas simplement avoir une stratégie qui dépende des aléas conjoncturels."

Total a par ailleurs annoncé mercredi la mise en production de son projet de Termokarstovoye, dans le nord de la Sibérie, le premier d'une série menée avec le russe Novatek.
http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt ... YT20150520

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#157 Message par moinsdewatt » 25 mai 2015, 12:09

La Norvège dépasse la Russie pour le gaz vers l'Europe de l'Ouest

BRUXELLES/OSLO, 22 mai (Reuters)

La Norvège a supplanté la Russie en tant que principal fournisseur de gaz de l'Europe de l'Ouest, montrent les statistiques des entreprises publiques concernées, alors que les pays européens cherchent à réduire leur dépendance énergétique à l'égard de Moscou.

L'effondrement des cours du pétrole a aussi contribué à ce changement de hiérarchie, la Norvège ajustant plus rapidement que la Russie sa politique tarifairen ce qui favorise les acheteurs en cas de baisse des prix.

La Norvège a exporté 29,2 milliards de mètres cubes vers l'Europe occidentale au premier trimestre 2015, selon les données de l'opérateur public norvégien Gassco. Les ventes de la Russie se sont élevées à 20,29 milliards de mètres cubes, selon les chiffres de Gazprom.

La tendance s'est dessinée dès le dernier trimestre 2014, au cours duquel l'Europe occidentale a importé 29,5 milliards de mètres cubes de Norvège et 19,8 de Russie.

Hormis une brève période en 2012, c'est la première fois que la Norvège dépasse nettement la Russie en la matière.

Les exportations vers l'Europe de l'Est ne figurent pas dans ces statistiques.

Les pays et les entreprises de l'Union européenne s'efforcent de réduire leur dépendance énergétique à l'égard de la Russie de crainte que Moscou ne se serve de l'arme du gaz dans le cadre des tensions géopolitiques liées au conflit en Ukraine.

La Commission européenne a déclaré que, sur l'ensemble de l'année 2014, la Russie était demeurée le principal fournisseur de l'UE mais que sa part dans les importations européennes avait reculé de 43% à 42%, avec une chute de plus de 10% en termes de volumes.

La part de la Norvège dans les importations européennes est passée de 34% à 38% en 2014.
http://bourse.lesechos.fr/infos-conseil ... 052532.php

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#158 Message par guzy1971 » 26 mai 2015, 13:45

moinsdewatt a écrit :
La Norvège dépasse la Russie pour le gaz vers l'Europe de l'Ouest

BRUXELLES/OSLO, 22 mai (Reuters)

La Norvège a supplanté la Russie en tant que principal fournisseur de gaz de l'Europe de l'Ouest, montrent les statistiques des entreprises publiques concernées, alors que les pays européens cherchent à réduire leur dépendance énergétique à l'égard de Moscou.

L'effondrement des cours du pétrole a aussi contribué à ce changement de hiérarchie, la Norvège ajustant plus rapidement que la Russie sa politique tarifairen ce qui favorise les acheteurs en cas de baisse des prix.

La Norvège a exporté 29,2 milliards de mètres cubes vers l'Europe occidentale au premier trimestre 2015, selon les données de l'opérateur public norvégien Gassco. Les ventes de la Russie se sont élevées à 20,29 milliards de mètres cubes, selon les chiffres de Gazprom.


La tendance s'est dessinée dès le dernier trimestre 2014, au cours duquel l'Europe occidentale a importé 29,5 milliards de mètres cubes de Norvège et 19,8 de Russie.

Hormis une brève période en 2012, c'est la première fois que la Norvège dépasse nettement la Russie en la matière.

Les exportations vers l'Europe de l'Est ne figurent pas dans ces statistiques.

Les pays et les entreprises de l'Union européenne s'efforcent de réduire leur dépendance énergétique à l'égard de la Russie de crainte que Moscou ne se serve de l'arme du gaz dans le cadre des tensions géopolitiques liées au conflit en Ukraine.

La Commission européenne a déclaré que, sur l'ensemble de l'année 2014, la Russie était demeurée le principal fournisseur de l'UE mais que sa part dans les importations européennes avait reculé de 43% à 42%, avec une chute de plus de 10% en termes de volumes.

La part de la Norvège dans les importations européennes est passée de 34% à 38% en 2014.
http://bourse.lesechos.fr/infos-conseil ... 052532.php
"les exporations vers l'Europe de l'est ne figurent pas dans les statistiques" qu'est-ce que ça veut dire ? ces pays ne font-ils pas partie de l'UE ? Si on les réintégrait, ce qui semblerait logique, on aboutirait à une part du gaz russe qui serait supérieure, mais on ne veut pas que ça apparaisse ? Il y a de quoi être suspicieux quand on lit ça. Si vous avez des réponses, je suis preneur.

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Re: Le Gaz

#159 Message par guzy1971 » 26 mai 2015, 13:59

moinsdewatt a écrit :
La Norvège dépasse la Russie pour le gaz vers l'Europe de l'Ouest

BRUXELLES/OSLO, 22 mai (Reuters)

La Norvège a supplanté la Russie en tant que principal fournisseur de gaz de l'Europe de l'Ouest, montrent les statistiques des entreprises publiques concernées, alors que les pays européens cherchent à réduire leur dépendance énergétique à l'égard de Moscou.

L'effondrement des cours du pétrole a aussi contribué à ce changement de hiérarchie, la Norvège ajustant plus rapidement que la Russie sa politique tarifairen ce qui favorise les acheteurs en cas de baisse des prix.

La Norvège a exporté 29,2 milliards de mètres cubes vers l'Europe occidentale au premier trimestre 2015, selon les données de l'opérateur public norvégien Gassco. Les ventes de la Russie se sont élevées à 20,29 milliards de mètres cubes, selon les chiffres de Gazprom.

La tendance s'est dessinée dès le dernier trimestre 2014, au cours duquel l'Europe occidentale a importé 29,5 milliards de mètres cubes de Norvège et 19,8 de Russie.

Hormis une brève période en 2012, c'est la première fois que la Norvège dépasse nettement la Russie en la matière.

Les exportations vers l'Europe de l'Est ne figurent pas dans ces statistiques.

Les pays et les entreprises de l'Union européenne s'efforcent de réduire leur dépendance énergétique à l'égard de la Russie de crainte que Moscou ne se serve de l'arme du gaz dans le cadre des tensions géopolitiques liées au conflit en Ukraine.

La Commission européenne a déclaré que, sur l'ensemble de l'année 2014, la Russie était demeurée le principal fournisseur de l'UE mais que sa part dans les importations européennes avait reculé de 43% à 42%, avec une chute de plus de 10% en termes de volumes.

La part de la Norvège dans les importations européennes est passée de 34% à 38% en 2014.
http://bourse.lesechos.fr/infos-conseil ... 052532.php
De manière générale, ce communiqué pue la propagande. ON nous annonce une baisse de la part russe en gros titre puis dans le détail on constate que ça passe de 43% à 42% (la belle affaire!) sachant qu'on a sorti les pays d'Europe de l'Est de la stat. Puis on nous explique que ça tient au fait que les norvégiens ont accru leur part de marché car ils ont accepté des baisses de prix plus importantes que les russes. Cela me paraît très bien joué de la part des russes : ils refusent de réduire leurs recettes, ça a une incidence somme tout minime sur leur part de marché en Europe et ils ont de toute façon des clients alternatifs, à commencer par les Chinois. La Norvège pourrait-elle longtemps réduire ses marges alors que les coûts d'exploitation augmentent ? De toute façon, les gisements de la mer du nord ne peuvent offrir l'autosuffisance à l'Europe. Seul le gaz de schiste US pourrait être une alternative paraît-il 8)
Puisque je vous dis qu'on est gouverné par des cadors

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Re: Le Gaz

#160 Message par moinsdewatt » 26 mai 2015, 16:37

guzy1971 a écrit : ......., ça a une incidence somme tout minime sur leur part de marché en Europe et ils ont de toute façon des clients alternatifs, à commencer par les Chinois. ......
Pour les Chinois le gros Gazoduc Russie-Chine reste à construire. Et oui ça commence par ça, il n' y a pas génération spontanée de Gazoducs. Ca coute plus de 10 myards.

Et de plus il ne seront pas connectés aux memes champs gaziers que ceux qui alimentent l' Europe. Car la Russie est trés grande.

Donc pour les quelques années à venir si l' Europe achéte moins de gaz à la Russie c'est pas avec la Chine que la Russie va compenser.
guzy1971 a écrit : De toute façon, les gisements de la mer du nord ne peuvent offrir l'autosuffisance à l'Europe
en effet, pas de doute la dessus.
guzy1971 a écrit :Seul le gaz de schiste US pourrait être une alternative paraît-il
A cause du passage par la liquéfaction pour les méthaniers il va étre plus cher que le gaz de gazoduc qu'il soit Norvégien ou de Gazprom.

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Re: Le Gaz

#161 Message par guzy1971 » 26 mai 2015, 16:51

moinsdewatt a écrit :
guzy1971 a écrit : ......., ça a une incidence somme tout minime sur leur part de marché en Europe et ils ont de toute façon des clients alternatifs, à commencer par les Chinois. ......
Pour les Chinois le gros Gazoduc Russie-Chine reste à construire. Et oui ça commence par ça, il n' y a pas génération spontanée de Gazoducs. Ca coute plus de 10 myards.

Et de plus il ne seront pas connectés aux memes champs gaziers que ceux qui alimentent l' Europe. Car la Russie est trés grande.

Donc pour les quelques années à venir si l' Europe achéte moins de gaz à la Russie c'est pas avec la Chine que la Russie va compenser.
guzy1971 a écrit : De toute façon, les gisements de la mer du nord ne peuvent offrir l'autosuffisance à l'Europe
en effet, pas de doute la dessus.
guzy1971 a écrit :Seul le gaz de schiste US pourrait être une alternative paraît-il
A cause du passage par la liquéfaction pour les méthaniers il va étre plus cher que le gaz de gazoduc qu'il soit Norvégien ou de Gazprom.
OUi, mais ça les américains s'en foutent.
S'agissant du temps nécessaire pour basculer vers la Chine, tu as bien raison de mentionner ce point, mais l'Europe peut-elle se permettre de faire baisser de 15-20 points la part du gaz russe dans ses importations à court terme, seule chose qui pourrait vraiment étrangler les russes dans l'attente de construire des gazoducs vers la Chine ? Sauf si on me démontre le contraire, l'inertie de nos systèmes d'approvisionnement est aussi forte que l'inertie du système de transport russe. Donc, en fait on ne peut passer du gaz russe et nos rodomontades ne sont pas crédibles et tout le monde le sait.

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Re: Le Gaz

#162 Message par moinsdewatt » 26 mai 2015, 16:55

guzy1971 a écrit :..........
S'agissant du temps nécessaire pour basculer vers la Chine, tu as bien raison de mentionner ce point, mais l'Europe peut-elle se permettre de faire baisser de 15-20 points la part du gaz russe dans ses importations à court terme, seule chose qui pourrait vraiment étrangler les russes dans l'attente de construire des gazoducs vers la Chine ? Sauf si on me démontre le contraire, l'inertie de nos systèmes d'approvisionnement est aussi forte que l'inertie du système de transport russe. Donc, en fait on ne peut passer du gaz russe et nos rodomontades ne sont pas crédibles et tout le monde le sait.
En effet on est bien d' accord, je doute fort que l' Europe puisse encore réduire davantage et significativement les importations de gaz Russe.
A moinsde rationner les consommateurs, ce qui n' est pas pensable.

