UE: les grands chantiers 2017-19 puis 2019-25

Discussions et articles de presse relatif à l'économie et à la finance personnelle comme générale.
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achillemo
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Re: UE: les grands chantiers 2017-19 puis 2019-25

#51 Message par achillemo » 18 oct. 2018, 20:45

Elle bouge encore la bête?
Pazuzu: "On s'en fiche un peu du nombre d'habitants, on va pouvoir coller une base à moins de 100km de St Petersbourg, la ville de Poutine."

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Re: UE: les grands chantiers 2017-19 puis 2019-25

#52 Message par saturne » 13 nov. 2018, 21:46

Je reviens sur la question des frais de notaire/dossier hypothécaire, etc. que j'évoquais dans un post précédent.
En v/ES
https://www.elmundo.es/economia/2018/11 ... b4571.html

Au final, le Gouvernement a sorti un décret express de réforme pour éviter que la procédure finisse au Tribunal de Justice de l'UE. L'assemblée pleinière a "été d'accord" pour auto-annuler la décision de la Chambre du Conseil d'État (Tribunal Suprême) en attendant que ce soit le législatif qui résolve le problème (en 48 heures ! ) ! :mrgreen:
Le décret législatif évite ainsi tout effet rétroactif sur les anciens prêts. On voyait déjà les avocats préparer la réclamation contre les Impôts/Banques pour rembourser aux particuliers la plupart des taxes liés aux ventes de biens immobiliers, sur les 4 années précédentes (délai de prescripion fiscale).

Bref:
-- Les banques / Prêteurs devront prendre à leur charge tous les frais, taxes d'enregistrement, actes juridiques destinés à faire que le bien immo soit reconnu garantie du prêt. C'est le prêteur l'intéressé.
-- L'acheteur / Emprunteur devra uniquement prendre à sa charge l'estimation du bien par un expert. Car c'est l'emprunteur qui y est intéressé pour déterminer le montant du prêt. Avec cette estimation, il peut mettre les banques en concurrence.

Par contre, dans le débat qui s'est produit, les Hauts magistrats ont fini par expliquer que la décision initiale de la Haute-Chambre qui condamnait les banques à payer les actes juridiques revenait surtout à s'aligner sur la jurisprudence UE (et que le gouvernement traînait à réformer depuis deux ans).
De manière constante, le TJUE a tranché en disant que c'est au bénéficiaire direct de l'Acte juridique de payer les taxes correspondantes. Dans le cas d'un prêt hypothécaire, c'est donc le prêteur, puisque l'acte juridique lui garantit l'immeuble en cas d'impayé.

Finalement, je ne sais pas si c'était particulier à l'Espagne. Je ne suis pas sûr-

En France, qui doit payer les actes notariés et autres actes juridiques destinés à verrouiller la garantie d'un prêt immobililier ou tout autre prêt ? La seule fois où j'ai acheté un bien, je ne me suis pas vraiment posé la question.
Je partais du principe que c'était à moi de payer : frais de notaire et tout le reste compris dans les "frais de dossier",
La seule chose que je raisonnais juste, c'est que la banque s'en occupait puisque c'est elle l'intéressée.
Mais apparemment je raisonnais mal en pensant que c'était à moi de payer ces frais de dossier et de notaire.
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Re: UE: les grands chantiers 2017-19 puis 2019-25

#53 Message par saturne » 11 déc. 2018, 22:00

https://alencontre.org/laune/crise-econ ... diaux.html
Crise économique et désordres mondiaux
Publié par Alencontre le 20 - septembre - 2018

Par Michel Husson
États et capitaux

A partir du moment où la carte des États et celle des capitaux sont de plus en plus disjointes, il faut penser autrement les relations qu’ils entretiennent. Certes, les liens privilégiés entre telle multinationale et « son État » n’ont évidemment pas disparu et l’État cherchera à défendre les intérêts de ses industries nationales. La prise de distance vient plutôt du fait que les grandes entreprises ont le marché mondial comme horizon et que l’une des sources de leur rentabilité réside dans la possibilité d’organiser la production à l’échelle mondiale de manière à minimiser leurs coûts et à localiser leurs profits dans les paradis fiscaux. Elles n’ont aucune contrainte les forçant à recourir à l’emploi domestique, et leurs débouchés sont en grande partie déconnectés de la conjoncture nationale de leur port d’attache. Cela veut dire que la faible croissance du marché intérieur d’un pays est supportable pour les entreprises de ce pays, à partir du moment où elles disposent de débouchés alternatifs sur le marché mondial. La tâche des États, et c’est particulièrement vrai en Europe, n’est plus tellement de défendre leurs « champions nationaux » mais de tout faire pour attirer les investissements étrangers sur leur territoire.

Cette organisation de la production mondiale a été rendue possible et construite par des décisions politiques visant à renverser tous les obstacles à une libre circulation des capitaux à travers le monde. Elles ont été mises en œuvre par des institutions et des traités internationaux, et souvent imposées aux pays dépendants sous forme de plans d’ajustement structurels.

