Le Gaz

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moinsdewatt
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Re: Le Gaz

#101 Message par moinsdewatt » 29 mars 2014, 13:18

Vous allez rire :
Une nouvelle taxe sur le gaz dès le 1er avril

le 29/03/2014 AFP

Le 1er avril, les ménages français seront soumis à une nouvelle taxe sur la consommation de produits énergétiques polluants, qui alourdira leur facture de gaz, même si le gouvernement a prévu des compensations pour les plus modestes.

Les ménages étaient jusqu’ici exemptés de la taxe intérieure sur la consommation de gaz naturel (TICGN), collectée depuis 1986 par les fournisseurs de gaz auprès de leurs clients et reversée à l’Etat.
Elle est l’équivalent pour le gaz des taxes intérieures de consommation perçues sur les carburants, le fioul ou le charbon.
Mais le gouvernement a décidé de mettre fin à cette exception, dans le cadre de la mise en place de la contribution climat énergie (CCE), sorte de «taxe carbone» qui consiste à lier en partie les taxes sur les énergies polluantes à leurs rejets de gaz carbonique.
Selon le ministère de l’Ecologie et de l’Energie, le montant de la taxe a été fixé à 1,41 euro par mégawattheure à compter du 1er avril.
Elle sera ensuite relevée à 2,93 euros en 2015, et 4,45 euros en 2016.

Au 1er mars, le tarif (B1) pour un ménage se chauffant au gaz était compris entre 56,60 et 60,20 euros TTC du mégawattheure suivant les zones géographiques. La hausse du gaz provoquée par la taxe carbone avoisine donc pour ces consommateurs 7,5% sur trois ans.

.................
http://www.lalsace.fr/actualite/2014/03 ... -1er-avril

frenchfred
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Re: Le Gaz

#102 Message par frenchfred » 31 mars 2014, 20:27

Hippopotameuuu a écrit :
frenchfred a écrit :certes le pic de production arrive très vite mais si la queue de la courbe tend vers une durée important alors c'est rentable. L'avenir nous le dira
Il est de plus en plus admis que les puits non conventionnels ont une durée de vie utile de 2 ans. En amortissant sur cette durée, et non sur 30 ou 35 ans comme c'est actuellement le cas, l'économie est nettement moins assurée. Les nombreuses dépréciations "exceptionnelles" constatées dans les comptes des compagnies américaines l'établissent.
http://gillesdarmois.blog.lemonde.fr/
Ce n'est pas du tout ce que montre votre graphe du 9 octobre. Certes il y a un gros déclin mais ça produit encore sur de nombreuses années et à ce moment si on a passé la période surproduction les prix auront remonté pour rendre cette plus faible production rentable.

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Re: Le Gaz

#103 Message par Hippopotameuuu » 31 mars 2014, 21:55

frenchfred a écrit :Ce n'est pas du tout ce que montre votre graphe du 9 octobre.
La déplétion rapide d'un puits en 2 ans pour le pétrole de roche mère pour la partie rentable, est une chose admise par l'ensemble de l'industrie pétrolière.
Dans le graphique du 9 octobre ce qui est illustré c'est la déplétion de la formation de Bakken, un bassin énorme avec des centaines de puits, située dans le Dakota du Nord. Forcément le profil de production d'UN puits n'est pas comparable avec celle de toute une région avec une multitude de forages. C'est même la particularité des formations de schistes, un puits pompe dans un rayon limité de 500 mètres à 1 km en fonction de la longueur des drains horizontaux
frenchfred a écrit :Certes il y a un gros déclin mais ça produit encore sur de nombreuses années et à ce moment si on a passé la période surproduction les prix auront remonté pour rendre cette plus faible production rentable.
La rentabilité économique n'est pas l'élément limitant en matière d'énergie, c'est la rentabilité énergétique : l'EROIE.

Même avec un prix de marché de 100 000$ le baril, si il faut consommer 2 équivalent barils pour en extraire 1 seul, personne n'ira le chercher, mieux sera de se réserver les 2 barils initiaux pour d'autres usages.
Je suppose qu'un libéral comme vous comprendra ça fort bien sans plus d’argumentation.

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Re: Le Gaz

#104 Message par moinsdewatt » 13 avr. 2014, 12:20

GDF Suez croit encore en l'avenir du gaz en mer du Nord

Publié le 10-04-2014

A quelques centaines de mètres du chantier qui l'a vue s'ériger, dans le nord-est de l'Angleterre, une imposante plateforme gazière de GDF Suez s'apprête à prendre le large: l'énergéticien français continue de croire au potentiel de la mer du Nord britannique, malgré des réserves déclinantes et des coûts croissants.

Une dizaine de jours après son départ de la ville industrielle d'Hartlepool, fin avril, la structure métallique de 37 mètres de long et 23 mètres de haut sera implantée à 180 kilomètres des côtes, dans une eau profonde d'une vingtaine de mètres seulement, pour pomper dès fin 2015 le gaz du gisement majeur de Cygnus.

Elle y sera rejointe par trois autres plateformes toujours en construction et plus grandes encore, dont une deuxième pour le forage, et les autres pour le traitement du gaz et l'hébergement des employés.

"Même dans des bassins matures, il reste un potentiel en mer du Nord", a assuré cette semaine Jean-Claude Perdigues, directeur général de GDF E&P UK, lors d'une visite du chantier. Opérateur du projet, il en détient 38,75% aux côtés du britannique Centrica (48,75%) et de l'allemand Bayerngas (12,5%), pour un investissement total de 1,4 milliard de livres (1,7 milliard d'euros).

Avec 18 milliards m3 de réserves (110 millions de barils équivalent pétrole, Mbep), Cygnus constitue la plus grande découverte de gaz de ces 25 dernières années dans la partie sud de la mer du Nord. La production devrait atteindre un pic d'environ 42.000 barils équivalent pétrole par jour en 2016, soit 5% de la production britannique, permettant d'alimenter 1,5 million de foyers.

- Hub gazier -

La durée de vie du gisement est estimée de 20 à 30 ans, mais GDF Suez étend déjà sa prospection aux zones attenantes, espérant faire de Cygnus un véritable "hub gazier", souligne Olivier Burger, un des responsables du projet.

En 2013, GDF Suez a extrait en mer du Nord britannique 3% de sa production totale d'hydrocarbures (51,9 Mbep, dont 69% de gaz). Le groupe compte y poursuivre son développement, même si les perspectives ne sont pas rassurantes.

Selon l'association professionnelle Cedigaz, les réserves de gaz ont chuté de 23% à 461 milliards m3 depuis 2009, et la production de 37% à 35,2 milliards m3, au point que le Royaume-Uni est devenu importateur net.

"C'est pire dans la mer du Nord britannique qu'en Norvège", autre grande zone de production moins mature, souligne Geoffroy Hureau, secrétaire général de Cedigaz. "Il y a encore des découvertes, mais généralement avec des volumes faibles depuis quelques années".

Et ces poches de gaz sont de moins en moins à portée de pompe. "On va de plus en plus chercher des ressources difficiles à exploiter, parce que les gisements sont plus profonds, plus petits ou plus complexes", des défis technologiques qui entraînent un renchérissement des coûts d'exploitation, confirme Jean-Claude Perdigues.

- Allégements fiscaux -

Pourtant, les projets restent nombreux, grâce à des infrastructures bien développées et à une fiscalité incitative qui devrait provoquer un sursaut de la production pendant quelques années. Les investissements ont même bondi de 125% en cinq ans pour atteindre 20,8 milliards de dollars fin 2013, selon Cedigaz.

"On ne cherche pas forcément des gros volumes", explique le patron de la filiale britannique de GDF Suez. "Il y a tout un ensemble de critères qui doivent être pris en considération dans le choix des investissements. Le volume potentiel n'est qu'un des éléments".

"Il est évitent que le contexte global, qu'il soit réglementaire ou fiscal, joue un rôle", ajoute M. Perdigues.

Après le coup de semonce provoqué par l'instauration d'une surtaxe en 2011, le gouvernement britannique a tenté d'inverser la vapeur en prévoyant des allégements fiscaux pour certains projets, comme les champs anciens ou en eau peu profonde.

Une mesure qui avait permis de lancer le développement de Cygnus. "Les découvertes qui avant n'auraient pas été économiques, deviennent économiques", reconnaît M. Perdigues.

GDF Suez a d'autres projets dans son escarcelle en mer du Nord, qui capte deux tiers de ses investissements en exploration-production.

Il déploie aussi un programme d'exploration "ambitieux", notamment à l'ouest des îles Shetlands, où il vise des projets "qui ont deux fois la taille de Cygnus", selon M. Perdigues.

Également dans la ligne de mire de GDF Suez, le gaz de schiste. En octobre 2013, il avait annoncé une prise de participation minoritaire dans 13 permis d'exploration dans l'ouest de la Grande-Bretagne.
http://www.sciencesetavenir.fr/nature-e ... -nord.html

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Re: Le Gaz

#105 Message par moinsdewatt » 19 mai 2014, 19:29

Gros contrat pour Technip :
Technip signe son plus gros contrat pour construire l’usine de liquéfaction de Yamal

le 16/05/2014 lemarin.fr

Technip a signé avec JSC Yamal LNG le plus gros contrat de son histoire pour construire dans l’Arctique russe une usine de liquéfaction de gaz naturel (dotée de trois trains) d’une capacité de 16,5 millions de tonnes par an. Montant du contrat : 4,5 milliards d’euros. La livraison du premier train est prévue pour 2017.

Yamal LNG est une coentreprise entre le russe Novatek (60 %), Total (20 %) et le chinois CNPC (20 %). La production de GNL sera exportée à 100 % par voie maritime avec une flotte de méthaniers dédiée qui sera construite chez Daewoo en Corée du Sud.

Yamal LNG est en phase finale de sélection d’un terminal de transbordement où les méthaniers arctiques déchargeront le GNL réacheminé ensuite par des navires banalisés vers le monde entier. Un précontrat a été signé avec Fluxys à Zeebrugge, mais le futur terminal Dunkerque LNG (dont le belge Fluxys est aussi actionnaire aux côtés d’EDF) continue à croire en ses chances pour être associé à la future manne.

Image
Esquisse du futur terminal de Yamal LNG avec, au fond, les trois trains de liquéfaction que va construire Technip
http://www.lemarin.fr/articles/detail/i ... yamal.html

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#106 Message par moinsdewatt » 20 mai 2014, 17:53

En Chine, Poutine cherche un nouveau marché pour le gaz russe

Par Les Echos | 20/05/2014

Vladimir Poutine est en visite en Chine mardi et mercredi pour renforcer la collaboration de la Russie avec celle-ci, notamment en matière d’énergie. Le gaz destiné à l’Europe pourrait théoriquement être envoyé vers la Chine, a déclaré le Premier ministre russe Dmitri Medvedev.