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Re: Le Gaz

#163 Message par guzy1971 » 26 mai 2015, 17:35

moinsdewatt a écrit :
guzy1971 a écrit :..........
S'agissant du temps nécessaire pour basculer vers la Chine, tu as bien raison de mentionner ce point, mais l'Europe peut-elle se permettre de faire baisser de 15-20 points la part du gaz russe dans ses importations à court terme, seule chose qui pourrait vraiment étrangler les russes dans l'attente de construire des gazoducs vers la Chine ? Sauf si on me démontre le contraire, l'inertie de nos systèmes d'approvisionnement est aussi forte que l'inertie du système de transport russe. Donc, en fait on ne peut passer du gaz russe et nos rodomontades ne sont pas crédibles et tout le monde le sait.
En effet on est bien d' accord, je doute fort que l' Europe puisse encore réduire davantage et significativement les importations de gaz Russe.
A moinsde rationner les consommateurs, ce qui n' est pas pensable.
Si l'on fait l'effort de ne pas se laisser polluer par les plaisanteries sur ségolène Royal, cela montre bien, au moment où l'on discute de la loi sur la transition énergétique, que ces questions dépassent le champ de l'écologie. La meilleure énergie à tout point de vue, est celle que l'on ne consomme en étant extrêmement performant et vertueux. ON en est qu'au tout début.

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Re: Le Gaz

#164 Message par moinsdewatt » 03 juin 2015, 18:12

Fossile contre fossile !
Le monde du gaz part en croisade contre le charbon

Par Ludovic Dupin - Publié le 02 juin 2015, Usine Nouvelle

Remplacer le charbon par le gaz, tel est le leitmotiv répété à l’envi au Congrès mondial du gaz qui se tient à Paris du 1er au 5 juin. Pour cela, une seule solution : généraliser les taxes et marchés carbone.

Ce mardi 2 juin, le 26e Congrès mondial du gaz a été inauguré à Paris-Porte de Versailles. Ce gigantesque événement triennal se déroule pour la première fois en France en 80 ans. Or, à six mois de la COP21 qui se déroulera également dans la capitale, toute la filière gazière a les yeux tournés sur l’opportunité qui se dessine. Les acteurs du gaz sont bien décidés à donner pleinement sa place à cette énergie dans le mix énergétique, en chassant le charbon de l’équation. Ce dernier, deux fois plus émetteur de CO2, représente aujourd’hui 50% de la production d’électricité dans le monde.

Pour conserver le réchauffement climatique en dessous de 2°C, "il faut substituer le gaz au charbon pour la production d’électricité, ce qui divisera par deux les émissions de CO2. Avec 130 années de réserves, le gaz peut soutenir le développement de l’industrie électrique tout en protégeant le climat", a lancé, comme première estocade, Jérôme Ferrier, le président de l’Union internationale du gaz (UIG). Avant d'ajouter que "le mix énergétique idéal, c’est du gaz et des renouvelables. Cette trajectoire est suivie depuis 10 ans aux Etats-Unis et les émissions ont diminué de 10%."

La parole aux industriels

Pour le directeur général de Shell, Ben Van Beurden, le choix du gaz ne fait aucun doute : "Les centrales à gaz sont plus rapides, moins chères à construire et plus propres que les centrales à charbon." Prudent, il poursuit : "Pourtant, l’âge d’or du gaz n’est pas arrivé, d’autant plus que des pays continuent à favoriser le charbon". Plus optimiste, Patrick Pouyanné, directeur général de Total, affirme que "le gaz devrait progresser pour devenir la première source d’énergie au monde", une prédiction à l’image de l’évolution de son groupe puisque désormais le pétrolier produit autant de gaz que de pétrole et a annoncé l’abandon de ses activités charbon. "Le gaz répond aux enjeux de la décarbonisation, de la décentralisation et de la digitalisation de l'énergie", confirme Gérard Mestrallet, le PDG d’Engie (ex-GDF Suez), qui rappelle que le charbon ne représente plus que 20% de son mix et va aller décroissant.

Faire payer le carbone, condition sine qua non

Les trois grands patrons sont à l’unisson quant à la nécessité de donner un prix au carbone. "La mise en place de prix du carbone au niveau mondial et de manière pérenne permettra de remplacer le charbon par le gaz", affirme Patrick Pouyanné, qui a cosigné lundi 1er juin une tribune en ce sens avec cinq autres pétroliers européens. "C’est l’attente essentielle des acteurs économiques de la COP 21", insiste-t-il. Gérard Mestrallet confirme : "Il faut donner le bon signal. Généraliser les mécanismes de prix du carbone est l’outil pour favoriser les technologies les moins polluantes comme le gaz et stimuler l’innovation". "Sans prix du carbone, les pays continueront à favoriser le charbon et les technologies très émettrices", prévient Ben Van Beurden.

A travers ces appels, la communauté gazière dénonce aussi l’échec de la politique énergétique européenne : "L’Union Européenne doit reconsidérer sa politique énergétique inefficace et peu favorable au gaz. Cette absence de politique énergétique a entraîné la fermeture des centrales à gaz à la faveur du charbon", accuse Jérôme Ferrier. Pour mémoire, les électriciens européens ont fermé environ 50 GW de centrales à gaz en Europe ces dernières années, tandis que l’utilisation du charbon est allée croissant. "L’Europe a échoué à mettre en place un marché du carbone qui permette de passer du charbon au gaz", déplore le directeur général de Shell. "L’Europe a fait un pas dans la bonne direction et nous attendons, à la COP21, de voir de nombreux pays s’engager sur la mise en place d’un marché carbone", espère Gérard Mestrallet. Aujourd’hui, il existe quarante marchés carbone dans le monde, dont sept en Chine.
http://www.usinenouvelle.com/article/le ... on.N333122

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Re: Le Gaz

#165 Message par moinsdewatt » 06 juin 2015, 12:52

Le gaz, seule énergie fossile à progresser d'ici 2030

Le Figaro 02/06/2015

Selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), la courbe de l'évolution de la demande d'énergie primaire au cours des prochaines années fait la part belle au gaz. Les professionnels du secteur gazier insistent sur la bonne complémentarité géographique entre gaz conventionnels et gaz non conventionnels.


Les scénarios de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) apportent des motifs de satisfactions aux représentants du secteur gazier. Selon l'AIE, le gaz est en effet la seule énergie fossile dont la part va progresser au cours des prochaines années. Ainsi dans l'analyse de la demande mondiale d'énergie primaire, la part du gaz va passer de 21 à 24% entre 2015 et 2035. Dans le même temps, la part du pétrole se repliera de 31 à 26%, tandis que le charbon baissera lui aussi, de 29 à 24%. Cette évolution tient en particulier à la solidité des ressources en gaz de la planète: «Si l'on s'en tient aux ressources prouvées, on arrive à 56 ans de réserves, en élargissant avec les réserves probables, on dépasse les 130 ans», indique Jérôme Ferrier, le président de l'Union internationale du gaz (UIG), l'association qui organise le Congrès mondial du gaz (cette semaine à Paris).
Le potentiel des ressources en gaz s'avère d'autant plus intéressant que la répartition entre gaz conventionnels et gaz non conventionnels (gaz de schiste, gaz de houille…) s'avère très complémentaire. Jérôme Ferrier résume cet éventail: «Dans le conventionnel, quatre pays - l'Iran, la Russie, le Qatar et le Turkménistan - concentrent plus de 60% des réserves. Pour le non conventionnel, les principales ressources sont situées aux États-Unis, en Chine, en Argentine et en Australie. Il n'y a donc pas de superposition des portefeuilles.» Quant au gaz naturel liquéfié (GNL), il représente une alternative intéressante puisqu'il couvre déjà 10% du commerce mondial du gaz. Mais la logistique est coûteuse à mettre en place, avec une chaîne qui comprend à la fois des terminaux de liquéfaction, des flottes de navires méthaniers et des installations de regazéification.

Nécessité d'une relation apaisée avec la Russie

Dans le cadre de ce commerce mondial du gaz, Jérôme Ferrier rappelle la place de la Russie et la nécessité d'entretenir avec ce producteur incontournable un climat apaisé: «On entend dire que le gaz est un facteur d'instabilité entre les différents pays, à commencer par ce différend entre Moscou et l'Union européenne. Mais le gaz est au contraire un lien géopolitique très fort. Quand on construit des tuyaux pour relier deux pays, on noue des relations très fortes. Elles sont d'autant plus fortes que les contrats d'approvisionnement à long terme jouent un rôle primordial dans le commerce du gaz. Les pays consommateurs ont tellement dans la ligne de mire la sécurité de leurs approvisionnements gaziers qu'ils signent souvent pour plusieurs années avec les États producteurs.»
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015 ... i-2030.php

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Re: Le Gaz

#166 Message par moinsdewatt » 26 juin 2015, 15:58

Gaz : Engie confronté à une érosion de ses parts de marché en France

Les Echos -Anne Feitz Le 15/06

L’opérateur historique a perdu 1,5 million de clients en cinq ans sur un total de 11 millions d’abonnés au gaz.Le groupe réduit ses coûts et propose des offres de marché attractives pour compenser la fin des tarifs réglementés.

C’est désormais incontestable, le secteur du gaz est ouvert à la concurrence en France.
L’opérateur historique Engie (ex-GDF Suez) en sait quelque chose. Officiellement entamée il y a un peu plus de dix ans, l’ouverture du marché a été lente, mais régulière : selon le dernier observatoire de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) publié la semaine dernière, Engie ne comptait plus parmi ses clients, au 31 mars 2015, que 82 % des 11 millions de foyers utilisant le gaz dans l’Hexagone. En cinq ans, l’ex-Gaz de France a perdu près de 1,5 million d’abonnés chez les particuliers.

La chute est encore plus importante sur le segment des professionnels, sur lequel l’opérateur historique ne détient plus que 70 % des abonnés au gaz. En volume, sa part de marché est même tombée en cinq ans de 75 % à 42 %, représentant une perte annuelle de plus de 100 TWh. Si les industriels gros consommateurs de gaz ont fait jouer la concurrence depuis longtemps, c’est plus récent pour la grande masse des PME, petits professionnels (commerces, etc), ou acteurs publics (établissements publics ou collectivités locales), ou encore pour les particuliers.

Revenus en baisse

Les fournisseurs alternatifs comme Direct Energie ou ENI se sont montrés agressifs sur les prix, avec des offres souvent inférieures de plusieurs points aux tarifs réglementés. Des associations de consommateurs ont organisé des opérations d’achat groupé : le belge Lampiris a réalisé une percée chez les particuliers grâce à l’opération pionnière de l’UFC-Que Choisir. EDF, opérateur historique dans l’électricité, est passé à l’offensive dans le gaz. Enfin, la fin des tarifs réglementés pour les petits professionnels ou les grosses co-propriétés, entrée en vigueur début 2015, a accéléré le processus.

Face à des revenus fatalement inscrits à la baisse, Engie a dû réagir. « Nous avons réduit nos coûts d’environ 15 % », indique Michel Vanhaesbroucke, directeur entreprises et collectivités de la branche Energie Europe. Les effectifs ont été diminués et Internet privilégié pour la relation client. « Quasiment tous nos clients ont aujourd’hui un espace personnel sur le site, sur lequel ils peuvent suivre leur compte, leur facture, etc. Cette gestion numérique répond aussi à une demande des clients, et pas seulement à une recherche d’économies », poursuit-il.

Pour compenser le départ les clients des tarifs réglementés, Engie a proposé des offres de marché attractives. Le groupe a participé aux appels d’offre organisés par des opérateurs publics ou les associations de consommateurs : il a été par exemple l’un des lauréats de l’opération d’achat groupé lancée récemment par Familles de France et Selectra. Sur ses 9,2 millions de clients actuels (dont 8,8 millions de particuliers), 2,1 millions ont souscrit à des offres de marché (soit 23 % du total).

Engie tente aussi de développer ses ventes d’électricité pour compenser ses pertes dans le gaz. Il s’est fixé un objectif de 4,6 millions de clients à l’horizon 2018 (2,3 million aujourd’hui). Le groupe insiste enfin sur la qualité de sa relation client et sur les services. « Les clients sont attentifs à leur consommation : nous pouvons les aider à réduire leur facture », indique Michel Vanhaesbroucke. Pour ce faire, les activités de vente d’énergie « B to B » sont en train de fusionner avec les activités de services à l’énergie, aujourd’hui réalisées par la filiale Cofely, au sein de l’une des nouvelles BU (« business unit ») du groupe.