La mondialisation conduit donc à un entrelacement de relations de pouvoir qui s’organisent selon ce que l’on pourrait appeler une double régulation contradictoire. D’un côté, les États cherchent à défendre leur rang dans l’échelle des puissances nationales, tout en garantissant les conditions de fonctionnement du capitalisme mondialisé. D’un autre côté, ces mêmes États doivent concilier les intérêts divergents des capitaux tournés vers le marché mondial avec ceux du tissu d’entreprises produisant pour le marché intérieur, et à gérer la conflictualité sociale intérieure.

Les relations de pouvoir économique sont aujourd’hui structurées selon deux axes : un axe « vertical » classique opposant les États nationaux, et un axe « horizontal » correspondant à la concurrence entre capitaux. Les institutions internationales fonctionnent alors comme une sorte de « syndic d’États capitalistes » mais il n’existe aujourd’hui ni « ultra-impérialisme », ni « gouvernement mondial. » Le capitalisme contemporain échappe au contraire à toute véritable régulation et fonctionne de manière chaotique, ballotté entre une concurrence exacerbée et la nécessité de reproduire un cadre de fonctionnement commun. Les prérogatives de l’État-nation n’ont pas pour autant été supprimées, contrairement à certaines thèses unilatérales. S’agissant de l’économie mondiale, il en est une qui subsiste : le contrôle des matières premières.
Les temps mauvais

Le tableau de l’économie mondiale après dix ans de crise est sombre : l’Union européenne est écartelée, entre Brexit et montée de l’extrême-droite ; la zone euro se fractionne ; de nombreux pays dits émergents sont soumis à des mouvements de capitaux erratiques ; les dettes, et surtout les dettes privées, n’ont pas cessé de s’accumuler ; la part des richesses créées revenant à ceux qui les créent diminue à peu près partout, et les inégalités se creusent ; l’État social est miné par la concurrence fiscale, etc. Plutôt que de se résorber, les effets de cette crise se sont aggravés. La raison de fond est qu’il n’existe pas de modèle pouvant se substituer à celui qui est entré en crise il y a dix ans, qui soit acceptable pour l’oligarchie mondiale. Tous les principes d’organisation de l’économie mondiale se délitent peu à peu, en particulier sous les coups de boutoir de Donald Trump. Seule la Chine dispose d’un programme cohérent de restructuration d’une partie de l’économie mondiale à son profit.

Dans ces conditions, beaucoup de commentateurs annoncent aujourd’hui une nouvelle crise (peut-être aussi pour se prémunir de leur aveuglement dix ans plus tôt) sans que personne ne puisse dire quel en sera l’élément déclencheur. Mais l’inquiétude dominante résulte du fait qu’il n’existe plus de munitions disponibles. Gordon Brown, le premier ministre britannique au moment de la crise, a bien exprimé cette crainte : « Quand la prochaine crise se produira, nous découvrirons que nous n’avons ni la marge de manœuvre fiscale ou monétaire, ni la volonté d’en user. » Et il pointe ce qui est sans doute le plus inquiétant, à savoir que « la nécessaire coopération internationale nous fera défaut [34] ».
X-Thanks
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#54 Message par saturne » 12 janv. 2019, 14:48

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#55 Message par saturne » 22 févr. 2019, 21:45

Reuters
https://www.reuters.com/article/us-euro ... QB1JL?il=0
Davos
February 22, 2019 / 2:31 PM / Updated 7 hours ago
France, Germany agree on joint proposal for euro zone budget
Michael Nienaber

4 Min Read

BERLIN (Reuters) - France and Germany have agreed a detailed proposal for a euro zone budget to boost growth, strengthen competitiveness and lower the development gap between individual member states, a German government document showed on Friday.
(À suivre)
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Re: UE: les grands chantiers 2017-19 puis 2019-25

#56 Message par saturne » 27 févr. 2019, 22:58

(Du fil des Gilets Jaunes)
Twinlover a écrit :
27 févr. 2019, 21:56
A propos de l'UE il y a quelques sites interessants :
1- "L'UE et moi "
http://publications.europa.eu/webpub/co ... index.html
2- " L’Union européenne : Sa fonction et ses activités "
http://publications.europa.eu/webpub/co ... -it-is/fr/
3-" Les décodeurs de l'Europe" (= par rapport à tout ce qui considere par l'UE comme mythes et "fake news" sur l'UE)
https://publications.europa.eu/fr/publi ... aa75ed71a1
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Re: UE: les grands chantiers 2017-19 puis 2019-25

#57 Message par Goldorak2 » 12 mars 2019, 14:19

https://www.lepoint.fr/politique/emmanu ... 4_1897.php
Ce grand chantier là semble kaput.
La petite taxe numérique franco-allemande enterrée à Bruxelles
La proposition franco-allemande de taxe sur la publicité en ligne a été balayée d'entrée lors du Conseil Ecofin. Une « occasion manquée » déplorée par Bruno Le Maire.

