Epargne : le paradoxe français
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Epargne : le paradoxe français
Epargne : le paradoxe français!
Ils sont les plus nombreux en Europe à disposer d’une épargne. En revanche, ils arrivent en queue de peloton en matière d’investissements.
Extraits:
Peu de prise de risque
Les liquidités vues comme une sécurité
manque de culture de l’investissement
Les Français ont beau être nombreux à épargner, rares sont ceux qui ont placé une part de leurs économies sur des produits d’investissement.
L’aversion pour le risque reste donc bien une caractéristique majeure des épargnants français.
Bref, comportement identique à la logique de l'immobilier en résidence principale acquise avant la retraite... On ne peut pas lutter contre la majorité, même si sa logique est irationnelle
http://argent.boursier.com/epargne/actu ... -3330.html
Ils sont les plus nombreux en Europe à disposer d’une épargne. En revanche, ils arrivent en queue de peloton en matière d’investissements.
Extraits:
Peu de prise de risque
Les liquidités vues comme une sécurité
manque de culture de l’investissement
Les Français ont beau être nombreux à épargner, rares sont ceux qui ont placé une part de leurs économies sur des produits d’investissement.
L’aversion pour le risque reste donc bien une caractéristique majeure des épargnants français.
Bref, comportement identique à la logique de l'immobilier en résidence principale acquise avant la retraite... On ne peut pas lutter contre la majorité, même si sa logique est irationnelle
http://argent.boursier.com/epargne/actu ... -3330.html
Re: Epargne : le paradoxe français
Le phénomène est connu. Pourtant le risque apporte le rendement.
Mais les français sont des veaux !
Mais les français sont des veaux !
Mon interview financière : https://avenuedesinvestisseurs.fr/inter ... azy-malin/
Re: Epargne : le paradoxe français
Les francais ont surtout compris que les banques etc les entubent
Rare sont les personnes qui connaissent bien la bourse , les AV ou des montages financiers divers
Donc ça reste du pret Immo auto ou travaux et gardent les sous de côté
Dans le doute mieux vaut s'abstiendre
Ou alors bien se renseigner avant
T'achètes pas une maison à gros travaux si t'as 2 mains gauches!
Tu joues pas avec l'argent si tu est pas sur de ton coup
Moi je suis du genre joueur mais bon ça reste pour le plaisir ou sommes dérisoires maxi 500 euros en 1 fois (poker, paris sportifs )
J'aurais pas envie de faire prendre de risques à mes économies (que j'ai plus de toute façons )
à moins que tu fasses des formations ? mdr
Rare sont les personnes qui connaissent bien la bourse , les AV ou des montages financiers divers
Donc ça reste du pret Immo auto ou travaux et gardent les sous de côté
Dans le doute mieux vaut s'abstiendre
Ou alors bien se renseigner avant
T'achètes pas une maison à gros travaux si t'as 2 mains gauches!
Tu joues pas avec l'argent si tu est pas sur de ton coup
Moi je suis du genre joueur mais bon ça reste pour le plaisir ou sommes dérisoires maxi 500 euros en 1 fois (poker, paris sportifs )
J'aurais pas envie de faire prendre de risques à mes économies (que j'ai plus de toute façons )
à moins que tu fasses des formations ? mdr
Re: Epargne : le paradoxe français
Il y a moins de risque de perte à investir dans une AV en unités de compte avec gestion sous mandat que dans un bien immo surévalué . Et la premiere reste liquide en cas de besoin . Et pourtant , le français préfère l'immo pour placer son épargne .
Winner 2010 .
Re: Epargne : le paradoxe français
La valeur d'usage est le principal critère pour qui ne maîtrise pas les mécanismes financiers.steph37t a écrit :Il y a moins de risque de perte à investir dans une AV en unités de compte avec gestion sous mandat que dans un bien immo surévalué . Et la premiere reste liquide en cas de besoin . Et pourtant , le français préfère l'immo pour placer son épargne .
L'engouement pour les forêts à l'heure actuelle en est un bon exemple.
Re: Epargne : le paradoxe français
le phénomène a ses causes :EmileZola a écrit :Le phénomène est connu. Pourtant le risque apporte le rendement.
Mais les français sont des veaux !
-l'annulation de la dette sous Philippe IV Le Bel
-les assignats
-les emprunts russes
-Jacques Coeur, Nicolas Fouquet, Louis Renault et autres français richissimes d'une fortune non héritée qui sont morts spoliés.
-les investissements au canal de Suez puis dans Eurotunnel, présentés comme des succès mais qui firent la ruine des actionnaires
-la nationalisation de Renault sans contrepartie à la libération
-la nationalisation des chemins de fer au XIXeme pourtant "le secteur booming" du moment.