ENI , une croissance spectaculaire
Ayant repris en 2010 le distributeur de gaz Altergaz, l’italien ENI a commencé à utiliser sa propre marque en France en octobre 2012, à grand renfort de publicité. Avec pour objectif de tripler le nombre de ses abonnés dans l’Hexagone pour le porter à 500.000 en 2016. Il a franchi la barre avec une bonne année d’avance. « L’ouverture du marché s’est accélérée : en un an, nous avons gagné 120.000 clients », indique Daniel Fava, directeur général d’ENI Gas & Power France. Avec 460.000 compteurs résidentiels et 60.000 professionnels, ENI est le seul fournisseur alternatif de gaz réellement offensif sur tous les segments du marché. Prochaine étape : le marché de l’électricité.


EDF, le plus gros des fournisseurs alternatifs de gaz
Le plus gros des fournisseurs alternatifs est… un opérateur historique. EDF a franchi début 2015 le cap du million d’abonnés au gaz, soit 9,5 % du marché en nombre de sites. Il a encore engrangé 30.000 clients supplémentaires depuis le début de l’année, et espère un nouveau bond cet été. En misant sur sa réputation davantage que sur l’argument du prix : alors que la réglementation thermique RT 2012 favorise le gaz pour le chauffage des logements neufs, l’électricien profite des emménagements pour pousser ses offres dans le gaz, pourtant plus chères que le tarif réglementé d’Engie (selon le comparateur energie-info). Pour le moment, EDF n’a pas cherché à conquérir la clientèle des professionnels.


Gaz de Bordeaux, l’outsider qui monte
Comme Engie, Gaz de Bordeaux était confronté à l’érosion de ses parts de marchés liée à la fin des tarifs réglementés. La petite société fait partie des « ELD », ces opérateurs locaux qui, n’ayant pas été nationalisés en 1946, ont le droit de proposer les tarifs réglementés sur leur territoire. « Depuis trois ans nous avons décidé de répondre aux appels d’offres pour les professionnels, dans toute la France », explique son directeur général Philippe Denis. Avec succès. La société compte aujourd’hui 12.000 clients auxquels elle fournit 7 TWh de gaz, et réalise 60 % de son chiffre d’affaires hors du territoire bordelais – ce qui lui a permis de compenser ses pertes subies sur sa zone d’origine. Elle espère passer à 70 % en 2016.


Anne Feitz
http://www.lesechos.fr/industrie-servic ... 128499.php

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#167 Message par Hippopotameuuu » 26 juin 2015, 23:08

Tiens le gaz. J'ai refais le stock de butane au plan "B".
La dernière fois il y a 2 ou 3 ans, la bouteille bleue de 13 kg coûtait 38 €, là j'ai payé 30 € la même bouteille.

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Re: Le Gaz

#168 Message par titano » 27 juin 2015, 06:49

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Re: Le Gaz

#169 Message par moinsdewatt » 01 juil. 2015, 18:15

La Russie coupe ses livraisons de gaz à l'Ukraine

Publié le 01-07-2015

Moscou (AFP) - La Russie a confirmé mercredi avoir coupé ses livraisons de gaz à l'Ukraine au lendemain de l'échec de leurs négociations, nouvelle étape dans la guerre énergétique que se livrent les deux pays au risque d'inquiéter l'Union européenne.

Cette décision acte l'échec de la réunion tripartite entre Russes, Ukrainiens et Européens qui s'est close mardi soir à Vienne sans accord entre Moscou et Kiev sur les prix du gaz russe.

La compagnie publique ukrainienne Naftogaz a annoncé dès l'abandon des négociations mardi qu'elle suspendait immédiatement tous ses achats de gaz à la Russie, son dernier accord avec le géant russe Gazprom expirant le jour même.

"A partir de 10 heures du matin le 1er juillet, les livraisons de gaz à l'Ukraine ont cessé", a confirmé mercredi Gazprom dans un communiqué, rappelant qu'elle ne fournirait Kiev que sur la base d'un paiement de ses livraisons à l'avance.

Ce désaccord ne devrait toutefois pas sérieusement affecter l'approvisionnement des pays européens, dont près de 15% de la consommation de gaz passe par le territoire ukrainien, Naftogaz ayant promis de continuer à assurer le transit vers l'UE.

"Les livraisons de gaz pour les besoins de l'Ukraine, c'est un des accords. Le transit du gaz vers l'Europe, c’en est un autre. La situation actuelle n'affectera aucunement le transit vers l'Europe", a confirmé à l'AFP un porte-parole de l'opérateur ukrainien Ukrtransgaz.

- Des positions "très éloignées" -

Gazprom et Naftogaz sont engagés depuis plusieurs années dans un bras de fer énergétique sur le prix du gaz russe livré à l'Ukraine.
.................

Lors des négociations à Vienne, la Russie a proposé de maintenir son tarif pour l'Ukraine à 247,18 dollars pour 1.000 m3 de gaz jusqu'à fin septembre, soit un rabais estimé à 40 dollars par rapport au prix que Moscou pouvait appliquer en fonction d'accords antérieurs.

Selon le ministre russe de l'Energie, Alexandre Novak, qui a déploré une décision "malheureuse" des autorités ukrainiennes, Kiev a refusé la proposition russe, exigeant un rabais de 86 dollars.

....................
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20 ... raine.html

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Re: Le Gaz

#170 Message par pigiste » 01 juil. 2015, 18:56

Hippopotameuuu a écrit :Tiens le gaz. J'ai refais le stock de butane au plan "B".
La dernière fois il y a 2 ou 3 ans, la bouteille bleue de 13 kg coûtait 38 €, là j'ai payé 30 € la même bouteille.
Ce matin j'ai fait le plein de GPL à 0,588€/l à la station-service carrouf'. Il y a 6 mois c'était vers les 0,69€/l
La réduction d'impôt ce n'est pas de l'argent que l'on donne, mais de l'argent que l'on rend. Comme le bouclier fiscal. Nuance de taille !

La redistribution selon Cedric1973.

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Re: Le Gaz

#171 Message par moinsdewatt » 08 juil. 2015, 17:38

Le gaz de houille bientôt exploité en France ?

Par Ludovic Dupin - Usine Nouvelle le 08 juillet 2015

European Gas Limited change de nom pour devenir la Fançaise de l’Energie. Son ambition est d'exploiter le gaz de houille en France. La société entend déployer sa première plate-forme industrielle et commerciale en 2017.

Ce mercredi 8 juillet, European Gas Limited (EGL), la société qui veut exploiter le gaz de houille en France, change de nom pour devenir la Française de l'Energie. Un nom symbolique pour montrer qu'EGL a fait fi de ses anciennes racines australiennes à la faveur d'un actionnariat principalement français et d'une implantation locale en Lorraine. Depuis 2009, cette PME a pour ambition d'exploiter le méthane contenu dans les veines de charbon du sous-sol français, à commencer par l'est et le nord de la France. En 2012 et 2013, Arnaud Montebourg, alors ministre du Redressement productif, vantait cette ressource qui permettrait de fournir 10 ans de consommation de gaz à la France.

Cette prédiction doit encore être affinée. D’ailleurs, la Française de l'Energie devrait recevoir la première certification de réserves prouvées de gaz de houille en Europe à la fin de l'été 2015.

Cela marquera l'aboutissement d'une première phase d'investissements de 40 millions d'euros sur la période 2009-2014, durant laquelle la société a consolidé toutes les données de forages des Charbonnages de France et aussi celles de sociétés anglo-saxonnes qui se sont intéressées à la région dans les années 1980. Cela a permis de réaliser, avec l'aide de l'Institut français du pétrole Energies nouvelles (Ifpen), de précis plans 3D du sous-sol. Dans le même temps, la société a réalisé plusieurs forages exploratoires et de démonstrations technologiques. Le plus important est celui de Tritteling (Moselle) où un forage a été réalisé à 1200 mètres de profondeur puis a suivi horizontalement une veine de charbon sur 4 000 mètres, pour un investissement de 5 à 6 millions d'euros.

Un gaz 5 % moins cher

Une deuxième phase d'investissements de 60 à 100 millions d'euros est en cours sur la période 2015-2017. Elle préparera, d'une part, le développement d'une première plate-forme industrielle pour débuter l'exploitation commerciale du gaz de houille en 2017. D'autre part, la société va réaliser quatre à cinq forages dans le Nord-Pas-de-Calais pour explorer le potentiel des ressources dans les anciennes mines de la région.

Pour Julien Moulin, le président de la Française de l'Energie, ce gaz présente un avantage écologique et économique. Ecologique car il est moins émetteur de CO2 que les gaz importés en France depuis la Norvège, l'Algérie et la Russie (99 % de la consommation française). "Le gaz de houille de Lorraine contient 97 % de méthane et moins de 2 % de CO2", affirme-t-il. Economique, car le gaz n'a pas besoin d'être transporté et les besoins de traitement sont limités en raison de sa qualité. Le président de la PME, qui assure discuter avec d'importants consommateurs industriels de la région, comme Total ou Sovay, envisage de fournir un gaz 5 % moins cher qu'aujourd'hui. L’exploitation sera facilitée dans cette “région dotée d'une forte capacité technologique avec la présence du BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières), des Mines de Nancy et de l’université de Lorraine”, assure Julien Moulin.

Opposition locale

Le dirigeant met aussi en avant l'emploi local : la société entend passer de 15 à 300 salariés en cinq ans. Il juge que cela se traduira par cinq à dix fois plus d'emplois indirects. Reste quelques obstacles à surmonter. D'une part, le gaz de houille, assimilé en France au gaz de schiste dans la famille des gaz non conventionnels, a soulevé une opposition locale. Ce qui n’a pas empêché le projet d'exploitation en Moselle d'être inscrit dans le pacte Lorraine 2014-2016, signé par la région et l'Etat. Sa réussite y est décrit comme "un évènement significatif en faveur de l’indépendance énergétique française".

D'autre part, tous les permis d'exploration déposés par la société n'ont pas encore été signés par le ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie. Au delà de la Française de l’Energie, actuellement, le ministère refuse de signer une centaine de demandes en France. Julien Moulin espère cependant obtenir ses permis dans les prochains mois, même s'il se dit "frustré par la vitesse de délivrance de ces autorisations qui peut décourager certains partenaires industriels et financiers".
http://www.usinenouvelle.com/article/le ... ce.N340528

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Re: Le Gaz

#172 Message par moinsdewatt » 14 juil. 2015, 12:03

Dunkerque LNG : l'atout d'EDF sur le marché du gaz

Boursorama avec AFP le 14/07/2015

Après quatre ans de chantier, le terminal gaz naturel liquéfié (GNL) de Dunkerque est "achevé à 93%". Sa mission ? Soutenir les ambitions d'EDF sur un marché en redémarrage.

Les trois cuves dominent de loin le paysage dunaire, le quai est prêt à recevoir les méthaniers, le tunnel d'arrivée d'eau est terminé... "Le chantier est achevé à 93%", a assuré Sylvie Lebreux, directrice projet RH et communication de Dunkerque LNG, société détenue à 65% par EDF, à 25% par le belge Fluxys et à 10% par le pétrolier français Total.

En construction depuis 2011, le terminal GNL est le deuxième plus important chantier industriel en cours en France, derrière celui du réacteur nucléaire EPR de Flamanville, également mené par EDF. Mais contrairement à Flamanville, qui accumule les retards, Dunkerque LNG sera livré à l'heure, fin 2015, et respectera le budget de 1 milliard d'euros, assurent ses dirigeants.

L'inondation du tunnel aura lieu à la mi-août. Cet ouvrage amènera de l'eau tiède rejetée par la centrale nucléaire de Gravelines, toute proche, pour réchauffer le GNL, qui arrive à -160°, et ainsi le faire repasser à l'état gazeux. Un procédé unique qui évitera de brûler du gaz mais qui a considérablement complexifié le chantier : il a fallu creuser sur 5 km, par 40 mètres de fond dans la couche d'argile, pour déboucher sous la centrale.

Fin octobre, le premier méthanier accostera et après deux mois de tests viendra la mise en service opérationnelle, a détaillé Marc Girard, président de Dunkerque LNG. Et le dirigeant de mettre en avant les atouts du terminal : sa taille, avec trois réservoirs d'une capacité de 190.000 m3, parmi les plus grands d'Europe, son port en eau profonde, qui le rend accessible toute l'année, ou encore sa flexibilité, pour accueillir toutes les tailles de méthaniers, utiliser seulement une partie des capacités de stockage et varier les volumes envoyés sur les réseaux belge et français, en fonction de la demande.

