defrance69 a écrit : J'ai toujours un peu de mal quand des mecs blindés viennent m'expliquer qu'il faut que je les aident à payer leur ardoises...
Des hémorroïdes depuis le Sarkothon ???
defrance69 a écrit : J'ai toujours un peu de mal quand des mecs blindés viennent m'expliquer qu'il faut que je les aident à payer leur ardoises...
ben tu as vu le résultat (militaire) ? Que dalle.libertycom a écrit : Ha bon
Faudrait le dire aux américains qui en ont usé et abusé au Vietnam.
BNP informée dès 2006
Or, selon nos investigations, la banque française était au courant depuis 2006 des risques liés à ces opérations. Dès 2006, en effet, BNP Paribas a fait l'objet de plusieurs mises en garde contre de telles transactions, de la part des Etats-Unis et de grands cabinets d'avocats américains. Ces mises en garde auraient pu la conduire à cesser immédiatement ces transactions. Cela n'a pas été le cas.
L'avertissement des autorités américaines.
Le premier avertissement est venu des autorités américaines elles-mêmes. Il a porté sur l'Iran. Selon des sources concordantes, le sous-secrétaire au Trésor américain de l'époque, Stuart Levey, chargé du contrôle financier et de la lutte contre le terrorisme, se rend à Paris, au siège de la banque française, en septembre 2006, pour mettre en garde les dirigeants contre leurs relations avec l'Iran.
dans leurs rapports de 2006, les trois cabinets d'avocats sollicités livrent une analyse très différente. Amenés à se prononcer sur des schémas de transactions en dollars présentés par la banque, ils mettent en garde contre différents risques. La portée extraterritoriale des textes sur les embargos américains ne fait plus de doute. Certains schémas sont autorisés, d'autres au contraire susceptibles de contrevenir aux lois américaines sur les sanctions. Les analyses de ces grands cabinets d'avocats sont convergentes, y compris celle de Cleary Gottlieb, jusqu'alors serein. Le memo de Cleary est daté du 23 juin 2006, celui de Clifford du 28 août.
C'est vraiment comme ca que ca se passe ? Les contribuables n'ont ils pas sauvé les bonus a 6 chiffres des traders il y a peu ? On est sous UMPS quand meme, socialisation des pertes, surtout pour les amis. Et vus les avantages des banques, je n'ai aucun doutes que ce soient des amis.pangloss a écrit : Les actionnaires ont tort: ils perdent leur dividende pour un an ou deux.
Par exemple, blanchir des narcodollars ?Lo2 a écrit :Y'a bien plus grave comme délit: manipulation de marché par exemple...
Qui est ce type ?pangloss a écrit :Selon des sources concordantes, le sous-secrétaire au Trésor américain de l'époque, Stuart Levey, chargé du contrôle financier et de la lutte contre le terrorisme, se rend à Paris, au siège de la banque française, en septembre 2006, pour mettre en garde les dirigeants contre leurs relations avec l'Iran.
Mouais, encore un site conspirationniste qui n'a rien compris au progrès de l'humanité.Where is Stuart Levey today? Why, he’s on the HSBC Board of Directors as the Chief Legal Officer of HSBC Holdings plc, the parent company of HSBC operations worldwide. We got all this information about Mr. Levey from his HSBC bio page. There we learned that he has been the drug money-laundering megabank’s Chief Legal Officer since January 2012. Thus, he would have been intimately involved in (and legally responsible for) the crafting of HSBC’s December 2012 “Get Out of Jail Free” settlement with the Justice Department. Intelligence from David S. Cohen’s group at Treasury must have also played a role in advising Justice on the historic settlement.
Cette fois, c'est un sénateur des Etats-Unis d'Amérique qui écrit.On December 12, 2012, the Department entered into a Deferred Prosecution Agreement (DPA) with HSBC, a global bank that has now admitted to violating federal laws designed to prevent drug lords and terrorists from laundering money in the United States. While the Department has publicly congratulated itself for this settlement, the truth is that the Department has refused to prosecute any individual employees or the bank responsible for these crimes.
qu'est ce que tu comprends pas dans "militaire" ? le but d'une armée n'est pas de tuer le max de monde, hein,c'est d'obtenir des résultats.libertycom a écrit :
Parce que pour toi, un million et demi de morts vietnamien c'est que dalle
C'est incroyable de dire ça.
