La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

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Vincent92
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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#501 Message par Vincent92 » 17 déc. 2022, 15:21

Boeuf1803 a écrit :
17 déc. 2022, 10:45
moinsdewatt a écrit :
17 déc. 2022, 10:34

La dette publique de la France s'élève à 2.956,8 milliards d'euros.

Mais depuis la crise sanitaire, cette règle, comme celle d'un déficit public inférieur à 3% du PIB, a été suspendue. Fin 2019, avant la crise du Covid-19, la

Depuis la crise sanitaire et les milliards de dépenses à destination des entreprises et des ménages, elle oscille entre 110 et 115% du PIB.
Ah bon il y a eu des aides pour les ménages ? En tant que ménage on a rien eu…on a raté quelque chose ?
Prise en charge d’une partie du coût de l’energie (bouclier tarifaire, réduction d’impôts sur l’essence…), chèques en tout genre (100€ pour ci 200€ pour ça), fin de la redevance TV, relavorisation des minimas/étudiants/APL, des fonctionnaires et des retraités, aide adultes handicapés, maintenaient de 80% du salaire pendant la covid, etc…
Les entreprises ont aussi été aidées mais, franchement, si tu ne vois pas le soutien aux ménages maintenant, tu ne le verras jamais.
Même si on compare par rapport à ce qui se fait au niveau mondial, on est dans la tranche très très haute en terme d’aides.
On est totalement pris par la main. Et comme tout régime de ce type (URSS, Grèce,…) qui tient ce mode de fonctionnement du passé (rente pétrolière, haut niveau de richesse historique, etc…), cela fini par céder. A un moment ou a un autre, tu passes à la caisse.
On ne peut pas vivre indéfiniment au dessus de ses moyens.
Pour le moment, tout le monde se tait car tout le monde est bien content de ne pas supporter les coûts.
Si la situation revient à la normal, tu entendras le patronat dire qu’il faut diminuer les coûts (donc les prestations et services publics).
Eux diront que c’est la faute du système social. Et, tu diras probablement que c’est de leur faute ou la faute à Macron.
Le résultat sera le même : la dette pour de l’investissement (construction de nouveaux réacteurs nucléaires par exemple), ça a du sens. Juste pour des frais de fonctionnement, c’est une fuite en avant.
Après, on peut toujours estimer qu’on peut rouler la dette. Jusqu’au moment où il n’y a plus assez de monde qui veut financer (peut être dans très longtemps ou peut être pas)
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)

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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#502 Message par pimono » 18 déc. 2022, 08:14

Idriss Aberkane, qui explique le mécanisme pourquoi la dette n'est pas prête d'être payée ou de se dégonfler...
...Vos progénitures moutons n'ont pas fini d'être esclaves !

ça dure ~17min, ça vaut le coup de voir pour ceux qui ont pas encore vu,

"Ils feront le travail pour nous et nous prospérerons grâce à leurs dettes et leur dur labeur, ...nous continuerons à les faire vivre dans la peur et la colère par l’image et le son."

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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#503 Message par pimono » 27 déc. 2022, 13:23

"...Nous mettrons en place un système monétaire qui les fera prisonniers pour toujours et qui mettra leurs enfants en faute et en dette... "
"Ils feront le travail pour nous et nous prospérerons grâce à leurs dettes et leur dur labeur, ...nous continuerons à les faire vivre dans la peur et la colère par l’image et le son."

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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#504 Message par ProfGrincheux » 27 déc. 2022, 16:45

@Vincent92: les entreprises se taisent car il y a transfert sur la dette, et de moins en moins subrepticement sur les ménages, de la fiscalité et des cotisations sociales des entreprises. Quand elles auront eu ce qu'elles veulent, à minima la suppression des impôts de production, elles sortiront peut-être du bois.
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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#505 Message par optimus maximus » 27 déc. 2022, 17:20

L'euro permet à la France de vivre au-dessus de ses moyens. Mais l'euro n'est pas à l'abri d'une dépréciation sensible de son pouvoir d'achat (c'est déjà le cas diront certains) ni d'une disparition causée par des différends insurmontables au sein de la zone.

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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#506 Message par Indécis » 29 janv. 2023, 10:43

Comment la France s’est désendettée au cours des siècles
https://www.lepoint.fr/economie/comment ... 582_28.php
CHRONIQUE. On peut identifier, dans l’histoire, des pistes incontournables que les gouvernants d’aujourd’hui seront un jour obligés d’emprunter. Qu’ils le veuillent ou non.

L'histoire, dit-on, ne se répète jamais. C'est peu contestable. En revanche, elle n'est pas que le passé, et sa connaissance permet parfois de voir venir les orages, parce que les solutions à une question donnée ne sont pas aussi variées ou neuves que l'on pourrait le croire. Il n'est donc pas inutile de savoir comment l'État a, jadis, résolu ses problèmes de déficit et de dette, les grandes questions du jour et des années à venir.

Au fond, il n'y a pas trente-six solutions : réduction des dépenses, augmentation des impôts, spoliation des créanciers et vente de ce qui peut l'être. Et jamais, ô grand jamais, ces solutions ne seront indolores pour les contribuables et les citoyens.

On cite souvent l'exemple de la banqueroute de la fin du règne de Louis XVI, qui déboucha sur la Révolution, ou celle du Directoire, où le capital des dettes fut réduit autoritairement des deux tiers, ce qui restait n'étant remboursé qu'en rente à 5 % – soit au minimum vingt ans de patience pour les créanciers.

On a cependant oublié l'épisode qui vit le ministre des Finances de la première Restauration (1814-1815) administrer un remède de cheval à une France percluse de dettes, à la suite des événements qui marquèrent la fin du règne de Napoléon. En remplaçant les mots d'hier par ceux d'aujourd'hui, on peut identifier des pistes incontournables que les gouvernants d'aujourd'hui seront un jour obligés d'emprunter – qu'ils le veuillent ou non.

La première leçon qu'avait comprise le gouvernement de Louis XVIII est que plus on attend de s'atteler aux questions de la dette et du déficit, plus la potion devient amère. En bref, mieux vaut faire un petit effort lorsqu'il est encore temps plutôt que d'être contraint aux sacrifices les plus cruels lorsqu'il sera trop tard.

La France et sa dette publique, c'est une vieille histoire. La mauvaise tenue des finances fit chuter l'Ancien Régime, sans pour autant que la question soit résolue. Pour effacer l'ardoise, les révolutionnaires créèrent de l'« argent magique » – les assignats –, confisquèrent et revendirent les propriétés des « hyperriches » – clergé et noblesse –, multiplièrent les emprunts et les impayés.

Dans le même temps, étouffé par les intérêts de sa dette, l'État ne faisait plus son travail, sinon en matière militaire, car la guerre était à nos portes. La dette fut portée en quatre années à la somme mirobolante de plus de 3 milliards de francs de l'époque, soit cinq à six années de recettes fiscales. Le Directoire (1795-1799) ne s'en tira qu'en spoliant purement et simplement ses créanciers, comme on l'a dit. N'empêche que cette douloureuse solution – souvent la seule à vrai dire – permit à l'État de retrouver des couleurs budgétaires. Napoléon en bénéficia et, jusqu'au tournant de son règne, vers 1811, sut gérer les finances publiques en bon père de famille.