C'est qu'il faut rivaliser pour attirer les méthaniers qui, pour le moment, ne se battent pas pour venir décharger en Europe. Si à long terme le marché du GNL a de belles perspectives de croissance (4% par an en moyenne d'ici à 2025, selon le cabinet IHS, contre 2% pour le gaz en général), à court terme, il est en surcapacité en Europe. Ces dernières années, la croissance chinoise et la suspension du nucléaire au Japon après Fukushima ont tiré la demande et gonflé les prix en Asie, incitant les méthaniers à desservir plutôt ce marché.

De plus, l'Europe compte déjà 23 terminaux méthaniers, dont trois en France, propriété d'Elengy, filiale d'Engie (ex-GDF Suez). Ceux de Zeebruge (Belgique) et de Rotterdam (Pays-Bas) ont annoncé des projets d'agrandissement, et celui de Swinoujscie, en Pologne, entrera en service à peu près en même temps que Dunkerque. "Le marché du GNL restera compliqué en 2016-2017", reconnaît Marc Girard. "Mais on construit pour le long terme", ajoute-t-il, assurant que la mise en service se fera "sur un marché en redémarrage".

Les États-Unis s'apprêtent à devenir exportateurs de GNL grâce au boom du gaz de schiste, et des projets en Afrique de l'Est et en Australie vont bientôt entrer en production, cite le dirigeant. Dans le même temps, les prix du GNL asiatique, généralement indexés sur le pétrole, sont moins attrayants. Pour EDF, encore très marqué par son profil d'électricien français, Dunkerque LNG permettra d'accompagner son internationalisation et son développement dans le gaz.

Depuis l'ouverture à la concurrence du marché français, le groupe dessert 1 million de clients et doit "diversifier ses approvisionnements et se rendre plus autonome". Sur les 13 milliards de m3 par an de capacité de Dunkerque LNG - environ 20% de la consommation française de gaz naturel - EDF en a déjà réservé 8 milliards et Total 2 milliards, via des contrats sur 20 ans. Le reste devra trouver preneur sur le marché. Un "risque commercial résiduel" selon Marc Girard, qui affirme avoir déjà des "contacts informels" avec des acteurs intéressés.
http://www.boursorama.com/actualites/du ... 31875f7279

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Re: Le Gaz

#173 Message par titano » 14 juil. 2015, 19:57

moinsdewatt a écrit :
Dunkerque LNG : l'atout d'EDF sur le marché du gaz

...la suspension du nucléaire au Japon après Fukushima ont tiré la demande et gonflé les prix en Asie, incitant les méthaniers à desservir plutôt ce marché....
Ravie que tu postes ici une explication de ma part en d'autres temps sur un autre forum que tu contestais quant au cassage de gueule de la fréquentation du terminal méthanier du GPM de Nantes St-Nazaire.
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Re: Le Gaz

#174 Message par moinsdewatt » 13 août 2015, 12:11

Passage en force ?
Le gouvernement britannique veut faciliter l’exploitation du gaz de schiste

Les Echos 13 Aout 2015

Favorable au gaz de schiste, le gouvernement de David Cameron se heurte aux réticences des collectivité locales. Il veut accélérer l’octroi des permis.

Contourner les autorités locales en délivrant directement les autorisations pour l’exploitation du gaz de schiste, tel est le projet du gouvernement britannique annoncé jeudi. Certaines collectivités sont jugées trop lentes ou tout simplement réticentes à l’exploitation de cette énergie.

Le ministre des communautés et du gouvernement local pourra ainsi se saisir directement des dossiers, a-t-il annoncé dans un communiqué commun avec le ministère de l’Énergie et du changement climatique.
Le nouveau dispositif a pour but d’identifier les autorités locales qui ne donnent pas de réponse aux demandes de permis de construire dans le délai légal de 16 semaines, afin d’accélérer le processus. Le gouvernement pourra également se saisir des dossiers en appel quand une demande a été rejetée mais que la décision est contestée par l’entreprise qui veut réaliser des forages.

La peur de la fracturation hydraulique

Le Premier ministre conservateur David Cameron et son gouvernement ne cachent pas leur soutien au développement du gaz de schiste. Ils y voient potentiellement une ressource bon marché et abondante. Un enthousiasme qui se heurte aux réticentes des collectivités locales et d’une partie de l’opinion publique.

Fin juin, les autorités du comté du Lancashire (nord-ouest de l’Angleterre), avaient ainsi rejeté des demandes de permis pour un projet d’exploration de gaz de schiste . Elles évoquaient les risques de pollution visuelle et sonore pour les riverains, inquiets par les nuisances causées par la technique de la fracturation hydraulique. Elle consiste en l’injection dans la roche d’un liquide sous pression pour la fissurer. Le liquide est composé d’eau, de sable et de produits chimiques.
Si les associations de défense de l’environnement critiquent le nouveau dispositif, UK Onshore Oil and Gas (UKOOG), représentant les entreprises du secteur, s’est réjoui de l’annonce, soulignant que « la durée d’instruction des demandes de permis a bondi de trois mois à plus d’un an, générant des retards et des coûts qui ne sont pas dans l’intérêt des habitants, des entreprises ou des Britanniques dans leur ensemble ».
http://www.lesechos.fr/industrie-servic ... 144198.php

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Re: Le Gaz

#175 Message par moinsdewatt » 19 août 2015, 09:39

Gaz de schiste : Londres délivre de nouveaux permis pour explorer le sous-sol

Par Challenges.fr publié le 19-08-2015

C'est la première fois depuis 2008 que des permis ont été proposés pour rechercher du pétrole et du gaz de schiste dans le pays.

Les autorités britanniques ont retenu mardi 18 août les entreprises sélectionnées pour 27 nouveaux permis d'exploration d'hydrocarbures conventionnels et de schiste, pour la première fois depuis sept ans concernant cette source d'énergie controversée mais soutenue par le gouvernement Cameron.

La Oil & Gas Authority (OGA), le régulateur national du secteur, a indiqué avoir retenu notamment les groupes britanniques Cuadrilla et IGas (ce dernier allié à Total), le français GDF Suez (Engie) ou encore le suisse Ineos pour un total 27 blocs terrestres d'exploration dans le centre et le nord de l'Angleterre.

C'est la première fois depuis 2008 que des permis ont été proposés pour rechercher du pétrole et du gaz de schiste dans le pays. Les licences doivent encore être formellement attribuées aux entreprises sélectionnées au cours de l'année. Elles ne le seront qu'après la finalisation d'études environnementales plus poussées pour un second groupe de 132 blocs d'exploration à travers le pays, qui devraient être proposés ultérieurement.

64.000 emplois à la clé ?

"Il est important que nous continuions dans cette voie et faisions avancer le schiste, tout en maintenant de solides contrôles environnementaux. L'investissement dans le schiste pourrait atteindre 33 milliards de livres (46,5 milliards d'euros) et soutenir 64.000 emplois", a souligné Nicholas Bourne, secrétaire d'État à l'Énergie.

Le Premier ministre conservateur David Cameron est un soutien très enthousiaste du développement du gaz de schiste, y voyant potentiellement une source d'énergie bon marché et abondante, malgré l'opposition de certains riverains et associations de défense de l'environnement qui s'inquiètent des conséquences de l'utilisation de la technique de la fracturation hydraulique.

Alors que les forages sont au point mort depuis 2011, quand un puits de Cuadrilla avait causé de légères secousses sismiques dans le nord de l'Angleterre, le gouvernement britannique a pris des mesures pour tenter d'accélérer le développement du schiste. Il a ainsi annoncé la semaine dernière qu'il pourrait désormais délivrer directement les autorisations nécessaires pour exploiter les sites, afin de contourner des autorités locales jugées trop lentes ou réticentes.

Opposition des riverains

L'association environnementale Les amis de la Terre a jugé mardi que les nouvelles licences allaient "provoquer colère et de controverses parce que partout où la fracturation hydraulique a été proposée, elle s'est heurtée à l'opposition des riverains".

Les opposants à cette technique - qui consiste à créer des fissures souterraines et à y infiltrer un mélange d'eau, de sable et de produits chimiques pour permettre l'extraction d'hydrocarbures prisonniers de la roche - craignent notamment la pollution des réserves d'eau potable.
http://www.challenges.fr/europe/2015081 ... s-sol.html

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Re: Le Gaz

#176 Message par moinsdewatt » 23 août 2015, 20:49

Hi Hi Hi, le Gaz de schiste va passer en France ! Et les Belges vont en profiter.
Les Etats-Unis pourraient exporter leur gaz de schiste en Belgique

PAR ARNAUD LEFEBVRE · 16 AOÛT 2015

La semaine dernière, la compagnie Electricité de France (EDF) a conclu un accord avec Cheniere Energy Inc. pour expédier du gaz naturel des Etats-Unis vers l'Europe de l'Ouest, écrit le quotidien économique L’Echo. Via cet accord, l'Europe de l'Ouest aura pour la première fois accès au gaz de schiste américain.

Le groupe français veut exporter le gaz vers divers pays européens à partir du terminal de Dunkerque où le groupe belge Fluxys est également présent. Dès lors, la Belgique serait aussi fournie en gaz de schiste. Le terminal de Dunkerque, dont l’activité débutera à la fin de l’année, est en effet directement relié au réseau de distribution de gaz belge. Ce contrat comprendrait l’acheminement de plus de 2,6 milliards de mètres cubes de gaz à l’horizon 2018. En outre, la capacité de regazéification de Dunkerque est de 13 milliards de mètres cubes annuels, soit un cinquième de ce qui est consommé annuellement en Belgique et en France, précise le journal.

Le golfe du Mexique

Cheniere est la première entreprise qui a reçu une licence pour liquéfier et exporter le gaz de schiste américain. L'entreprise dispose du Sabine Pass, un grand terminal LNG portuaire pour le gaz liquide dans le golfe du Mexique, à la frontière entre les Etats américains du Texas et de la Louisiane.

L'entreprise a conclu un accord avec EDF pour envoyer à Dunkerque, sur une période de 3 ans, 26 cargos pour la livraison de gaz naturel liquide. Vers la fin de l'année, les premiers bateaux chargés de gaz liquide pourraient partir de Sabine Pass.

Bouleversement sur le marché énergétique

En développant la production de gaz, les Etats-Unis sont le premier producteur mondial de gaz de schiste. Par conséquent, le gaz de schiste bouleverse totalement la situation sur le marché international de l'énergie. Auparavant, on s'attendait à ce que l'économie américaine continue à avoir besoin de quantités massives de gaz.

L'introduction de gaz de schiste n'a pas seulement eu pour effet que les Etats-Unis deviennent exportateurs plutôt qu'importateurs de gaz, cette nouvelle situation renforcerait fortement l'influence de ce pays sur les marchés internationaux. Le gaz de schiste a entre autres contribué à une forte baisse des prix du pétrole, ce qui a des conséquences politiques internationales importantes. L'exportation américaine de gaz de schiste pourrait signifier une concurrence plus âpre pour la Russie dont l'Europe dépend principalement, conclut L'Echo
http://www.express.be/sectors/fr/energy ... 215095.htm

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Re: Le Gaz

#177 Message par moinsdewatt » 31 août 2015, 17:35

L'Egypte hérite d’un méga gisement de gaz naturel

Le 30/08 à 17:03

La découverte d’un gisement offshore de gaz naturel au large de la côte égyptienne permettrait au pays de faire face à ses besoins en gaz pendant les prochaines décennies.

Le géant italien de l'énergie ENI a annoncé dimanche la découverte du « plus grand » gisement offshore de gaz naturel en Méditerranée dans les eaux territoriales de l'Egypte. Le groupe a précisé que le puits se situait à une profondeur de 1.450 mètres. Le gisement pourrait représenter un potentiel de 850 milliards de mètres cubes, sur « un secteur de 100 kilomètres carré », assure la compagnie dans un communiqué, précisant que cette découverte, « après son développement total », va aider à couvrir « les besoins en gaz naturel de l'Egypte durant des décennies ».

ENI a ajouté qu’il détenait tous les droits d’exploitation sur la zone.