Les US n'ont pas perdu la guerre pour raison militaire, mais parce que politiquement, c'était pas tenable.
C'était plus une guerre c'était une boucherie, qui commençait à s'étendre chez les voisins.
Tu veux dire que les bénéfices de la BNP ne sont pas taxés, et que les bénéficiaires des dividendes ne paient pas d'impots en France?pangloss a écrit :La BNP n'est pas un je ne sais trop quel Don Quichotte du droit international. C'est une entreprise privée qui poursuit légitimement le profit (c'est son objet social) pour des actionnaires dont la responsabilité est limitée à leur apport (la valeur de leurs actions). Ces actionnaires maintiennent à la tête de cette compagnie privée des dirigeants qui se croient à l'abri dans les plis du drapeau français (sans doute se croient-ils encore à l'Inspection des Finances...) et ont un comportement imprudent. Les actionnaires ont tort: ils perdent leur dividende pour un an ou deux.
Des sénateurs français ont appelé jeudi les pays européens à bâtir un front uni face à la concurrence économique "déloyale" des Etats-Unis en Iran.
Aujourd'hui, nous pouvons l'affirmer de façon catégorique, aucune banque française n'accepte d'accompagner nos entreprises dans nos projets en relation avec l'Iran" par crainte de représailles américaines, a souligné Philippe Marini, président UMP de la commission des finances du Sénat.
La France doit-elle saborder ses interets en suivant les ordres des américains qui veulent tout simplement prendre la place?Philippe Marini, qui s'est rendu avec cinq autres sénateurs fin avril en Iran, estime la perte des constructeurs français à 1,3 milliard d'euros
Les autorités américaines ont attribué en début d'année une autorisation d'opérer en Iran à la banque française BNP Paribas, accusée d'avoir violé l'embargo imposé à ce pays dans les années 2000, a indiqué mercredi une porte-parole du département du Trésor.
L'établissement français a obtenu deux licences en février et mars auprès du Trésor, dans le cadre de l'allégement des sanctions prévu par l'accord intérimaire sur le nucléaire iranien, signé en novembre entre Téhéran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne).
Ce n'est pas ce qu'a voulu dire Pi-r2. Oui il y a eu 1,5 millions de morts, et utilisation d'armes chimiques, et c'est bien tragique. Sauf que le résultat c'est quoi ? => Les USA ont perdu la guerre. Donc malgré tout ce massacre, le résultat c'est l'échec.libertycom a écrit :Bon, maintenant je n'ai jamais dis que le but d'une armée était de tuer un max de gens, j'ai dis que c'était hallucinant de balancer qu'un million et demi de mort c'était que dalle, et ça c'est toi qui l'affirme et que les armes chimiques sont des armes militairement dégueulasse et redoutable contrairement à ce que tu affirme (c'est peut être pour ça qu'elles sont interdites par les conventions internationales).
Je pense surtout qu'il y aura une baisse de l'investissement, de l'innovation mais surtout un gel pour les salariés niveau augmentation (niveau déjà ridicule avec leur NAO 2014), une diminution des primes mensuelles/trimestrielles, une baisse de la participation, de l'intéressement. Comme si une entreprise se risquerait à priver les actionnaires de dividendespangloss a écrit :Les actionnaires ont tort: ils perdent leur dividende pour un an ou deux.
http://www.challenges.fr/economie/20140 ... r-bnp.htmlLe négoce pétrolier au coeur de l'enquête américaine sur BNP
Publié le 16-06-2014 Challenges
par Ron Bousso et Dmitry Zhdannikov
LONDRES (Reuters)
BNP Paribas, qui risque actuellement une amende de 10 milliards de dollars pour avoir violé des sanctions américaines, a transmis aux enquêteurs en charge du dossier des archives permettant de retracer plusieurs années de transactions avec certains des plus grands acteurs du marché pétrolier mondial.
