Voilà. Je le trouve pas mal, comme point de départ.
http://revenudexistence.org/pg/objections3.php
"Le revenu inconditionnel va inciter à la paresse et déresponsabiliser l'individu"
Quel que soit son mode de calcul, le montant du revenu inconditionnel reste modeste. Il assure seulement à son bénéficiaire la possibilité de ne pas vivre dans la misère. Il sera donc tout naturellement incité à travailler pour augmenter ses revenus et jouir d'un meilleur train de vie.
En outre, le revenu inconditionnel doit évoluer avec le Produit Intérieur Brut, à la hausse comme à la baisse. Ainsi, automatiquement régulé, si d'aventure chacun voulait se contenter du revenu inconditionnel, sans chercher à multiplier les richesses par son activité, le PIB diminuerait et avec lui le montant du revenu inconditionnel. Cette baisse pénaliserait en premier ceux qui, refusant de participer à l'effort collectif, se seraient contentés de ce seul revenu.
Comme ce revenu se cumule avec tout autre revenu , il évite l'effet de seuil de la protection sociale selon lequel, en dessous d'un certain niveau de revenu, il vaut mieux ne pas travailler ou bien travailler sans être déclaré pour ne pas perdre le bénéfice de son assistance, inconvénient des dispositifs actuels, en particulier le RSA.
Ce revenu élémentaire inconditionnel assure à chacun une nouvelle liberté et lui permet de ne plus consacrer la totalité de son temps à gagner sa vie. Il peut ainsi retrouver du temps à donner au sens de son existence. Il permet d'investir en l'homme, dans sa richesse, son potentiel et son capital. En cela, il favorise aussi l'usage du temps libre. C'est ainsi que le besoin d'agir, d'oeuvrer, d'être apprécié des autres ne dépendra plus, principalement, du travail.
Par sa permanence, il permet à chacun de raisonner à long terme et de former des projets. A cet égard les nombreux témoignages recueillis, en particuliers auprès des familles d'ATD Quart Monde sont formels. Par là même il stimule l'initiative et la créativité, car le voltigeur prend d'autant plus de risques qu'il dispose d'un filet de sécurité. Quoiqu'il en soit, dans une société ayant atteint le niveau de notre richesse, la plus élémentaire justice exige que tout individu appartenant à la communauté dispose, en toutes circonstances, d'un minimum de revenu.
Mais:
Il veut indexer le RU à un % du PIB, lui.
Ça va tanguer à la première baisse du PIB
En cas de baisse du PIB, il serait prêt à baisser le RU après avoir supprimé toutes les allocs qui servaient précisément de contrepoids à la précarité ?
AMHA, la solution est d'inscrire au vote ce % (voter ce % pour l'année suivante dans la déclaration fiscale) qui supposerait la vraie solution.
D'ailleurs (dans une autre objection, qlq part)
il maintient les allocations handicap, retraite... et LOGEMENT
Bon, admettons. Visiblement il n'accepte pas l'hypothese que la précarité soit due au surcoût de certains consommables de premiere necessité.
A prendre avec des pincettes, mais c'est un bonne référence.