Stratégie commerciale ou hasard du calendrier, le président russe Vladimir Poutine est en visite en Chine pour renforcer la collaboration entre son pays et celui du président Chinois Xi Jinping. Notamment en matière d’énergie. Une visite qui intervient en plein crise diplomatique entre la Russie et l’Europe autour de la crise ukrainienne, dans laquelle le gaz a servi d’arme diplomatique de premier plan. Le Vieux Continent est par ailleurs la principale destination des exportations gazières russes.

Aucun accord n’a pour l’instant été trouvé sur les termes du contrat de fourniture de gaz russe à la Chine mais le Kremlin reste confiant. « La visite n’est pas encore terminée. Les discussions vont se poursuivre », a déclaré Dmitri Peskov, porte-parole du président russe à la presse. « Des progrès considérables ont été réalisés mais il y a encore du travail à faire sur les tarifs », a-t-il ajouté.

Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev a quant à lui mis la pression sur l’Occident mardi en évoquant la « possibilité théorique » d’une réorientation vers la Chine des exportations de gaz russe qui n’iraient plus vers l’Europe. « Nous avons suffisamment de réserves, suffisamment de gaz pour livrer du gaz et à l’est, et à l’ouest. Mais si l’on envisage le pire, de manière purement théorique le gaz qui se serait pas livré en Europe peut être envoyé (...) en Chine », a-t-il déclaré dans un entretien à Bloomberg.

Visite commerciale et diplomatique

L’intérêt de cette visite à Shanghai, où il est accompagné d’une très importante délégation d’hommes d’affaires et de leaders régionaux, est double pour Vladimir Poutine. D’une part, il envoie le signal que les tensions avec les Occidentaux ne font pas de lui un leader politiquement isolé et d’autre part que la Russie regarde aussi à l’est. Le président russe devrait superviser la signature d’accords entre entreprises russes et chinoises. Au premier rang de ceux-là, celui entre les deux géants Rosneft et Sinopec.

Moscou et Pékin discutent depuis plus de dix ans d’un accord sur le gaz. La Russie espère exporter à terme 38 milliards de mètres cubes par an vers la Chine et y voit la possibilité de moins dépendre des commandes des marchés européens, actuellement son principal débouché.
http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... 672177.php

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#107 Message par moinsdewatt » 22 mai 2014, 19:01

Gaz de schiste : le président Bouteflika donne son accord pour son exploitation en Algérie

Le Point.fr - le 22/05/2014

Le chef de l'État algérien a donné son feu vert, mais il a demandé au gouvernement de veiller au respect de l'environnement.

C'est par un communiqué du Conseil des ministres que l'information a été donnée. "Réuni mercredi sous la présidence de chef de l'État, le Conseil des ministres a entendu et approuvé une communication du ministre de l'Énergie par laquelle il a sollicité l'accord pour l'exploitation des formations argileuses et schisteuses", indique le texte. M. Bouteflika "a instruit le gouvernement de veiller à ce que la prospection et, plus tard, l'exploitation des hydrocarbures schisteux soient menées en permanence avec le souci de préserver les ressources hydriques et de protéger l'environnement", a insisté le texte, ajoutant que "le Conseil des ministres a donné, ainsi, son accord pour le lancement des procédures requises en direction des partenaires étrangers".

Le géant énergétique français GDF Suez envisage de se lancer dans la prospection d'hydrocarbures de schiste dans six pays, dont l'Algérie classée au 3e rang mondial, juste après la Chine et l'Argentine, en termes de réserves de gaz de schiste récupérables, selon le dernier rapport du département américain de l'Énergie (DoE) sur les réserves des hydrocarbures non conventionnels. Le DoE évalue ces réserves à 19 800 milliards de mètres cubes, situées dans le Sahara.
http://www.lepoint.fr/afrique/actualite ... 4_2031.php

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Re: Le Gaz

#108 Message par moinsdewatt » 28 mai 2014, 13:49

après la Chine, le Japon aussi lorgne le gaz russe

Les Echos 28/05/2014

Le regain d’intérêt du Japon pour le gaz russe témoigne de la situation énergétique complexe dans laquelle se trouve l’archipel, depuis la catastrophe de Fukushima en 2011.

Un groupe de 33 députés japonais s’apprête à proposer au gouvernement nippon un projet visant à relancer les négociations au sujet de la construction d’un gazoduc reliant l’île russe de Sakhaline à la préfecture japonaise d’Irabaki. L’objectif serait d’avancer assez vite dans les discussions pour que ce projet figure au programme de la visite de Vladimir Poutine au Japon, prévue à l’automne prochain. Ce regain d’intérêt pour le gaz russe témoigne de la situation complexe dans laquelle se trouve l’archipel au plan énergétique, depuis la catastrophe de Fukushima en 2011. L’ensemble des réacteurs nucléaires ont été mis à l’arrêt, et compte tenu de normes de sécurité plus exigeantes, il semble probable qu’une part substantielle de ces derniers ne sera jamais remise en route.

Le Japon se voit donc obligé d’importer des hydrocarbures. La facture de gaz naturel liquéfié, en particulier, a plus que doublé en trois ans. Alors que Moscou et Pékin viennent de signer un contrat record, d’une valeur de 400 milliards de dollars, qui prévoit la livraison sur 30 ans de gaz à la Chine , Tokyo pourrait donc être tenté d’accélérer les discussions sur ce projet évoqué depuis plus de dix ans, afin de profiter, comme son encombrant voisin asiatique, du gaz russe. Ce projet, qui comprend la construction d’un gazoduc de 1.350 kilomètres d’une valeur estimée autour de 6 milliards de dollars, viserait à fournir au Japon l’équivalent de 17% du gaz naturel liquéfié qu’il a importé l’an dernier. Sachant que le gaz liquéfié nécessite des infrastructures qui le rendent plus cher pour le consommateur final.
Du côté russe, cela permettrait d’ancrer un peu plus les débouchés en Extrême-Orient, et de réduire la dépendance vis-à-vis de l’Europe, au moment où celle-ci cherche précisément à s’affranchir progressivement de l’emprise de Moscou sur ses propres livraisons d’énergie.
http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... 674301.php

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Re: Le Gaz

#109 Message par moinsdewatt » 09 juin 2014, 12:56

Les Etats-Unis prudents sur l'exportation de gaz de schiste

LE MONDE | 09.06.2014
Stéphane Lauer (New York, correspondant)

Exporter ou ne pas exporter ? La question taraude les Etats-Unis depuis qu'ils sont devenus premier producteur mondial de gaz naturel. Importateur avant la ruée vers le shale gas (gaz de schiste) de la fin des années 2000, le pays est devenu un exportateur potentiel.

Une révolution qui suscite un vif débat où les arguments de compétitivité, d'environnement et de géopolitique se mêlent, plaçant le gouvernement face à un véritable dilemme.

Les Etats-Unis n'en sont qu'aux balbutiements : les exportations n'ont représenté en 2013 que 42 millions de mètres cubes par jour, selon l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), à comparer avec une consommation intérieure de 736 millions de mètres cubes par jour. Mais grâce au gaz de schiste, qui devrait représenter 50 % de la production de gaz d'ici à 2035, selon l'EIA, les Etats-Unis ont aujourd'hui le potentiel pour devenir un gros exportateur de gaz naturel liquéfié (GNL).

Les obstacles restent toutefois importants. D'abord, le processus d'approbation des projets d'exportation se durcit. Le département de l'énergie a annoncé, le 29 mai, une refonte de la réglementation : seuls les projets ayant déjà obtenu l'autorisation de la Commission fédérale de régulation de l'énergie, qui impose un bilan environnemental préalable (environ 100 millions de dollars), seront examinés.

« INTÉRÊT PUBLIC »

Le feu vert n'est obtenu que si l'installation est considérée comme d'« intérêt public ». Un sésame indispensable pour exporter vers des pays n'ayant pas d'accord de libre-échange avec les Etats-Unis, comme le Japon ou la Chine. Sur la trentaine de projets déposés, seuls six ont obtenu un accord conditionnel et un seul une autorisation définitive : celui de l'américain Cheniere Energy à Sabine Pass (Louisiane), qui entrera en service en 2015.

En attendant, l'administration a commandé une nouvelle étude sur l'impact qu'auront les projets d'exportation sur les prix pour le consommateur américain. Ce qui pourrait être un autre frein aux exportations. Car si elles sont bénéfiques pour les exploitants et la balance commerciale, elles risquent de pénaliser les industries grosses utilisatrices de gaz.

C'est le cas de la pétrochimie qui, grâce à une matière première bon marché, a commencé à relocaliser certaines productions aux Etats-Unis. Des exportations massives feraient grimper les prix et pèseraient sur la compétitivité de ces entreprises. C'est le message martelé depuis des mois par le patron de Dow Chemical, Andrew Liveris, qui affirme qu'exporter affaiblirait l'industrie et détruirait des emplois.

INQUIÉTUDES

Ces inquiétudes sont partagées par les associations de consommateurs. Elles craignent une envolée des factures alors qu'elles ont baissé de 150 dollars (110 euros) en moyenne entre 2005 et 2012. Les défenseurs de l'environnement ont rejoint le clan des opposants, mais pour des raisons différentes.

Ils jugent que favoriser les exportations d'une énergie fossile est un mauvais signe alors que les Etats-Unis devraient accélérer le développement des énergies alternatives. Et plus d'exportations signifie plus de fracking (fracturation hydraulique), une technique controversée pour ses conséquences environnementales. Enfin, la crise ukrainienne a donné une dimension géopolitique au débat, certains poussant l'administration Obama à utiliser l'arme gazière pour desserrer la dépendance énergétique de ses alliés vis-à-vis de la Russie.

Face à ces positions antagonistes, le gouvernement reste très prudent. Dans un rapport sur l'énergie publié le 29 mai, la Maison Blanche se félicite du boom actuel de ce secteur, tout en assurant vouloir l'accompagner d'une « manière respectueuse de l'environnement ». Mais comme le rappelle Jacques Besnainou, consultant dans l'énergie à Washington, « les forces de l'argent sont très fortes dans ce pays et, tôt ou tard, le verrou sur les exportations va sauter ».
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html

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Re: Le Gaz

#110 Message par moinsdewatt » 17 juin 2014, 19:15

La Russie coupe le gaz à l'Ukraine

Le Monde | 16.06.2014

La Russie a totalement interrompu ses livraisons de gaz à Kiev, selon Iouri Prodan, le ministre de l'énergie ukrainien. L'Ukraine, par laquelle transite une part importante des exportations de gaz naturel russe vers l'Union européenne (UE), promet de garantir la continuité de ses fournitures à ses clients. Mais si « les semaines à venir ne seront pas problématiques », « nous aurons un problème en cas d'hiver rigoureux » en Europe, a mis en garde Günther Oettinger, le commissaire européen à l'énergie.

Cette coupure du gaz russe intervient après l'expiration, lundi à 10 heures (8 heures à Paris), de l'ultimatum fixé par le géant gazier russe pour le remboursement par l'Ukraine de sa dette de 4,5 milliards d'euros. En conséquence, la Russie a introduit un système de prépaiement. « Aucun paiement pour juin n'a été effectué. A partir de ce jour, la société ukrainienne ne recevra plus que les volumes qu'elle aura payés », a ainsi expliqué Gazprom dans un communiqué.