« Il s'agit de la plus grande découverte de gaz jamais faite en Egypte et en mer Méditerranée », affirme le groupe dans un communiqué, précisant que cette découverte pourrait également « devenir l'une des plus grandes de gaz naturel au monde ». Le ministère égyptien du Pétrole a confirmé dans un communiqué la découverte, faite à 1.450 kilomètres de profondeur, au large de la côte égyptienne près de Zohr.

« Cette découverte historique pourra transformer le scénario énergétique de l'Egypte, où nous sommes accueillis depuis plus de 60 ans », a dit le directeur général d'Eni, Claudio Descalzi, qui a rencontré samedi le président égyptien Abdel Fattah al Sissi.

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/industrie-servic ... xtor=RSS41
Une carte :

Image

sur :
http://www.ft.com/cms/s/0/899031ec-4f0f ... z3kKP0cTvx

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Re: Le Gaz

#178 Message par moinsdewatt » 06 sept. 2015, 12:12

Gazpar : GRDF a installé ses 1ers compteurs intelligents en région parisienne

1 septembre 2015

Gazpar : GRDF a installé ses 1ers compteurs intelligents en région parisienne
La filiale d’Engie (ex-GDF) a procédé à l’installation des tout premiers compteurs « intelligents », baptisés Gazpar, dans la ville francilienne de Rueil-Malmaison, à partir du lundi 24 août. Pour GRDF, il s’agit d’effectuer des tests avant d’étendre le dispositif à l’ensemble du territoire français.


Un millier de compteurs Gazpar seront progressivement installés dans la commune de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) dans l’optique de « procéder à des tests techniques jusqu’en décembre », a indiqué l’opérateur.

A partir de cette date, la phase pilote sera officiellement lancée. Celle-ci devrait concerner 150.000 abonnés des Hauts-de-Seine, de la région lyonnaise, du Havre et du pays de Saint-Brieuc. Puis le déploiement se généralisera à l’ensemble du territoire français entre 2017 et 2022. Environ 11 millions de foyers sont concernés.

A l’instar de son cousin Linky (déployé par EDF), Gazpar pourra transmettre automatiquement les relevés de consommation des clients grâce à un module radio, et ce sans l’intervention d’un agent. GRDF pourra ainsi facturer ses abonnés sur leur index de consommation réel tout en réalisant des économies.

Quant aux clients, ils pourront consulter leurs relevés sur leur espace web personnel et effectuer un suivi plus précis de leur consommation pour, in fine, gérer de manière optimale leurs dépenses énergétiques. A terme, Engie évoque des économies de 10-15 euros sur les factures annuelles de gaz de ses abonnés.
http://lenergiedavancer.com/gazpar-grdf ... 015/09/01/

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Re: Le Gaz

#179 Message par guzy1971 » 07 sept. 2015, 08:41

moinsdewatt a écrit :
Gazpar : GRDF a installé ses 1ers compteurs intelligents en région parisienne

1 septembre 2015

Gazpar : GRDF a installé ses 1ers compteurs intelligents en région parisienne
La filiale d’Engie (ex-GDF) a procédé à l’installation des tout premiers compteurs « intelligents », baptisés Gazpar, dans la ville francilienne de Rueil-Malmaison, à partir du lundi 24 août. Pour GRDF, il s’agit d’effectuer des tests avant d’étendre le dispositif à l’ensemble du territoire français.


Un millier de compteurs Gazpar seront progressivement installés dans la commune de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) dans l’optique de « procéder à des tests techniques jusqu’en décembre », a indiqué l’opérateur.

A partir de cette date, la phase pilote sera officiellement lancée. Celle-ci devrait concerner 150.000 abonnés des Hauts-de-Seine, de la région lyonnaise, du Havre et du pays de Saint-Brieuc. Puis le déploiement se généralisera à l’ensemble du territoire français entre 2017 et 2022. Environ 11 millions de foyers sont concernés.

A l’instar de son cousin Linky (déployé par EDF), Gazpar pourra transmettre automatiquement les relevés de consommation des clients grâce à un module radio, et ce sans l’intervention d’un agent. GRDF pourra ainsi facturer ses abonnés sur leur index de consommation réel tout en réalisant des économies.

Quant aux clients, ils pourront consulter leurs relevés sur leur espace web personnel et effectuer un suivi plus précis de leur consommation pour, in fine, gérer de manière optimale leurs dépenses énergétiques. A terme, Engie évoque des économies de 10-15 euros sur les factures annuelles de gaz de ses abonnés.
http://lenergiedavancer.com/gazpar-grdf ... 015/09/01/
10-15 € d'économie annuelle c'est pas le Pérou. Il est vrai que les prix du gaz ont baissé. Pourtant je suis sûr que cela représentera de sacrés économies en termes de consommation nationale. Contrairement à ce qu'on dit, l'énergie n'est pas encore chère.
Par contre, les économies en termes de personnel vont être très appréciable pour GRDF et Engie. N'y voyez aucun mauvais esprit, les progrès techniques détruisent des emplois c'est normal.

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Re: Le Gaz

#180 Message par moinsdewatt » 19 sept. 2015, 13:29

Image GAZPROM est maintenant vendeur de Gaz en direct en France !
Pas-de-Calais : quand le géant du gaz russe Gazprom drague nos petites communes

le18/09/2015

La semaine dernière, le géant russe Gazprom, un des leaders mondiaux du secteur gazier, a envoyé des émissaires à Sainte-Catherine pour rencontrer de nouvelles communes clientes. À la suite d’un appel d’offres de la fédération de l’énergie du Pas-de-Calais, Gazprom a décroché un marché pour écouler son gaz.
...............

Gazprom trouve ainsi de nouveaux débouchés en Europe. Selon la Fde, le géant fournit déjà 20 % du gaz utilisé en France. Parmi ses clients, le groupe Auchan et une ribambelle de petites communes. Ainsi, à Sainte-Catherine, les communes de Beugny, Guémappe ou encore Roclincourt étaient représentées pour entendre les émissaires de Gazprom. Des communes ou communautés de communes du Lensois et du littoral étaient aussi conviées.
.............
http://www.lavoixdunord.fr/region/pas-d ... 62n3050942

Offre commerciale sur le web !

http://www.gazprom-energy.com/fr/acheter-mon-gaz

Pas encore pour le particulier.

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Re: Le Gaz

#181 Message par moinsdewatt » 19 sept. 2015, 13:49

Image
Gaz : la découverte géante d’ENI en Egypte rebat les cartes

ANNE FEITZ / Les Echos | LE 14/09

Le gisement géant permettra à l’Egypte d’assurer ses besoins pendant des décennies. La découverte change la donne pour les pays de la zone, voire au-delà.

...............
http://www.lesechos.fr/industrie-servic ... 155478.php

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Re: Le Gaz

#182 Message par moinsdewatt » 02 oct. 2015, 19:45

Copropriétés: ce qu'il faut faire pour éviter une coupure de gaz

01/10/2015

Les gros consommateurs de gaz (écoles, hôpitaux, copropriétés...) avaient jusqu'au 1er octobre pour choisir leur nouveau fournisseur d'énergie. Passé ce délai, ils risquent de se voir privés de gaz. Pour éviter le pire, voici la marche à suivre.

Fin des tarifs réglementés oblige, les gros consommateurs de gaz naturel avaient jusqu’au 1er octobre 2015 pour souscrire un contrat en offre de marché auprès du fournisseur de leur choix. Faute de quoi ils s’exposaient à une coupure de gaz.

Cette obligation vise les professionnels dont le niveau de consommation est supérieur à 200.000 kilowattheures par an, à savoir les établissements scolaires, les bâtiments hospitaliers, les maisons de retraite mais également les grandes copropriétés.

Passé ce délai, les clients basculent automatiquement sur une offre de marché par défaut proposée par leur fournisseur historique, pendant six mois.

C’est en effet ce que stipule la loi Hamon du 17 mars 2014, précisant qu’au-delà de cette période, "la fourniture de gaz naturel n'est plus assurée" si aucune démarche n’a été faite.

Il y a deux semaines, Le Parisien estimait à 25.000 le nombre de personnes potentiellement menacées par ces coupures.

Comment changer de contrat ?

Si votre copropriété se trouve dans ce cas-là, pas de panique, voici la marche à suivre pour changer son contrat.

Le choix du nouveau fournisseur d’énergie relevant de l’assemblée générale des copropriétaires, un vote est donc nécessaire... Cliquez ici pour lire la suite.
http://bfmbusiness.bfmtv.com/votre-arge ... 17761.html

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Re: Le Gaz

#183 Message par moinsdewatt » 21 oct. 2015, 10:12

L'exploitation du gaz et pétrole de schiste reste une spécialité nord-américaine

Par Ludovic Dupin Usine Nouvelle le 21 octobre 2015,

La production de gaz et de pétrole de schiste est aujourd'hui cantonnée sur le territoire nord-américain. Mais de nombreux pays ont avancé dans l'exploration de leur sous-sol, pour assurer leur indépendance énergétique et remplacer le charbon.


Le Centre hydrocarbures non conventionnels (CHNC) a présenté un panorama de l'exploration et de l'exploitation des gaz et pétrole de schiste dans le monde. Force est de constater que ces hydrocarbures n'ont pas encore quitté l'Amérique du Nord. "Les Etats-Unis comptent 100 000 puits actifs, le Canada 20 000. Dans le reste du monde, il en existe entre 500 et 1000", précise Jean-Louis Shilansky, Président du CHNC. "La question est de savoir si ce phénomène restera purement nord-américain. Franchement, je ne le crois pas", affirme-t-il.

Aujourd'hui, l'essentiel de la production mondiale d'hydrocarbures en pétrole et gaz de schiste provient des Etats-Unis (4,2 millions de barils par jour et 350 Gm3 de gaz de schiste), du Canada (1 million de barils par jour et 30 Gm3 de gaz de schiste) et d'Argentine (50 000 barils par jour et 1,5Gm3 de gaz). Toutefois, le CHNC dénombre 10 autres pays qui ont engagé de vraies recherches sur le sujet : Chine, Arabie Saoudite, Pologne, Royaume-Uni, Afrique du Sud, Algérie, Allemagne, Australie, Danemark et Russie.


Indépendace énergétique et décarbonisation

Dans la majorité de ces pays, on retrouve des raisons communes pour s'intéresser aux hydrocarbures non conventionnels. D'une part, il y a la question de l'indépendance énergétique. La Pologne veut s'affranchir de la Russie ou le Royaume-Uni veut compenser la baisse inexorable de sa production d'hydrocarbures en Mer du Nord. D'autre part, il y a une recherche de décarbonisation de l'économie comme en Chine, au Danemark et en Allemagne. "Le gaz de schiste est favorable à la baisse des émissions de gaz à effet de serre. C'est grâce à cela que les Etats-Unis ont pu remplacer des centrales au charbon par des centrales à gaz et s'engager sur des baisses d'émissions de CO2", remarque Jean-Louis Schilansky.

Toutefois, les recherches exploratoires sont plus ou moins couronnées de succès. Les études sur la Pologne annonçaient 4 000 Gm3 de gaz de schiste dans le sous-sol. Après les prospections décevantes de plusieurs majors, ce potentiel a été réduit à 550 Gm3 par l'Institut géologique Polonais. Les premières explorations de Total au Danemark n'ont pas engendré les résultats escomptés et le pétrolier français a mis en veille ses deux permis. A l'inverse au Royaume-Uni, les puits forés ont révélé un potentiel très important de 700 Gm3 de gaz de schiste soit 10 ans de consommation nationale. En Allemagne, les études évoquaient 500 Gm3 de réserves. Elles ont été réévaluées à près de 1300 Gm3 par l'Institut fédéral allemand des géosciences.

L'exemple allemand

Depuis que la loi de 2011 a interdit la fracturation hydraulique en France, aucune étude n'a été menée sur le sous-sol français, et le CHNC refuse de parler de potentiel. "Aucun chiffre n'est fiable", assure Jean-Louis Schilansky. En prenant l'exemple de l'Allemagne, il rappelle que "nous pourrions faire beaucoup de travail sans recourir à la fracturation hydraulique". Outre-Rhin, l'estimation a été faite en recourant à la sismique et au carottage. "Fracturer un puits permet de préciser les estimations, mais ce n'est pas un préalable", précise-t-il.