[...]
En somme, trois pays, le Danemark, la Suède et l'Irlande, ont fait échouer une longue négociation et ont démontré que l'Europe ne peut pas avancer sur le plan fiscal, un champ d'action qui exige l'unanimité. Ces trois États représentent 4,2 % de la population européenne.
Posts préférés : Dossier immobilier et viewtopic.php?f=204&t=75765
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Re: UE: les grands chantiers 2017-19 puis 2019-25

#58 Message par saturne » 12 mars 2019, 20:45

Goldorak2 a écrit :
12 mars 2019, 14:19
https://www.lepoint.fr/politique/emmanu ... 4_1897.php
Ce grand chantier là semble kaput.
La petite taxe numérique franco-allemande enterrée à Bruxelles
La proposition franco-allemande de taxe sur la publicité en ligne a été balayée d'entrée lors du Conseil Ecofin. Une « occasion manquée » déplorée par Bruno Le Maire.

[...]
En somme, trois pays, le Danemark, la Suède et l'Irlande, ont fait échouer une longue négociation et ont démontré que l'Europe ne peut pas avancer sur le plan fiscal, un champ d'action qui exige l'unanimité. Ces trois États représentent 4,2 % de la population européenne.
C'est vrai, mais selon l'article, les petits-chantiers (États) ne sont pas clos.
Vu le travail de préparation qui est fait, les pays qui l'appliqueront devraient appliquer un même modèle de taxation, surtout que le sujet passif de l'impôt est, lui, commun à tous.

Le (mauvais) précédent a été la taxe sur les liens internet (canon de propriété intello). Elle était demandée par le grands médias.
L'Espagne l'a appliquée... et depuis. Ggoogle applique un black-out sur les medias espagnols (qui sont souvent bons, meilleurs qu'en FR).
Fini GoogleNews; Y'a plus moyen de savoir ce qui se passe en Espagne sans aller lire directement aux journaux, ou parfois en passant par des forums ou la presse latinoaméricaine. L'effet est subtil, mais y'a à la longue réellement une perte de présence des média espagnols (c'est mon point de vue, là).

Je ne sais pas si un arrêt de commercialisation de la pub en France de la part de Google serait une mauvaise chose, remarque :mrgreen:
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Re: UE: les grands chantiers 2017-19 puis 2019-25

#59 Message par henda » 16 juil. 2020, 18:19

Un train reliant Paris et Berlin en 4 heures pour relancer l'UE
https://www.lefigaro.fr/flash-eco/un-tr ... e-20200716
Les économistes de l'OFCE ont dévoilé jeudi leur projet de relance pour l'Union européenne, qui prévoit un programme d'investissement de 2000 milliards d'euros sur 10 ans.
C'est bon, on a un plan pour relancer l'UE !
«L'objectif principal de l'UE n'est pas la discipline budgétaire, c'est la paix, la prospérité et l'augmentation du niveau de vie de ses populations», rappelle-t-il. Objectifs qui, selon les économistes, ont été perdus de vue au profit de débats techniques sur la dette, les taux d'intérêt, son degré de mutualisation, etc.
Pour ce faire, les trois instituts présentent un programme d'investissement de 2000 milliards d'euros sur 10 ans, dont les trois-quarts seraient consacrés au financement de «grands projets paneuropéens». Projet phare, moyennant un coût de 1100 milliards d'euros, un Train-Ultra Rapide (250-350 km/h), qui parcourrait près de 20.000 km, relierait l'ensemble des capitales européennes via la création de quatre nouvelles lignes allant de Lisbonne à Helsinki, Berlin à Nicosie ou Malte à Bruxelles.

L'objectif est triple: rattraper le retard avec la Chine, l'Europe étant dotée de «très peu de lignes à très grande vitesse» ; renforcer la cohésion européenne en réduisant les temps de transport (Paris et Berlin en quatre au lieu de huit heures) ; œuvrer dans le sens du Pacte vert européen visant la neutralité carbone d'ici à 2050, ce réseau ayant vocation à se substituer aux liaisons aériennes entre les capitales.
Voilà qui va résoudre nombre de nos problèmes en Europe.

Accessoirement, pour un budget moindre :
Autre proposition, établir une agence de santé publique européenne, pour un budget de 20 milliards d'euros par an, afin de remédier à «l'absence criante de stratégie de santé publique dans l'UE pendant la crise du Covid».

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Re: UE: les grands chantiers 2017-19 puis 2019-25

#60 Message par crispus » 16 juil. 2020, 18:22

Quelle générosité ! On pourrait rappeler qui finance le budget de l'UE ? :mrgreen: :evil:

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Re: UE: les grands chantiers 2017-19 puis 2019-25