Lire aussi : Comprendre la nouvelle « crise du gaz » entre Kiev et Moscou

Intraitable, le directeur général de Gazprom, Alexeï Miller, a estimé lundi après-midi en conférence de presse qu'il n'y avait « plus matière à discussion » avec Kiev. Très agacé, le patron du gaz russe n'a cessé de marteler que l'Ukraine devait régler ses dettes, accusant Kiev de parler d'une « guerre du gaz » et de pratiquer un « chantage » sans faire « une seule proposition » en vue d'un compromis.

.....................

Le groupe gazier ukrainien Naftogaz a répliqué à la coupure de Gazprom en intentant une action en justice : il a annoncé, lundi, avoir saisi la chambre d'arbitrage de Stockholm pour contester le prix du gaz fixé par la Russie et réclamer 6 milliards de dollars versés, selon lui, de façon indue au géant russe Gazprom depuis 2010. Naftogaz précise dans son communiqué qu'il demanderait à la cour d'arbitrage d'établir « un prix juste » pour les livraisons futures de gaz russe. Gazprom a indiqué avoir saisi la même institution.

.............................
http://www.lemonde.fr/europe/article/20 ... _3214.html

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Re: Le Gaz

#111 Message par moinsdewatt » 17 juin 2014, 19:15

et rebondissement du jour !

sur la BBC:
Major Ukraine gas pipeline hit by blast

A major pipeline in Ukraine carrying gas from Russia to the rest of Europe has been hit by a blast.

Flames could be seen erupting from the Urengoy-Pomary-Uzhgorod Pipeline in Ukraine's north-east. No one was reported injured by the explosion.

Image

..............
Interior Minister Arsen Avakov said: "According to local residents, they heard two big bangs just before the explosion which could indicate they were deliberate explosions."

http://www.bbc.co.uk/news/world-europe-27891018

Peut étre un attentat.

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Re: Le Gaz

#112 Message par moinsdewatt » 21 juin 2014, 13:03

Gaz : la Chine paiera une avance de 25 milliards de dollars à Gazprom

AFP le 18/06/2014

La Chine paiera une avance de 25 milliards de dollars au russe Gazprom pour financer en partie la construction du gazoduc lié au mégacontrat gazier signé avec la Russie en mai, a annoncé le géant gazier mercredi.

"Nous avons obtenu de la partie chinoise le paiement d'une avance avant le début des livraisons d'un montant de 25 milliards de dollars", a déclaré lors d'une conférence de presse le PDG de Gazprom Export et vice-président du géant gazier, Alexandre Medvedev.

Gazprom a signé en mai avec son homologue chinois CNPC un énorme contrat d'approvisionnement gazier estimé à 400 milliards de dollars sur 30 ans, finalisé après une décennie de pourparlers et devant prendre effet à partir de 2018.

Le coût de la construction des infrastructures destinées à la distribution du gaz russe vers la Chine a été estimé par Gazprom à 55 milliards de dollars, pour un volume livré qui augmentera progressivement jusqu'à atteindre 38 milliards de m3 par an.
http://www.boursorama.com/actualites/ga ... 07f298a8d0

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Re: Le Gaz

#113 Message par moinsdewatt » 29 juin 2014, 12:53

Gaz de schiste: Total va chercher au Danemark

26 Juin 2014 Le Figaro

Une municipalité du nord du Danemark a donné jeudi son feu vert à Total pour réaliser des forages exploratoires en vue de trouver du gaz de schiste.

Le Danemark a consommé l'an dernier plus d'énergie qu'il n'en a produit, pour la première fois depuis 1997. Même s'il reste un exportateur net de pétrole et de gaz, la production de ces deux ressources a chuté de 13% et 18% respectivement en 2013, selon les statistiques officielles. "Le conseil municipal de Frederikshavn a délivré un permis pour entamer des forages-tests des réserves de gaz de schiste", a déclaré la porte-parole de la ville, Karin Rasmussen. "Un consortium composé du groupe français d'énergie Total et du Fonds pour la mer du Nord (Nordsoefonden) prévoit de lancer un puits d'exploration à la fin de cet été."

Elle a toutefois précisé que, dans un premier temps, Total ne pourrait forer que des puits traditionnels, sans recourir à la fracturation hydraulique, la technique la plus utilisée pour l'exploitation du gaz de schiste. Total, qui détient 80% du consortium, n'était pas disponible dans l'immédiat pour un commentaire.

Shale Gas Europe, le lobby européen de promotion du gaz de schiste, a salué la décision de Frederikshavn. "Le Danemark, comme le Royaume-Uni, l'Espagne, la Pologne et la Roumanie, a pris une décision raisonnable et équilibrée en jugeant que le gaz de schiste avait un rôle important à jouer pour répondre à ses besoins futurs en énergie", a dit l'organisation dans un communiqué.

Le gouvernement danois a délivré en 2010 à Total et au Nordsoefonden deux permis d'exploration pétrolière et gazière dans le nord-est du Danemark, où des formations de schiste se trouvent à des profondeurs d'environ 4.000 mètres.
La production de gaz de schiste danois ne devrait pas débuter avant la fin de la décennie, estime Shale Gas Europe.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/0 ... nemark.php

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Re: Le Gaz

#114 Message par moinsdewatt » 05 juil. 2014, 12:29

ALLEMAGNE Le gaz restera dans les schistes

La contestation des écologistes et des brasseurs de bière a porté ses fruits : les ministres de l'Energie et de l'Environnement allemands ont promis une interdiction de la fracturation hydraulique jusqu'en 2021.

COURRIER INTERNATIONAL 4 JUILLET 2014

"Les protestations des écologistes et des brasseurs ont atteint leur but. Les ministres Sigmar Gabriel et Barbara Hendricks s'engagent à bannir la fracturation hydraulique pour le moment", rapporte la Süddeutsche Zeitung. Pour les ministres, au vu du flou juridique et du manque d'études scientifiques sérieuses, la fracturation hydraulique doit être interdite. Les produits chimiques utilisés inquiètent la société civile, pouvant polluer l'eau potable, par exemple celle utilisée par les brasseurs de bière. La fracturation hydraulique consiste à envoyer un mélange d'eau et de produits chimiques sous haute pression pour casser la roche en profondeur et libérer les hydrocarbures.

Cette interdiction s'appliquera jusqu'en 2021, date à laquelle se tiendra un nouveau débat au regard des évolutions scientifiques. Les pratiques d'extraction de gaz classiques restent autorisées, mais le journal précise que de nouvelles réglementations leur seront imposées concernant la protection de la qualité de l'eau. Une règle plus générale s'appliquera à l'ensemble des extractions souterraines, afin de s'assurer de leur innocuité pour les points d'eau potable.
http://www.courrierinternational.com/ar ... s-schistes

La féte de la biére peut continuer. :lol:

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Re: Le Gaz

#115 Message par moinsdewatt » 05 juil. 2014, 13:48

« Sila Sibiri » fait son premier pas en Chine

Par La Voix de la Russie 04 Juillet 2014

La construction du gazoduc « Sila Sibiri » (la force de la Sibérie), par lequel le gaz russe sera livré à la Chine, débutera en aout 2014. La première portion du gazoduc sera soudée le 26 août, lors d’une cérémonie solennelle d’inauguration, selon une information de Gazprom.

Le gaz pour la Chine sera foré dans les gisements est sibériens de Tchayadin et Kovytin. Actuellement, des travaux sont en cours dans le gisement de Tchayadin. Les travaux d’exploitation sont actuellement en cours, l’élaboration de la documentation sur le projet est sur le point d’être finalisée. On estime que la première livraison de gaz à la Chine se fera en 2018.

En mai 2014, Gazprom et CNPC ont signé un contrat de 30 ans pour la livraison du gaz, selon lequel 38 milliards de m3 de gaz seront livrés annuellement. La somme totale du contrat constitue 40 milliards de dollars. Le volume des investissements dans les infrastructures de « Sila Sibiri » s’élève à 55 milliards de dollars. Ainsi, presque la moitié de la somme sera obtenue par Gazprom comme prépaiement avant même le début des travaux de construction. Le projet de construction du gazoduc, qui lie les gisements de la Sibérie de l’est, a été développé depuis début 2011. Mais il dépendait directement de la signature du contrat de livraison du gaz à la Chine, selon le directeur de l’Institut russe d’énergie nationale Sergey Pravosudov.

« La Chine représente un marché très important pour Gazprom. Puisque les gisements de l’Est de la Sibérie sont si grands, que personne ne les exploiterait juste pour le marché interne. Trop d’investissements, et peu de consommateurs sur place. L’accord pour la livraison du gaz russe à la Chine est de manière générale le plus important contrat dans l’histoire mondiale de l’industrie gazière. Il est très important pour le développement des régions de l’Est de la Sibérie et de l’Extrême Orient».

Le gisement de Tchayadin est unique par le fait, qu’il contient à part le méthane, des gaz rares, comme l’éthane, le propane et l’hélium. C’est pourquoi avec l’exploitation du gisement et la construction du gazoduc, des complexes de traitement de gaz seront aussi mis en place dans la région. Une usine de production de l’hélium, l’usine d’Amour de production de polyéthylène et matière plastique, ainsi qu’une station de production de GNL pour des livraisons au Japon seront ainsi construits. Tout cela créera des emplois. On estime que Sila Sibiri, et les projets liés constitueront une grande partie de l’augmentation du PIB de la région.

Les experts estiment, que le gazoduc Sila Sibiri est à la fois bénéfique pour la Russie et pour la Chine. Les besoins actuels de la Chine sont d’environ 20 milliards de m3 de gaz par an. Le charbon constitue plus de 70% de la structure de consommation énergétique chinoise. En raison des problèmes écologiques, les autorités du pays visent à augmenter la consommation du gaz de 18% par an. La Chine a 4 principales sources de gaz. Le sud du pays est approvisionné par le pipeline du Myanmar, environ 10 milliards de m3 de gaz par an. L’ouest chinois est acheté du Turkménistan, environ 26 milliards de m3 de gaz. La Russie est prête à livrer à la Chine 68 milliards de m3. Le nord-est du pays sera approvisionné par Sila Sibiri, et le nord-ouest, le futur gazoduc Altay, avec une puissance de 30 milliards de m3.
http://french.ruvr.ru/2014_07_04/Sila-S ... hine-9779/

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Re: Le Gaz

#116 Message par moinsdewatt » 19 juil. 2014, 13:34

EDF signe un accord pour importer du gaz de schiste américain

18 Juillet 2014 Challenges

Cette annonce intervient alors que se pose la question de savoir si les Européens peuvent compter sur le gaz de schiste américain pour réduire leur dépendance au gaz russe.

Le producteur français d'électricité EDF va importer du gaz de schiste américain, devenant ainsi le dernier groupe européen en date à accéder au gaz naturel liquéfié (GNL) américain.