-les différents cycles de nationalisation / privatisation qui il me semble sont quelque chose de typiquement français (en particulier des banques, les routes...). On spolie les propriétaires légitimes en nationalisant puis ensuite on redistribue aux copains des politiques en privatisant pour pas cher. C'est la même chose qui s'est passée en Russie, mais là il n'y a eu qu'un cycle et les circonstances politiques étaient exceptionnelles et pas uniquement du "magouille as usual"
-le lien entre investissement et politique qui fait qu'un secteur peut crever très vite si le politique le décide ou au contraire être artificiellement soutenu (revirement sur le photovoltaïque qui en quelques mois a vu ses subventions coupées, dépendance des investissements industriels lourds aux politiques monétaires, aide à la personne outrageusement aidée depuis 10ans, secteur immobilier qui reçoit des aides supérieures au montant de l'impôt sur le revenu, les licences de taxis en cadeau a des amis de politiques au pouvoir, les licences télécoms mobiles qui ont été ouvertes seulement à l'opérateur national histoire et à des potes des politiques ou aux réseaux d'influence...)
C'est le paradoxe français qui fait que les français attendent protection solidaire de l'Etat mais en même temps ne lui font pas confiance.
Modifié en dernier par wasabi le 28 mai 2016, 12:08, modifié 2 fois.
"Le marché peut rester irrationnel plus longtemps que vous ne pouvez rester solvable" - J.M. Keynes, 1936
Re: Epargne : le paradoxe français
Une preuve ?steph37t a écrit :Il y a moins de risque de perte à investir dans une AV en unités de compte avec gestion sous mandat que dans un bien immo surévalué . Et la premiere reste liquide en cas de besoin . Et pourtant , le français préfère l'immo pour placer son épargne .
Quis custodiet ipsos custodes?
Re: Epargne : le paradoxe français
Sur la liquidité aucun doute.Jeffrey a écrit :Une preuve ?
Pour le reste c'est pas si sûr. Certaines AV en unité de compte se sont bien ramassées il n'y a pas si longtemps (quand l'immo fanfaronnait).
Re: Epargne : le paradoxe français
Ca veut rien dire. La perf ne provient pas de l'AV mais des UC qui tu mets dedans.Suricate a écrit :Sur la liquidité aucun doute.Jeffrey a écrit :Une preuve ?
Pour le reste c'est pas si sûr. Certaines AV en unité de compte se sont bien ramassées il n'y a pas si longtemps (quand l'immo fanfaronnait).
Mon interview financière : https://avenuedesinvestisseurs.fr/inter ... azy-malin/
Re: Epargne : le paradoxe français
Tout à fait.
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Re: Epargne : le paradoxe français
Le Français ordinaire désire que son épargne rapporte beaucoup sans prendre de risque et qu'elle reste disponible. Comme aucun placement ne combine tous ces critères et que sa culture financière est limitée, il se retrouve à remplir son livret A, son PEL et son assurance-vie (avec le fonds en euro chargé de frais de sa banque).
L'immobilier (en direct ou SCPI), c'est pour ceux qui veulent s'enrichir mais qui n'ont pas une culture financière particulièrement développée. Les banques encouragent ce type de placement car il leur permet de refourguer un crédit maison et de rendre captif le client.
Le faible nombre d'actionnaires n'inquiètent pas nos dirigeants car eux-mêmes sont largement ignares. La fiscalité est à revoir complètement.
Bref, l'épargne n'est pas vraiment bien employée dans notre pays. C'est une forme de gâchis.
L'immobilier (en direct ou SCPI), c'est pour ceux qui veulent s'enrichir mais qui n'ont pas une culture financière particulièrement développée. Les banques encouragent ce type de placement car il leur permet de refourguer un crédit maison et de rendre captif le client.
Le faible nombre d'actionnaires n'inquiètent pas nos dirigeants car eux-mêmes sont largement ignares. La fiscalité est à revoir complètement.
Bref, l'épargne n'est pas vraiment bien employée dans notre pays. C'est une forme de gâchis.
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Re: Epargne : le paradoxe français
Rassurons-nous, il n'y a pas qu'en France qu'il y a une large frange de la population qui ne jurent que par les placement prétendument sécurisés ou au mieux par l'immobilier (qui rapporte que dalle ailleurs aussi).cyril.brd a écrit :Epargne : le paradoxe français!
Ils sont les plus nombreux en Europe à disposer d’une épargne. En revanche, ils arrivent en queue de peloton en matière d’investissements.
Extraits:
Peu de prise de risque
Les liquidités vues comme une sécurité
manque de culture de l’investissement
Les Français ont beau être nombreux à épargner, rares sont ceux qui ont placé une part de leurs économies sur des produits d’investissement.
L’aversion pour le risque reste donc bien une caractéristique majeure des épargnants français.
Dans certains pays, comme l'Amérique du nord, on est peut-être plus contraint de placer en bourse (ou produit boursier) car il est quasi obligatoire de cotiser sur un régime de retraite privé séparé pour cause de retraite de base miséreuse. Ainsi, ces placements, généralement gérés par des banques, n'offrent que quelques fonds de placement boursiers ou obligataires. Les sommes placées sont déductibles des impôts. Placer, c'est peut-être plus familier, car beaucoup sont amenés à le faire ou alors placent sur du sécurisé qui ne rapporte rien.