#61 Message par optimus maximus » 16 juil. 2020, 18:28

henda a écrit :
16 juil. 2020, 18:19
Un train reliant Paris et Berlin en 4 heures pour relancer l'UE
https://www.lefigaro.fr/flash-eco/un-tr ... e-20200716
Les économistes de l'OFCE ont dévoilé jeudi leur projet de relance pour l'Union européenne, qui prévoit un programme d'investissement de 2000 milliards d'euros sur 10 ans.
C'est bon, on a un plan pour relancer l'UE !
«L'objectif principal de l'UE n'est pas la discipline budgétaire, c'est la paix, la prospérité et l'augmentation du niveau de vie de ses populations», rappelle-t-il. Objectifs qui, selon les économistes, ont été perdus de vue au profit de débats techniques sur la dette, les taux d'intérêt, son degré de mutualisation, etc.
Pour ce faire, les trois instituts présentent un programme d'investissement de 2000 milliards d'euros sur 10 ans, dont les trois-quarts seraient consacrés au financement de «grands projets paneuropéens». Projet phare, moyennant un coût de 1100 milliards d'euros, un Train-Ultra Rapide (250-350 km/h), qui parcourrait près de 20.000 km, relierait l'ensemble des capitales européennes via la création de quatre nouvelles lignes allant de Lisbonne à Helsinki, Berlin à Nicosie ou Malte à Bruxelles.

L'objectif est triple: rattraper le retard avec la Chine, l'Europe étant dotée de «très peu de lignes à très grande vitesse» ; renforcer la cohésion européenne en réduisant les temps de transport (Paris et Berlin en quatre au lieu de huit heures) ; œuvrer dans le sens du Pacte vert européen visant la neutralité carbone d'ici à 2050, ce réseau ayant vocation à se substituer aux liaisons aériennes entre les capitales.
Voilà qui va résoudre nombre de nos problèmes en Europe.

Accessoirement, pour un budget moindre :
Autre proposition, établir une agence de santé publique européenne, pour un budget de 20 milliards d'euros par an, afin de remédier à «l'absence criante de stratégie de santé publique dans l'UE pendant la crise du Covid».
LOL Lisbonne-Helsinki en train. J'espère que ce seront des trains couchettes :mrgreen:

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Re: UE: les grands chantiers 2017-19 puis 2019-25

#62 Message par henda » 16 juil. 2020, 18:30

crispus a écrit :
16 juil. 2020, 18:22
Quelle générosité ! On pourrait rappeler qui finance le budget de l'UE ? :mrgreen: :evil:
Pense que lorsque tu emprunteras la ligne Ultra-Rapide « Bruxelles - Malte - Nicosie », tu pourras être fier d'avoir contribué à ce projet 8) :lol:

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Re: UE: les grands chantiers 2017-19 puis 2019-25

#63 Message par crispus » 16 juil. 2020, 18:42

Pour Malte et Nicosie l'idée est à creuser. :lol:
Le figaro concurrence le gorafi ? :roll:

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#64 Message par Goldorak2 » 16 juil. 2020, 18:59

crispus a écrit :
16 juil. 2020, 18:22
Quelle générosité ! On pourrait rappeler qui finance le budget de l'UE ? :mrgreen: :evil:
les contribuables français.
L'UE prend l'argent des français, prélève sa commission, décide des dépenses par pays, renvoie une partie du prélèvement en France en mettant un drapeaux "financé par l'UE" sur la réalisation.

L'europe c'est la plaie.
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Re: UE: les grands chantiers 2017-19 puis 2019-25

#65 Message par saturne » 16 juil. 2020, 20:33

Fertility rate: 'Jaw-dropping' global crash in children being born
https://www.bbc.com/news/health-53409521


By James Gallagher Health and science correspondent

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Are there any solutions?

Countries, including the UK, have used migration to boost their population and compensate for falling fertility rates.

However, this stops being the answer once nearly every country's population is shrinking.

"We will go from the period where it's a choice to open borders, or not, to frank competition for migrants, as there won't be enough," argues Prof Murray.

Some countries have tried policies such as enhanced maternity and paternity leave, free childcare, financial incentives and extra employment rights, but there is no clear answer.
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Re: UE: les grands chantiers 2017-19 puis 2019-25

#66 Message par saturne » 16 juil. 2020, 20:41

L'étude originale du Lancet

Fertility, mortality, migration, and population scenarios for 195 countries and territories from 2017 to 2100: a forecasting analysis for the Global Burden of Disease Study

Prof Stein Emil Vollset, DrPH
Emily Goren, PhD
Chun-Wei Yuan, PhD
Jackie Cao, MS
Amanda E Smith, MPA
Thomas Hsiao, BS
et al.
Show all authors

https://www.thelancet.com/journals/lanc ... 2/fulltext
Summary

Background

Understanding potential patterns in future population levels is crucial for anticipating and planning for changing age structures, resource and health-care needs, and environmental and economic landscapes. Future fertility patterns are a key input to estimation of future population size, but they are surrounded by substantial uncertainty and diverging methodologies of estimation and forecasting, leading to important differences in global population projections. Changing population size and age structure might have profound economic, social, and geopolitical impacts in many countries. In this study, we developed novel methods for forecasting mortality, fertility, migration, and population. We also assessed potential economic and geopolitical effects of future demographic shifts.


Findings

The global TFR in the reference scenario was forecasted to be 1·66 (95% UI 1·33–2·08) in 2100.