EDF a signé un accord en ce sens avec une filiale du groupe d'énergie Cheniere, Corpus Christi Liquefaction, selon un communiqué de l'entreprise américaine publié jeudi 17 juillet.

Cheniere n'a pas donné les détails financiers de ce contrat, qui porte sur la fourniture d'environ 770.000 tonnes de GNL par an, en provenance du terminal de Corpus Christi, au Texas (sud des États-Unis).

Au début, le volume livré sera de 380.000 tonnes. Il n'est pas indiqué à quel usage est destiné ce GNL. Le groupe espagnol Iberdrola, en partenariat également avec Cheniere, compte l'utiliser comme combustible dans les centrales thermiques au gaz, comme produit pour les usagers de détail et pour les ventes en gros prévues à long terme.

Les premières livraisons sont prévues pour 2019 et le contrat a une durée de 20 ans, avec une option pour le prolonger de 10 années supplémentaires.

Le projet de Corpus Christi Liquefaction, qui attend encore le feu vert des autorités américaines, comprend trois trains de GNL pour une capacité totale de 13,5 millions de tonnes par an.

Réduire la dépendance au gaz russe

Cette annonce intervient alors que se pose la question de savoir si les Européens peuvent compter sur le gaz de schiste américain pour réduire leur dépendance au gaz russe. D'autant plus que l'Asie (Chine, Corée, Japon et Inde) est aussi sur les rangs.

Outre EDF et Iberdrola, Cheniere a développé des partenariats avec les groupes européens Endesa, Gas Natural, Centrica et Total, qui essaient de diversifier leurs sources d'approvisionnement.

Les projets d'usines d'exportation de GNL américaines se sont ainsi multipliés, bien qu'une seule soit en chantier. Quatre autres sont à un stade d'autorisation relativement avancé.

Les premières cargaisons américaines n'arriveront qu'en 2016 et la mise en route devrait être progressive.

En attendant, Cheniere est en train de terminer la construction de son premier terminal à Sabine Pass, en Louisiane (sud des États-Unis), où le gaz naturel sera liquéfié pour permettre son transport par voie maritime.

Ce sera la première installation du genre aux États-Unis qui, jusqu'à récemment, étaient importateurs nets de gaz naturel.

Ce projet prévoit jusqu'à quatre trains de GNL avec chacun une capacité d'environ 4,5 millions de tonnes par an.

(Avec AFP)
http://www.challenges.fr/entreprise/201 ... icain.html

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#117 Message par moinsdewatt » 11 août 2014, 14:25

Un sondage en UK donne une majorité pour le Gaz de schiste en UK.
Shale gas has support of majority
More than half of people in the UK back the development of shale gas reserves, poll finds


11 Aug 2014 TheTelegraph

Shale gas development has the support of a majority of the population, a survey shows today.
The survey by Populus for UK Onshore Oil and Gas, the energy body with shale explorers among its members, showed 57pc of those polled supported development, 16pc opposed it and 27pc were undecided. All regions produced a majority with the North East (62pc) the most enthusiastic, and London (52pc) the least.
..................
http://www.telegraph.co.uk/finance/news ... ority.html

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#118 Message par Suricate » 11 août 2014, 14:33

TINA.

On y viendra en France aussi.

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#119 Message par crispus » 11 août 2014, 21:27

moinsdewatt a écrit :Un sondage en UK donne une majorité pour le Gaz de schiste en UK.
Suffit que la majorité n'habite pas au dessus des gisements :lol: :cry:

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#120 Message par moinsdewatt » 24 août 2014, 12:48

L' Iran vient de terminer le gazoduc qui enverra du gaz en Irak qui sera utilisé dans les centrales électriques à Gaz.

Le Gaz Iranien viendra du champs de South Pars .
Iran Completes Gas Pipeline to Iraq

August 23, 2014 TEHRAN (Tasnim)

Iran has finished the construction of a pipeline to export natural gas to neighboring Iraq to feed the country’s power plants, Iranian Gas Engineering and Development Company (IGEDC) announced.
printPrint


“After the end of cleaning and calibration pigging, 97 kilometers of (Iran’s side) of the pipeline will come on stream,” Alireza Gharibi, IGEDC managing director, said on Friday.
He added that the 97-kilometer pipeline, 48 inches in diameter, will be linked to the Iran’s Gas Trunkline (IGAT) to deliver natural gas from Iran to Iraq.

Pre-startup tests have already been launched on the pipeline.

Back in May, Iranian Deputy Oil Minister for International and Commercial Affairs Ali Majedi announced that under a finalized deal, Iran’s gas exports to Iraq will start by March 2015.

Under the agreement, the gas delivery to Iraq will start with four to seven mcm per day during the first three years of gas exports and will reach some 15 mcm during the two years after the mentioned period and finally will hit some 25 mcm per day.

The gas pipeline to Iraq stretches from the village of Charmaleh in Iran’s western province of Kermanshah, into the town of Naft Shahr on the border with Iraq.
The pipeline, which is estimated to earn Iran $3.7 billion a year in revenues, will be fed by the massive offshore South Pars gas field in southern Iran.

The South Pars gas field, whose development has been divided into 28 phases, is located in the Persian Gulf straddling the maritime border between Iran and Qatar. It is estimated that the Iranian section of the field contains 14 trillion cubic meters of gas and 18 billion barrels of condensates in place.
It is one of the country's main energy resources. This gas field covers an area of 9,700 square kilometers, of which 3,700 square kilometers belongs to Iran.
http://www.tasnimnews.com/English/Home/Single/470098

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Re: Le Gaz

#121 Message par moinsdewatt » 25 sept. 2014, 20:40

Le gaz américain ne sauvera pas l'Europe

Le 24 septembre 2014 Usine Nouvelle

La montée en force des exportations de gaz liquéfié des Etats-Unis ne sera pas suffisante pour réduire significativement la dépendance de l'Europe au gaz russe. Mais en faisant chuter les prix, elle réduira sévèrement les profits de Gazprom.

La révolution du gaz de roche aux Etats-Unis peut-elle réduire significativement la dépendance des pays européens au gaz russe s'interroge l'étude "American gas to the rescue?" publiée le 22 septembre par le Center on Global Energy Policy, qui dépend de l'université américaine de Columbia. Selon cette étude, les conséquences de la nouvelle politique d'exportation de GNL des Etats-Unis aura plus de conséquence pour le marché global du gaz que pour le marché européen. Pour échapper à la pression de la Russie, ce sera aux pays européens de prendre les mesures nécessaires.

La révolution américaine
............

Les exportations américaines iront principalement vers les pays asiatiques, Japon et Corée en tête, où les prix sont plus élevés. Toutefois, cet afflux de gaz détendra le marché et pèsera sur les prix, ce qui profitera à l'ensemble des consommateurs. L'Europe qui dispose de 22 terminaux gaziers – plus 3 en construction – ne les utilise que très partiellement. Le GNL subit la concurrence du charbon thermique et le gaz russe est encore moins cher. En théorie, note le rapport, l'Europe pourrait donc, remplacer le gaz russe, si des volumes suffisants de gaz américain étaient disponibles. En pratique cependant, les infrastructures manquent pour transporter le gaz, en particulier dans les pays d'Europe de l'Est et du Centre, peu intégrés au réseau de leurs voisins de l'Ouest.

................

Baisse des revenus de Gazprom

L'augmentation de l'offre mondial de gaz provoquée par la révolution américaine a permis aux pays européens de renégocier le prix du gaz acheté à la Russie. Ils ont pu remettre en cause la corrélation entre le prix du gaz et celui du pétrole qui se traduisait par un prix supérieur au prix spot sur les nouveaux marchés du gaz naturel. Gazprom a progressivement accepté de réduire cette corrélation, d'abord avec ses gros clients – E.On, GDF Suez et Eni – puis avec les autres. Les baisses obtenues ont atteint 7% à 10%, soit une perte annuelle de revenus pour Gazprom de 5 milliards de dollars, a calculé le rapport. Le groupe russe a même accepté de verser des compensations rétroactives sous la pression des autorités européennes de la concurrence. Eni et Gazprom ont finalement annoncé en 2014 avoir conclu un nouvel accord sur la base des prix de marché pratiqués en Italie. Gazprom a également été obligé de revoir ses contrats avec les pays de l'est et du centre de l'Europe. Ces baisses de revenus et donc de profitabilité ont entrainé un fort recul de l'action Gazprom. De 200 roubles en janvier 2012, elle a évolué depuis le début de l'année entre 125 et 150 roubles.

................
http://indices.usinenouvelle.com/energi ... urope.5555

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Re: Le Gaz

#122 Message par Suricate » 25 sept. 2014, 21:12

http://www.rtl.fr/actu/politique/nicola ... 7774503816
Nicolas Sarkozy a écrit :Je ne peux pas accepter que les Etats-Unis soient devenus, du point de vue de l'énergie, indépendants grâce au gaz de schiste et que la France ne puisse pas profiter de cette nouvelle énergie, alors que le chômage ravage tant de nos territoires et tant de nos familles, c'est inacceptable
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Re: Le Gaz

#123 Message par moinsdewatt » 28 sept. 2014, 12:20

L'UE regarde du côté de l'Iran pour remplacer le gaz russe

Source : Reuters 24/09/14

L'Union européenne souligne de plus en plus, mais en catimini, l'urgence d'un projet d'importation de gaz naturel d'Iran, avec lequel les relations se sont réchauffés tandis que celles avec son principal fournisseur, la Russie, prenaient le chemin inverse.

Ce projet suppose cependant la levée des sanctions contre l'Iran et la construction de gazoducs supplémentaires mais ces deux conditions 'sine qua non' n'empêchent pas l'Union européenne de s'y préparer, a expliqué une source au sein de la Commission européenne.

"L'Iran n'est pas loin de nos principales priorités à moyen terme pour réduire notre dépendance aux livraisons de gaz russe", a déclaré cette source. "Le gaz iranien pourrait assez facilement être acheminé en Europe et, sur le plan politique, Téhéran et les pays occidentaux se sont nettement rapprochés".

La Russie est actuellement le premier fournisseur de gaz naturel de l'Europe, couvrant un tiers de ses besoins qui représentent 80 milliards de dollars (62,5 milliards d'euros) par an.

Les récentes sanctions européennes adoptées contre Moscou en raison de son rôle dans la crise Ukrainienne ont accentué la nécessité de diversifier les sources d'approvisionnement.

L'Iran dispose des deuxièmes réserves mondiales de gaz derrière la Russie et s'impose comme une alternative potentielle en raison des pourparlers en cours entre Téhéran et les puissances occidentales en vue de parvenir à un accord sur son programme nucléaire, ce qui permettrait la levée des sanctions dont il est lui-même l'objet.

"Un fort potentiel de production de gaz, des réformes à l'oeuvre dans son secteur de l'énergie et la normalisation en cours des relations avec l'Occident font de l'Iran une alternative crédible à la Russie", explique un document préparé pour la Direction générale des politiques externes de l'UE après l'annexion de la Crimée par la Russie.