Une dizaine d'anciens salariés et hauts responsables du négoce de la banque ont déclaré avoir transmis ces derniers mois une importante quantité de documents portant sur des transactions pétrolières avec le Soudan et l'Iran, y compris des détails sur le rôle des sociétés de négoce et des compagnies pétrolières dans ces opérations.
Ce qui était connu jusqu'à présent est que l'enquête des autorités américaines porte sur de possibles infractions de BNP à des sanctions liées au Soudan, à l'Iran et à Cuba et sur la suppression par la banque d'éléments d'identification relatifs à des virements en dollars de manière à ce qu'ils puissent transiter par le système financier américain sans éveiller les soupçons.
La BNP a refusé de commenter ces informations. La banque a déclaré être en discussions avec les autorités américaines au sujet de "certains paiements en dollars US impliquant des Etats ou des personnes morales ou physiques qui pouvaient être soumises à des sanctions économiques édictées par les lois des Etats-Unis".
Les sources ont dit à Reuters que l'enquête américaine s'était jusqu'à présent concentrée principalement sur le financement en dollars d'achats de pétrole au Soudan entre 2002 et 2009, longtemps donc après l'adoption en 1997 par Washington de sanctions visant Khartoum, qui ont été prolongées en 2007.
Elles ont ajouté que BNP avait assuré la majeure partie du financement de transactions pour le compte de compagnies chinoises, parmi lesquelles Sinopec et CNPC, principaux importateurs de brut soudanais pendant cette période.
BNP a aussi financé des transactions réalisées par de grandes sociétés de négoce comme Trafigura et Vitol.
Les sociétés de négoce et les compagnies chinoises ont refusé de commenter ces informations.
Plusieurs sources ont déclaré penser que les documents transmis aux enquêteurs ne contenaient aucune information compromettante pour les sociétés de négoce et les compagnies pétrolières.
Il n'a pas été possible d'élucider si les documents ont été remis volontairement par BNP aux autorités américaines.
Le département américain de la Justice et le procureur du district de Manhattan ont refusé de commenter ces informations.
"BNP a donné toutes ses archives aux autorités américaines. La totale", a déclaré un ex-salarié de la banque française.
"Les informations qu'elle a données incluent certainement toutes les contreparties", a dit de son côté une source haut placée dans le domaine du négoce.
UNE DÉCISION SOUDAINE
BNP et d'autres banques non-américaines ont continué de financer des transactions pétrolières en dollars américains portant sur du pétrole soudanais après l'imposition des sanctions décidées par Washington en 1997, en croyant apparemment qu'elles ne violaient aucune restriction.
"Peu de gens croyaient vraiment que le simple fait, quand on n'est pas une banque américaine et qu'on ne se trouve pas aux Etats-Unis, de toucher un dollar américain enfreignait réellement la loi américaine", a dit un ancien salarié haut placé de BNP ayant travaillé dans le financement de transactions.
BNP a un temps financé environ 30% des exportations pétrolières du Soudan selon les sources.
Mais la banque a soudainement arrêté toutes les transactions avec le Soudan en juillet 2007, deux mois après l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République, a dit l'ancien salarié haut placé de BNP.
Les compagnies pétrolières publiques chinoises, qui achètent la majeure partie du brut extrait au Soudan pour le raffiner, ont très mal pris cette décision, selon un ancien cadre de la banque.
De nouvelles sociétés de négoce ont ensuite été créées à Hong Kong, à Singapour et en Suisse afin de poursuivre les transactions pétrolières depuis le Soudan, ont dit plusieurs sources.
Il n'est pas facile de déterminer si certaines de ces sociétés ont été financées par BNP Paribas, un point sur lequel enquête la justice américaine, selon ces sources.
LE RISQUE IRANIEN
Alors que BNP Paribas était le numéro un mondial du financement du négoce de matières premières pendant les années 1990 et 2000, le groupe a fortement réduit les effectifs de ses équipes à Genève et à Paris ces deux dernières années, dans le cadre de la réduction de son exposition au risque mais aussi au regard de l'analyse des implications de l'enquête américaine.