Tout se gâta dans les années suivantes. Déficits et dettes étaient de retour sous les coups d'une crise économique que personne n'avait vu venir – éclatement d'une bulle immobilière, chute de la production, chômage et, pour ne rien arranger, mauvaises récoltes – et la campagne de Russie (1812) qui mangea les hommes et les crédits.

À la chute de Napoléon, en mai 1814, les caisses de l'État étaient vides, l'arriéré se montait à environ 670 millions de francs et les dépenses à venir à près de 500 millions. Le besoin total, à court terme, représentait plus de deux années de recettes. On estime le PIB de l'époque de 10 à 15 milliards – avec une grosse marge d'erreur. La dette équivalait donc à quelque chose comme 10 à 15 % du PIB, ce qui, à l'époque, était proprement scandaleux.

Pour Louis XVIII, restauré en mai, il était hors de question de ne pas honorer la parole de l'État, eût-elle été donnée par un « usurpateur », et encore moins d'augmenter les impôts – on ne disait pas encore prélèvements obligatoires, avoisinant les 15 % eux aussi. Son gouvernement décréta une véritable purge conçue et mise en œuvre par le ministre des Finances, le conseiller d'État et baron de l'Empire Joseph-Dominique Louis (1755-1837).

On commença par quelques expédients – confiscation de l'argent personnel de Napoléon, arrêt des travaux de fortification ou des achats de fournitures militaires. Ils permirent de tenir pendant les premières semaines. Pour le moyen terme, il ne restait plus qu'à augmenter les recettes et à baisser les dépenses.

Ces choix cruciaux furent faits sans doigté et… en renonçant à tenir les promesses sans cesse répétées par les royalistes en exil, dont la principale était la suppression totale des contributions indirectes. Comme ils représentaient plus de 20 % des recettes, il aurait été suicidaire de s'en passer. La promesse ne fut donc pas tenue. On notera cependant que le baron Louis ne créa pas de nouvelles taxes et n'augmenta pas le taux de celles qui existaient.

Puis le joyeux ministre décida de vendre 300 000 hectares de bois confisqués au clergé et non vendus depuis la Révolution. Cette mesure permettait de rembourser les créanciers sans attendre les ventes effectives, en leur remettant du papier assis sur une valeur – le bois, la terre – qui ne risquait pas de se déprécier. Louis put se frotter les mains : 562 millions furent inscrits dans la colonne recette de l'État à la suite de la vente des « bijoux de famille ».

Le ministre prépara rapidement un « train d'économies » pour faire entrer les dépenses dans les recettes. Dans ce domaine, ses bureaux réalisèrent une œuvre remarquable mais terriblement maladroite. Pour la première fois, la technocratie imposa des décisions aux politiques. Le budget pour 1814 fut sèchement amputé de près de 25 % de ses dépenses. L'armée et la marine en furent les premières victimes : les dépenses militaires passèrent de 816 à 516 millions de francs en 1814 ; le projet de budget 1815 les fixa à 251 millions.


Des dizaines de milliers de postes étaient supprimés et, si ça ne suffisait pas, des soldes ne furent pas payées. La logique en était implacable : régime pacifique, la monarchie n'avait plus besoin de maintenir sous les armes des centaines de milliers d'hommes ou de poursuivre, à la même échelle, les projets de reconstitution de la flotte.

Même alerté par les plus clairvoyants conseillers du roi, le ministre resta « droit dans ses bottes », si l'on ose dire. Il maintint sa décision de supprimer un peu plus d'un poste de militaire sur deux, formule qui nous rappelle quelque chose… sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Dès le 12 mai 1814, une ordonnance décida le renvoi dans leurs foyers d'environ 200 000 soldats, dont 10 000 à 12 000 officiers mis en demi-solde. La mesure fut, par la suite, amplifiée.

Autres victimes, plus consentantes, les communes furent invitées à remettre à l'État les dettes qu'il avait contractées auprès d'elles « pendant les derniers événements militaires », notamment pour les avances en numéraire ou en nature aux troupes qui y stationnaient. Les arriérés passaient du budget national à celui des municipalités, ce qui nous rappelle quelque chose de la situation actuelle. Air connu : le transfert des charges ne s'accompagnait pas de celui des ressources, même si l'on doit souligner que dans le cas qui nous intéresse, l'État consentait à faire, pour sa part, de réelles et palpables économies.

Avec ce plan, le gouvernement escomptait arriver à l'équilibre budgétaire – et même à un léger excédent – dès la fin de 1815, la plus grande partie de la dette publique étant toujours neutralisée par les titres de rente. Sur le plan technique, l'œuvre du baron Louis était parfaite. Elle charriait pourtant de gros nuages par le mécontentement qu'elle entraînait et répandait sur tout le territoire et toutes les couches de la population : « guerre des cabaretiers contre le gouvernement » – le mot est du ministre Beugnot, que la solidarité gouvernementale n'étouffait guère – ; grogne contre les contributions indirectes ; addition des désespoirs individuels avec la suppression de dizaines de milliers d'emplois publics ; vexation de l'armée ; fantasmes attisés par la presse sur les dépenses de la cour ; propagande des oppositions sur la répartition injuste des efforts et sur l'idée que les restrictions budgétaires ne s'appliquaient pas aux nantis du clergé et de la noblesse prétendument avantagés par les Bourbons.

En laissant les coudées franches à un ministre des Finances technocrate à qui, selon l'homme politique Prosper de Barante, « le bien et le mal n'apparaissaient que dans leur relation avec l'utile », le roi prit le risque de mécontenter tout le monde. Les décisions comptables et financières enclenchèrent le processus qui allait déconsidérer le régime dans l'opinion et favoriser, un an plus tard, le retour de Napoléon de l'île d'Elbe.

Après Waterloo, la dette publique augmenta d'un seul coup de pas loin de deux milliards. Mais cette fois, la Restauration se donna du temps pour la rembourser et le baron Louis fut invité à reprendre sa place au Conseil d'État.
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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#507 Message par Indécis » 28 mars 2023, 15:28

La dette française frôle les 3 000 milliards d’euros
https://www.lemonde.fr/politique/articl ... 23448.html

Au moins, il y en a un (Bruno Le Maire) qui est content... :lol:
Selon l’Insee, la dette française a atteint 2 950 milliards d’euros fin 2022. L’endettement demeure une épée de Damoclès pour l’exécutif, alors que les dépenses publiques vont continuer à croître pour financer notamment la transition environnementale.

Les douze zéros ont été évités de peu. Mais la dette publique tricolore tutoie le seuil spectaculaire des 3 000 milliards d’euros. Selon les données de l’Insee publiées mardi 28 mars, elle est restée contenue à 2 950 milliards d’euros à fin 2022, soit 111,6 % du produit intérieur brut (PIB), en léger recul par rapport au troisième trimestre. Grâce à un rebond continu des recettes fiscales, dopées par l’inflation, le déficit 2022, lui, ressort un peu meilleur qu’attendu : 4,7 % du PIB quand le gouvernement attendait 5 %.