Mais, pour avoir discuté finance au travail autour de moi au Canada, je ne vois vraiment AUCUNE différence avec le niveau de culture financière en France. Mais bon, je me dis que c'est peut-être particulier, c'est dans le public avec son système de retraite complémentaire automatique du public.
Ceux qui se sont cultivés sur les placements se sont, par définition, empressés d'aller ailleurs que dans les banques.kamoulox a écrit :Les francais ont surtout compris que les banques etc les entubent
Re: Epargne : le paradoxe français
Salut
Je n'ai pas bien compris. Si ce n'est pas sur du sécurisé, alors sur quoi placent ils leur argent?
Je n'ai pas bien compris. Si ce n'est pas sur du sécurisé, alors sur quoi placent ils leur argent?
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- caroline77
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Re: Epargne : le paradoxe français
La bourse ? Qu'est ce qui n'est pas compréhensible ?
Re: Epargne : le paradoxe français
Pas mal de gens veulent du sécurisé. C'est même la majorité.
L'immobilier, à tord ou à raison (partiellement à raison en ce qui concerne la RP, complétement à tord pour l'investissement) est percu comme sécurisé.
Un investissement immobilier rend actuellement plus que du fond euro, et ca va pas s'arranger, les fonds euro étant amené à baisser encore pour tout l'avenir prévisible (soit 5/6 ans au moins, je dirai).
Il est impossible de dire jusqu'ou ca va descendre, mais je pense que les rendement nets des AV fonds euros vont aller vers 1%-1,5% (soit quasiment nul après le petit bout d'inflation qui subsiste), et y rester un bon petit paquet d'années.
Bref : pour placer l'épargne, les conditions de crédit favorisent l'emprunt immobilier et défavorisent les solutions de placement alternatives.
Conclusion : l'immobilier ne va pas éclater avant au moins 5-10 ans; on va rester sur des oscillations à des niveaux actuels très hauts. Au mieux, il y aura une baisse lente mais ce serait du -1%/-2% par an ou qque chose comme ca,
L'immobilier, à tord ou à raison (partiellement à raison en ce qui concerne la RP, complétement à tord pour l'investissement) est percu comme sécurisé.
Un investissement immobilier rend actuellement plus que du fond euro, et ca va pas s'arranger, les fonds euro étant amené à baisser encore pour tout l'avenir prévisible (soit 5/6 ans au moins, je dirai).
Il est impossible de dire jusqu'ou ca va descendre, mais je pense que les rendement nets des AV fonds euros vont aller vers 1%-1,5% (soit quasiment nul après le petit bout d'inflation qui subsiste), et y rester un bon petit paquet d'années.
Bref : pour placer l'épargne, les conditions de crédit favorisent l'emprunt immobilier et défavorisent les solutions de placement alternatives.
Conclusion : l'immobilier ne va pas éclater avant au moins 5-10 ans; on va rester sur des oscillations à des niveaux actuels très hauts. Au mieux, il y aura une baisse lente mais ce serait du -1%/-2% par an ou qque chose comme ca,
Il vaut mieux se taire et passer pour un *** plutôt que de parler et de ne laisser aucun doute sur le sujet.
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Re: Epargne : le paradoxe français
Et en cas de forte remonté de taux des OAT primaires vers 4 ou 5 %, ça vaudra quoi les AV fonds Euros à 0.5% ?fabriceb a écrit :les fonds euro étant amené à baisser encore pour tout l'avenir prévisible (soit 5/6 ans au moins, je dirai).
Il est impossible de dire jusqu'ou ca va descendre, mais je pense que les rendement nets des AV fonds euros vont aller vers 1%-1,5% (soit quasiment nul après le petit bout d'inflation qui subsiste), et y rester un bon petit paquet d'années.
Re: Epargne : le paradoxe français
C'est mon avis aussi, je pense aussi que l'immobilier risque d'augmenter lorsque certains verront les rendements AV passer sous les 2% avec risque de faillite en prime.fabriceb a écrit :Pas mal de gens veulent du sécurisé. C'est même la majorité.
L'immobilier, à tord ou à raison (partiellement à raison en ce qui concerne la RP, complétement à tord pour l'investissement) est percu comme sécurisé.
Un investissement immobilier rend actuellement plus que du fond euro, et ca va pas s'arranger, les fonds euro étant amené à baisser encore pour tout l'avenir prévisible (soit 5/6 ans au moins, je dirai).
Il est impossible de dire jusqu'ou ca va descendre, mais je pense que les rendement nets des AV fonds euros vont aller vers 1%-1,5% (soit quasiment nul après le petit bout d'inflation qui subsiste), et y rester un bon petit paquet d'années.
Bref : pour placer l'épargne, les conditions de crédit favorisent l'emprunt immobilier et défavorisent les solutions de placement alternatives.