Au-delà des transactions avec le Soudan, les opérations de la banque avec l'Iran pourraient avoir des conséquences bien plus lourdes, car par leur montant et par le nombre des parties concernées ces transactions sont bien plus importantes que celles réalisées avec le Soudan.
L'Iran a été frappé d'embargo par les Etats-Unis dès la révolution islamique de 1979 mais l'Union européenne n'a décidé son propre embargo sur le pétrole iranien qu'en 2012, dans le cadre de la campagne occidentale visant à conduire Téhéran à abandonner son programme nucléaire.
Contre l'Allemagne et le Japon, les doctrines anglo-saxonnes de bombardement de masse des civils ont fini par payer d'un point de vue militaire.Pi-r2 a écrit : qu'est ce que tu comprends pas dans "militaire" ? le but d'une armée n'est pas de tuer le max de monde, hein,c'est d'obtenir des résultats.
L2L a écrit :Niquer leur nièce de 13 ans, battre leur femme pour ensuite tuer leur voisin d'un coup de machette parce qu'il est soupçonné de sorcellerie....C'est la tout le charme de l'Afrique.
uniquement contre le Japon (et encore, ça reste très discuté que la Bombe ait réellement mis fin à la résistance)henryG a écrit : Contre l'Allemagne et le Japon, les doctrines anglo-saxonnes de bombardement de masse des civils ont fini par payer d'un point de vue militaire.
+1Pi-r2 a écrit :uniquement contre le Japon (et encore, ça reste très discuté que la Bombe ait réellement mis fin à la résistance)henryG a écrit : Contre l'Allemagne et le Japon, les doctrines anglo-saxonnes de bombardement de masse des civils ont fini par payer d'un point de vue militaire.
Sinon, encore une fois, militairement, efficacité nulle. (et donc ce sont des crimes de guerre)
je ne sais vraiment pas quoi te dire. Pourtant sur cette phrase , je suis d'accord avec toi. donc je ne vois vraiment pas pourquoi tu ne comprends pas mes propos précédents comme il devraient l'être ? Je pense que tu n'as pas saisi la nuance entre militairement efficace et efficace tout court.libertycom a écrit :[
Alors, encore un fois, ce n'est pas l'arme qui est efficace sur le plan militaire ou pas, mais l'utilisation qu'on en fait.
oui, mais justement , l'arme chimique a été utilisée et a prouvé sa relative inefficacité par rapport à d'autres armes. Les grandes percées de 1918 ont été dues aux blindés, pas aux chimiques. Et ce, quelque soit le camp ou l'utilisation à des fins militaires. A des fins terroristes ou de manipulation (comme en Syrie récemment), elle est évidemment plus efficace.libertycom a écrit :Parce qu'une arme peut être militairement efficace dans un camp car bien utilisé et militairement inefficace dans l'autre.
C'est le terme militairement qui est inadapté et sujet à confusion.
Oui, c'est la guerre économique. Mais avec des dirigeants vendus, le peuple ne peut rien faire contre.achillemo a écrit : C'est quand même assez grave la maniere dont ricains font main basse sur les entreprises francaises via l'intimidation non?
Non, même pas .libertycom a écrit :... , par contre l'intervention de l'empereur du Japon pour l’arrêt de la guerre est directement lié au bombardement nucléaire.
Convaincant. C'est bien l'entrée en guerre qui impose ou précipite la capitulation.kesako a écrit :Non, même pas .libertycom a écrit :... , par contre l'intervention de l'empereur du Japon pour l’arrêt de la guerre est directement lié au bombardement nucléaire.
Ce qui a fait bouger les japonnais, c'est l’entrée en guerre de l'URSS contre eux. Il n'y avait alors plus aucune possibilité de negocier.
(cf. par ex :http://www.slate.fr/story/73421/bombe-a ... -capituler)
La naïveté des bien pensants est toujours confondante, en effet. Mais tu n'es sans doute qu'un parano complotiste de plus, c'est tout. Les bienveillants ne peuvent pas nous vouloir de mal.oumpf a écrit : Quand je pense à tous ceux qui trouvent normal que la bnp doive payer une amende parce qu'elle a fraudé ça me fait bien marrer.