« Les chiffres de l’Insee pour l’année 2022 confirment la bonne tenue de la croissance française et donc de nos recettes fiscales, notamment l’impôt sur les sociétés, a réagi le ministre de l’économie, Bruno Le Maire.
Notre stratégie reste la même : améliorer la croissance de la France pour diminuer la dette et maîtriser nos dépenses. »

Une dette approchant la barre des 3 000 milliards d’euros peut-elle alarmer dans un contexte d’accoutumance généralisée à la dette ? « Dans notre baromètre de novembre 2022, la réduction de la dette publique arrivait dans les dernières priorités des sondés, ne devançant que la lutte contre le Covid et l’Union européenne », constate Frédéric Dabi, directeur général de l’IFOP. Les centaines de milliards d’euros dépensés par l’Etat face à la crise sanitaire, puis l’inflation, ont « montré qu’on peut vivre avec la dette », résume le sondeur.
...
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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#508 Message par ProfGrincheux » 28 mars 2023, 16:02

Étant donné que le seul argument gouvernemental ayant la moindre vraisemblance sur la réforme des retraites est l'impact sur la dette publique, le sondage de l'Ifop suggère fortement que Macron n'a aucune chance de faire accepter à l'opinion cette réforme.
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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#509 Message par Qqun_de_Passage » 28 mars 2023, 18:13

Pour avoir un max d’infos sur la dette publique (etat, collectivités locales et sécu) je vous conseille ce lien :

https://www.budget.gouv.fr/panorama-finances-publiques

Les graphes sont très bien. Seul défaut, les données ne sont pas fraîches (2020) mais ne vous inquiétez pas, les tendances sont bien ancrées.

Pour une info plus fraîche et notamment pour savoir qui détient la dette (spoiler : 30% par la BC… sauf pour l’Allemagne pour qui c’est plus de 50%, cf. Page 22) :

https://www.budget.gouv.fr/documentatio ... load/18972

Les Allemands ont bénéficié, comme les autres, des rachats par la BCE tout en se désendettant, ce qui explique qu’ils soient si à l’aise présent.
Du coup pour détruire la France et les autres pays du Sud, pas besoin de Blitzkrieg ou de tout autre bombardement, il suffit de couper le robinet !

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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#510 Message par moinsdewatt » 28 mars 2023, 22:22

Image

La charge des emprunts publics s'est ainsi accrue de 15,1 milliards d'euros en un an, à 53,2 milliards en 2022, selon l'Insee.

https://www.boursorama.com/actualite-ec ... d571a786d0

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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#511 Message par Gpzzzz » 29 mars 2023, 06:24

moinsdewatt a écrit :
28 mars 2023, 22:22
Image

La charge des emprunts publics s'est ainsi accrue de 15,1 milliards d'euros en un an, à 53,2 milliards en 2022, selon l'Insee.

https://www.boursorama.com/actualite-ec ... d571a786d0
Et on va aller chercher les 100 milliards annuel d ici qques années :lol:

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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#512 Message par sanglier78 » 29 mars 2023, 06:36

https://www.lesechos.fr/economie-france ... cy-1920065
En fait, les amèliorations ne sont pas suite à des actions de Bercy et de notre bon Lemai(t)re

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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#513 Message par dudu91 » 29 mars 2023, 10:18

pimono a écrit :
18 déc. 2022, 08:14
Idriss Aberkane, qui explique le mécanisme pourquoi la dette n'est pas prête d'être payée ou de se dégonfler...
...Vos progénitures moutons n'ont pas fini d'être esclaves !

ça dure ~17min, ça vaut le coup de voir pour ceux qui ont pas encore vu,

Il découvre l'eau chaude Idriss.
Il n'a pas tort sur tout, mais dire que les 3000 milliards d'actifs les français n'en voient pas la couleur, c'est exagéré.

La création de l'euro et l'impossibilité de dévaluer est la catastrophe qui nous emmènera vers le fond.
La dévaluation était le dernier degré de liberté qui permettait de faire payer les riches et les rentiers.
"Quand on parle pognon, à partir d’un certain chiffre, tout le monde écoute."

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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#514 Message par optimus maximus » 29 mars 2023, 10:32

Gpzzzz a écrit :
29 mars 2023, 06:24
moinsdewatt a écrit :
28 mars 2023, 22:22
Image

La charge des emprunts publics s'est ainsi accrue de 15,1 milliards d'euros en un an, à 53,2 milliards en 2022, selon l'Insee.

https://www.boursorama.com/actualite-ec ... d571a786d0
Et on va aller chercher les 100 milliards annuel d ici qques années :lol:
Notons quand même que 30% de la dette c'est la banque de France qui la détient. Celle-ci verse ses bénéfices à l'État sous forme d'impôt sur les sociétés et de dividendes. Sauf si elle fait de grossières erreurs de stratégie dans les prochaines années (à l'image de la BNS), l'état récupérera quand même une partie de ses intérêts.

On voit quand même le boulet que représente les intérêts. 15 Mds€ de hausse, c'est quand même presque 0,6% de pib.
Et on devrait à nouveau retrouver la situation où l'État est proche de l'excédent primaire et où les intérêts grèvent les possibilités de l'action publique.

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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#515 Message par Indécis » 30 juin 2023, 22:12

La dette française dépasse 3 000 milliards d’euros, une première
https://www.lemonde.fr/economie/article ... _3234.html
L’endettement de la France est désormais supérieur à 112 % du PIB. La règle européenne fixant son plafond à 60 % du PIB avait été suspendu, mais elle sera de nouveau applicable à partir de 2024.

La dette publique de la France a dépassé pour la première fois le seuil symbolique de 3 000 milliards d’euros au premier trimestre, remontant à 112,5 % du produit intérieur brut (PIB), contre 111,8 % à la fin de décembre 2022, a annoncé, vendredi 30 juin, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).

La hausse enregistrée sur les trois premiers mois de l’année provient essentiellement de l’augmentation de la dette de l’Etat (+ 48,6 milliards d’euros), quand celle des organismes de protection sociale a progressé de 17,4 milliards d’euros. La dette des administrations publiques locales est restée quasi stable.

Le traité européen de Maastricht de 1992 fixait pour les Etats une limite de dette publique à 60 % du PIB, seuil que la France a dépassé à la fin de l’année 2002, pour ne plus jamais repasser en dessous depuis.

Depuis la crise sanitaire, suivie de la guerre en Ukraine, cette règle, comme celle d’un déficit public inférieur à 3 % du PIB, ont été suspendues. Mais elles seront de nouveau d’application en 2024. En avril, le gouvernement a présenté une trajectoire plus ambitieuse pour le rétablissement des comptes de la France, qui prévoit de ramener la dette à 108,3 % du PIB en 2027 et le déficit à 2,7 %, dans les clous européens, contre 4,7 % en 2022 et 4,9 % prévus cette année.
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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#516 Message par Indécis » 29 sept. 2023, 14:14

La dette publique française s’approche de 3050 milliards d’euros au deuxième trimestre
https://www.lefigaro.fr/conjoncture/la- ... e-20230929
Malgré les alertes qui se multiplient, la courbe continue d’augmenter. Après avoir dépassé le seuil hautement symbolique de 3000 milliards d’euros au premier trimestre, sur les trois derniers mois, l’endettement tricolore a de nouveau crû, selon l’Insee. Publiée ce vendredi matin, une note des statisticiens nationaux indique ainsi que la dette publique a dépassé 3040 milliards d’euros, atteignant même 3046,9 milliards d’euros.