Conclusion : l'immobilier ne va pas éclater avant au moins 5-10 ans; on va rester sur des oscillations à des niveaux actuels très hauts. Au mieux, il y aura une baisse lente mais ce serait du -1%/-2% par an ou qque chose comme ca,
Les affaires de ce monde sont gouvernées par la fortune et par Dieu. Machiavel.
Re: Epargne : le paradoxe français
Si les OAT remontent vers 4% ou 5%, il est évident que les fonds euros remonteront leurs rendement.Hippopotameuuu a écrit :Et en cas de forte remonté de taux des OAT primaires vers 4 ou 5 %, ça vaudra quoi les AV fonds Euros à 0.5% ?fabriceb a écrit :les fonds euro étant amené à baisser encore pour tout l'avenir prévisible (soit 5/6 ans au moins, je dirai).
Il est impossible de dire jusqu'ou ca va descendre, mais je pense que les rendement nets des AV fonds euros vont aller vers 1%-1,5% (soit quasiment nul après le petit bout d'inflation qui subsiste), et y rester un bon petit paquet d'années.
En attendant, l'OAT 10 est à 0,5% et, temps que les taux BCE ne remontent pas brutalement, ca va rester à ce genre de niveau.
Il vaut mieux se taire et passer pour un *** plutôt que de parler et de ne laisser aucun doute sur le sujet.
Re: Epargne : le paradoxe français
Je ne crois pas au risque de faillite; la politique à laquelle on se tient peut se résumer en : pas d'inflation, taux bas, remboursement de la dette quoi qu'il advienne.C'est mon avis aussi, je pense aussi que l'immobilier risque d'augmenter lorsque certains verront les rendements AV passer sous les 2% avec risque de faillite en prime.
Je ne discute pas de la pertinence, c'est comme ca, et je pense que le risque de faillite est inexistant.
En revanche, les rendements des fonds euros pourraient devenir inférieurs à l'inflation. D'ailleurs, certains placements indexés sur l'euribor peuvent déjà avoir des rendements légèrement négatifs (certains fonds d'épargne salariale sont dans ce cas).
Il vaut mieux se taire et passer pour un *** plutôt que de parler et de ne laisser aucun doute sur le sujet.
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Re: Epargne : le paradoxe français
Pas si évident que ça les assureurs qui se chargent en 'OAT 10 est à 0,5% actuellement sont plombés pour les 10 prochaines années, Les rendements des A-V ainsi plombés risque si les taux remontent de voir des nuées d'épargnants vouloir racheter leur part sans que les assureurs ne soit en mesures de les rembourser tous, c'est le piège de l'assurance vie qui va bientôt se refermer.fabriceb a écrit :Si les OAT remontent vers 4% ou 5%, il est évident que les fonds euros remonteront leurs rendement.
https://www.goldbroker.fr/actualites/pi ... fermer-949
Re: Epargne : le paradoxe français
amha à moyen et court terme l'immobilier sera sinistré comme placement :miguel a écrit :
C'est mon avis aussi, je pense aussi que l'immobilier risque d'augmenter lorsque certains verront les rendements AV passer sous les 2% avec risque de faillite en prime.
Outre la bulle qui va éclater à un moment où un autre, il y a plusieurs facteurs désinflationnistes. Le "maison de retraite" boom va faire des ravages en augmentant l'offre sur le marché. Ensuite la pénurie de ressources énergétiques qui interviendra bien un jour, à moins de trouver une source alternative crédible au pétrole, va diminuer la population mondiale. Enfin actuellement il y a un paradoxe entre des emplois de plus en plus dématérialisables car réalisés devant un PC, et une concentration de ces mêmes emplois dans des bassins d'emplois spécialisés ce qui engendre des prix dans ces villes de plus de 5 millions d'habitants qui n'ont rien à voir avec ceux des villes des mêmes pays, amha dès que les générations "nées avec un écran" seront les plus importantes en effectif, on assistera à une chute de l'attractivité des métropoles dites mondiales en faveur de zones urbaines de taille moyennes voire de la campagne verdoyante et ensoleillée mais bien connectée et reliée physiquement à moins de 2h des métropoles mondialisées pour y aller une poignée de fois dans l'année. Cela va en particulier faire des ravages dans l'immobilier de bureau.
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Re: Epargne : le paradoxe français
Oui et non : si tout le monde se précipite pour faire un rachat en même temps (ou sur 6 mois), oui, ca fera mal car les fonds ne seraient pas capables de réaliser leurs actifs en si peu de temps; si le phénomène s'étale sur 10/15 ans, ca ne fera rien du tout et tout le monde sera remboursé. De nouvveaux contrats verront alors le jour avec les nouveaux taux, c'est tout; en France, l'avantage de lantériorité fiscale aura tendance à lisser, de toutes façons, le phénomène les rachats.Hippopotameuuu a écrit :Pas si évident que ça les assureurs qui se chargent en 'OAT 10 est à 0,5% actuellement sont plombés pour les 10 prochaines années, Les rendements des A-V ainsi plombés risque si les taux remontent de voir des nuées d'épargnants vouloir racheter leur part sans que les assureurs ne soit en mesures de les rembourser tous, c'est le piège de l'assurance vie qui va bientôt se refermer.fabriceb a écrit :Si les OAT remontent vers 4% ou 5%, il est évident que les fonds euros remonteront leurs rendement.
https://www.goldbroker.fr/actualites/pi ... fermer-949
C'est pour cela que je ne crois pas un seul instant à une remontée des taux brutal ... mais à une remontée très très très progressive (et pas avant 4 ou 5 ans).