Image
Puits de gaz de schiste aux Etats-Unis-Crédits Travel Aficionado - Flickr - C.C.


Ludovic Dupin
http://www.usinenouvelle.com/article/l- ... ne.N357896

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Re: Le Gaz

#184 Message par moinsdewatt » 27 oct. 2015, 18:55

Gaz de schiste : l’Argentine et la Chine vont devenir de grands producteurs

Anne Feitz Les Echos Le 20/10/2015

L’Amérique du Nord n’est plus seule à produire des hydrocarbures de schiste. En Argentine, 300 puits ont déjà été forés. La production de la Chine serait de 5 milliards de m3 par an.


La production de gaz de schiste n’est plus réservée à l’Amérique du Nord. Alors que les réserves estimées de ces hydrocarbures non conventionnels sont largement réparties sur toute la planète, la production a démarré dans deux autres pays : l’Argentine et la Chine. « Les ressources de ces deux pays sont considérables, le processus est lancé », a souligné Jean-Louis Schilansky, président du CHNC (Centre Hydrocarbures Non Conventionnels), qui dressait ce mardi matin un état des lieux du pétrole et du gaz de schiste dans le monde.

En Argentine, 300 puits ont déjà été forés, principalement dans le bassin du Neuquen (Vaca Muerta). « Les formations géologiques y sont exceptionnelles, avec des épaisseurs de roches mères plus importantes qu’aux Etats-Unis », a expliqué Jean-Louis Schilansky. Les compagnies étrangères ont pris pied dans le pays et la production a démarré : Shell et Total produisent environ 50.000 barils par jour (b/j) de pétrole, dans une unité de production pilote, tandis que l’américain Chevron, associé à la compagnie nationale YPF, produit déjà 1,5 milliard de m3 de gaz par an.


Le pays souffre encore d’un cadre législatif instable et la population locale marque une certaine opposition à l’exploitation des hydrocarbures de schistes, extraits grâce à la technologie controversée de la fracturation hydraulique. Mais le gouvernement pousse à leur développement, qui lui permettrait de réduire sa dépendance à l’égard du gaz importé : celui-ci lui coûte 15 à 16 dollars le million de BTU (British thermal unit, l’unité de référence), contre 7 dollars pour le gaz de schiste produit sur place. Les ressources du pays s’élèveraient à 27 milliards de barils, soit plus de cent ans de consommation, et celles de gaz à 22.000 milliards de m3, soit deux cents ans de consommation. Il ne s’agit toutefois que d’estimations des volumes en place – réalisées en 2013, sans que l’on sache à ce stade quelle proportion sera récupérable.

La Chine, grand producteur de gaz de schiste

La situation en Chine est moins documentée, car le pays est moins transparent, mais le CHNC estime que la production de gaz de schiste y atteint déjà 5 milliards de m3 par an. A titre de comparaison, un pays comme la France consomme quelque 40 milliards de m3 chaque année. La production a démarré dans le Sichuan, au centre du pays, conduite par des compagnies chinoises (Sinopec, CNPC), mais la Chine disposerait aussi de réserves considérables dans la région du Tarim (ouest) et du Yangtse (sud-est) : au total, ses ressources sont estimées à 32 milliards de barils de pétrole (8 ans de consommation du pays) et 31.000 milliards de m3 de gaz (160 ans).

Le gouvernement chinois cherche à diversifier sa production et à remplacer le charbon par d’autres énergies moins polluantes, mais il lui reste encore à résoudre la question de l’eau et des infrastructures en place dans les régions éloignées. Dans certains bassins, la géologie est aussi plus complexe. « « Le bassin du Sichuan parait le plus prometteur car il est plus proche des marchés et doté d’infrastructures », note le CHNC. Le gouvernement s’est fixé comme objectif très ambitieux de produire 30 milliards de m3 par an à horizon 2020. « Il semble incontestable que la Chine deviendra un grand pays producteur de gaz de schiste », a souligné Jean-Louis Schilansky.


D’autres pays ont débuté des travaux

De nombreux autres pays ont démarré des travaux dans ce domaine, mais la situation y est moins avancée. Soit parce que l’opposition des populations locales y a ralenti les opérations, soit parce que les premiers forages se sont révélés décevants. Au Royaume-Uni, par exemple, où le gouvernement est très favorable à l’exploitation de ses ressources pour compenser le déclin de ses gisements en mer du Nord, le développement des hydrocarbures de schiste se heurte à la vive opposition des collectivités locales. Autre exemple, la Pologne, où environ 70 puits ont été forés mais où les compagnies étrangères ont fini par se retirer faute de découverte commercialement exploitable.

Aujourd’hui, 99 % de la production reste concentrée en Amérique du Nord, où elle a réellement démarré il y a une dizaine d’années. Avec plus de 100.000 puits forés, les Etats-Unis ont produit 4,2 Mb/j en 2014 de pétrole et 350 milliards de m3 de gaz naturel, auxquels s’ajoutent 1,8 Mb/j de GPL (gaz de pétrole liquéfié). Le Canada produit de son côté environ 1 Mb/j de pétrole et 30 milliards de m3 de gaz de schistes.
http://www.lesechos.fr/industrie-servic ... 167462.php

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Re: Le Gaz

#185 Message par moinsdewatt » 17 déc. 2015, 19:59

Le Royaume-Uni autorise la fracturation hydraulique sous ses parcs nationaux

Par Myrtille Delamarche Usine Nouvelle le 17 décembre 2015

Les députés britanniques ont approuvé, à une courte majorité, la fracturation hydraulique sous les parcs nationaux. Le Royaume-Uni espère réduire sa dépendance énergétique grâce au gaz de schiste, comme l’ont fait les Etats-Unis.

Au lendemain de la COP21, un vote au Parlement britannique a vu les députés approuver, à 298 voix pour et 261 contre, la fracturation hydraulique pour la recherche de gaz de schiste sous les parcs nationaux et les sites classés du Royaume-Uni. Ce, à condition que l’exploration se fasse à une profondeur minimale de 1200 mètres sous la surface, et que les foreuses se trouvent en dehors des zones protégées.

La décision provoque des réactions scandalisées des associations environnementales qui reprochent au gouvernement de David Cameron une volte-face sur cette question, alors qu’il avait pris l’engagement en janvier d’interdire cette technologie d’extraction, qui consiste à fissurer la roche pour libérer les poches de gaz, sous les sites protégés.

A l’été 2015, le Royaume-Uni avait aussi donné son feu vert au développement d’une mine de potasse sous le parc national de North York Moors.

La Grande-Bretagne compte sur ces réserves de gaz pour prendre le relais des gisements déclinants de la mer du Nord, et regagner en autonomie énergétique, à l’image des Etats-Unis.
http://www.usinenouvelle.com/article/le ... ux.N369890

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Re: Le Gaz

#186 Message par moinsdewatt » 19 déc. 2015, 13:44

GB : nouvelles licences d'exploration pour le gaz de schiste

le 17-12-2015 Sciences et Avenir
Londres (AFP)

Les autorités britanniques ont accordé jeudi une nouvelle série de licences d'exploration pour la recherche d'hydrocarbures sur terre, notamment de gaz de schiste.

L'Oil & Gas Authority (OGA), le régulateur du secteur, a accordé 93 licences couvrant 159 blocs d'exploration, dont environ les trois quarts concernent des hydrocarbures de schiste.

Parmi les entreprises ayant décroché des licences figurent la Suisse Ineos, les Britanniques Cuadrilla et IGas (cette dernière alliée à la Française Total dans certains cas) et la Française GDF Suez (Engie).

Le gouvernement du Premier ministre David Cameron cherche à encourager l'exploitation du gaz de schiste au Royaume-Uni, y voyant une potentielle source d'énergie bon marché à l'heure du déclin des champs pétrolifères de la mer du Nord.

Les députés britanniques viennent d'approuver à une courte majorité mercredi la fracturation hydraulique dans des parcs nationaux, à l'issue d'un vote sans débats.

"Aux côtés des sites de forage conventionnels, nous avons besoin de faire avancer le gaz de schiste", a déclaré jeudi la secrétaire d'Etat à l'Energie, Andrea Leadsom.

"C'est le moment d'aller de l'avant et de mettre en oeuvre l'exploration afin de déterminer la quantité de gaz de schiste présente et combien nous pouvons en utiliser", a-t-elle ajouté.

Il s'agit pour l'instant d'exploration et non de l'exploitation des gisements potentiels.

Mais des associations de défense de l'environnement s'inquiètent de la perspective de l'utilisation à l'avenir de la technique de la fracturation hydraulique, habituellement nécessaire pour récupérer le gaz de schiste.

"Le gouvernement ignore les preuves selon lesquelles les risques existent et le souhait des communautés locales en affaiblissant la réglementation et en ouvrant une plus grande partie du pays à la fracturation", a dénoncé Rose Dickinson, de l'association Les amis de la Terre.

"Si l'accord trouvé à Paris la semaine dernière représente autre chose que de belles paroles, les ministres doivent abandonner leur enthousiasme à courte vue et soutenir pleinement l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables", a-t-elle ajouté.
http://www.sciencesetavenir.fr/nature-e ... histe.html

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Re: Le Gaz

#187 Message par moinsdewatt » 31 déc. 2015, 20:09

États-Unis. Californie : une catastrophique fuite de gaz identifiée

États-Unis Ouest France le 31/12/2015

Depuis deux mois, une colossale fuite de méthane rend malades de nombreux habitants de Californie. Elle vient d'être identifiée. Plus de 4 600 foyers doivent être relogés.

Entre 44 et 58 tonnes de méthane par heure.
Voilà ce qui s’échappe, depuis le 23 octobre, d’un puits sous-terrain de gaz naturel sur le site d’Aliso Canyon, un ancien gisement de pétrole situé à une cinquantaine de kilomètres de Los Angeles, en Californie.

Deux mois après la découverte de cette fuite de gaz massive à Porter Ranch, la société de distribution Southern California Gas Co (Socal Gas), qui vient enfin d'en identifier la source, va pouvoir commencer à maîtriser ce qui s’apparente à une vraie catastrophe écologique.

75 000 tonnes de gaz déjà libérées

Socal Gas a annoncé le forage d'un second puits parallèle visant à détourner les émissions de gaz vers un réservoir naturel situé à 2 400 mètres de profondeur. Des travaux délicats qui devraient commencer début 2016 et durer… de trois à quatre mois.

Il sera plus que temps : la fuite, qui, selon l'organisation américaine Environmental Defense Fund, a libéré près de 75 000 tonnes de méthane dans l'atmosphère, a rendu malades de nombreux habitants de la région.

Image

Car si la compagnie de gaz assure que les émanations de méthane ne sont pas dangereuses pour la santé (ce qui est vrai tant que les concentrations ne sont pas trop importantes), celles de l'additif utilisé pour identifier les fuites inodores de méthane sont désagréables, voire nocives. Plusieurs riverains se sont plaints de nausées, de maux de tête et de saignements de nez.

« L'équivalent de 7 millions de voitures par jour pendant un an »

Au total, 2 164 foyers ont été relogés aux frais de Socal Gas après une mobilisation générale des habitants de la région. Quelque 2 600 autres attendent leur tour.

L'organisation américaine Environmental Defense Fund (EDF), qui estime la quantité déversée en temps réel, évalue l'impact climatique de la fuite à « la conduite de 7 millions de voitures par jour pendant un an ».

Sa vidéo, réalisée grâce à une caméra thermique (voir ci-dessous), a permis de filmer les émanations de méthane, invisibles à l'œil nu. Elle confirme que cette colossale fuite de gaz représente l’une des plus grandes catastrophes écologiques depuis la fuite de pétrole de la plateforme Deepwater Horizon de la compagnie BP dans le golfe du Mexique, en 2010

Image
http://www.ouest-france.fr/monde/etats- ... ee-3949425
La région de Los Angeles polluée par une fuite de gaz massive

Le Monde.fr | 29.12.2015

.............

Selon Socal Gas, il faudra encore trois à quatre mois pour neutraliser totalement cet incident industriel majeur.