In the reference scenario, the global population was projected to peak in 2064 at 9·73 billion (8·84–10·9) people and decline to 8·79 billion (6·83–11·8) in 2100.

The reference projections for the five largest countries in 2100 were India (1·09 billion [0·72–1·71], Nigeria (791 million [594–1056]), China (732 million [456–1499]), the USA (336 million [248–456]), and Pakistan (248 million [151–427]).

Findings also suggest a shifting age structure in many parts of the world, with 2·37 billion (1·91–2·87) individuals older than 65 years and 1·70 billion (1·11–2·81) individuals younger than 20 years, forecasted globally in 2100. By 2050, 151 countries were forecasted to have a TFR lower than the replacement level (TFR <2·1), and 183 were forecasted to have a TFR lower than replacement by 2100.

23 countries in the reference scenario, including Japan, Thailand, and Spain, were forecasted to have population declines greater than 50% from 2017 to 2100;
China's population was forecasted to decline by 48·0% (−6·1 to 68·4). China was forecasted to become the largest economy by 2035 but in the reference scenario, the USA was forecasted to once again become the largest economy in 2098.

Our alternative scenarios suggest that meeting the Sustainable Development Goals targets for education and contraceptive met need would result in a global population of 6·29 billion (4·82–8·73) in 2100 and a population of 6·88 billion (5·27–9·51) when assuming 99th percentile rates of change in these drivers.


Interpretation

Our findings suggest that continued trends in female educational attainment and access to contraception will hasten declines in fertility and slow population growth. A sustained TFR lower than the replacement level in many countries, including China and India, would have economic, social, environmental, and geopolitical consequences. Policy options to adapt to continued low fertility, while sustaining and enhancing female reproductive health, will be crucial in the years to come.

Funding
Bill & Melinda Gates Foundation
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Re: UE: les grands chantiers 2017-19 puis 2019-25

#67 Message par ventadour » 16 juil. 2020, 20:52

Concernant le TGV c'est inexact, il y a bien un réseau européen mais construit selon la logique de chaque pays et pas dans une perspective européenne : par exemple pour aller de Paris à Francfort on utilise le TGV Est jusqu'à Forbach puis on emprunte le réseau classique parfois à 100 km/h car l'Allemagne n'a pas voulu construire de LGV...

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Re: UE: les grands chantiers 2017-19 puis 2019-25

#68 Message par achillemo » 16 juil. 2020, 20:55

The lancet, Bill Gates, la dream Team.
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Re: UE: les grands chantiers 2017-19 puis 2019-25

#69 Message par saturne » 16 juil. 2020, 21:03

achillemo a écrit :
16 juil. 2020, 20:55
The lancet, Bill Gates, la dream Team.
oui, c'est pour ça que j'ai cité comme ça. Mais l'étude est un cadre pour les autres enjeux,
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Re: UE: les grands chantiers 2017-19 puis 2019-25

#70 Message par pimono » 17 juil. 2020, 10:31

henda a écrit :
16 juil. 2020, 18:19
Un train reliant Paris et Berlin en 4 heures pour relancer l'UE
https://www.lefigaro.fr/flash-eco/un-tr ... e-20200716
...un Train-Ultra Rapide (250-350 km/h), qui parcourrait près de 20.000 km, relierait l'ensemble des capitales européennes via la création de quatre nouvelles lignes allant de Lisbonne à Helsinki, Berlin à Nicosie ou Malte à Bruxelles.
C'est bon, on a un plan pour relancer l'UE !


Le titre de l'article ça fait putaclic, heureusement que ce n'est pas un projet pour seulement Paris-Berlin.
Ca lair d'être un bon projet... relier toute l'europe par le train et en faire une sorte de voie principale pour le futur. Par contre, il faudrait qu'une compagnie unique qui gère parce que s'il faut que les voyageurs changent de wagon aux frontières, c'est nul.
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Re: UE: les grands chantiers 2017-19 puis 2019-25

#71 Message par saturne » 22 juil. 2020, 21:17

La versio du Monde en acces reserve
https://www.lemonde.fr/idees/article/20 ... _3232.html
Publié aujourd’hui à 05h39, mis à jour à 14h43 Temps de Lecture 3 min.
« L’Union européenne est maintenant un Etat »
Tribune
Sylvain Kahn
historien et géographe

A l’issue d’un sommet historique, l’UE, sans se substituer aux vingt-sept Etats membres, les inclut en contractant une dette commune, analyse, dans une tribune au « Monde », l’historien et géographe Sylvain Kahn.
Version EN sur worldcrunch
Derby a écrit : https://worldcrunch.com/world-affairs/w ... ed-forever
Why The European Union Has Changed Forever, Sylvain Kahn*

The European Union has reached a historic accord, de facto unifying as one state by agreeing on a common debt. The EU now is a new form of society, in which sovereignty is shared reciprocally.

