lecriminel a écrit :fabriceb a écrit :
Le fait qu'un autre "plus motivé" ait eu le job n'est pas une excuse : la collectivité n'a pas à payer les vacances des uns, les réductions de poste des autres ... et accepter que le mec ne cherche pas de poste au simple motif que le gus n'est "pas motivé".
et si !
ça fait partie du package "chomage de masse organisé".
De fait, quand un type n'est pas motivé, tu ne peux pas le coincer; pour le coincer il faudrait que tu aies une organisation correcte, une où, pour ne pas te mettre en porte-à-faux avec la règle "il faut travailler pour gagner de quoi vivre" tu serais capable de fournir un travail à toute personne motivée. Bref, la moindre des choses.
Ca ne sert à rien de geindre devant les conséquences de ses propres choix,
il faut bien réfléchir et faire de bons choix.
Je vais te dire à quoi vont servir les 200 nouveaux,
d'une part parce que tu ne peux pas prouver le manque de motivation,
d'autre part parce que c'est arrivé à la femme d'un copain:
ils cherchent juste un prétexte, un manque, quoi que ce soit pour que ceux qui sont inscrits au chomage mais ne touchent rien soient rayés des listes.
Ta loghorrée habituelle sans queue ni tête sur le chomage de masse organisé, la rente, blablabla blablabla. Je n'ai pas l'intention de répondre, ca commence juste à me saouler.
Après, il est bien évident qu'il y a des mesures qui peuvent supprimer le chomage : le rétablissement du servage ou la supression complète des aides/indemnités pour créer les emplois jusqu'au salaire de subsistance et que les gens les acceptent.
Pour le moment, les chomeurs ont une obligation de moyen dans la recherche d'emploi pour être indemnisé, et la société consent (je choisis le terme intentionnellement) a aider ceux qui respectent leur obligation de moyen mais n'obtiennent pas de résultat; là ou tu as raison (mais je ne pense pas que tu sois prêt à en tirer les conséquences), c'est qu'il est très difficile de démontrer que l'obligation de moyen n'est pas respectée dès lors que tu as affaire à un gars suffisament organisé (mais c'est loin d'être toujours le cas).
Je dis que tu n'es pas nécessairement prêt à entendre les conséquences parce que, logiquement, si tu considères que cette difficulté est insupportable et découle d'un principe de fonctionnement vicié, la conséquence, c'est qu'il faut passer en obligation de résultat, du genre : "si un chomeur ne trouve pas d'emploi, c'est que dalle et tant pis pour lui". De ce point de vu, tu tend d'ailleurs une perche monumentale en assimilant le "droit à travailler" à un "droit à la glande" sans chercher de taf.
Le droit au travail n'est guère qu'un principe constitutionnel, modifiable par 60% des parlementaires; les majorités un peu solides peuvent te modifier ca très facilement. Quant au droit à la glande, il n'est inscrit nulle part.
En réalité, le type qui n'est pas motivé, on peut très bien le coincer dans la plupart des cas, d'ailleurs si ce n'était pas le cas, tu ne serais pas en train de t'enerver tout seul contre une mesure qui ne servirait à rien,
En fait, il suffit de vérifier quelques éléments basiques, par exemple qu'il a fait quelques démarches ou passé quelques entretiens (au minimum ceux que tu lui a fourni, même si ils ne sont pas dans sa branche) : parmi les chomeurs "pas très motivés", il y a aussi des gens pas spécialement prudents et qui sont suceptibles de se faire pincer très facilement.
Par exemple, si on vérifiait que le demandeur d'emploi n'est pas en vacances au bout du monde la moitié de l'année et qu'il est un minimum joignable, il y en a probablement quelque uns qui se feraient choper.
Dans ces conditions, il faut aussi mettre derrière un système de controle.
Il vaut mieux se taire et passer pour un *** plutôt que de parler et de ne laisser aucun doute sur le sujet.