La compagnie doit en effet forer un puits parallèle à celui qui fuit pour y dévier le gaz vers un réservoir naturel à 2 400 mètres sous terre, une opération longue et complexe. Le puits défectueux sera alors bouché et condamné. Le forage d’un second puits de dégagement, qui devrait démarrer en janvier et durer trois à quatre mois, devrait permettre d’injecter des liquides dans le puits défectueux, selon Socal Gas.
.............
http://www.lemonde.fr/pollution/article ... 52666.html
L'Agence fédérale de l'aviation civile américaine a elle pris la précaution d'interdire le trafic aérien au-dessus de la zone concernée
http://www.ladepeche.fr/article/2015/12 ... ssive.html

Matthieu Brucher
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Re: Le Gaz

#188 Message par Matthieu Brucher » 05 janv. 2016, 16:08

Oui, mais l'additif, il est ajoute apres, pas dans le reservoir... :roll:

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Re: Le Gaz

#189 Message par moinsdewatt » 07 janv. 2016, 16:11

Californie : état d'urgence après une fuite de méthane massive

Par latribune.fr 07/01/2016

La fuite a été détectée dans un puits gazier de Southern California Gas Company (SoCalGas). Plusieurs milliers de résidents ont du être relogés et l'impact environnemental de l'incident pourrait être dévastateur.

Selon les experts, on est devant une catastrophe écologique majeure. Une fuite de méthane massive autour de Los Angeles, qui a forcé des milliers de résidents de la zone à évacuer, a poussé le gouverneur de Californie à déclarer l'Etat d'urgence, mercredi 6 janvier.

Cette promulgation permet de mobiliser l'ensemble des agences gouvernementales de l'Etat pour venir en aide à la population des environs de Porter Ranch, une banlieue de Los Angeles où un puits de méthane fuit depuis déjà plusieurs mois. Dans un communiqué, le gouverneur Jerry Brown a assuré:


"Toutes les agences gouvernementales vont utiliser leur personnel, équipement et infrastructures pour assurer une réponse continue et complète face à cet incident".

Entre 30.000 et 58.000 kilogrammes par heure de méthane dans l'air

Jerry Brown précise avoir rencontré les habitants de Porter Ranch lundi, dont certains ont souffert de nausées, saignements de nez et maux de tête à cause de la fuite de méthane et notamment d'additifs nauséabonds destinés à signaler les fuites. Plusieurs milliers de résidents ont été relogés par la compagnie de distribution gazière Socal Gas et plusieurs milliers d'autres ont demandé à l'être.

Kristine Lloyd, porte-parole de Southern California Gas Company (SoCalGas), a déclaré que tout était mis en oeuvre pour réparer la fuite, qui selon les autorités dégage entre 30.000 et 58.000 kilogrammes par heure de méthane dans l'air. La fuite, à plus de 2.400 mètres de profondeur dans un puits gazier, a été détectée le 23 octobre par des employés de Socal Gas.

Le méthane beaucoup plus puissant que le CO2

Même si les autorités affirment que la fuite depuis le site d'Aliso Canyon ne pose pas de danger sérieux pour la santé des riverains, l'impact environnemental pourrait être dévastateur. L'autorité de la qualité de l'air en Californie (California Air Resources Board) estime qu'elle est si massive qu'elle augmente la production de gaz à effet de serre pour toute la Côte de 25%. David Clegern, porte-parole de l'agence gouvernementale, a précisé:


"Nous ne pourrons évaluer son impact que lorsque la fuite sera définitivement arrêtée et que nous bénéficierons de chiffres".

Pour Stephanie Pincetl, professeure de sciences environnementales à l'université UCLA, interrogée par l'AFP, la fuite est "incomparable, catastrophique", car c'est du méthane, un gaz à effet de serre "80 fois plus puissant que le Co2 à l'échelle de 20 ans, et qui agit beaucoup plus rapidement".

C'est "l'équivalent de 3/4 des émissions de toutes les raffineries de pétrole de la Californie en un an", souligne-elle.

L'incident de Porter Ranch "montre la vulnérabilité" d'infrastructure datées, estime Stephanie Pincetl.
http://www.latribune.fr/economie/intern ... 40848.html

et si ça finissait par prendre feu ? :shock:

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Re: Le Gaz

#190 Message par moinsdewatt » 09 janv. 2016, 13:29

Le gaz de schiste américain arrive en Europe

le 07/01/2016

Dans les tout prochains jours, un méthanier aux couleurs du groupe anglais BG Group (ex-British Gas, devenu propriété de Shell) va quitter l’appontement de l’usine de liquéfaction de gaz Sabine Pass, appartenant au groupe Cheniere Energie, en Louisianne. Son cap ? L’Europe. Anodin ? Ô que non.

...............
...............
Mais au fait, le gaz de schiste américain qui arrive, qui va l’acheter ? Sans doute plein de traders, pour le revendre à des groupes opérants des centrales de production d’électricité ou ravitaillant des consommateurs.

En France, les deux plus importants opérateurs ont d’ores et déjà passé des contrats avec un groupe américain.

Engie (ex-GDF-Suez) a signé, fin octobre, un contrat d’une durée de cinq ans avec Cheniere qui prévoit la livraison de 12 cargaisons par an. Les méthaniers devraient débarquer au terminal de regazéification de Montoir-de-Bretagne (à côté de Saint-Nazaire en Loire-Atlantique). Les opérations devraient démarrer en 2018.

EDF est également de la partie. Il a lui aussi passé un accord (sur 20 ans) avec Cheniere. Le GNL partirait du terminal de Corpus Christi (Texas) pour être débarqué au nouveau terminal de l’électricien français à Dunkerque.
....................
http://www.ouest-france.fr/economie/ene ... pe-3957282

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Re: Le Gaz

#191 Message par moinsdewatt » 10 janv. 2016, 13:32

Californie: le gaz qui fuit va être brûlé

lefigaro.fr avec Reuters le 09/01/2016

Pour contenir la fuite de méthane qui a rendu irrespirable l'air du quartier de Porter Ranch, situé dans la banlieue de Los Angeles, la société Southern California Gas pourrait être obligée à installer un système permettant de siphonner et d'incinérer une partie du gaz.

Un conseil, composé de cinq membres, de la South Coast Air Quality Management District, doit passer en revue, voire se prononcer sur cette proposition, lors d'une réunion publique prévue ce samedi à Los Angeles.

Mercredi, le gouverneur de Californie, Jerry Brown, a déclaré l'état d'urgence dans le quartier de Porter Ranch, où 2.850 ménages au moins ont été relogés depuis que la fuite a été détectée le 23 octobre.

Southern California Gas (SoCal Gas), filiale de Sempra Energy et l'une des plus grandes entreprises de fourniture de gaz du pays, a dit que la fuite avait été provoquée par la rupture d'un tuyau d'un puits d'injection situé une centaine de mètres sous un champ de stockage de gaz naturel souterrain.

SoCal Gas injecte généralement les surplus de gaz naturel dans des vastes réservoirs souterrains au cours de l'été, quand la demande est faible, puis puise dans ces réserves au cours de l'hiver, quand la demande remonte.

Le méthane, le principal composant du gaz naturel et un gaz à effet de serre bien plus puissant que le dioxyde de carbone, s'échappe depuis des mois du sol dans des quantités jamais enregistrées en Californie. Des responsables de SoCal Gas ont dit prévoir de combler la fuite d'ici fin février-début mars.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/ ... -brule.php

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Re: Le Gaz

#192 Message par moinsdewatt » 16 janv. 2016, 20:02

Les Etats-Unis deviennent exportateurs de gaz

LUCIE ROBEQUAIN / Les Echos CORRESPONDANTE À NEW YORK | LE 13/01

Un premier bateau vient d’accoster au terminal de Sabine Pass, un site flamblant neuf, destiné à exporter les excédents américains de gaz.Il marque un revirement spectaculaire dans la stratégie énergétique du pays.


Le bateau Energy Atlantic a accosté mardi sur les côtes de Louisiane. Parti de l’océan indien deux mois plus tôt, il représente un immense symbole pour les Etats-Unis : il marque la mise en service du terminal de Sabine Pass, un site flambant neuf destiné à expédier vers l’étranger du gaz produit aux Etats-Unis.

Le groupe Cheniere, à l’origine du projet, espère débuter les exportations dès ce début d’année, à l'issue d’une phase de test qui commencera cette semaine. Situé à l’embouchure de la rivière Sabine, qui sépare la Louisiane du Texas, son terminal permettra de déverser aux quatre coins du monde les excédents que le pays accumule depuis le début de la décennie. « La production aux Etats-Unis augmente deux fois plus vite que la consommation. Les producteurs du pays ont besoin de nouveaux débouchés », expliquait l’an dernier Tyler Pedersen, un ingénieur ayant supervisé la construction du terminal.

Quasi-monopole

Le site est le meilleur témoin du virage que les Etats-Unis ont accompli en matière d’énergie ces dix dernières années. Il avait été conçu comme un port d’importation au début des années 2000. Mais il était déjà totalement obsolète au moment de son inauguration, en 2008. Car, entre ces deux dates, la révolution du gaz de schiste a transformé l’Amérique d’importateur de gaz en premier producteur mondial, devant la Russie. Le pays produit 700 milliards de mètres cubes par an désormais, ce qui le rend totalement indépendant de l’étranger. Le PDG de l’époque de Cheniere, Charif Souki, a ainsi fait un pari terriblement osé : il a transformé un port d’importation en port d’exportation, et renversé le cours des pipelines pour faire converger vers la Louisiane les excédents de gaz.

Son pari a payé : Cheniere est la première entreprise à devoir exporter du gaz américain. En demandant un permis d’exporter dès 2010, elle a même pris deux ans d’avance sur ses concurrents. Cinq autres terminaux sont en train d’être construits dans le pays aujourd’hui, tel celui de Dominion sur la côte Est (Maryland). Mais parce qu’il a été plus visionnaire que les autres, Cheniere disposera d’un quasi-monopole sur les exportations jusqu’à la fin 2017. Si tout se passe comme prévu, il deviendra même l’un des vendeurs de gaz les plus importants du monde, capable d’expédier jusqu’à 6 % de la production américaine.

La mise en service du terminal n’intervient toutefois pas au meilleur moment : très dépendant du cours du pétrole, le prix du gaz a lourdement chuté ces derniers mois. Heureusement, Cheniere a négocié des contrats d’exportation pour les vingt prochaines années, qui lui assurent un forfait minimum de revenus garantis, quelles que soit les fluctuations du marché mondial. Le français Total, l’un de ses plus gros partenaires, a ainsi l’obligation de lui verser 6 milliards de dollars sur les vingt prochaines années. Il pourra lui acheter, en contrepartie, 3 milliards de m3 de gaz par an.

Ce type de contrat garantit l’accès à une offre de gaz qui est à la fois stable et régulière. Mais il est peu attractif au regard du prix auquel se négocie le gaz aujourd’hui. Pour un volume équivalent (1 million de BTU), le gaz américain se monnaie 7,50 dollars (coûts de transports et de liquéfaction compris) alors que celui en Europe se vend 5,20 dollars. Les partenaires de Cheniere n’ont pas forcément fait le bon choix à court terme. Mais cela peut rester un excellent calcul sur 20 ans.
http://www.lesechos.fr/industrie-servic ... 192300.php

le titre devrait étre ''Les Etats-Unis deviennent exportateurs de gaz liquéfié'', car les exportation de Gaz par gazoduc se font vers le Mexique.

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Re: Le Gaz

#193 Message par guzy1971 » 18 janv. 2016, 11:52

ça en est où la fuite de gaz en Californie ?

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Re: Le Gaz

#194 Message par moinsdewatt » 19 janv. 2016, 14:54

guzy1971 a écrit :ça en est où la fuite de gaz en Californie ?
réponse :

Finalement l' option de capturer le gaz et le torcher est abandonnée. Trop dangereux et incertain.
SoCal Gas abandons plans to capture and burn gas at Porter Ranch leak, citing safety concerns

............
Last week, the Public Utilities Commission said that the company’s incineration plan “needs further work and analysis.” The well could be vulnerable to a blowout or explosion that would allow the release of even more gas.
...............
Ils continuent à forer le puits de secours. Objectif atteignable à fin Février.
The gas company also said Monday that crews will reach the bottom of the well — about 8,500 feet below the surface — and seal it by late February. The process could be completed sooner.