Dans le détail, la dette a progressé de 34,5 milliards d’euros. En valeur absolue, elle poursuit donc sur sa lancée, portée par l’État, alors que la dette des administrations locales, de sécurité sociale et des organismes divers «diminue». «Toutefois, exprimée en pourcentage du produit intérieur brut (PIB) et compte tenu de la forte croissance du PIB en valeur au deuxième trimestre, elle diminue de 0,7 point par rapport au premier trimestre 2023 et s'établit à 111,8 %», précise la note.

La croissance de la dette publique s’est emballée, ces dernières années. Établie à 1000 milliards d’euros en 2003, l’Insee avait annoncé son franchissement de la barre des 2000 milliards d’euros il y a neuf ans, presque jour pour jour, le 30 septembre 2014. La crise sanitaire lui a, ensuite, redonné un coup de fouet, la faisant bondir de 672 milliards d’euros entre fin 2019 - 2375 milliards - et mi-2023. En pourcentage du produit intérieur brut, l’évolution est tout aussi frappante : après une décrue entre 2017 et fin 2019, le «quoi qu’il en coûte» a pesé lourd, engendrant une envolée de fin 2019 à début 2023, de 97,4% à 112,5% du PIB.

En matière d’endettement, la France fait partie des mauvais élèves de la zone euro, avec un bilan particulièrement médiocre. Non seulement le ratio compte parmi les plus hauts parmi nos partenaires - seuls la Grèce, l’Italie, le Portugal et l’Espagne faisaient pire, selon une note d’Eurostat en juillet dernier - mais la tendance n’est pas bonne. Alors qu’Athènes, Madrid, Lisbonne et nombre d’autres capitales multiplient les efforts pour diminuer leur endettement, Paris poursuit sur sa lancée.
De quoi susciter les remontrances de la commission européenne.

Il faut dire que le contexte a bien changé. Alors que l’Hexagone pouvait, comme ses partenaires, s’endetter pour rien, le coût de l’argent a bondi depuis fin 2021, à mesure que les taux augmentaient. En matière d’endettement, les prévisions présentées ce mercredi par Bercy, dans le cadre du projet de budget 2024, sont peu rassurantes : le déficit diminuerait à 4,4% l’an prochain, et l’endettement stagnerait pendant plusieurs années autour de 110%. Un avis partagé par la Banque de France, dans ses dernières projections macroéconomiques.

La charge de la dette va mécaniquement augmenter, bondissant de 52 milliards, en 2024, à 61 milliards, en 2026. Parallèlement, la France devrait emprunter un montant record sur les marchés cette année...
«Dans un contexte où la progression importante de la charge d'intérêts contribue à accroître les dépenses, le PLF contient peu de mesures d'économies structurelles [...] et prévoit une quasi-stabilité du taux de prélèvements obligatoires», sanctionnait logiquement le Haut conseil des finances publiques, dans son avis sur ce texte.
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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#517 Message par krachboom » 03 oct. 2023, 06:35

Vite relevons les taux de prélèvement obligatoire et autres impôts et taxes .. 8)

Cf le dernier paragraphe :evil:
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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#518 Message par Indécis » 12 oct. 2023, 14:34

Indemnité inflation : ces 170 millions d’euros versés par erreur... et qui ne seront jamais récupérés par l’État
https://www.lefigaro.fr/conjoncture/ind ... t-20231011
Les travaux de la Cour des comptes ont mis en lumière «un nombre important de doublons» dans le versement de cette aide de 100 euros, estimé à 1,7 million de bénéficiaires.

Le 21 octobre 2021, face à l’envolée des prix de l’énergie et des carburants, le premier ministre Jean Castex annonçait, au 20 heures de TF1, le versement d’une «indemnité inflation» de 100 euros aux 38 millions de Français gagnant moins de 2000 euros nets par mois. Avec le principe clairement affiché que cette aide soit touchée une seule fois par personne. Plus d’un an et demi plus tard, la Cour des comptes vient de taper sur les doigts du gouvernement pour... non-respect de cette règle.

«Il ressort des travaux de la Cour que les dispositions prises pour le versement de l'indemnité inflation n'ont pas permis d'assurer le respect du principe de versement d'une aide unique à chaque bénéficiaire», écrit le premier président de la juridiction financière Pierre Moscovici, dans un courrier adressé en juillet à Élisabeth Borne, successeure de Jean Castex à Matignon, et rendu public ce mercredi. Dans le détail, les Sages ont observé «un nombre important de doublons», estimé à 1,7 million de Français (soit 4,4% du nombre total de bénéficiaires), pour un montant indûment versé d’environ 170 millions d’euros. Pour rappel, cette mesure devait initialement représenter un coût de 3,8 milliards d’euros pour l’État.

Le chiffrage de la Cour des comptes «doit cependant être considéré comme un minimum», écrit Pierre Moscovici, étant donné que l’étude des versements «ne comprend pas tous les paiements». Pis, ces sommes ne peuvent pas être récupérées par l’État.
«Alors que les organismes de sécurité sociale sont les principaux payeurs de l'indemnité inflation, le texte (du décret, NDLR) ne dispose pas qu'ils puissent notifier et recouvrer les indus», regrette la Cour des comptes. C’était en effet aux bénéficiaires que revenait la responsabilité du reversement des sommes indues. «Sur cette base volontaire et spontanée, seuls 791.500 euros ont été recouvrés par la DGFiP (Direction générale des Finances publiques, NDLR), soit environ 0,5% du montant des doublons estimés», note Pierre Moscovici.

Et la Cour des comptes d’enfoncer encore un peu plus le gouvernement, en pointant que de tels doublons étaient prévisibles. «La conception même du dispositif de la prime inflation exposait (…) au risque de paiements multiples puisqu'une même personne relevant simultanément de plusieurs statuts (salarié, travailleur indépendant, bénéficiaire de prestations sociales, étudiant,…) relevait de facto de plusieurs organismes payeurs (employeur, caisses de sécurité sociale,…)», souligne le premier président de l’institution. À l’époque, l’exécutif avait justifié le principe du versement «automatique» de cette aide par sa volonté d’éviter de créer une «usine à gaz».

Pour la Cour des comptes, s’il est trop tard pour corriger les erreurs commises dans la conception de l’indemnité inflation, celle-ci doit servir d’exemple, pour l’avenir, de ce qu’il ne faut pas faire. Dans le cas où une telle aide financière exceptionnelle serait à nouveau décidée, les Sages recommandent de prévoir «les modalités d'échanges de données entre tous les organismes concernés par la mise en œuvre de l'indemnité», ainsi qu’un cadre juridique clair pour contrôler le versement de l’aide et le recouvrement des sommes indûment versées. Ils insistent aussi sur le besoin de simplification, en confiant «la responsabilité de l'attribution, du versement, du contrôle et de la récupération des indus à un seul organisme national». Au risque sinon d’un nouveau gaspillage d’argent public.
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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#519 Message par Indécis » 01 nov. 2023, 22:38

Dette publique: la grosse erreur de calcul du gouvernement qui va coûter 3,8 milliards d’euros
https://www.lefigaro.fr/conjoncture/pou ... e-20231031

Que nos élites sont compétentes !
DÉCRYPTAGE - Dans le projet de loi de finances de fin de gestion pour 2023, le ministère de l’Économie s’est vu contraint d’augmenter les crédits alloués au financement de la charge de la dette.