Bizarre que peugeot et renault n'utilisent pas leur propre financiere pour se financer...oumpf a écrit :Sinon l'opération américaine contre la BNP est une réussite : aucune banque européenne n'accepte de financer le développement de psa et renault en iran http://www.latribune.fr/entreprises-fin ... cains.html les américains ont bien préparé le terrain aux entreprises étasuniennes.
Quand je pense à tous ceux qui trouvent normal que la bnp doive payer une amende parce qu'elle a fraudé ça me fait bien marrer.
éxact j'ai du mal à comprendre le masochisme des banques européenes à payer des amendes aux américains superieures aux bénéfices qu'ils y font. Et en plus ils ne peuvent pas financer les operations dans les pays émergents à cause de cela.defrance69 a écrit :Bizarre que peugeot et renault n'utilisent pas leur propre financiere pour se financer...oumpf a écrit :Sinon l'opération américaine contre la BNP est une réussite : aucune banque européenne n'accepte de financer le développement de psa et renault en iran http://www.latribune.fr/entreprises-fin ... cains.html les américains ont bien préparé le terrain aux entreprises étasuniennes.
Quand je pense à tous ceux qui trouvent normal que la bnp doive payer une amende parce qu'elle a fraudé ça me fait bien marrer.
Bon sinon rien n'empeche bnp de dire fxck au ricain, de perdre leur livence pour le marche US tous pourrit et se faire accueillir en hero chez les emergents...
http://fr.euronews.com/2014/06/26/bnp-p ... -justice-/BNP Paribas devrait payer une amende de 9 milliards de dollars à la justice américaine
26 Juin 2014
Les autorités américaines devraient annoncer la semaine prochaine un accord avec BNP Paribas mettant fin aux poursuites contre la banque française pour violations d’embargo.
Le montant de la pénalité s‘élèverait à 9 milliards de dollars et on s’achemine vers une suspension temporaire des transferts d’argent à partir des Etats Unis ou vers les Etats Uni, dans lesquels BNP Paribas sert d’intermédiaire habituellement.
La banque française est suspectée d’avoir contourné un embargo américain en permettant des opérations commerciales avec des pays comme le Soudan entre 2002 et 2009
oh tu sais ce sont de petites entreprises familiales....defrance69 a écrit : Bizarre que peugeot et renault n'utilisent pas leur propre financiere pour se financer...
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.htmlBNP Paribas devrait être interdite de paiements en dollars dans le pétrole et le gaz pendant un an
Le Monde | 27.06.2014
Les États-Unis avaient menacé BNP Paribas d'une large restriction de ses opérations en dollars, dans l'affaire de la violation des embargos américains sur l'Iran, le Soudan et Cuba. Mais selon des informations du Monde, la banque française va écoper d'une sanction bien plus limitée qu'escompté, en sus de l'amende de 8,9 milliards de dollars (6,5 milliards d'euros) dévoilée par le New York Times le vendredi 27 juin.
Dans le cadre de l'accord qui doit être dévoilé lundi 30 juin par la justice américaine, BNP Paribas devrait se voir interdire, pendant un an, d'effectuer des paiements en dollars pour le compte de négociants en pétrole et en gaz.
Cette interdiction hautement symbolique du point de vue des États-Unis ne prendra pas effet tout de suite mais six mois après la signature de l'accord avec la justice, donc en janvier ou février 2015. Seront concernées les trois filiales de BNP Paribas à Genève, Paris et Singapour.
SANCTION À PARTIR DE 2015
Le périmètre de cette sanction s'explique et paraît cohérent. Il recouvre en effet exactement le champ des opérations reprochées à BNP Paribas par la justice : principalement, des paiements pour le compte d'entreprises de négoce de pétrole et de gaz dans les pays sous embargo des États-Unis.
L'impact de cette punition n'est pas nul puisque la banque est l'un des cinq plus grands acteurs du négoce d'énergies et de matières premières dans le monde. Pendant un an en 2015, ses grands clients devront donc se passer d'elle pour les paiements en dollars – en fait, des virements – qu'ils vont effectuer en faveur de leurs contreparties. Mais seuls les paiements sont interdits. Ils pourront toujours se financer en dollars auprès d'elle, ce qui devrait éviter à la banque la fuite de ses clients.