Le document ajoute cependant que l'Iran ne fait pas figure d'alternative crédible à court terme en raison des sanctions et des importantes infrastructures nécessaires.

De son côté, Téhéran voit cette perspective d'un bon oeil.

"L'Iran peut être une source fiable d'énergie pour l'Europe", a déclaré son président Hassan Rohani à son homologue autrichien Heinz Fischer à New York, selon des propos rapportés.

DU GAZ IRANIEN DANS LES ANNÉES 2020 ?

"Les Iraniens tentent de se positionner en Europe comme une alternative au gaz russe. Ils jouent une partition complexe, en parlant d'un côté coopération avec la Russie pour alléger les sanctions et en évoquant de l'autre la possibilité de se substituer à Moscou pour les livraisons de gaz à l'Europe", observe Amir Handjani, un spécialiste indépendant des secteurs du pétrole et du gaz installé à Dubaï.

"Etant donné que la Russie a choisi une stratégie de confrontation, je pense que l'UE n'a d'autre choix que de trouver une alternative pour ses livraisons de gaz", a-t-il ajouté.

La probabilité d'une levée des sanctions contre l'Iran, qui redistribuerait les cartes, est cependant faible à court terme. Les diplomates ne cachent pas leur pessimisme sur la possibilité qu'un accord final soit conclu d'ici la date butoir du 24 novembre.

Avec des sanctions qui pèsent lourdement sur son économie et la concurrence en Asie du gaz naturel liquéfié du Qatar, les analystes estiment que l'Iran doit se tourner vers l'Europe.

"L'intérêt qu'aurait l'Iran à fournir du gaz à l'Europe est colossal. Une partie de l'élite économique et politique iranienne ainsi les entreprises occidentales se préparent à la levée des sanctions", souligne Frank Umbach, directeur de recherches sur l'énergie au King's College de Londres.

Concernant les infrastructures, le plus simple serait d'acheminer le gaz iranien via la Turquie, qui est déjà un client de Téhéran. Il faudrait cependant pour cela élargir les gazoducs existants, comme celui de Tabriz-Ankara, trop étroit pour les quantités nécessaires, ou ceux en projet.

Les groupes Total et Eni ont manifesté par le passé leur intérêt pour le développement du champ gazier off-shore de South Pars, l'un des plus grands au monde, partagé entre le Qatar et l'Iran. Ses réserves sont estimées à environ 50.000 milliards de mètres cubes, soit assez pour couvrir la demande européenne pendant plus de cent ans.

Des études indépendantes de faisabilité montrent que, si les sanctions venaient à être assouplies et que les investissements démarraient rapidement, l'Iran pourrait livrer 10 à 20 milliards de mètres cubes de gaz par an à la Turquie et l'Europe d'ici le début de la prochaine décennie.
http://www.capital.fr/bourse/actualites ... sse-963969

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Re: Le Gaz

#124 Message par Matthieu Brucher » 06 oct. 2014, 10:43

Independants pendant combien de temps ?
A lire : The Prize. Edifiant sur le role cle du petrole depuis 150 ans.

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Re: Le Gaz

#125 Message par moinsdewatt » 18 oct. 2014, 13:03

L’Algérie démarrera la production du gaz schiste en 2022 et vise 10 milliards m3 en 2025

Agence Ecofin 13 oct 2014

La production du gaz de schiste pourrait commencer en 2022 en Algérie et atteindre un niveau de 10 milliards m3, dans les trois années suivantes, soit à l’horizon 2025, à en croire Saïd Sahnoune, Pdg par intérim du groupe public algérien Sonatrach. « L’Algérie pourrait commencer à produire du gaz de schiste en 2022, si le plan tracé serait exécuté dans les bonnes conditions », a déclaré Saïd Sahnoune, face à la presse le 12 octobre à Oran, selon APS. « A l’horizon 2025, on pourrait également atteindre un niveau de production de l’ordre de 10 milliards M3 de gaz de schiste », a-t-il souligné.

L’Algérie disposerait de 600 trillions m3 de réserve de gaz de schiste, ce qui place le pays dans le peloton de tête des pays au plus grand potentiel d’hydrocarbures non conventionnels.

La mise en valeur de ce vaste potentiel attire des majors pétro-gaziers dont le groupe français Total et fait l’objet de grands débats en Algérie. Elle est « une option pour les générations futures, un choix stratégique pour la sécurité énergétique du pays », a expliqué, quelques mois auparavant, Hocine Necib, ministre algérien des Ressources en eau.
http://www.agenceecofin.com/gaz-de-schi ... m3-en-2025

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Re: Le Gaz

#126 Message par moinsdewatt » 22 nov. 2014, 20:51

ROYAUME-UNI — Ineos investit dans le gaz de schiste
Le groupe de chimie Ineos, basé à Rolle, va investir 962 millions de francs au Royaume-Uni. Londres est enthousiaste. Les groupes environnementaux s'inquiètent.


20.11.2014 lematin.ch

Le groupe de chimie Ineos, basé à Rolle (VD), va investir 962 millions de francs dans le gaz de schiste au Royaume-Uni, a annoncé ce jeudi 20 novembre 2014 le gouvernement britannique.

«Ravi d'accueillir l'investissement de 640 millions de livres d'Ineos dans le gaz de schiste au Royaume-Uni. Une solide avancée pour cette importante source nationale d'énergie», a annoncé sur Twitter Matthew Hancock, secrétaire d'État aux Entreprises et à l'Energie.

Une énergie bon marché

Le gouvernement du premier ministre conservateur David Cameron fait tout pour encourager l'exploitation du gaz de schiste dans le pays afin de disposer d'une source d'énergie bon marché, à l'image de ce qui se passe aux États-Unis.

Ineos avait déjà annoncé son intention de se lancer dans l'exploration concernant cette énergie non conventionnelle au Royaume-Uni pour alimenter son complexe de raffinerie et de pétrochimie de Grangemouth en Écosse.

Inquiétude des groupes environnementaux

Des groupes environnementaux ont en revanche fait part de leur inquiétude face à la perspective de l'utilisation de la fracturation hydraulique. Cette technique consiste à créer des fissures souterraines en injectant un mélange d'eau, de sable et de produits chimiques à haute pression pour libérer les hydrocarbures.
http://www.lematin.ch/economie/Ineos-in ... y/22733746

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Re: Le Gaz

#127 Message par moinsdewatt » 01 déc. 2014, 21:19

:!:
Moscou renonce à construire le gazoduc South Stream vers le sud de l'Europe

Par L'Expansion.com avec AFP, publié le 01/12/2014

Vladimir Poutine a annoncé ce lundi la suspension du projet de gazoduc qui devait relier la Russie à la Bulgarie pour se diriger ensuite vers l'Europe occidentale via la Serbie, la Hongrie et la Slovénie.

Le South Stream aura fait les frais du coup de froid entre Moscou et les Européens. Le président russe Vladimir Poutine a annoncé ce lundi la suspension du projet russo-italien de gazoduc. Les sanctions imposées par Bruxelles à Moscou dans le cadre de la crise ukrainienne auront eu raison du projet.

A l'issue d'une longue réunion à Ankara avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, le numéro 1 russe a justifié l'abandon du projet par le refus de la Bulgarie, sous pression de l'Union européenne (UE) dont elle est membre, d'autoriser le passage de ce tuyau sur son territoire.

"Nnous pensons que dans la situation actuelle la Russie ne peut pas poursuivre la réalisation de ce projet", a déclaré Vladimir Poutine lors d'une conférence de presse avec le président turc. Un renoncement confirmé un peu plus tard par le PDG Alexei Millier, cité par une agence de presse russe.

South Stream devait approvisionner l'Europe en contournant l'Ukraine

Porté par le géant gazier russe Gazprom, le projet South Stream, d'un coût évalué à 16 milliards d'euros, est destiné à approvisionner l'Europe en gaz russe en contournant l'Ukraine. Il a été bloqué par l'UE dans le cadre des sanctions visant Moscou dans le conflit qui l'oppose à Kiev.

Le chantier a été lancé en décembre 2012. Il devait relier sur 3600 kilomètres la Russie à la Bulgarie pour se diriger ensuite vers l'Europe occidentale via la Serbie, la Hongrie et la Slovénie. Il devait avoir une capacité de 63 milliards de m3 par an.

"Dérouter nos ressources énergétiques vers d'autres régions du monde"

Dans la foulée, le président russe a annoncé que Gazprom allait augmenter de 3 milliards de m3 ses livraisons à la Turquie et lui consentir un rabais de 6% sur ses prix à compter du 1er janvier prochain.

La Turquie arrive au deuxième rang, juste derrière l'Allemagne, des clients du gaz naturel russe, qui lui fournit 60% de ses besoins.

Vladimir Poutine a vivement critiqué l'UE qui estime que les contrats signés par Gazprom pour ce projet violent les règles européennes de la concurrence.

Le président russe a même menacé les approvisionnements de l'Europe, suggérant qu'une partie de la production russe pourrait être détournée vers l'Asie. "Nous allons dérouter nos ressources énergétiques vers d'autres régions du monde et l'Europe ne recevra pas plus les mêmes volumes de la Russie", a-t-il insisté, "mais c'est le choix de nos amis européens".

La Russie et la Turquie ont d'ailleurs signé lundi un accord pour la construction d'un gazoduc reliant les deux pays, via la Mer noire.
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/ ... 509502b8_0

Et ben il va falloir que l' Europe développe fissa ses approvisionnements en GNL .......

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Re: Le Gaz

#128 Message par guzy1971 » 02 déc. 2014, 09:24

Je lisais un article je ne sais plus où disant que les sanctions gênaient les européens, pas les américains. Quant aux Russes, ils sont touchés mais pas coulés : ils ont des solutions de rechanges et dans l’attente, ils font le gros dos. Ils nous ont prouvé plus d'une fois qu'ils sont durs à la douleurs, beaucoup plus que nous. Sans remonter au stalinisme et à la seconde guerre mondiale, les conséquences des sanctions seront très faibles par rapport à ce qu'ils ont vécu dans les années 90.
On est vraiment gouverné par des lavettes, caniches des US. Pauvre Europe !

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Re: Le Gaz

#129 Message par moinsdewatt » 03 déc. 2014, 20:49

Les taxes vont gonfler les tarifs du gaz de 1,8% en janvier

03 Dec 2014 Le Parisien

Les tarifs réglementés du gaz augmenteront de 1,8% au 1er janvier, en raison du doublement à cette date de la taxe intérieure sur la consommation de gaz naturel (TICGN), qui contrebalance une diminution du coût de fourniture, rapporte mercredi le site internet du Figaro.

Ces tarifs réglementés appliqués par GDF Suez à 7,4 millions de foyers avaient diminué en moyenne de 0,79% en décembre, après deux mois consécutifs de hausse. C'est la nouvelle formule de calcul de ces tarifs régulés par l'Etat, modifiée cet été, qui avait permis cette petite baisse. Désormais, l'indexation se fait sur les prix de marché et non plus sur l'évolution des cours du pétrole brut.