Il y a des erreurs de calcul qui coûtent plus cher que d’autres. Culminant à 3,8 milliards d’euros, celles-ci se placent définitivement dans la première catégorie. Malgré la satisfaction du gouvernement qui se targue d’avoir tenu ses objectifs macroéconomiques pour cette année, certaines de ses prévisions se sont finalement révélées trop optimistes.

Ainsi, dans le projet de loi de finances de fin de gestion pour 2023 - qui permet d’annuler ou de débloquer des fonds en fonction des besoins émergents au fil de l’année -, le ministère de l’Économie s’est vu contraint d’augmenter les crédits alloués au financement de la charge de la dette de 3,8 milliards d’euros. L’enveloppe qui lui est dédiée atteint désormais 54,7 milliards d’euros en 2023. Pour rappel, le budget initialement adopté à la fin de l’année dernière prévoyait que le coût budgétaire de la dette publique ne dépasserait pas les 50,8 milliards.
...
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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#520 Message par krachboom » 02 nov. 2023, 18:58

Pas grave pognon des autres... Enfin du petit peuple qui paye des impôts... :evil:
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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#521 Message par SuperCarotte » 03 nov. 2023, 09:48

Indécis a écrit :
01 nov. 2023, 22:38
Dette publique: la grosse erreur de calcul du gouvernement qui va coûter 3,8 milliards d’euros
https://www.lefigaro.fr/conjoncture/pou ... e-20231031

Que nos élites sont compétentes !
C'est qu'ils sont tellement occupés, ils peuvent pas tout faire

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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#522 Message par krachboom » 03 nov. 2023, 12:27

:lol: :lol: :lol:

Pourquoi les règles de ce sport interdisent l'accès aux femmes ?
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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#523 Message par crispus » 08 nov. 2023, 10:50

Un historique de l'évolution de la gabegie au fil des décennies, avec de belles infographies.

Ceux qui décident des dépenses n'ont aucun compte à rendre. Ils sont souvent déjà morts et oubliés quand le contribuable doit en subir les conséquences. :twisted:


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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#524 Message par lecriminel » 08 nov. 2023, 11:57

crispus a écrit :
08 nov. 2023, 10:50
Ceux qui décident des dépenses n'ont aucun compte à rendre.
la "démocratie" occidentale moderne, c'est le contraire du confucianisme: plus tu as de responsabilités, moins tu es tenu responsable. Avec de l'ordre d'un tiers des dépenses publiques comblées par de la création monétaire (mais sans baisse du taux de change) et une qualité de vie générale qui se dégrade assez rapidement (dégradation pas complètement ressentie par des cerveaux à qui on répète tous les jours qu'ils sont dans le pays que le monde nous envie), c'est un système qui peut tenir quelques années et même décennies.
Le résultats objectifs chez nous : 90% de la population éligible vaccinée en un an. Si on était resté à la chloroquine on serait tous mort. Mais ca doit être un détail.

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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#525 Message par Indécis » 16 nov. 2023, 09:40

La France, championne du monde des dépenses sociales
https://www.lepoint.fr/economie/la-fran ... 250_28.php
LE CHIFFRE DE LA SEMAINE. Les dépenses sociales se sont élevées à 31,6 % du PIB en 2022, contre moins de 15 % il y a soixante ans.

Selon les premières estimations d'Eurostat, les dépenses de protection sociale dans l'Union européenne ont atteint 4 307 milliards d'euros en 2022, soit 27,2 % du PIB. Au niveau européen comme au niveau mondial, c'est en France que les dépenses de protection sociale rapportées à la richesse nationale sont les plus élevées. Elles y représentaient en 2022 31,6 % du PIB. Viennent ensuite l'Italie (30,1 % du PIB) et l'Autriche (29,4 % du PIB).

À l'autre bout de l'échelle, c'est au Mexique (7,4 % du PIB), en Turquie (12,4 % du PIB) et en Irlande (12,8 % du PIB) que la part des dépenses sociales est la plus faible.

Depuis la fin des années 1950, les dépenses de protection sociale ont fortement progressé en France, passant de 14,3 % du PIB en 1959 à 24,5 % en 1981, 29,6 % en 2006 et plus de 30 % depuis 2010.

Selon le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, le déficit de cette dernière devrait s'établir à 8,8 milliards d'euros en 2023, après 19,6 milliards en 2022. À la suite de la pandémie de Covid-19, il avait atteint des niveaux records de 29,3 milliards en 2021 et 39,7 milliards en 2020. Le trou de la Sécu se creuserait toutefois de nouveau dès 2024 pour atteindre 11,2 milliards d'euros, avec des dépenses s'élevant à 641,8 milliards d'euros et des recettes à 630,7 milliards d'euros. Il augmenterait encore les années suivantes pour se situer à 15,8 milliards d'euros en 2025, 17,5 milliards en 2026 et 17,9 milliards en 2027.

Enfin, la dette des administrations de sécurité sociale s'établissait à la fin de l'année 2022 à 271 milliards d'euros, soit 10,3 % de PIB. Elle ne représentait que 3 % du PIB en 2001.
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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#526 Message par Indécis » 16 nov. 2023, 12:01

Impôt : Cocorico, la France est championne du monde !
https://www.economiematin.fr/france-cha ... ite-europe
Les dernières données d’Eurostat placent une nouvelle fois la France comme étant la grande championne des impôts ! À quoi donc ont pu bien servir les dernières réformes fiscales ?

Malgré les efforts et les réformes fiscales entreprises ces dernières années, la France conserve son titre peu enviable de championne des prélèvements obligatoires dans la zone euro. Selon les données d'Eurostat, relayées par nos confrères du Figaro, les prélèvements obligatoires français représentent presque la moitié de son produit intérieur brut (PIB), atteignant 48 %, un chiffre bien au-dessus de la moyenne de la zone euro (42 %).

Les efforts du gouvernement pour alléger la charge fiscale des entreprises et des particuliers sont certes perceptibles dans les chiffres, mais ils restent insuffisants comparés aux autres pays de la zone euro. Si l'impôt sur les sociétés (IS) en France est désormais aligné sur la moyenne européenne à 3,3 % du PIB et que les impôts sur les revenus des ménages (9,9 %) sont très proches de la moyenne européenne (9,7 %), la plupart des dernières réformes fiscales ont été compensées par des taxes sur la consommation, notamment la TVA et les taxes sur des produits spécifiques.

La France navigue entre deux eaux : d'un côté, avec une volonté affirmée de réformer la fiscalité pour alléger le fardeau des contribuables et des entreprises, et de l'autre, une réalité économique qui impose de maintenir des niveaux de prélèvements élevés. Le poids des prélèvements obligatoires en France impacte directement la compétitivité des entreprises françaises qui sont confrontées à des charges fiscales bien plus lourdes que celles de leurs homologues européens. Les impôts de production, tels que la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), la cotisation foncière des entreprises (CFE), et la cotisation économique territoriale (CET), pèsent lourdement sur les bilans des entreprises. En 2022, ces impôts représentaient 4,7 % du PIB français, soit deux fois plus que la moyenne de la zone euro. Il faut s'en rendre compte. Les entreprises paient des taxes avant même d'avoir réalisé des bénéfices. Et tout cela, pourquoi ? Pour un service public de plus en plus gourmand et de moins en moins efficient.