From now on, Europeans can shelve the ideological debate on whether the existence of the EU is relevant, and focus on the citizen's debate that confronts the real issue: Are we satisfied with the political choices and public policies made by the European "government?"
*LE MONDE 2020-07-22
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Re: UE: les grands chantiers 2017-19 puis 2019-25

#72 Message par slash33 » 22 juil. 2020, 23:08

En fait c'est plus que ça. Macron a emboîté le pas et déjà lancé le chantier de la fiscalité européenne en disant que ce seront les multinationales (européennes) qui payeront l'essentiel de la facture (ce que je ne crois pas du tout mais bon).

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Re: UE: les grands chantiers 2017-19 puis 2019-25

#73 Message par optimus maximus » 22 juil. 2020, 23:18

Ça s'emballe à mort.

Il ne faut pas oublier que des couples se séparent quelque temps après avoir acheter la baraque. :evil:

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Re: UE: les grands chantiers 2017-19 puis 2019-25

#74 Message par pimono » 22 juil. 2020, 23:41

Ces négociations font penser aux derniers cris de désespoir au moment où la grande majorité des peuples européens en ont raz la patate de cette union européenne taillée de toutes pièces pour servir des intérêts qui ne sont pas ceux des peuples européens.
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Re: UE: les grands chantiers 2017-19 puis 2019-25

#75 Message par Goldorak2 » 23 juil. 2020, 00:20

pimono a écrit :
22 juil. 2020, 23:41
Ces négociations font penser aux derniers cris de désespoir au moment où la grande majorité des peuples européens en ont raz la patate de cette union européenne taillée de toutes pièces pour servir des intérêts qui ne sont pas ceux des peuples européens.
les peuples certes... Mais Macron et sa clique y croient. Et ils sont prêts à payer avec l'argent -enfin la dette- de la France. La France paie et paiera.
A noter que les français en redemandent. Ils ont voté Macron à une écrasante majorité, lequel n'a pas fait mystère de son engagement européen. L'Union Européenne tiendra jusqu'au dernier euro français. A vos poches. La France doit sauver l'UE, puisque les autres peuples et dirigeants ont compris que c'était la cata et ne veulent plus faire de concessions.
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Re: UE: les grands chantiers 2017-19 puis 2019-25

#76 Message par saturne » 24 juil. 2020, 11:44

Derby a écrit : https://www.reuters.com/article/us-eu-b ... SKCN24P0G6
EU economics commissioner sees recovery fund payment in second half of 2021: paper

ROME (Reuters) - Payments of the massive coronavirus stimulus approved by leaders of the European Union will start in the second half of next year, the bloc’s economy commissioner, Paolo Gentiloni, was quoted as saying on Friday.

Countries could use a tenth in anticipation of the plan’s approval, however, Gentiloni said in an interview with Italian newspaper La Repubblica, adding that the bloc would have to approve new resources, such as the digital tax and the CO2 tax, to repay the common debt between 2026 and 2056.

“Otherwise, individual countries will find themselves having to repay the money because Europe has not been able to repay the common debt,” Gentiloni said.
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Re: UE: les grands chantiers 2017-19 puis 2019-25

#77 Message par saturne » 30 juil. 2020, 19:50

Le nouveau visage de la crise de l’euro
Jul 24, 2020
Hans-Werner Sinn

MUNICH – Les dirigeants de l’Union européenne sont parvenus à un accord autour d’un fonds de relance de 750 milliards €, destiné à venir en aide aux États membres de l’UE les plus durement frappés par le COVID-19. Au fil des longues négociations relatives au plan de relance, il est toutefois apparu de plus en plus clairement que la crise économique engendrée par la pandémie en Europe était l’extension d’une crise de l’euro qui couve depuis l’effondrement de Lehman Brothers en 2008.

Il s’agit par essence d’une crise de compétitivité liée à la distorsion des prix relatifs au sein de la zone euro, qui a pour conséquence un niveau de prix excessif et inflationniste dans les pays du sud de l’Europe, lequel résulte lui-même des flux de capitaux qui ont pénétré ces économies après leur adhésion à l’euro.

Après la crise financière de 2008, l’éclatement de la bulle de l’euro a inversé la direction des flux de capitaux privés, conduisant à plusieurs vagues intenses de fuite des capitaux depuis la région Méditerranée vers l’Allemagne, comme observé dans l’augmentation brutale de ce que l’on appelle les soldes TARGET, qui mesurent les ordres de paiement nets et fournissent une sorte de crédit par découvert public au sein de la zone euro. Aujourd’hui, le COVID-19 déclenche une autre phase de fuite des capitaux, qui éclipse toutes les autres.

