La France ne serait plus la cinquième économie mondiale

[Gpzzzz]

Faudrait des taux d'intérêt élevés. Ça peut-être un choix de la Banque de France si on sort de la zone euro, pour freiner des risques inflationnistes... Par exemple si l'inflation était de 5%, il faudrait des taux directeurs au moins dans les mêmes eaux.

Auquel cas (improbable) le marché immo se gripperait, perdrait quelques % par an surtout sur les biens « idéal primo-accédant » puisque lesdits primo seraient exclus du marché sauf à avoir sous la main 50% d'apport en cash. Encore ça de pris pour les héritiers et tant pis pour les jeunes travailleurs.

des taux a 5% ce serait énorme...
une bonne partie des primos seraient tout simplement exclu du marché..
les autres primos, plus riches, perdraient entre 15 et 30% de pouvoir d achat selon leur apport..
ça gripperait toute la machine du parcours résidentiel.. les secundos ne pourraient plus acheter car ils n arriveraient pas à vendre leur bien..

[kamoulox]

C’était les taux en 2008 5%

[lecriminel]

Ma conviction dans le fait que la bulle est résistante aux crises économiques tient justement du fait qu'elle s'est formée et est restée en lévitation malgré une économie navigant entre Charybde et Scylla depuis 2001 et malgré (grâce à) une succession de gouvernements tous plus ineptes les uns que les autres.

je ne la sens pas si résistante: début d'effondrement en 2008 (200 milliards supplémentaires d'aide publique pour le secteur depuis, rien que ça), baisse des prix officielle de 5% de l'indice province depuis 2008 (cf Friggit) qui correspond probablement à une baisse de 20 à 30% à qualité égale. Et ce malgré des taux divisés par 3 ou 4.

Ce qui rend la bulle fragile c'est que les nouveaux acheteurs ont un revenu très bas. Regarde les enfants studieux et plutôt brillants des forumeurs, la question n'est pas le montant du salaire (base smic) c'est trouver un emploi. Je ne crois pas que la bulle puisse résister aux inégalités générationnelles, elles sont trop fortes.

[alexlyon]

Avec une population vieillissante, le flux d'épargne généré est supérieur au flux d'investissement sollicitant ladite épargne : les taux longs ne peuvent pas monter....

Seule une baisse du niveau des pensions (et donc de son épargne induite) pourrait faire monter les taux long.

[Praséodyme]

ça gripperait toute la machine du parcours résidentiel.. les secundos ne pourraient plus acheter car ils n arriveraient pas à vendre leur bien..

Tu considères que le marché est instable comme des dominos debout. Cette analogie est valable par exemple pour les marchés financiers qui font rouler les dettes quotidiennement, avec des petites banques dont la faillite peut instantanément mettre en grande difficulté de plus grosses et ainsi de suite. D'où les milliards dépensés promptement pour racheter tous les actifs pourris en 2008.

Mais pour l'immo, il faut se rendre à l'évidence, l'édifice est beaucoup plus stable que ce que veut la théorie JMPienne. Les emprunteurs français sont beaucoup moins exposés aux hausses de taux que ne l'étaient les stazuniens et l'effet de contagion entre les marchés de primo et les biens plus qualitatifs serait très lent. Assez lent en tout cas pour que leBanque de France et les banques de détail se ravisent avant le début d'un krach et relancent la planche à billets et la machine à dette.

N'oubliez pas que plus de la moitié des votants ont plus de 50 ans. Et les premiers boomers n'ont que 73 ans cette année, on est pas prêt d'en être débarrassés. Les gouvernements savent qu'ils seront tous sanctionnés suivant leur capacité à maintenir cette génération dorée à l'abris des soucis, quel qu'en soit le prix.

L'immo français peut se déprécier au même rythme que la France, mais pas beaucoup plus vite.

[optimus maximus]

Faudrait des taux d'intérêt élevés. Ça peut-être un choix de la Banque de France si on sort de la zone euro, pour freiner des risques inflationnistes... Par exemple si l'inflation était de 5%, il faudrait des taux directeurs au moins dans les mêmes eaux.

Auquel cas (improbable) le marché immo se gripperait, perdrait quelques % par an surtout sur les biens « idéal primo-accédant » puisque lesdits primo seraient exclus du marché sauf à avoir sous la main 50% d'apport en cash. Encore ça de pris pour les héritiers et tant pis pour les jeunes travailleurs.

Notre économie est accro à la croissance. Si on ne peut plus augmenter la dose, il va falloir revenir à des modèles sociaux anciens. En matière d'immo, ça signifie par exemple habiter avec ses vieux. Je vois pas trop comment concilier ça avec l'indispensable flexibilité des travailleurs, ceci-dit.

Faut voir l'opportunité pour les ménages bancataires : avoir à son passif un prêt au taux de 2% par an voire moins alors que l'inflation est de 5% tout comme les produits d'épargne.

[Praséodyme]

Notre économie est accro à la croissance. Si on ne peut plus augmenter la dose, il va falloir revenir à des modèles sociaux anciens. En matière d'immo, ça signifie par exemple habiter avec ses vieux. Je vois pas trop comment concilier ça avec l'indispensable flexibilité des travailleurs, ceci-dit.

Faut voir l'opportunité pour les ménages bancataires : avoir à son passif un prêt au taux de 2% par an voire moins alors que l'inflation est de 5% tout comme les produits d'épargne.

Oui, si leurs actifs ne se dévalue pas plus vite que la monnaie, c'est le bon plan... du moins en ce qui concerne le poste immobilier dans leurs dépenses.

Parce que je suppose que pour faire monter les taux à un tel niveau, tu joues sur la masse monétaire ?
Quand c'est la croissance qui provoque de l'inflation, tout va bien (d'un point de vue capitaliste). Mais provoquer artificiellement de l'inflation à un tel niveau ne crée pas mécaniquement de la croissance.

Enfin, la question n'est pas tranchée.