Le coup de massue de la taxe carbone

«La stricte application de la formule aurait dû se traduire par une baisse de 0,6% des tarifs réglementés», a indiqué Le Figaro. Mais c'était sans compter l'évolution du poids des taxes, en l'occurrence celui de la «taxe carbone». Cette taxe intérieure de consommation sur le gaz naturel (TICGN), à laquelle sont soumis les ménages se chauffant au gaz depuis le 1er avril, passera de 1,41 € par mégawattheure cette année à 2,93 € en 2015, puis à 4,45 € en 2016.

La TICGN est l'équivalent pour le gaz des taxes intérieures de consommation perçues sur les carburants. Elle frappe la consommation d'énergies émettrices de carbone. Jusqu'en avril, les particuliers en étaient exemptés. Le gouvernement avait décidé de mettre fin à cette exception.
http://www.leparisien.fr/economie/les-t ... 344521.php

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Re: Le Gaz

#130 Message par kamoulox » 03 déc. 2014, 21:04

Bien content de pas être au gaz. Et cest pas fini.

Hollande : il ny aura plus de hausse d'impôts.

Hop on augmente Ca indirectement et hop le gaz, et hop le diesel...

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#131 Message par moinsdewatt » 13 déc. 2014, 20:23

L'Algérie veut exploiter son gaz de schiste plus tôt que prévu

mardi 09 décembre 2014 PAR JEUNE AFRIQUE

Selon le patron de l'entreprise publique d'hydrocarbures Sonatrach, l'Algérie compte démarrer l'exploitation commerciale du gaz de schiste en 2022, soit beaucoup plus tôt que les échéances évoquées auparavant par les autorités nationales.

Image
L'Algérie est classée au 3e rang mondial en termes de réserves de gaz de schistes récupérables.
Sept bassins potentiels ont été identifiés à travers le pays


"On ne va pas le pomper aujourd'hui [le gaz de schiste] mais à échéance très lointaine allant à l'horizon 2040", affirmait le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal, en novembre 2012 tout en rappelant que cette l'exploitation de cette ressource, - "une option pour le très long terme" - était destinée aux générations futures.

Deux ans plus tard, le discours d'Alger est différent. En effet, l'exploitation commerciale du gaz de schiste devrait commencer en 2022 avec une production de 20 milliards de mètres cubes, a annoncé le 7 décembre à Alger Saïd Sahnoun, le PDG de la société publique d'hydrocarbures Sonatrach, dans son discours d'ouverture du Sommet nord-africain du pétrole et du gaz, qui s'achève aujourd'hui.

"Nous comptons entamer la phase-pilote de l'exploitation des ressources non conventionnelles en 2019, avec la perspective de mettre ce potentiel en production à partir de 2022", a-t-il déclaré, rapporte l'agence officielle APS. Sonatrach prévoit ensuite d'intensifier ses investissements pour atteindre une production de 30 milliards de mètres-cubes à l'horizon 2025-2027.

>>>> Algérie : Sonatrach va forer 4 puits d'exploration de gaz de schiste en 2014

Dans son allocution, Saïd Sahnoun n'a pas évoqué les motifs de cette accélération de calendrier, qui intervient dans un contexte de chute des cours du pétrole sur les marchés internationaux et de recul continu de la production de gaz naturel du pays.

Le patron de Sonatrach s'est contenté d'indiquer que l'entreprise publique algérienne allait maintenir son plan de développement quinquennal 2015-2019, qui prévoit des investissements de 90 milliards de dollars.

L'Algérie, qui tire la quasi-totalité (96 %) de ses recettes d'exportation des hydrocarbures, détient environ 700 000 milliards de pieds cubes (19 800 milliards de mètres cubes) de gaz de schiste "techniquement récupérables", selon le département américain de l'Énergie. C'est environ cinq fois le volume des réserves en gaz conventionnel prouvées du pays, estimées à 4 000 milliards de mètres cubes.

Le pays d'Afrique du Nord a autorisé en mai dernier l'exploration de ces hydrocarbures non-conventionnels, dans le prolongement d'une nouvelle loi sur les hydrocarbures.
http://economie.jeuneafrique.com/entrep ... prevu.html

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#132 Message par moinsdewatt » 18 déc. 2014, 21:19

Gaz de schiste : l'état de New York interdit la fracturation hydraulique

18 dec 2014 Usine Nouvelle

La fracturation hydraulique n'a plus droit de cité dans l'Etat de New York aux Etats-Unis : suite à un rapport du département de santé de l'Etat, le gouverneur Andrew N. Cuomo a jugé que cette pratique destinée à extraire du sous-sol du pétrole et du gaz présentait des risques pour la santé publique et pour l'environnement. Les autorisations de forages sur place étaient déjà suspendues depuis 2008.

Les écologistes américains ont gagné la partie dans l'Etat de New York : le gouverneur Andrew N. Cuomo a interdit le 17 décembre la fracturation hydraulique pour extraire du sous-sol du gaz et du pétrole de schiste. Il a pris cette décision après avoir consulté un rapport réalisé par le département de la santé de son Etat . Un moratoire sur les autorisations de forage était en cours depuis 2008 dans cette région des USA.

La fracturation hydraulique implique d'injecter d'importantes quantités d'eau, de sable et de produits chimiques dans la croûte terrestre à une pression très forte, pour libérer le gaz naturel et le pétrole emprisonnés dans le sous-sol. Le commissaire à la santé chargé de présenter l'étude au gouverneur, le docteur Howard A. Zucker, a expliqué que cette pratique présentait des risques significatifs pour la santé publique. Elle conduirait notamment à une pollution de l'eau et de l'air avec des composés organiques volatils toxiques, que le corps humain ne parvient pas à éliminer.

peu d'impact sur la production nationale d'énergie

C'est la première fois qu'un Etat interdit cette pratique aux Etats-Unis. Mais, bien que la région de New York soit assise sur d'importantes réserves de schistes contenant du gaz naturel, "elle n'est pas considérée comme une importante productrice d'énergie", explique Michael Webber, directeur adjoint de l'Institut de l'énergie de l'université de Texas-Austin au quotidien USA Today.

Cette interdiction n'aura que peu d'impact sur la production nationale d'énergie. Pour Michael Webber il est peu probable que les états produisant beaucoup d'énergie, comme le Texas, imitent New York, car leurs dirigeants politiques ont des liens plus étroits avec les entreprises pétrolières.
http://www.usinenouvelle.com/article/ga ... ue.N304434

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Re: Le Gaz

#133 Message par moinsdewatt » 20 déc. 2014, 14:17

Algérie: Sonatrach achève son puits-pilote sur le gaz de schiste et voit déjà loin

Agence Ecofin 16 dec 2014

La Sonatrach a achevé, au cours de la semaine précédente, les opérations de forage et de compression du gaz de schiste d’un puits-pilote dans le bassin d’Ahnet, sud d'In Salah, rapporte l’APS. Cette opération a été exécutée conformément au programme de la compagnie nationale algérienne, annoncé juillet dernier portant sur le forage, en 2014, de quatre puits d'exploration du gaz de schiste dans les bassins d'Ahnet et Illizi.

A présent, la Sonatrach s’apprête « à tester ce puits-pilote afin de vérifier certains paramètres qui déterminent ses capacités d'exploitation commerciale», a confié à l’APS, le Pdg par intérim de Sonatrach, Said Sahnoun, qui a confirmé l’achèvement de ce puits.

La mise en valeur par l’Algérie de ses réserves d’hydrocarbures de schiste est « un axe de développement que Sonatrach a retenu de manière résolue », a souligné M. Said Sahnoun. A son analyse, le gaz non conventionnel est « un potentiel de croissance à ne pas négliger » et permettra à la Sonatrach d'assurer, avec un niveau nettement plus élevé, la sécurité énergétique de l’Algérie et de continuer à assurer ses projets de développement.

L’exploitation commerciale du gaz de schiste algérien est projetée à 2022 avec une production d’environ 20 milliards de m3 qui atteindra 30 milliards de m3 à l’horizon 2025-2027, avec l’intensification des investissements dans le secteur.

Outre les bassins d'Ahnet et Illizi, l’Algérie dispose encore, dans les bassins Mouydir, Berkine-Ghadames, Timimoun, Reggane et Tindouf, d’époustouflantes réserves d’hydrocarbures techniquement récupérables, d’après une étude réalisée par le département américain de l'énergie (DoE) en collaboration avec la firme Advanced Resources International.
http://www.agenceecofin.com/gaz-de-schi ... -deja-loin

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Re: Le Gaz

#134 Message par moinsdewatt » 31 déc. 2014, 11:13

Aux USA, le gaz naturel liquéfié souffre de la chute du pétrole

Publié le 30 décembre 2014, Usine Nouvelle
MILAN (Reuters)

L'effondrement des cours du pétrole a fait une première victime dans le secteur de l'exportation de gaz naturel liquéfié (GNL) aux Etats-Unis avec la mise entre parenthèses d'un projet de terminal au Texas par le groupe Excelerate Energy.

Les exportateurs américains de GNL imaginaient réussir une percée sur les marchés asiatiques avec leur hydrocarbure moins cher que le pétrole, mais ce scénario se fondait sur un cours de pétrole élevé. Or ce dernier a perdu la moitié de sa valeur depuis juin.

En février, quand les cours du GNL et du pétrole évoluaient à des niveaux élevés, Excelerate, une firme basée à Houston, avait déposé une demande d'autorisation pour construire un terminal d'exportation à Lavaca Bay, d'une capacité de huit millions de tonnes par an.

Onze mois plus tard, les documents qu'elle a soumis le 23 décembre à la commission fédérale de régulation de l'énergie aux Etats-Unis soulignent que l'incertitude générée par la chute prononcée des cours du pétrole l'a contrainte à "un réexamen stratégique de la valeur économique du projet" et à le suspendre complètement jusqu'au 1er avril 2015.

"Au regard des récentes conditions internationales de marché, l'entreprise a jugé que, à l'heure actuelle, le projet ne répond plus aux critères financiers nécessaires pour que nous poursuivions l'investissement en capital", a dit un porte-parole d'Excelerate, fondée par George Kaiser, un milliardaire de l'Oklahoma.

Le terminal de Lavaca Bay était censé commencer à exporter du GNL en 2018.

Les projets liés au gaz naturel liquéfié aux Etats-Unis pâtissent aussi de l'afflux de nouveaux producteurs sur le marché. Ce phénomène aggrave l'excès d'offre lié au ralentissement de la demande et à la hausse de production, qui ont entraîné une diminution de moitié des tarifs du GNL en Asie cette année.

Dans ce contexte, de grands consommateurs comme le Japon, la Corée du Sud ou la Chine tentent de renégocier à la baisse leurs contrats d'approvisionnement à long terme en GNL.
http://www.usinenouvelle.com/article/au ... le.N305453

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Re: Le Gaz

#135 Message par moinsdewatt » 17 janv. 2015, 14:56

Vallée du Rhône : feu vert du gouvernement pour un nouveau gazoduc

16/01/2015

Un arrêté ministériel publié vendredi autorise la construction du futur gazoduc Eridan, qui doit être mis en service fin 2016, reliant la station de compression de Saint-Martin-de-Crau (Bouches-du-Rhône) à celle de Saint-Avit (Drôme). Une mauvaise nouvelle pour les riverains de l'installation.