Les taux vont rester très bas pendant plusieurs décennies amha; peut être pas au niveau actuel, mais très bas quand même.
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Re: Epargne : le paradoxe français
Certes si... Mais il n’empêche que le risque existe que les rendements s'effondrent sur les A-V en Euro et que par panurgisme une fraction énorme de l'encours soit réclamé par les épargnants pour partir sur des placements de meilleur qualité qui seront ceux du moment.fabriceb a écrit :Oui et non : si tout le monde se précipite pour faire un rachat en même temps (ou sur 6 mois), oui, ca fera mal car les fonds ne seraient pas capables de réaliser leurs actifs en si peu de temps...
De fait les A-V en Euro auraient toutes les caractéristiques d'une chaîne de Ponzi, rien ne peut démontrer que ça prendrait 10/15 ans ou 3/6 mois. Avec un tel risque, et un rendement déflaté de moins de 1 % actuellement, la prudence impose de rester en dehors des A-V en Euros.
Re: Epargne : le paradoxe français
Non, le risque réel est nul (disons "quasi nul") à partir du moment ou deux conditions sont remplies :Hippopotameuuu a écrit :Certes si... Mais il n’empêche que le risque existe que les rendements s'effondrent sur les A-V en Euro et que par panurgisme une fraction énorme de l'encours soit réclamé par les épargnants pour partir sur des placements de meilleur qualité qui seront ceux du moment.fabriceb a écrit :Oui et non : si tout le monde se précipite pour faire un rachat en même temps (ou sur 6 mois), oui, ca fera mal car les fonds ne seraient pas capables de réaliser leurs actifs en si peu de temps...
De fait les A-V en Euro auraient toutes les caractéristiques d'une chaîne de Ponzi, rien ne peut démontrer que ça prendrait 10/15 ans ou 3/6 mois. Avec un tel risque, et un rendement déflaté de moins de 1 % actuellement, la prudence impose de rester en dehors des A-V en Euros.
1) Les taux directeurs sont aux mains de la BCE qui ne les fera remonter qu'au compte goutte (exemple US)
2) Dans ces conditions, le seul risque de dérapage des OAT seraient un dérapage du risque souverain ... sauf que, d'abord, on n'en prend pas le chemin (cf ce que les Grecs, Portugais et autres Espagnols font pour réduire leur déficit)), ensuite, dans ce cas, c'est le système financier dans son ensemble qui serait alors en risque.
Le placement refuge numéro 1 serait alors ... l'immobilier (parce que du supposé "sécurisé", il n'y a pas de millions de trucs non plus). Vous vous imaginez les centaines de milliards de l'AV se déverser sur l'immobilier ?
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Re: Epargne : le paradoxe français
Vous me faîtes peur, déjà que je suis effondriste par nature, que je suis persuadé que la société therm-industrielle va se contracter par manque de ressources naturelles et vous en rajoutez avec le risque financier. Oui je pense que le risque souverain est bien réel et imminent.fabriceb a écrit :Non, le risque réel est nul (disons "quasi nul") à partir du moment ou deux conditions sont remplies :
1) Les taux directeurs sont aux mains de la BCE qui ne les fera remonter qu'au compte goutte (exemple US)
2) Dans ces conditions, le seul risque de dérapage des OAT seraient un dérapage du risque souverain ...] [dans ce cas, c'est le système financier dans son ensemble qui serait alors en risque.
Vous citez Grecs, Portugais et Espagnols, moi je vois plutôt Venezuela, Nigéria, Brésil, Argentine ou Chine, sans parler de l'Egypte, Libye ou Irak.
Pas une seconde, ce que j'imagine serait plutôt la destruction de la fausse monnaie créée à partir de rien par les Banquiers centraux.fabriceb a écrit :Le placement refuge numéro 1 serait alors ... l'immobilier (parce que du supposé "sécurisé", il n'y a pas de millions de trucs non plus). Vous vous imaginez les centaines de milliards de l'AV se déverser sur l'immobilier ?
Destruction qui consternerait toutes les bulles, de l'immo si elle existe vraiment (valeur d'usage), mais surtout sur les A-V et la Bourse plus surement, mais aussi les bulles de dettes privées : auto, cartes de crédit, corporates ou étudiantes.
Un beau bordel ma foi en dehors du Livret A ou du PEL, et encore...