Quelle serait donc la clé pour atteindre une fiscalité plus équilibrée ? Avoir une approche globale et cohérente. Cela peut paraître évident, mais ça n'a toujours pas été fait... Il s'agit non seulement de réduire certains impôts, mais aussi de repenser le système fiscal dans son ensemble pour le rendre plus juste et plus efficace. Une proposition autour de laquelle s'accordent une multitude d'experts et d'associations, avec en tête Contribuables Associés et son film Trois mille milliards : les secrets d'un État en faillite, disponible gratuitement sur YouTube. Une fiscalité saine implique de facto de trouver un équilibre entre les besoins de financement de l'État et la nécessité de soutenir la croissance économique en investissant là où il faut, en arrêtant d'asphyxier nos entreprises et en soutenant le pouvoir d'achat des citoyens.
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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#527 Message par slash33 » 17 nov. 2023, 13:56

Budget 2025 : comment l'exécutif veut économiser 12 milliards d'euros
17/11/2023
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 379108a9e0

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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#528 Message par Brennos » 17 nov. 2023, 20:54

slash33 a écrit :
17 nov. 2023, 13:56
Budget 2025 : comment l'exécutif veut économiser 12 milliards d'euros
17/11/2023
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 379108a9e0
Pas lu l'article, juste le commentaire.
on pourrait aussi limiter le nombre d'immigrés à qui on donne médecine , logement , argent de poche , .....sans compter !!!
cela en ferait des économies sans toucher aux revenus des Français !!!

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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#529 Message par Hickson49 » 17 nov. 2023, 21:22

Brennos a écrit :
17 nov. 2023, 20:54
slash33 a écrit :
17 nov. 2023, 13:56
Budget 2025 : comment l'exécutif veut économiser 12 milliards d'euros
17/11/2023
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 379108a9e0
Pas lu l'article, juste le commentaire.
on pourrait aussi limiter le nombre d'immigrés à qui on donne médecine , logement , argent de poche , .....sans compter !!!
cela en ferait des économies sans toucher aux revenus des Français !!!

Autre proposition lu dans les commentaires:
une vraie mesure massive (€8,5bn) : supprimer les APL qui faussent le marché de la location et faire compenser le delta par les bailleurs
Amen to that, j'en ai même rien à battre que les bailleurs compensent ou pas. La fin des apl permettrait de s'ambiancer un peu et finalement de se poser les vrais questions.
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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#530 Message par moinsdewatt » 22 déc. 2023, 23:53

.........................
Entre juillet et septembre, la dette a augmenté de 41,3 milliards d'euros pour atteindre 3.088,2 milliards d'euros, a détaillé l'Institut national de la statistique.

La hausse de la dette en valeur absolue provient essentiellement de l'augmentation de la dette de l'Etat (+45,3 milliards d'euros).

La dette des organismes divers d'administration centrale s'est repliée de 1,3 milliard d'euros, celle des collectivités locales de 1,1 milliard d'euros et celle des administrations de sécurité sociale de 1,6 milliard.
.....................................
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 9a51b1d85b

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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#531 Message par krachboom » 23 déc. 2023, 09:20

Il gère bien Manu 8)
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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#532 Message par moinsdewatt » 26 mars 2024, 07:48

On est fauché.
France-Le déficit public bondit à 5,5% du PIB en 2023

REUTERS•26/03/2024

Le déficit public français a représenté l'an dernier 5,5% du produit intérieur brut (PIB), contre 4,8% en 2022, tandis que la dette publique a reculé à 110,6% du PIB, après 111,9% l'année précédente, montrent les données publiées mardi par l'Insee.

Le déficit, qui a progressé à 154,0 milliards d'euros contre 125,8 milliards en 2022, est supérieur aux prévisions du gouvernement, qui l'attendait au départ à 4,9% du PIB, car les rentrées fiscales ont été moins bonnes que prévu.

Au début du mois de mars, le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire a cependant concédé qu'il devrait s'établir "significativement au-delà" de l'objectif fixé par le gouvernement en raison de la perte de recettes fiscales l'année dernière.

La dette publique s'est affichée à 3.101,2 milliards d'euros, au delà du seuil symbolique de 3.000 milliards d'euros.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 0c9d17b042

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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#533 Message par henda » 26 mars 2024, 07:54

On a qu'à mettre un nouveau seuil symbolique à 4000 milliards.

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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#534 Message par optimus maximus » 26 mars 2024, 08:21

moinsdewatt a écrit :
26 mars 2024, 07:48
On est fauché.
France-Le déficit public bondit à 5,5% du PIB en 2023

REUTERS•26/03/2024

Le déficit public français a représenté l'an dernier 5,5% du produit intérieur brut (PIB), contre 4,8% en 2022, tandis que la dette publique a reculé à 110,6% du PIB, après 111,9% l'année précédente, montrent les données publiées mardi par l'Insee.

Le déficit, qui a progressé à 154,0 milliards d'euros contre 125,8 milliards en 2022, est supérieur aux prévisions du gouvernement, qui l'attendait au départ à 4,9% du PIB, car les rentrées fiscales ont été moins bonnes que prévu.

Au début du mois de mars, le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire a cependant concédé qu'il devrait s'établir "significativement au-delà" de l'objectif fixé par le gouvernement en raison de la perte de recettes fiscales l'année dernière.

La dette publique s'est affichée à 3.101,2 milliards d'euros, au delà du seuil symbolique de 3.000 milliards d'euros.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 0c9d17b042
https://www.insee.fr/fr/statistiques/8061907

Très faible dynamique des recettes (+2,0%) alors que l'inflation moyenne était de l'ordre de 5% sur l'année. La hausse des recettes de la TVA sous-performe l'inflation, signe d'un recul de la consommation. Les DMTO s'effondrent (-22%), tout comme les recettes de l'impôt sur les sociétés. Y a plus de taxe d'habitation, les recettes de CSG suivent à peu près l'inflation, mais la hausse du nombre de décès (effet covid) entraîne la hausse des recettes de l'impôt sur les successions

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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#535 Message par DIGOU » 26 mars 2024, 08:21

On peut mettre ce que l'on veut, ce ne sera de toute façon pas remboursé.

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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#536 Message par lemiamat13 » 26 mars 2024, 08:32

DIGOU a écrit :
26 mars 2024, 08:21
On peut mettre ce que l'on veut, ce ne sera de toute façon pas remboursé.
Le principal n'a pas pour but d'être remboursé (enfin, dans le monde merveilleux de l'Etat éternel), en revanche les intérêts... commencent à peser dans le budget. Bientôt premier poste de l'Etat.
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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#537 Message par cashisking » 26 mars 2024, 08:50

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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#538 Message par Ben92 » 26 mars 2024, 09:15

lemiamat13 a écrit :
26 mars 2024, 08:32
DIGOU a écrit :
26 mars 2024, 08:21
On peut mettre ce que l'on veut, ce ne sera de toute façon pas remboursé.
Le principal n'a pas pour but d'être remboursé (enfin, dans le monde merveilleux de l'Etat éternel), en revanche les intérêts... commencent à peser dans le budget. Bientôt premier poste de l'Etat.
Techniquement il y a remboursement de principal des qu'une des obligations émise par l'état il y a X années arrive à échéance. (Il y en a plein). Mais l'état en émet de nouvelles obligations plusieurs fois par mois.
Contrairement a ce que certains pensent, techniquement la dette est remboursée rubis sur l'ongle, principal comme interets.