Bon maintenant, Toutmou doit entamer un procès contre une banque américaine quelconque, pour un prétexte important (au hasard, participation à la fraude fiscale, ça m'étonnerait que les banques étrangères arrivent à suivre le maquis législatif français) et récupérer 9 milliards de dollars pour les comptes publiques français sur le dos d'une grande banque US. Le truc cool, c'est qu'on connait le montant de l'amende (même s'il faut annoncer 10 myards histoire de leur laisser négocier un bout de gras).Les autorités américaines ont très sévèrement sanctionné la banque française par une amende monumentale de 8,9 milliards de dollars [...]
Leurs différentes administrations [US] vont se partager le montant de l'amende.
L'ampleur de ces sanctions, qui avaient largement fuité dans la presse américaine, scandalise en France.
Vu les sanctions que GS a eu par l'UE ( ) ne serait ce que par rapport aux comptes Grecs, je vois mal toumoux 1er leur envoyé autre chose qu'une carte de voeux à la fin de l'année.Goldorak2 a écrit :Bon maintenant, Toutmou doit entammer un procès contre une banque américaine quelconque, pour un prétexte important (au hasard, participation à la fraude fiscale, ça m'étonnerait que les banques étrangères arrivent à suivre le maquis législatif français) et récupérer 9 milliards de dollars pour les comptes publiques français sur le dos d'une grande banque US.Faut faire payer la finance. Les américains s'y emploient avec nos banques mondiales au profit de l'Etat US, il faut faire la même chose avec leurs banques mondiales par équité au profit de l'Etat français (et les banques vont redevenir locales).Les autorités américaines ont très sévèrement sanctionné la banque française par une amende monumentale de 8,9 milliards de dollars
Je suis sur que les banques US fraudent sur notre territoire. C'est obligé. La réciprocité oblige à les sanctionner aussi lourdement qu'ils sanctionnent la BNP (et plus tard les autres banques mondiales).EmileZola a écrit :Une banque fraude, et ce forum la défend.
Quand Kerviel a été condamné, le forum le défendait et défonçait la banque.
Apparemment, le forum est contre toutes formes de condamnation. Vive l'impunité !
Goldman Sachs ca te dit quelque chose?EmileZola a écrit :Si elles fraudent aussi pas de problème.
Elles fraudent forcément vu le maquis français.EmileZola a écrit :Si elles fraudent aussi pas de problème.
non, mais vu la complexité française, je suis prêt à parier qu'en cas de contrôle fiscal ils trouveraient quelque chose pour te faire un redressement (même à tort, mais tu ne pourrais rien faire).EmileZola a écrit :Ne pas confondre fraude et optimisation fiscale...
EmileZola a écrit :Non. Les règles sont claires. Il suffit de les respecter.
pas besoin d'aller trop loin dans la lecture de ce lien pour déjà se poser des questions quant au bien fondé de ce qu'on lit.kesako a écrit :Non, même pas .libertycom a écrit :... , par contre l'intervention de l'empereur du Japon pour l’arrêt de la guerre est directement lié au bombardement nucléaire.
Ce qui a fait bouger les japonnais, c'est l’entrée en guerre de l'URSS contre eux. Il n'y avait alors plus aucune possibilité de negocier.
(cf. par ex :http://www.slate.fr/story/73421/bombe-a ... -capituler)
http://www.lepoint.fr/economie/bnp-pari ... 726_28.phpBNP Paribas et le Soudan, les liaisons dangereuses
Le Point.fr - Publié le 02/07/2014
La banque française aurait, en 1997, contourné l'embargo américain sur le Soudan, qui abritait alors le chef d'al-Qaida, ennemi public numéro un.
De notre correspondant à Genève, Ian Hamel
À la une du Point.fr
À peine les sanctions américaines sont-elles tombées sur BNP Paribas que la Suisse s'y met à son tour pour accabler la banque tricolore, qui emploie 1 700 employés dans la Confédération, dont 1 200 à Genève. "La banque s'est ainsi exposée à des risques juridiques et de réputation excessivement élevés et a de ce fait enfreint, selon le droit suisse de la surveillance, l'exigence de disposer d'une organisation adéquate", déplore l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers, la Finma.