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Re: Epargne : le paradoxe français
Je ne vois pas pourquoi le Français lambda devrait placer son argent ailleurs que dans l'immobilier puisque c'est ce que fait la très grande majorité de la classe politique
Parce que tous les vaccins disponibles en France nous protègent solidement contre le variant Delta. Parce qu’ils divisent par 12 son pouvoir de contamination. Parce qu’ils évitent 95% des formes graves. - E. Macron, 12 juillet 2021
Re: Epargne : le paradoxe français
Quelle bulle ?wasabi a écrit :amha à moyen et court terme l'immobilier sera sinistré comme placement :miguel a écrit :
C'est mon avis aussi, je pense aussi que l'immobilier risque d'augmenter lorsque certains verront les rendements AV passer sous les 2% avec risque de faillite en prime.
Outre la bulle qui va éclater à un moment où un autre,
Dans quel pays est-ce déjà arrivé, et selon quelle proportion ?wasabi a écrit : il y a plusieurs facteurs désinflationnistes. Le "maison de retraite" boom va faire des ravages en augmentant l'offre sur le marché.
Je ne comprends pas l'argument. D'abord, je ne vois pas ce que signifie "pénurie de ressources énergétiques" dans l'absolu ? Ensuite, le rapport avec la démographie ne me parait pas du tout évident. Comme si les pays à forte démographie étaient les pays ayant une ressource énergétique abondante ?wasabi a écrit : Ensuite la pénurie de ressources énergétiques qui interviendra bien un jour, à moins de trouver une source alternative crédible au pétrole, va diminuer la population mondiale.
Comme Calcutta, Bombay, Mexico ?wasabi a écrit : Enfin actuellement il y a un paradoxe entre des emplois de plus en plus dématérialisables car réalisés devant un PC, et une concentration de ces mêmes emplois dans des bassins d'emplois spécialisés ce qui engendre des prix dans ces villes de plus de 5 millions d'habitants qui n'ont rien à voir avec ceux des villes des mêmes pays,
Quel pourcentage d'emploi se dématérialise ? Il y a plus probablement un morcellement territorial lié au communautarisme et à l'éthnicisation croissante qui sont à l'œuvre dans la gestion du territoire. Et jusqu'à présent, les gens s'installent là où il y a des industries et non l'inverse. Quant à savoir là où s'installent les industries, il faudrait regarder du côté des infrastructures, des ressources étatiques ou des pôles de concentration de compétences.
De mon temps, il y avait déjà l'eau courante. Je me demande ce que vous entendez par "nées avec un écran" ? ça change quelque chose ? Vous voyez une rupture de comportement profonde dans la population à partir d'un certain âge ? Moi je vois un continuum.wasabi a écrit : amha dès que les générations "nées avec un écran" seront les plus importantes en effectif, on assistera à une chute de l'attractivité des métropoles dites mondiales en faveur de zones urbaines de taille moyennes voire de la campagne verdoyante et ensoleillée mais bien connectée et reliée physiquement à moins de 2h des métropoles mondialisées pour y aller une poignée de fois dans l'année. Cela va en particulier faire des ravages dans l'immobilier de bureau.
Quis custodiet ipsos custodes?
Re: Epargne : le paradoxe français
Ca remontera tout doucement..Hippopotameuuu a écrit :Et en cas de forte remonté de taux des OAT primaires vers 4 ou 5 %, ça vaudra quoi les AV fonds Euros à 0.5% ?fabriceb a écrit :les fonds euro étant amené à baisser encore pour tout l'avenir prévisible (soit 5/6 ans au moins, je dirai).
Il est impossible de dire jusqu'ou ca va descendre, mais je pense que les rendement nets des AV fonds euros vont aller vers 1%-1,5% (soit quasiment nul après le petit bout d'inflation qui subsiste), et y rester un bon petit paquet d'années.
0.5% en année N
0.9% en N+1.... et pt etre 4% en année N+6..
Pendant ce temps le placement court/moyen terme t auras payé 6 années a 4%
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Re: Epargne : le paradoxe français
Moué ? J'ai du mal a croire que les grip-sous et les âpre aux gains, vont regardés des années leur A-V en Euros à rendement délatté négatif, sans sortir violemment pour d'autres ramasse-POGNON plus profitables.
Re: Epargne : le paradoxe français
Si 80% des gens vont garder leur contrat pourri.. mais ces 80% de personnes ne représentent que 20% des depots..Hippopotameuuu a écrit :Moué ? J'ai du mal a croire que les grip-sous et les âpre aux gains, vont regardés des années leur A-V en Euros à rendement délatté négatif, sans sortir violemment pour d'autres ramasse-POGNON plus profitables.
Cfqd ^^
Re: Epargne : le paradoxe français
Aujourd'hui, avec une inflation autour de 1% (les prix de l'energie ne peuvent pas baisser jusqu'au centre de la terre) et des rendements nets des AV à peine au delà de 2% et en baisse, la collecte est toujours positive.Hippopotameuuu a écrit :Moué ? J'ai du mal a croire que les grip-sous et les âpre aux gains, vont regardés des années leur A-V en Euros à rendement délatté négatif, sans sortir violemment pour d'autres ramasse-POGNON plus profitables.