Après l’apparition de la pandémie cette année, les prêteurs internationaux ont refusé de reconduire leurs prêts en cours auprès des pays du sud de l’Europe, et ont exigé leur remboursement, pour ensuite replacer leur argent dans les États membres du nord de la zone euro, notamment en Allemagne. Les investisseurs européens du sud ont également réorienté leurs investissements vers l’Allemagne, et transféré des montants correspondants. Ces deux flux d’ordres de paiement ont contraint la Bundesbank à tolérer des positions de crédit ouvertes, à ce jour pour un montant de 1 000 milliards €.En mars 2020, les créances TARGET en Allemagne ont augmenté de 114 milliards € – de loin la plus forte hausse mensuelle depuis l’introduction de l’euro en 1999. La fuite des capitaux observée au plus fort de la crise de l’euro, en septembre 2011 et mars 2012, avait également poussé à la hausse les soldes TARGET, mais seulement de 59 milliards € et 69 milliards € respectivement. Bien que les marchés de capitaux se soient apaisés aux mois d’avril et mai de cette année, les créances TARGET ont de nouveaux augmenté en juin, cette fois-ci à hauteur de 84 milliards €. Entre février et juin, elles ont augmenté de 174 milliards € au total, pour atteindre un sommet record de 995 milliards €.
[.... ]

Quoi qu’il en soit, la zone euro demeure déséquilibrée sur le plan interne. On l’observe également si l’on s’intéresse à la production manufacturière dans l’Europe du sud. À la différence des secteurs domestiques, les acteurs manufacturiers de la région doivent rivaliser au niveau international, et souffrent ainsi particulièrement des prix relatifs élevés. Avant même la crise du coronavirus, la production manufacturière de l’Italie était inférieure de 19 % à son niveau de l’automne 2007, juste avant que l’économie réelle réagisse à la crise financière ; en Espagne, elle l’était de 21 %. Cette tendance baissière s’est poursuivie pendant la pandémie, creusant les écarts de production jusqu’à 35 % et 34 % respectivement.

Si le nouveau fonds de relance de l’UE entend remédier à ce fiasco, l’argent ne résoudra pas le problème de la distorsion des prix relatifs des biens au sein de la zone euro. La solution réside davantage dans une dévaluation ouverte ou réelle. Mais personne ne veut en entendre parler. La stratégie de l’UE semble reposer sur l’espoir et la prière.


Traduit de l’anglais par Martin Morel
Hans-Werner Sinn, Professor of Economics at the University of Munich, was President of the Ifo Institute for Economic Research and serves on the German economy ministry’s Advisory Council. He is the author, most recently, of The Euro Trap: On Bursting Bubbles, Budgets, and Beliefs.
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Re: UE: les grands chantiers 2017-19 puis 2019-25

#78 Message par Goldorak2 » 31 juil. 2020, 11:34

saturne a écrit :
30 juil. 2020, 19:50
Le nouveau visage de la crise de l’euro
Jul 24, 2020
Hans-Werner Sinn

Quoi qu’il en soit, la zone euro demeure déséquilibrée sur le plan interne. On l’observe également si l’on s’intéresse à la production manufacturière dans l’Europe du sud. À la différence des secteurs domestiques, les acteurs manufacturiers de la région doivent rivaliser au niveau international, et souffrent ainsi particulièrement des prix relatifs élevés. Avant même la crise du coronavirus, la production manufacturière de l’Italie était inférieure de 19 % à son niveau de l’automne 2007, juste avant que l’économie réelle réagisse à la crise financière ; en Espagne, elle l’était de 21 %. Cette tendance baissière s’est poursuivie pendant la pandémie, creusant les écarts de production jusqu’à 35 % et 34 % respectivement.

Si le nouveau fonds de relance de l’UE entend remédier à ce fiasco, l’argent ne résoudra pas le problème de la distorsion des prix relatifs des biens au sein de la zone euro. La solution réside davantage dans une dévaluation ouverte ou réelle.
Mais personne ne veut en entendre parler. La stratégie de l’UE semble reposer sur l’espoir et la prière.


Traduit de l’anglais par Martin Morel
Hans-Werner Sinn, Professor of Economics at the University of Munich, was President of the Ifo Institute for Economic Research and serves on the German economy ministry’s Advisory Council. He is the author, most recently, of The Euro Trap: On Bursting Bubbles, Budgets, and Beliefs.
Tel est le fond du problème. Et seule le retour aux monnaies nationales (franc, lire, pesetas) accompagné d'une dévaluation par rapport au mark, peut résoudre ce problème de fond.
L'UE ne résoud rien. Macron empire le problème (comme Hollande et Sarko avant lui).
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Re: UE: les grands chantiers 2017-19 puis 2019-25

#79 Message par saturne » 31 juil. 2020, 12:47

Goldorak2 a écrit :
31 juil. 2020, 11:34
Si le nouveau fonds de relance de l’UE entend remédier à ce fiasco, l’argent ne résoudra pas le problème de la distorsion des prix relatifs des biens au sein de la zone euro. La solution réside davantage dans une dévaluation ouverte ou réelle. Mais personne ne veut en entendre parler. La stratégie de l’UE semble reposer sur l’espoir et la prière.
AMHA, il parle de la distorsion des prix relatifs "des biens", et non pas des pays. Il raisonne l'UE comme un ensemble.

Lire; le patrimoine immobilier est distorsionné dans le Sud relativement à la capacité productive/exportatrice,
Dans le Nord, avec une capacité productive, la distorsion relative "des biens" est moindre, mais ils sont alors pénalisés par un Euro trop fort (faute d'être investi en entreprises dans le Sud, où l'argent ne sert qu'à enchérir les "biens") .