En clair, la Suisse reproche à BNP Paribas d'avoir sali la réputation immaculée de sa place financière. Les sanctions sont toutefois surtout symboliques : la Finma décide d'un renforcement des fonds propres de la banque "pour les risques opérationnels" ainsi que d'une "interdiction de deux ans d'effectuer toute opération avec des sociétés et personnes concernées par des sanctions américaines ou européennes".
Le pape noir du terrorisme
En revanche, l'administration helvétique ne pardonne pas à l'établissement français d'avoir à deux reprises servi de plaque tournante pour contourner les embargos américains décrétés contre le Soudan en 1997 et en 2002. En une de son édition du mercredi 2 juillet, le quotidien genevois Le Temps rappelle qu'en 1997 "l'État africain abritait alors un certain Oussama Ben Laden". À cette époque, l'homme fort du pays était Hassan al-Tourabi.
Surnommé "le pape noir du terrorisme", il organisait à Khartoum des conférences populaires islamiques réunissant le Who's Who du djihad, du Jamaat-e-Islami pakistanais, au Front islamique du salut (FIS) algérien en passant par le Hezbollah libanais et de Djihad islamique de l'Égyptien Ayman al-Zaouahiri. Et surtout, le Soudan, qui a abrité un temps Ilich Ramírez Sánchez, dit Carlos, jusqu'à son arrestation en 1994, accueille le milliardaire saoudien Oussama Ben Laden, installé depuis 1992. Le pays lui a même permis d'acquérir 400 000 hectares de terres.
À partir de 1997, "pratiquement toutes les banques soudanaises d'importance avaient leur compte en dollars ouvert auprès de l'antenne genevoise de BNP Paribas", révèlent les documents de la justice américaine (il s'agit en fait de Paribas, qui a été rachetée par la BNP en 1999). De quoi très sérieusement affaiblir l'embargo américain contre le Soudan, décrété par l'administration Clinton. BNP Paribas (Suisse) avait même créé un bureau spécial, baptisé GC8, pour gérer ce business clandestin avec les banques et les sociétés soudanaises...
Khartoum serait ainsi devenue pendant des années une "source majeure d'activité" pour BNP Paribas à Genève. La Finma constate que l'établissement français "a effectué des transactions pour des clients soudanais via des comptes ouverts auprès de banques tierces aux États-Unis". "Les transactions étaient alors menées via ces banques correspondantes contactées entre-temps par BNP Suisse. Ainsi, le fait que ces transactions impliquaient des clients soudanais restait inconnu pour la banque américaine." Faut-il s'attendre à des dégraissages massifs à Genève ? Signe avant-coureur, certains employés de BNP Paribas (Suisse) ont commencé à se syndiquer...
http://www.lalibre.be/economie/actualit ... e74349bbdcLa banque BNP Paribas est accusée d'avoir publié dans son rapport d'activités 2009 des données, manipulées à la baisse, mesurant les risques de marché encourus par sa filiale BNP Paribas Fortis. Le groupe dément l'information mais l'affaire a été portée devant la Banque centrale européenne, rapporte Le Vif/L'Express à paraître vendredi. Les accusations de manipulation concernent la "valeur en risque", censée mesurer la perte potentielle sur les actifs financiers détenus en propre par la banque. Ces données auraient été modifiées manuellement à la baisse, probablement dans le but d'améliorer le profil risque de la banque et de réduire les besoins en fonds propre, selon un ancien cadre du département de gestion des risques.
"Tout porte à croire que BNP Paribas a publié des données maquillées s'écartant significativement du risque réel", déclare l'avocat du plaignant, Laurent Arnauts. "C'est pourquoi nous avons décidé de porter l'affaire devant la Banque centrale européenne, qui vient de se voir confier le contrôle des grandes banques européennes."
BNP Paribas dément toute manipulation des données, mais admet que des corrections ont été apportées. "Le travail s'est fait en toute transparence et de façon professionnelle", affirme la banque.