Amha, le vrai choc psychologique, cela pourrait être les rendements négatifs, mais on n'en est pas encore là ... et encore, quand tu vois que les placements qui ont des rendements négatifs trouvent toujours preneurs, tu peux même douter que ca fasse exploser l'AV.
Il vaut mieux se taire et passer pour un *** plutôt que de parler et de ne laisser aucun doute sur le sujet.
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Re: Epargne : le paradoxe français
Fort bien, une fois que les A-V en Euros seront à rendement deflatés négatifs, je n'aurais plus d'objection contre.
Ce qui me gêne c'est de gagner de l'argent avec de l'argent sans travailler, je trouve ça immorale.
Ce qui me gêne c'est de gagner de l'argent avec de l'argent sans travailler, je trouve ça immorale.
Re: Epargne : le paradoxe français
T'es musulman ?Hippopotameuuu a écrit :Fort bien, une fois que les A-V en Euros seront à rendement deflatés négatifs, je n'aurais plus d'objection contre.
Ce qui me gêne c'est de gagner de l'argent avec de l'argent sans travailler, je trouve ça immorale.
Mon interview financière : https://avenuedesinvestisseurs.fr/inter ... azy-malin/
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Re: Epargne : le paradoxe français
Loin d'être un paradoxe, c'est tout à fait logique.
Ce qui serait paradoxal, c'est de disposer d'une grosse épargne dormante tout en étant ceux qui investissent le plus...
Ce qui serait paradoxal, c'est de disposer d'une grosse épargne dormante tout en étant ceux qui investissent le plus...
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Re: Epargne : le paradoxe français
Et on n'en sera jamais là avec les garanties planchers.fabriceb a écrit :Amha, le vrai choc psychologique, cela pourrait être les rendements négatifs, mais on n'en est pas encore là
Faut arrêter le catastrophisme, ici.
Re: Epargne : le paradoxe français
Nulle part, parce que dans la passé il n'y avait pas de système social organisé à ce point, les maisons de retraites sont un concept récent tout comme le concept de retraite de masse, ni de synchronisation des naissances avec une guerre ayant mobilisé tout le pays et pas seulement l'armée de métier.Jeffrey a écrit :Dans quel pays est-ce déjà arrivé, et selon quelle proportion ?wasabi a écrit : il y a plusieurs facteurs désinflationnistes. Le "maison de retraite" boom va faire des ravages en augmentant l'offre sur le marché.
pénurie de ressources énergétiques bon marché et facilement utilisable, c'est à dire les hydrocarbures.Jeffrey a écrit :Je ne comprends pas l'argument. D'abord, je ne vois pas ce que signifie "pénurie de ressources énergétiques" dans l'absolu ? Ensuite, le rapport avec la démographie ne me parait pas du tout évident. Comme si les pays à forte démographie étaient les pays ayant une ressource énergétique abondante ?wasabi a écrit : Ensuite la pénurie de ressources énergétiques qui interviendra bien un jour, à moins de trouver une source alternative crédible au pétrole, va diminuer la population mondiale.
Le rapport à la démographie est alimentaire. Pour fabriquer les engrais on a besoin de pétrole, pour faire fonctionner les machines agricoles on a besoin de pétrole, pour faire fonctionner le système logistique alimentaire on a besoin de pétrole, pour surgeler on a besoin de pétrole.
On arrive à nourrir autant de monde grâce au pétrole accessible et bon marché.
Oui je vois une rupture. Quelque part entre les classes d'âge 88 et 95.Jeffrey a écrit :De mon temps, il y avait déjà l'eau courante. Je me demande ce que vous entendez par "nées avec un écran" ? ça change quelque chose ? Vous voyez une rupture de comportement profonde dans la population à partir d'un certain âge ? Moi je vois un continuum.wasabi a écrit : amha dès que les générations "nées avec un écran" seront les plus importantes en effectif, on assistera à une chute de l'attractivité des métropoles dites mondiales en faveur de zones urbaines de taille moyennes voire de la campagne verdoyante et ensoleillée mais bien connectée et reliée physiquement à moins de 2h des métropoles mondialisées pour y aller une poignée de fois dans l'année. Cela va en particulier faire des ravages dans l'immobilier de bureau.
"Le marché peut rester irrationnel plus longtemps que vous ne pouvez rester solvable" - J.M. Keynes, 1936
Re: Epargne : le paradoxe français
Ce que je trouve paradoxal, c'est que l'immense majorité des startups que j'ai pu rencontrer s'installent dans Paris intra muros. Alors même qu'elles n'ont besoin de rien à Paris. Une bonne part n'y rencontre même pas de clients.wasabi a écrit :Oui je vois une rupture. Quelque part entre les classes d'âge 88 et 95.Jeffrey a écrit :De mon temps, il y avait déjà l'eau courante. Je me demande ce que vous entendez par "nées avec un écran" ? ça change quelque chose ? Vous voyez une rupture de comportement profonde dans la population à partir d'un certain âge ? Moi je vois un continuum.wasabi a écrit : amha dès que les générations "nées avec un écran" seront les plus importantes en effectif, on assistera à une chute de l'attractivité des métropoles dites mondiales en faveur de zones urbaines de taille moyennes voire de la campagne verdoyante et ensoleillée mais bien connectée et reliée physiquement à moins de 2h des métropoles mondialisées pour y aller une poignée de fois dans l'année. Cela va en particulier faire des ravages dans l'immobilier de bureau.