“Our team of experts has been working around the clock since we started relief well operations in early December and we're pleased with the progress we've made thus far,” Jimmie Cho, senior vice president of gas operations and system integrity for the utility, said in the statement.
http://www.latimes.com/local/lanow/la-m ... story.html

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Re: Le Gaz

#195 Message par guzy1971 » 19 janv. 2016, 16:09

moinsdewatt a écrit :
guzy1971 a écrit :ça en est où la fuite de gaz en Californie ?
réponse :

Finalement l' option de capturer le gaz et le torcher est abandonnée. Trop dangereux et incertain.
SoCal Gas abandons plans to capture and burn gas at Porter Ranch leak, citing safety concerns

............
Last week, the Public Utilities Commission said that the company’s incineration plan “needs further work and analysis.” The well could be vulnerable to a blowout or explosion that would allow the release of even more gas.
...............
Ils continuent à forer le puits de secours. Objectif atteignable à fin Février.
The gas company also said Monday that crews will reach the bottom of the well — about 8,500 feet below the surface — and seal it by late February. The process could be completed sooner.

“Our team of experts has been working around the clock since we started relief well operations in early December and we're pleased with the progress we've made thus far,” Jimmie Cho, senior vice president of gas operations and system integrity for the utility, said in the statement.
http://www.latimes.com/local/lanow/la-m ... story.html
Hé bé, vont atteindre leur quota d'émission GES bien avant l'heure les USA (mais ils s'en foutent de toute façon, le congrès acheté par les lobbies votera pas la ratification de la Cop 21 :twisted: )

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Le gaz c'est n'importe quoi...

#196 Message par oïdium » 22 janv. 2016, 10:43

je viens d'etre contacté par Antargaz pour renouveler le contrat annuel d'un immeuble...
Je ne m'etais jamais trop posé de questions sur le prix du gaz : la vache !!
Proposition le 20/01/2016
• Prix du gaz garanti fixe fixe du 20/01/2016 au 19/01/2017 : 37.93 € HTT/MWh
• Prix de l’abonnement : 15.82 € HT/Mois
Vos nouvelles conditions commerciales vous permettent d’optimiser votre budget annuel et de réaliser une économie de 23.09 % soit 596.26 € HTT sur la base de votre consommation de 47 352 KWh.

Sans trop savoir pourquoi je demande une remise supplementaire :
Dans un soucis de bonnes relations contractuelles, nous pouvons vous proposer :

• Prix du gaz garanti fixe fixe du 20/01/2016 au 19/01/2017 : 34.83 € HTT/MWh
• Prix de l’abonnement : 15.82 € HT/Mois

Vos nouvelles conditions commerciales vous permettent d’optimiser votre budget annuel et de réaliser une économie de 35.43 % soit 915.01 € HTT sur la base de votre consommation de 47 352 KWh.

J'ai juste l'impression de m'etre fait bien arnaquer sur la facture du début d'hiver qui est 35% plus chere...
BS92_SAF a écrit:
"J’adorerais changer le monde, mais ils ne veulent pas me fournir le code source."
En parlant du 11 Nov (Armistice d'une guerre de 8 me de morts..)
"Appeles ca comme tu veux pour les actifs aujourd'hui est férié ."

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Re: Le gaz c'est n'importe quoi...

#197 Message par moinsdewatt » 23 janv. 2016, 13:21

Algérie : la Sonatrach suspend son exploration du gaz de schiste

Agence Ecofin 20 janvier 2016

En Algérie, la Sonatrach, société d’Etat en charge des hydrocarbures vient d’annoncer qu’elle a décidé de suspendre son exploration de gaz de schiste sur les champs expérimentaux d’Ain Salah au Nord de la wilaya de Tamnarasset, rapporte El Khabar.

Selon les autorités, [color=#FF0000cette décision s’explique par la dégringolade, en deçà de 30 dollars, du prix du baril de pétrole qui a entraîné dans sa chute les cours du gaz de schiste[/color]. Or, les coûts d’exploration du gaz de schiste sont sensiblement plus élevés que ceux du pétrole. Cette situation remet en cause la rentabilité des opérations d’exploration de gaz sur Ain Salah.

La décision de suspension restera en vigueur tant que le prix du pétrole ne remontera pas au moins au niveau des 80 dollars le baril, assurent les responsables.

Nazim Zouiouèche, expert en énergie et ex PDG de la Sonatrach, a souligné que le souci majeur de la Sonatrach aujourd'hui est de réduire au maximum ses coûts de production.
http://www.agenceecofin.com/exploration ... de-schiste

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Re: Le gaz c'est n'importe quoi...

#198 Message par moinsdewatt » 23 janv. 2016, 20:05

La consommation de gaz progresse en France

22 janv 2016 Le Figaro

En 2015, la météo a été particulièrement clémente. Pour autant, le bilan gazier publié jeudi par GRTgaz, la filiale d'Engie en charge du réseau de transport, témoigne d'une hausse de la consommation de gaz. La progression de la demande des industriels explique ces chiffres.

Présenté jeudi par GRTgaz (la filiale d'Engie en charge du réseau de transport), le bilan gazier pour l'année 2015 révèle des éléments particulièrement intéressants: premier fait notable, en dépit d'une météo très clémente l'année dernière, GRTgaz a enregistré une augmentation de 8,1% des consommations brutes de gaz sur son réseau, à hauteur de 421 térawattheures (TWh).

Cette progression doit être analysée de manière fragmentée: pour les ménages, les niveaux d'alimentation sont stables par rapport à 2014 (-0,2 en données corrigées du climat). En revanche, la consommation de gaz des grands industriels a bondi de 10,8% en 2015. À cela une bonne raison: «On a assisté à une très forte hausse de la production des centrales électriques au gaz, liée à des conditions économiques favorables», souligne Thierry Trouvé, le directeur général de GRTgaz. Très concrètement, les prix du gaz ont été divisés par deux sur un an, ce qui a permis à ces installations de redevenir compétitives par rapport aux autres moyens de production d'électricité.

Gaz vert

Thierry Trouvé indique encore que les douze centrales électriques en service sur le réseau de GRTgaz sont toutes en fonctionnement. Ce qui marque une rupture par rapport aux années 2013-2014, quand plusieurs centrales avaient été soit mises sous cocon, soit fortement ralenties. Cette année, le parc français des centrales gaz devrait encore s'étoffer, puisque la centrale de Bouchain (Nord), construite par EDF, devrait entrer en service à l'été 2016.

Au regard du dirigeant de GRTgaz, la remontée en puissance du gaz constatée en 2015 se traduit aussi sur le plan environnemental. Les quantités d'électricité produites à partir du gaz qui ont doublé l'année dernière fait que ce mode de production préféré au charbon «correspond à 7 millions de tonnes de CO2 évitées en 2015.» Thierry Trouvé précise encore que les injections de biométhane - qui concernent 17 sites en France - ont permis d'éviter 34.000 tonnes de CO2 en 2015. Le gaz vert n'en est qu'à ses débuts mais ses installations «dynamisent la transition énergétique et écologique».
http://www.lefigaro.fr/conso/2016/01/22 ... france.php

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Re: Le gaz c'est n'importe quoi...

#199 Message par moinsdewatt » 12 févr. 2016, 18:07

Des nouvelles pas trop mauvaises de la méga fuite à Los Angeles.
4 mois pour maîtriser la mega-fuite de gaz à Los Angeles: SocalGaz en accusation

Par LEXPRESS.fr , publié le 12/02/2016

Repérée le 23 octobre dernier, la fuite massive de méthane émanant d'un puits gazier près de Los Angeles, en Californie, est "temporairement sous contrôle", après que 4500 personnes ont été poussées à quitter leur logement.

Il aura fallu 16 longues semaines pour arrêter la fuite massive de méthane d'un puits gazier d'Aliso Canyon, situé près de Los Angeles. Plus exactement, pour la placer "temporairement sous contrôle", a précisé la société de distribution SoCalGas, ce jeudi.

Les employés de SoCalGas ont foré un puits parallèle, jusqu'à 2621 mètres sous la surface. Une fois le puits défectueux rejoint, ils y ont "injecté des liquides et de la boue pour enrayer le flux de gaz". "La prochaine étape sera ensuite d'injecter du ciment d'ici les prochains jours" pour boucher définitivement le puits, ajoute Chris Gilbride, porte-parole de SocalGas.

Il faudra encore attendre que ce bouchon de ciment sèche. Puis les autorités californienne du pétrole et des ressources géologiques devront venir certifier que le puits est bouché. Selon SoCalGas, les opérations pourraient être terminées fin février.

Méthane et additifs nauséabonds

Depuis que cette fuite a été constatée, le 23 octobre dernier, quelque 90 000 tonnes de méthane se serait échappées, selon les calculs de défenseurs de l'environnement. Une catastrophe d'autant plus grave que le méthane est un gaz à effet de serre environ 80 fois plus nocif que le dioxyde de carbone. Mais inodore.

Ce ne sont donc pas les odeurs qui ont poussé les nombreux riverains du puits à quitter la zone, mais des additifs nauséabonds, entraînant migraines, saignements de nez et nausées autour de Porter Ranch, le quartier où a été creusé le puits défectueux. Au total plus de 4500 familles ont été poussées à déménager.

Méfiance et plaintes des riverains

Rares sont celles qui devraient se précipiter pour réintégrer leur domicile, tant elles se méfient de SoCalGas et de ses installations. Sur le site d'Aliso Canyon, qui dessert 11 millions de personnes en gaz dans la zone de Los Angeles, "de nombreux autres puits sont abîmés et attaqués par la corrosion", dénonce le Los Angeles Times.

La procureure de Californie Kamala Harris poursuit SocalGas, l'accusant de négligence pour avoir enfreint les lois sanitaires et de sécurité californiennes. Cette plainte pourrait coûter des dommages et intérêts à l'entreprise et s'ajoute à d'autres, déposées par la ville et le comté de Los Angeles, ainsi que par de nombreux résidents regroupés pour certains en plainte en nom collectif ("class action").

Dans un document boursier sur ses comptes trimestriels, la compagnie gazière indique disposer d'"au moins quatre types d'assurances qui devraient couvrir les pertes et poursuites actuelles et futures liées à la fuite d'Aliso Canyon" et qui, combinées, atteignent un montant "dépassant le milliard de dollars".
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/ ... 63114.html

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Re: Le gaz c'est n'importe quoi...

#200 Message par moinsdewatt » 19 févr. 2016, 18:03

La fuite géante de gaz en Californie enfin maîtrisée

Par Astrid Gouzik Usine Nouvelle le 19 février 2016,

La fuite de gaz sur un puits situé à Porter Ranch, en Californie, a été définitivement contrôlée. Cela met fin à une catastrophe environnementale sans précédent qui avait débuté en octobre.

Depuis fin octobre, les habitants de quartier de Porter Ranch, dans la banlieue de Los Angeles, souffraient de maux de tête, de nausées, de saignements de nez. Des milliers de résidents avaient dû évacuer leur habitation suite à une fuite de méthane sur un puits exploité par la société SoCal Gas. Cela avait même conduit le gouverneur de Californie a déclaré l'état d'urgence.

Cette catastrophe environnementale de grande ampleur semble trouver une issue. La division californienne du pétrole, gaz et des énergies géothermales (DOGGR) a indiqué, le 19 février, que le puits qui fuyait sur le site d'Aliso Canyon avait été définitivement scellé et mis hors de service. Un puits de secours a d'abord été foré le 4 décembre. Quelques jours plus tard, la fuite avait finalement été contrôlée puis du ciment avait été injecté dans le puits défectueux.

"Bien que la fuite ait été arrêtée et le puits ait été scellé de façon permanente, nous avons beaucoup de travail à accomplir, en partenariat avec les autorités pour facilier un retour à la normale pour les habitants touchés", a déclaré Dennis V. Arriola, PDG de SoCalGas, dans un communiqué. La société va maintenant tenter de déterminer la cause de la fuite.

Le puits ne libère plus aucun gaz et les habitants ne devraient donc rapidement plus ressentir de symptômes liés à cette fuite.
http://www.usinenouvelle.com/article/la ... ee.N380495

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