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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#539 Message par Hickson49 » 26 mars 2024, 09:27

Oui apparemment la taxe sur les "super profits" reviens à l'ordre du jour chez les écolo.
Dans un pays où les grosses boîtes font l'essentiel de leurs revenu à l'étranger dans un environnement ultra concurrentiel.

Dans le même temps la génération la plus favorisée par toutes les politiques publiques depuis au moins 50 ans revends des baraques avec plusieurs centaines de keuros de plus value sans la moindre taxation, ... Ça laisse rêveur.
La gauche n'a jamais rien compris aux dynamiques d'enrichissement/appauvrissement, ils ont l'impression que gérer une grosse boîte c'est comme être rentier. Par contre pas question de toucher à l'héritage ou à la plus value immo, je n'ai jamais entendu aucun gauchiste le suggérer.
Modifié en dernier par Hickson49 le 26 mars 2024, 10:12, modifié 1 fois.
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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#540 Message par pangloss » 26 mars 2024, 10:07

Hickson49 a écrit :
26 mars 2024, 09:27
Oui apparemment la taxe sur les "super profits" reviens à l'ordre du jour chez les écolo.
Dans un pays où les grosses boîtes font l'essentiel de leurs revenu à l'étranger dans un environnement ultra concurrentiel.

Dans le même temps la génération la plus favorisée par toutes les politiques publiques depuis au moins 50 ans revends des baraques avec plusieurs centaines de keuros sans la moindre taxation, ... Ça laisse rêveur.
La gauche n'a jamais rien compris aux dynamiques d'enrichissement/appauvrissement, ils ont l'impression que gérer une grosse boîte c'est comme être rentier. Par contre pas question de toucher à l'héritage ou à la plus value immo, je n'ai jamais entendu aucun gauchiste le suggérer.
T'as qu'à tenter sur le forum, tu vas voir...et pourtant il ne semble pas un repaire de gauchistes :lol:
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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#541 Message par ddv » 26 mars 2024, 10:34

Hickson49 a écrit :
26 mars 2024, 09:27
Dans le même temps la génération la plus favorisée par toutes les politiques publiques depuis au moins 50 ans revends des baraques avec plusieurs centaines de keuros de plus value sans la moindre taxation, ...
Mais oui bien sûr. D'abord, lors de l'achat de leur baraque, ils avaient payé des frais de notaires, à ce que je sache. Ensuite, ils ont payé chaque année une TF + une TH. Ce ne sont pas des taxes, ça ? Ensuite, ils ont entretenu, voire amélioré leur baraque pendant toutes ces années, chaque achat / travaux soumis à des taxes (TVA). Enfin bref, je vois qu'on a affaire à un vrai socialo-communiste.
Pourquoi tu ne t'attaques pas à l'optimisation fiscale des grosses entreprises plutôt ?
Par exemple, un salarié qui devrait toucher 10000€ de prime d'intéressement dans une entreprise qui fait pas mal de bénéfices n'en touchera finalement que 2000 car l'entreprise possède une holding dans un "paradis fiscal" qui capte une bonne partie de ces bénéfices. Alors tu vas me dire que c'est légal. Oui, de même que la non taxation des plus-values de la résidence principale.
Parce que tous les vaccins disponibles en France nous protègent solidement contre le variant Delta. Parce qu’ils divisent par 12 son pouvoir de contamination. Parce qu’ils évitent 95% des formes graves. - E. Macron, 12 juillet 2021

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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#542 Message par Hickson49 » 26 mars 2024, 10:41

Les valeurs locative datent d'il y a 50 ans, la TH et la TF étaient complètement déconnecté de la valeur réelle et donc de la plus value du bien.
Si l'état français est l'idiot de la mondialisation et ne sais même pas faire respecter ses propres lois, ça n'est pas de ma faute.
Dernier point: en comparant les deux, tu mets le doigt sur le fait qu'il s'agit bien d'une niche fiscale scandaleuse, sauf que l'une est autorisée par des montage complexe réalisés par des professionnels don't le seul objectif est le enrichissement privé. L'autre niche est permise par l'état donc l'objectif ne devrait pas être le transfert massif de richesses d'une génération à l'autre sans aucune contre partie (mais c'est de facto le cas)
wef a écrit :You'll own nothing. And you'll be happy

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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#543 Message par ddv » 26 mars 2024, 11:07

Hickson49 a écrit :
26 mars 2024, 10:41
Les valeurs locative datent d'il y a 50 ans, la TH et la TF étaient complètement déconnecté de la valeur réelle et donc de la plus value du bien.
Si l'état français est l'idiot de la mondialisation et ne sais même pas faire respecter ses propres lois, ça n'est pas de ma faute.
Dernier point: en comparant les deux, tu mets le doigt sur le fait qu'il s'agit bien d'une niche fiscale scandaleuse, sauf que l'une est autorisée par des montage complexe réalisés par des professionnels don't le seul objectif est le enrichissement privé. L'autre niche est permise par l'état donc l'objectif ne devrait pas être le transfert massif de richesses d'une génération à l'autre sans aucune contre partie (mais c'est de facto le cas)
Les deux sont autorisées par l'Etat. Il y a des accords internationaux (signés par la France) ce qui autorise des montages pas si complexes que ça puisque toutes les grosses et mêmes moyennes entreprises le font (j'étais dans une PME de 200 salariés qui le faisait). Et les montants en jeux sont astronomiques à priori.
Et de toutes façons, l'argent qui serait ponctionné aux vendeurs d'immo serait autant d''argent qui ne serait pas dépensé dans l'économie française (majoritairement). Alors que l'argent détourné via une holding est utilisé hors de France donc ne bénéficie pas à l'économie nationale. Mais bon, visiblement, tu as du mal avec des concepts aussi simples, typique des socialistes: on pique de l'argent au contribuable et on espère qu'il va continuer à consommer comme avant. Ben non, si tu me piques de l'argent, alors qu'avant j'allais au resto 3 fois par semaine, je n'irais plus qu'une fois par semaine, et au flunch, donc moins de rentrées d'argent pour les restos ET l'Etat :roll:
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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#544 Message par Indécis » 26 mars 2024, 21:26

Déficit public : "La France est loin d'être en faillite", assure Éric Coquerel, président LFI de la Commission des finances
https://www.francetvinfo.fr/economie/de ... 48648.html
L'Insee a dévoilé mardi que le déficit public de la France a finalement atteint 5,5% du PIB en 2023.

La France "n'est pas au bord du gouffre financier parce que la France est loin d'être en faillite", a assuré ce mardi sur franceinfo Éric Coquerel, député LFI de Seine-Saint-Denis et président de la Commission des finances. Le chiffre du déficit public officiel de la France en 2023 est tombé : 5,5% du PIB, selon l'Insee. C'est loin des 4,9% que prévoyait l'exécutif, mais surtout de la barre symbolique des 3%, l'objectif fixé par l'Union européenne à tous les États membres.