Le futur gazoduc, déclaré d'utilité publique en octobre, sera long de 220 kilomètres et traversera 59 communes, dans cinq départements (Drôme, Bouches-du-Rhône, Gard, Vaucluse, Ardèche).

Il vise à "développer les capacités de transport de gaz naturel dans le Sud-Est du pays, sur l'axe sud-nord", selon GRTgaz, la filiale du groupe d'énergie GDF Suez qui gère le réseau français de gazoducs.

Le projet, d'un coût estimé à 500 millions d'euros, avait été déclaré d'utilité publique en octobre. Il doit encore faire l'objet d'une autorisation de défrichement
et d'une autorisation de dérogation aux titres des espèces protégées, précise l'arrêté.

Dans la Drôme, les propriétaires dont les terrains seront traversés par le futur gazoduc se sont organisés en association ("Pierredomachal") pour réclamer la modification du tracé et de meilleures indemnisations.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/ ... 34136.html

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Re: Le Gaz

#136 Message par moinsdewatt » 23 janv. 2015, 20:53

Gaz : la France a beaucoup moins consommé en 2014

Le Monde | 22.01.2015 Par Jean-Michel Bezat

Voilà qui ne fait pas les affaires de GDF Suez et de ses concurrents. Une température exceptionnellement douce et la crise économique ont entraîné une forte baisse de la consommation de gaz en France en 2014. Le recul a été de 16,5 %, a indiqué Thierry Trouvé, directeur général de GRTgaz, mercredi 21 janvier, tombant de 467 térawattheures (TWh) en 2013 à 390 TWh un an plus tard, même si ce recul peut être ramené à 5,4 % après correction des effets climatiques.

Il faudra aussi disposer du bilan de TIGF, l’ex-filiale de Total qui assure un quart du transport du gaz dans l’Hexagone (dans le Sud-Ouest), pour disposer d’une vision globale. Mais c’est le niveau le plus bas observé depuis dix ans, précise la filiale de GDF Suez.

L’année 2014 a été la plus chaude que la France ait connu depuis que les premières statistiques météorologiques, et ce phénomène a fortement pesé.

Fort recul chez les particuliers

Tous les clients n’ont pas eu le même comportement. La consommation des particuliers et des petits professionnels raccordés au réseau de distribution de GRDF, autre filiale de GDF Suez, a chuté de 19,2 %, un chiffre ramené à 2,2 % après correction des effets climatiques.

La chute est d’autant plus forte que le premier semestre 2013 avait été plus froid que la normale.

Les Français se sont moins chauffés certes, mais M. Trouvé estime qu’« une moitié de cet écart résiduel de 2,2 % est probablement imputable à l’effet des politiques environnementales (efficacité énergétique, performance des bâtiments…) ».

GRTgaz constate, par ailleurs, une bonne résistance de la consommation des industriels (hors production d’électricité) directement raccordés aux gros gazoducs de son réseau, même si elle a reculé de 6,1 %.

« On constate une relative stabilité des volumes de gaz consommés par les clients industriels depuis dix ans », note l’entreprise.

En revanche, la demande de gaz pour les centrales électriques a poursuivi sa baisse en 2014 (– 34 %). Depuis 2011, les volumes de gaz dans la production électrique ont chuté de 60 % pour tomber à 19 TWh en 2014.

Concurrencés par le charbon, les éoliennes et les fermes solaires photovoltaïques, de nombreux électriciens (GDF Suez, E.ON, RWE, Iberdrola, Enel…) ont dû fermer des centrales au gaz.

Hausse des flux liés au transit vers l’Espagne et l’Italie

La France étant un pays de transit notamment Nord-Sud, GRTgaz achemine aussi du gaz vers d’autres pays. En 2014, les volumes transportés ont baissé de 8,4 % (à 583 TWh), reflétant le marasme économique qui frappe l’Europe.

« Les flux liés au transit de gaz vers l’Espagne et l’Italie ont partiellement compensé la baisse des consommations, en augmentant de 41 % », note GRTgaz.

Après des problèmes qui avaient entraîné, début 2014, une forte augmentation des prix dans le sud de la France, pénalisant des secteurs très « gazointensifs » comme la chimie, GRTgaz dit avoir pris « des initiatives qui ont permis de réduire les tensions Nord-Sud ».

L’entreprise a notamment augmenté les capacités de près de 20 %. « L’écart de prix entre les places de marché Nord et Sud [parfois de 1 à 3, selon l’Union des industries chimiques], a disparu en novembre et décembre, notamment grâce au retour du gaz naturel liquéfié dans les terminaux du sud de la France. » Ces terminaux restent néanmoins sous-utilisés : les importations via les méthaniers ont encore reculé de 19 %.

Pour améliorer l’approvisionnement du pays, le gouvernement a donné son feu vert, mi-janvier, à la construction du gazoduc « Eridan » de 220 kilomètres (des Bouches-du-Rhône à la Drôme), qui doit être mis en service fin 2016.

Déclaré d’utilité publique en octobre 2014, ce projet de 500 millions d’euros permettra de « développer les capacités de transport de gaz naturel dans le Sud-Est, sur l’axe Sud-Nord », indique GRTgaz.

http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html

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Re: Le Gaz

#137 Message par moinsdewatt » 02 févr. 2015, 22:19

L'avenir du gaz de schiste en Europe reste flou

Publié le 02 février 2015, Usine Nouvelle

par Michael Kahn et Nina Chestney

PRAGUE/LONDRES (Reuters)

La décision de la compagnie pétrolière américaine Chevron de cesser la prospection de gaz de schiste en Pologne témoigne d'un avenir incertain pour cette source d'énergie en Europe, où elle se heurte à de nombreux obstacles.

A la différence des Etats-Unis, où l'explosion du gaz de schiste a permis de réduire la dépendance énergétique de la première économie du monde, l'Europe n'en est qu'aux balbutiements dans ce domaine.

Aucune exploitation commerciale n'a encore commencé sur un continent qui dispose cependant, selon l'administration américaine d'information sur l'énergie, de plusieurs milliers de milliards de mètres cubes de gaz de schiste exploitable.

Les responsables américains tempèrent toutefois leurs estimations en faisant valoir que les gisements n'ont pas encore été localisés ou évalués et que leur rentabilité n'est pas connue.

Autre obstacle au gaz de schiste en Europe, l'effondrement des cours du pétrole, en raison d'une surabondance de l'offre provenant notamment de l'explosion de la production de gaz et de pétrole de schiste aux Etats-Unis.


"TROP D'OBSTACLES"

"Je ne connais aucune personne sérieuse qui pense que l'Europe va connaître une révolution du gaz de schiste avant au moins 15 ans", explique Paul Stevens, de l'institut britannique de réflexion sur l'énergie Chatham House. "Cela n'arrivera pas parce qu'il y a trop d'obstacles".

Parmi ces obstacles figure la réticence de nombreux gouvernements européens face à la fracturation hydraulique, qui consiste à injecter dans la roche du sable et de l'eau mais aussi des produits chimiques pour en extraire le gaz de schiste.

Cette technique est interdite en France et fait l'objet d'un moratoire en Allemagne en raison des dégâts qu'elle pourrait entraîner sur l'environnement.

Dans ce contexte, Chevron a décidé d'arrêter de chercher du gaz de schiste en Pologne pour se concentrer sur d'autres régions jugées plus prometteuses.

Des premiers essais peu concluants, la difficulté du terrain et de possibles entraves en matière régulation ont conduit d'autres compagnies, dont Total, à tourner le dos à la Pologne.

Total a par ailleurs annoncé lundi reporter de plusieurs mois ses premiers essais au Danemark en raison de retards pris dans la construction d'une plate-forme de forage.

Certains gouvernements européens croient cependant au gaz de schiste. C'est le cas notamment de la Grande-Bretagne, qui entend réduire sa dépendance énergétique et compenser le déclin de la production de pétrole en mer du Nord.

Cuadrilla et IGas ont ainsi foré un certain nombre de puits. Mais, en Grande-Bretagne non plus, la production commerciale n'a pas commencé en raison, là aussi, d'une opposition grandissante à la fracturation hydraulique.

L'Ecosse, dont les ressources pourraient couvrir les besoins britanniques en gaz pendant plus de 30 ans, a ainsi annoncé la semaine dernière un moratoire sur le développement de toutes les ressources gazières et pétrolières non conventionnelles.

"Il est extrêmement difficile à l'heure actuelle de dire où le gaz de schiste va démarrer en Europe", estime John Williams, du cabinet de consultants Poyry.
http://www.usinenouvelle.com/article/l- ... ou.N311207

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Re: Le Gaz

#138 Message par moinsdewatt » 15 févr. 2015, 21:26

Gaz : EDF franchit le cap du million de clients particuliers

Les Echos LE 26/01

Premier fournisseur alternatif, l’électricien détient 9,5 % du marché. Le groupe vise un doublement de ses ventes de gaz en France d’ici à 2020.

............
Sur les quelque 10,6 millions d’abonnés particuliers au gaz à fin septembre 2014, le fournisseur historique GDF Suez, seul habilité à proposer le tarif réglementé, en capte encore 8,9 millions, qu’ils soient au tarif réglementé ou en offre de marché. EDF s’arroge donc la première place des fournisseurs « alternatifs », avec 9,5 % des parts de marché du nombre total de sites, et 60 % des parts de marché des fournisseurs alternatifs – l’Autorité de la concurrence s’agace d’ailleurs régulièrement du poids des alternatifs « historiques » . En volume, la part de marché d’EDF est de 8 % (10 TWh sur 125 TWh), selon l’électricien.

EDF, comme les autres acteurs, bénéficie de la nouvelle réglementation thermique (RT 2012), qui favorise le gaz pour l’équipement des logements neufs. « La réglementation thermique 2012 a conduit à l’élimination des solutions électriques [...] au profit de solutions fossiles, fioul ou gaz, dont la part est passée, dans les logements collectifs nouvellement construits, de moins de 30 % en 2009 à près de 80 % en 2014 », a noté, pour le regretter, Jean-Bernard Lévy lors d’une audition au Sénat mi-janvier. Cet accroissement ne fait toutefois que compenser une érosion des autres clients : le nombre de sites résidentiels est resté globalement stable ces dernières années, autour de 10,6 millions de sites.

...................
http://www.lesechos.fr/industrie-servic ... 087063.php

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#139 Message par EmileZola » 15 févr. 2015, 23:53

Pour remplacer une chaudière au fuel de 40 ans faut il mieux passer au gaz ou rester sur du fuel ?

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Re: Le Gaz

#140 Message par Hippopotameuuu » 16 févr. 2015, 00:33

Passez au gaz, sans aucune hésitation.

