alexlyon a écrit : ↑17 sept. 2019, 20:39
La solidarité est entre détenteurs d'immo (le vrai, celui bien situé et non reproductible) et d'actions, quel que soit leur pays.
Point de vue marxiste classique. Sans doute correct.
La sphère financière fonctionne déjà comme ça.
Quand la monnaie commune disparaît, la sphère réelle à son tour devient apatride (cf la sécession médiévale, en mitage féodale, sur les ruines de l'empire romain en déflation qui perdit sa monnaie commune).
Thèse plus que hardie sur la fin de l'empire romain et la féodalité.
On rajoutera les titres corporate (les actions) aux châteaux ,en lieu et place des titres de noblesse, dans la version V2 qui arrive sur les 30 ans qui viennent.
Le nouveau régime politique du futur : la féodalité corporate (avec monnaie privée).
Sans monnaie et sans Etat, pour cause de faillite.
Sans nation, pour cause de globalisation culturelle.
Avec une écologie jouant le rôle tenu jadis par le christianisme.
Le dépérissement capitaliste de l'Etat. Voici une idée intéressante.
Un point est clair: les états doivent a tout prix empêcher l'émergence de monnaies privées s'ils veulent survivre.
J'ai quand même un doute. Le capitalisme repose sur l'idée de propriété, or la propriété qui est un droit politique n'existe pas si elle n'est pas garantie contre le vol par divers mécanismes qui en dernière analyse se fondent sur un exercice de la violence actuellement assumé par l'Etat. Privatiser les institutions régaliennes de l'Etat, justice, police, impôts, banque centrale, armée, diplomatie n'est pas impossible mais ça ne se fera pas comme ça. Deja la réduction au regalien de l'Etat ne se ferait pas sans crises politiques majeures même aux USA. D'autre part, la Chine fonctionne avec un État autoritaire qui ne semble pas devoir s'effondrer facilement.
La collusion État/capital est une solution éprouvée.....
Ignorés: Manfred, titano.