"C'est une succession d'erreurs d'estimation du gouvernement et aussi le fait non seulement d'avoir sous-évalué la croissance, mais sous-évalué les effets de sa politique sur la croissance", a jugé Éric Coquerel. La politique du gouvernement "l'amène à faire ce genre d'erreur de jugement que la plupart des institutions financières ou des députés comme moi avaient malheureusement prédit", a souligné le député.

Ce dérapage budgétaire est dû notamment au ralentissement de la croissance et la baisse des recettes fiscales. Le ministre de l'Économie a confirmé ce mardi que les 10 milliards d’euros d’économies annoncés ne seront pas suffisants. Il y aura des "efforts supplémentaires" à faire, a-t-il dit mardi sur RTL. "Manifestement, ce gouvernement compte faire payer les Français, baisser les prestations sociales, baisser les dépenses publiques", déplore Éric Coquerel.

"Il faut aller chercher l'argent du côté des superdividendes. Il y a au moins 15 milliards d'euros à récupérer assez facilement", mais également, "s'intéresser aux aides publiques aux entreprises qui sont sans contrepartie". Si "on va chercher du côté de la baisse des aides aux entreprises, des niches fiscales et de la taxation des superprofits, on arrive à 43 milliards"
, assure-t-il.

La majorité hésite sur la question de la taxation des superprofits. Mais pour la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, "il ne doit pas avoir de tabou". "Il y a longtemps que je pense que dans cette assemblée, il y a une majorité pour", a affirmé le député LFI.

Un débat sur les finances publiques sera organisé à l'Assemblée nationale le 29 avril prochain, a appris franceinfo de sources parlementaires ce mardi, confirmant une information de l'AFP. "C'est un débat sur la loi d'orientation" des finances publiques et "pas tout à fait" à propos "du budget dont nous parlons en ce moment", a précisé Éric Coquerel.
L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit...

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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#545 Message par Gpzzzz » 26 mars 2024, 21:50

150 milliards de déficit pour 450 milliards de recettes..
On est a 33% de déficit en fait ! :lol:

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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#546 Message par Paf La Bulle ! » 31 mars 2024, 10:10

Je viens de réaliser, je croyais que nous étions à 600 milliards de budget :roll:


Donc
:arrow: Recettes de 300 milliards
:arrow: Déficit de 150 milliards
:arrow: Pour des dépenses totales (budget) de 450 milliards

On a eu 0,9% de croissance en 2023.
Déficit / PIB de 5,5%.
3000 milliards de dette.

On arrondit à 1% la croissance 2023.
On abaisse le déficit à 5%.

5% de déficit donne 1% de croissance.
150 milliards de dette donnent 30 milliards de PIB :?

J'avais lu un truc comme quoi arrivé à 400% de je ne sais plus quoi, un pays s'écroule :?
"Quant aux biens de standing, ils n'ont rien perdu de leur valeur puisqu'ils ne se vendent pas." Alain Le Bloas, Le Télégramme 18/09/2009

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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#547 Message par ddv » 31 mars 2024, 10:30

Paf La Bulle ! a écrit :
31 mars 2024, 10:10
J'avais lu un truc comme quoi arrivé à 400% de je ne sais plus quoi, un pays s'écroule :?
Je pense que c'est plus ou moins le cas, sous la forme d'un effondrement progressif, année après année: on a maintenant les services des urgences qui ferment de temps en temps, les transports en commun qui tombent en panne de plus en plus fréquemment et qui prennent de plus en plus de temps à être réparés (car entretenus à minima et personnel minimum), les services de manière générale toujours aussi cher mais de moins en moins bonne qualité (indemnisation chômage par exemple), les actes de violence extrême qui deviennent courants (décapitation d'un professeur, fusillade par des gangs en pleine ville), etc.
Bref, c'est la fable de la grenouille et donc on ne s'en aperçoit pas forcément.
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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#548 Message par DIGOU » 31 mars 2024, 10:33

ddv a écrit :
31 mars 2024, 10:30
Paf La Bulle ! a écrit :
31 mars 2024, 10:10
J'avais lu un truc comme quoi arrivé à 400% de je ne sais plus quoi, un pays s'écroule :?
Je pense que c'est plus ou moins le cas, sous la forme d'un effondrement progressif, année après année: on a maintenant les services des urgences qui ferment de temps en temps, les transports en commun qui tombent en panne de plus en plus fréquemment et qui prennent de plus en plus de temps à être réparés (car entretenus à minima et personnel minimum), les services de manière générale toujours aussi cher mais de moins en moins bonne qualité (indemnisation chômage par exemple), les actes de violence extrême qui deviennent courants (décapitation d'un professeur, fusillade par des gangs en pleine ville), etc.
Bref, c'est la fable de la grenouille et donc on ne s'en aperçoit pas forcément.
Pendant ce temps-là, le CAC n'a jamais été aussi haut.

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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#549 Message par optimus maximus » 31 mars 2024, 11:07

Paf La Bulle ! a écrit :
31 mars 2024, 10:10
Je viens de réaliser, je croyais que nous étions à 600 milliards de budget :roll:


Donc
:arrow: Recettes de 300 milliards
:arrow: Déficit de 150 milliards
:arrow: Pour des dépenses totales (budget) de 450 milliards

On a eu 0,9% de croissance en 2023.
Déficit / PIB de 5,5%.
3000 milliards de dette.

On arrondit à 1% la croissance 2023.
On abaisse le déficit à 5%.

5% de déficit donne 1% de croissance.
150 milliards de dette donnent 30 milliards de PIB :?

J'avais lu un truc comme quoi arrivé à 400% de je ne sais plus quoi, un pays s'écroule :?
Depuis 40 ans, les recettes de l'État ont été amoindries pour des raisons assez variées :
- décentralisation
-transfert de la fiscalité vers la CSG
- aides aux entreprises (sous forme de crédits d'impôt notamment)

En même temps, l'État continue à financer les collectivités locales ou la protection sociale. Prendre le budget de l'État séparément des autres administrations publiques, ça introduit une vision biaisée de la situation.

Le gros problème de la France, c'est que sa balance des transactions courantes est négative : elle vit au-dessus de ses moyens et a besoin de capitaux étrangers pour financer son train de vie. On a gardé un fonctionnement étatiste dans les circuitsde financement de telle sorte que l'État est l'acteur économique qui a le plus de facilités pour mobiliser des capitaux étrangers pour ensuite financer les autres acteurs économiques domestiques.

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Re: La dette publique dépasse les ̶2̶0̶0̶0̶ 3000 milliards d'euros

#550 Message par Ben92 » 31 mars 2024, 11:20

J'ai l'impression (bien que n'étant pas connaisseur) que la gabegie est pire du coté des collectivités que de l'Etat. Quand on voit qu'il ya 55000 employés à la mairie de Paris dont la plupart n'en foutent pas une rame... (32 heures theoriques mais combien effectives ?) Et 36 adjoints au maires dont un à l'agriculture, ce. gag...:shock:
A côté de ça il y a des services de l'État où ils sont en sous-effectif et où ça bosse dur, enfin normalement du moins.

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