Cela semble un tel point important qu'elles précisent bien "en plein centre de Paris" dans leurs annonces de recrutement.
Bref, je pense que la génération jeune actuellement est sévèrement attachée aux grandes métropoles.
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Re: Epargne : le paradoxe français
Ben voyons, entre la faillite et la spoliation des souscripteurs, les assureurs vont vite faire le bon choix. Les garanties planchers sont des garanties en mousse, elles peuvent être modifiées a tout moment sans vous demander votre avis dans les contrat d'assurance vie collective le contract liant l'assurance est avec la société intermédiaire qui distribue le produit. Les garanties planchers sont donc au contrat entre l'assureur et le diffuseur, pas avec le souscripteur.cashisking a écrit :Et on n'en sera jamais là avec les garanties planchers.fabriceb a écrit :Amha, le vrai choc psychologique, cela pourrait être les rendements négatifs, mais on n'en est pas encore là
Faut arrêter le catastrophisme, ici.
Assureur, filiale de diffusion, souscripteur ; Ils sont donc trois sur le coup et un doit perdre, qui sera le dindon, c'est la magie méconnue des contrat d'assurance vie collective, pile je gagne, face tu perds.
Et ce n'est pas du catastrophisme, c'est de l'information
Re: Epargne : le paradoxe français
Non, de la désinformation, comme tu sais si bien le faire mon cher Hippopotameuuu !Hippopotameuuu a écrit :Ben voyons, entre la faillite et la spoliation des souscripteurs, les assureurs vont vite faire le bon choix. Les garanties planchers sont des garanties en mousse, elles peuvent être modifiées a tout moment sans vous demander votre avis dans les contrat d'assurance vie collective le contract liant l'assurance est avec la société intermédiaire qui distribue le produit. Les garanties planchers sont donc au contrat entre l'assureur et le diffuseur, pas avec le souscripteur.cashisking a écrit :Et on n'en sera jamais là avec les garanties planchers.fabriceb a écrit :Amha, le vrai choc psychologique, cela pourrait être les rendements négatifs, mais on n'en est pas encore là
Faut arrêter le catastrophisme, ici.
Assureur, filiale de diffusion, souscripteur ; Ils sont donc trois sur le coup et un doit perdre, qui sera le dindon, c'est la magie méconnue des contrat d'assurance vie collective, pile je gagne, face tu perds.
Et ce n'est pas du catastrophisme, c'est de l'information
Ne perds pas ton temps à raconter ton baratin, personne ne te crois ici...
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Re: Epargne : le paradoxe français
Il suffit de se renseigner sur la différence entre un contrat à adhésion individuelle et un contrat d'assurance vie à adhésion collective pour comprendre la manip.Indécis a écrit :Non, de la désinformation, comme tu sais si bien le faire mon cher Hippopotameuuu !
Ne perds pas ton temps à raconter ton baratin, personne ne te crois ici...
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Re: Epargne : le paradoxe français
Tu peux donner un exemple de contrat collectif à fiscalité de type assurance-vie ?Hippopotameuuu a écrit :Il suffit de se renseigner sur la différence entre un contrat à adhésion individuelle et un contrat d'assurance vie à adhésion collective pour comprendre la manip.
Tu confondrais pas avec des articles 39 ou 82/83 ?
Quelle manip ?
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Re: Epargne : le paradoxe français
Dans un contrat d'assurance vie à adhésion collective les contractants sont l'assureur et le diffuseur, qui est souvent une filiale du premier, les garanties plancher concerne les deux larrons qui ont tout loisir de les modifier au détriment du souscripteur, lequel n'a aucun lien avec l'assureur émetteur, puisqu'il souscrit auprès du diffuseur.cashisking a écrit :Quelle manip ?
Du coup les garanties plancher sont la pour faire joli tant que tout va bien, mais sont modifiable sans préavis entre l'assureur et le diffuseur, génial non ?
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Re: Epargne : le paradoxe français
Je sais pas ce que tu prends mais je voudrais la même chose.Hippopotameuuu a écrit :Dans un contrat d'assurance vie à adhésion collective les contractants sont l'assureur et le diffuseur, qui est souvent une filiale du premier, les garanties plancher concerne les deux larrons qui ont tout loisir de les modifier au détriment du souscripteur, lequel n'a aucun lien avec l'assureur émetteur, puisqu'il souscrit auprès du diffuseur.cashisking a écrit :Quelle manip ?
Du coup les garanties plancher sont la pour faire joli tant que tout va bien, mais sont modifiable sans préavis entre l'assureur et le diffuseur, génial non ?