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#141 Message par Pi-r2 » 16 févr. 2015, 08:19

Hippopotameuuu a écrit :Passez au gaz, sans aucune hésitation.
+1
la seule difficulté est d'avoir accès au réseau gaz , mais sinon c'est le mieux (moins cher, plus propre, moins d'entretien)
Les bonnes idées triomphent toujours. D'ailleurs c'est à cela qu'on reconnait qu'elles étaient bonnes.
mon statut de modérateur ne m'interdit pas de participer aux discussions. Je ne modère pas les discussions auxquelles je participe.

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Re: Le Gaz

#142 Message par guyomette » 17 mars 2015, 18:06

GDF : ils sont à cran ou quoi ?
Une jeunette démarcheuse commerciale à domicile vient de m'engueuler :shock: parce que je ne voulais pas signer, là tout de suite, sur le trottoir, un contrat m'engageant à 3 ans à prix fixe.
Par principe, je préfère lire la proposition par écrit ("m'enfin vous l'avez eu depuis trois semaines" grogne la charmante jeune fille).
La totalité de la démarche/procédure était offensive, agressive, peu claire (évidemment), autoritaire et finalement assez contre-productive.

Ils en sont là à cause de la baisse de conso citée plus haut ?
Ou parce qu'ils pensent que la baisse du pétrole va durer ?
« la plupart des gens (...) croient à la pérennité de la mémoire (...) et à la possibilité de réparer (...). La vérité se situe juste à l'opposé : tout sera oublié et rien ne sera réparé.» Kundera, La Plaisanterie.

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Re: Le Gaz

#143 Message par epixz » 18 mars 2015, 13:12

j'ai kiffer le courrier de GDF, "nous vous proposons un contrat en hors le prélèvement permanent de 45€ par mois suivi d'une régularisation des trop perçu en fin d'année".
conso mensuel pour mon logement : 25-35€/ mois. ils sont couillus comme même.

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Re: Le Gaz

#144 Message par moinsdewatt » 18 mars 2015, 13:58

Accord historique entre Israël et l'Egypte sur l'exportation de gaz

19 Mars 2015 i24news.tv

Cette annonce vient confirmer les propos du ministre égyptien du Pétrole survenu il y a quelques jours

Israël et l'Egypte ont signé un accord historique prévoyant l'exportation de gaz naturel depuis l'Etat hébreu vers son voisin, selon la radio israélienne Kol Israel.
D'après les termes de l'accord, Israël exportera jusqu'à 5 milliards de mètres cubes de gaz à hauteur de 2,5 milliards de dollars sur 3 ans.


Les partenaires israéliens ont parlé d'une "étape historique" pour l'Etat d'Israël.

Les rumeurs sur un tel accord avaient déjà eté révélées dans la presse il y a quelques cours, indiquant que deux conditions étaient essentielles, selon les propos du ministre égyptien du Pétrole Sherif Ismail au le Wall Street Journal.

"Nous pourrions approuver l’accord sur le gaz s’il satisfait la demande intérieure, s’il garantit des bénéfices économiques à notre pays, et si la plainte internationale qui a été déposée est abandonnée", a-t-il déclaré.

Le ministre faisait référence à la compagnie Union Fenosa Gas, regroupant Gaz Naturel et l’Italien ENI, qui a déposé une plainte contre l’Egypte. Le groupe accuse les autorités égyptiennes d'avoir rompu illégalement un contrat.

L'Egypte, un important exportateur de gaz régional y compris pour Israël, est dans l'impossibilité d'accéder à certains champs gaziers en raison de l'instabilité qui frappe la péninsule du Sinaï où sévi le groupe terroriste Ansar Al-Maqdis.

De son côté, Israël a découvert d'importants gisements off-shore.

Les champs gaziers de Tamar et de Leviathan sont conjointement exploités par Noble Energy et par trois compagnies israéliennes -- Delek, Isramco et Dor Alon. Les ressources de Leviathan sont estimées à quelque 500 milliards de m3 de gaz naturel.

Les opérateurs du champ Tamar envisagent de construire une pipeline vers l'Egypte, en collaboration avec des entreprises espagnoles et italiennes. Si un accord est signé, le gaz israélien pourra circuler en Egypte dès 2017.
http://www.i24news.tv/fr/actu/internati ... ion-de-gaz

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Re: Le Gaz

#145 Message par guyomette » 18 mars 2015, 14:14

Bon, personne pour me donner son avis sur l'offensive commerciale Gdf ?
Je n'ai jamais eu à subir une démarche aussi "c...llu" de leur part. Donc je me demande ce qu'il faut penser du prix du pétrole...
« la plupart des gens (...) croient à la pérennité de la mémoire (...) et à la possibilité de réparer (...). La vérité se situe juste à l'opposé : tout sera oublié et rien ne sera réparé.» Kundera, La Plaisanterie.

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Re: Le Gaz

#146 Message par moinsdewatt » 18 mars 2015, 14:24

guyomette a écrit :Bon, personne pour me donner son avis sur l'offensive commerciale Gdf ?
Je n'ai jamais eu à subir une démarche aussi "c...llu" de leur part. Donc je me demande ce qu'il faut penser du prix du pétrole...
Vous voulez parler de GDF-SUEZ.

Parce que GDF c' est du passé.
GDF Suez est le principal fournisseur historique de gaz naturel en France.
Avec 9,5 millions de clients au gaz en 2013 sur les 11 millions de foyers français raccordés au gaz, GDF Suez reste le fournisseur de gaz plébiscité par la majorité des Français. La plupart de ses clients bénéficient toujours des tarifs réglementés du gaz. Cependant, GDF Suez propose également des offres de marché, c'est-à-dire des offres dont les prix ne sont pas déterminés par les pouvoirs publics, mais directement par le fournisseur.
GDF Suez commercialise des offres de marché d'électricité et de gaz. Après EDF, il est d'ailleurs le deuxième fournisseur d'électricité en France, avec plus d'1,6 million de clients à une offre d'électricité.

Image

.............

Depuis l'ouverture à la concurrence, l'ex Gaz de France a perdu de nombreux clients de gaz naturel, marché sur lequel il détenait auparavant un monopole. Gaz de France a ainsi perdu un peu plus de 12% des sites de consommation de gaz, au profit principalement d'EDF, d'eni et de Direct Energie.
http://www.fournisseurs-electricite.com/gaz-de-france

Mon feeling est que l'offensive commerciale que vous constatez c'est pour éviter de continuer à perdre du terrain.

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Re: Le Gaz

#147 Message par guyomette » 18 mars 2015, 23:07

Merci.
C'est tout à fait réussi. J'étudie les offres de la concurrence dès demain.
« la plupart des gens (...) croient à la pérennité de la mémoire (...) et à la possibilité de réparer (...). La vérité se situe juste à l'opposé : tout sera oublié et rien ne sera réparé.» Kundera, La Plaisanterie.

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Re: Le Gaz

#148 Message par moinsdewatt » 21 mars 2015, 20:01

Energie: l'hiver gazier s'est bien passé

20 Mars 2015 Le Figaro

Vendredi 20 mars, c'est officiellement le printemps. GRTgaz, l'entreprise qui gère le réseau de transport, témoigne d'un hiver passé sans encombres majeurs.

Pour les professionnels du gaz, la météo est un indicateur de référence. A ce titre, l'hiver 2013-2014 est resté dans les annales, avec des températures exceptionnellement douces. Cette année, la situation s'est davantage rapprochée de la normale, avec des mois de novembre et décembre plutôt chauds et des mois de janvier et février plutôt froids. «Dans ce contexte, à fin février, nous enregistrons une légère progression de la consommation pour cet hiver, autour de +3% par rapport au précédent», souligne Thierry Trouvé, le directeur général de GRTgaz qui rappelle par la même occasion qu'en dépit de l'arrivée du printemps sur l'agenda, les semaines qui viennent peuvent toujours être marquées par des températures inférieures aux normales de saison. «En corrigeant des effets climatiques la consommation des distributions publiques, on aboutit à une légère baisse de -1% pour ce secteur thermosensible, poursuit le dirigeant, de manière générale, on attribue cette évolution modérée aux efforts en matière d'efficacité énergétique.»

Pas de pic de consommation

Parmi les autres effets notables cet hiver, Thierry Trouvé insiste sur l'absence de pointe très élevée: «Le record de consommation remonte à l'hiver 2011-2012 avec un pic à 3,4 terawattsheure par jour (TWh/j). Cette année, nous n'avons pas dépassé 2,7 TWh/j.» Le directeur général de GRTgaz souligne également que les centrales à cycle combiné gaz ont recommencé à produire de l'électricité, notamment pendant les périodes de froid: «Un retour modeste certes, mais réel». Depuis deux ans déjà, les opérateurs ont alerté sur le fait qu'il était de moins en moins compétitif de produire de l'électricité avec du gaz, en raison de la concurrence des énergies renouvelables.

S'agissant des flux, Thierry Trouvé indique encore que les cargaisons de GNL vers la France se sont accrues en novembre et décembre. Il souligne que les tensions sur le réseau ont été moindres grâce à ce même GNL: «L'année dernière, nos infrastructures avaient été très sollicitées pour exporter massivement du gaz vers l'Espagne. Cet hiver, la baisse des prix du GNL importé en Asie a permis de réorienter vers l'Europe des cargaisons initialement destinées à l'origine à ce continent».

Jusqu'à présent, l'hiver s'est d'autant mieux passé que les sites de stockage avaient été largement réalimentés avant l'arrivée des premiers froids. «Les opérateurs ont donc pu soutirer du gaz des stockages en tout sécurité.»
http://www.lefigaro.fr/conso/2015/03/20 ... -passe.php

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Re: Le Gaz

#149 Message par moinsdewatt » 26 mars 2015, 21:19

Dans le Monde du 23 Mars 2015 dans un article plus général :
..........

Total emprunte aux Chinois

Total ne peut plus financer ses projets russes en dollars en raison des sanctions économiques frappant la Russie pour son intervention en Ukraine.
La compagnie française a donc décidé de lever l’équivalent de 10 à 15 milliards de dollars (13,64 milliards d’euros) auprès d’investisseurs institutionnels chinois pour le gigantesque projet de gaz naturel liquéfié de Yamal, dans le Grand Nord, a annoncé son directeur général, Patrick Pouyanné, dans un entretien publié lundi 23 mars par le Wall Street Journal. Le financement se fera à la fois en euros et en yuans, a-t-il précisé, admettant que l’opération comporte « des risques de devises » que l’on n’a pas avec le dollar, monnaie de référence dans le secteur pétrolier. M. Pouyanné espère conclure un accord mi-2015. Yamal LNG, qui doit entrer en production en 2017, est conduit par le groupe privé russe Novatek (60 %) avec ses partenaires français Total (20 %) et chinois CNPC (20 %) pour un coût estimé à 27 milliards de dollars.
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html

epixz
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Re: Le Gaz

#150 Message par epixz » 21 avr. 2015, 08:37

Alors maintenant on comprends mieux tout ces demarcheurs de GDF qui venaient pour essayer de faire signer des contrats nous protégeant contre les changements de prix du gaz.

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