Le fiasco est un euro trop fort pour le Nord, et il fait le lien avec la distorsion des prix relatifs a certains "biens", qui ne produisent rien mais plombent l'économie réelle des pays du Sud

Ce dont personnne ne veut entendre parler, c'est de la nécessaire déflation "des biens", qui permettrait d'affaiblir l'euro tout en augmentant l'investissement et en ramenant les prix relatifs "des biens" à l'équilibre. Lire: répression de la phynance de Père UBU pour en sortir tout le fric hymphesti.

Conclusion: nos élus sont encore des immophynanciers, à la Trump d'ailleurs
(L'article est écrit de façon à s'adresser à ceux qui comprennent ce que signifie la distorsion des prix relatifs. Les immophynanciers sont incapables d'admettre que le problème, c'est eux, et tant qu'ils seront en charge des solutions, il faut y aller doucement,)
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Re: UE: les grands chantiers 2017-19 puis 2019-25

#80 Message par Goldorak2 » 31 juil. 2020, 13:10

saturne a écrit :
31 juil. 2020, 12:47
Goldorak2 a écrit :
31 juil. 2020, 11:34
Si le nouveau fonds de relance de l’UE entend remédier à ce fiasco, l’argent ne résoudra pas le problème de la distorsion des prix relatifs des biens au sein de la zone euro. La solution réside davantage dans une dévaluation ouverte ou réelle. Mais personne ne veut en entendre parler. La stratégie de l’UE semble reposer sur l’espoir et la prière.
AMHA, il parle de la distorsion des prix relatifs "des biens".

Lire; le patrimoine immobilier est distorsionné dans le Sud relativement à la capacité productive,
oui. Mais ce n'est pas le propos de l'extrait.
Dans le Nord, avec une capacité productive, la distorsion relative "des biens" est moindre, mais ils sont alors pénalisés par un Euro trop fort.
non c'est faux. La balance commerciale de l'allemagne très excédentaire montre que l'euro est trop faible pour l'Allemagne.
Le fiasco est un euro trop fort pour le Nord,
non.
et il fait le lien avec la distorsion des prix relatifs a certains "biens", qui ne produisent rien mais plombent l'économie réelle des pays du Sud

Ce dont personnne ne veut entendre parler, c'est de la nécessaire déflation "des biens", qui permettrait d'affaiblir l'euro tout en ramenant les prix relatifs à l'équilibre. Lire: répression de la phynance de Père UBU,
non. Le problème est un différentiel d'inflation entre le nord et le sud. Le sud de la zone euro (italie espagne, grèce, France, portugal) est plus inflationniste que le nord (allemagne autriche, pays bas, finlande) et donc non compétitif. Celà se corrige par une dévaluation. La dévaluation est impossible dans l'euro et le problème s'aggrave petit à petit.
Conclusion:
tu comprends de travers.
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Re: UE: les grands chantiers 2017-19 puis 2019-25

#81 Message par saturne » 05 août 2020, 13:26

Derby a écrit : https://ec.europa.eu/eurostat/documents ... c9d1bd385b

Preliminary flash estimate for the second quarter of 2020


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Re: UE: les grands chantiers 2017-19 puis 2019-25

#82 Message par saturne » 06 août 2020, 22:14

Article à charge sur le devenir général de l'UE (pas seulement sur le fonds de relance de mon extrait),

The disastrous stealth federalisation of the EU
BY Tuomas Malinen & Peter Nyberg / 6 August 2020
https://reaction.life/the-disastrous-st ... of-the-eu/

(La désastreuse fédéralisation masquée de l'UE)
V/FR by Google;
https://translate.google.com/translate? ... -the-eu%2F
Le «fonds de relance»

Les dirigeants européens se sont désormais mis d'accord sur le «fonds de relance» de 750 milliards d'euros. Il donnerait à l'UE le pouvoir d'émettre des dettes garanties par les États membres via le budget de l'UE, le cadre financier pluriannuel (CFP). Les dirigeants ont convenu que 390 milliards d'euros seraient distribués sous forme de subventions et 360 milliards d'euros de prêts.

Selon le récit, le fonds de 750 milliards d'euros permettrait en quelque sorte, dans le cadre du système de distribution centralisée de l'argent, de sauver miraculeusement l'économie de 14 000 milliards d'euros de l'UE. Comme nous l'avons appris dans les programmes européens précédents, il est peu probable que le fait de fournir de l'argent pratiquement gratuit aux gouvernements entraîne une augmentation globale de la productivité ou une meilleure gouvernance économique en général. L'idée selon laquelle donner de l'argent à des économies moins productives donnerait un stimulus plus fort que des économies plus productives utilisant cet argent pour se stimuler défie la logique économique normale.

Ce qui rend le programme exceptionnel par rapport aux programmes précédents, c'est qu'il fonctionne sur le budget de l'UE et octroie des subventions et des prêts. Elle crée ainsi un déficit budgétaire pour l'UE, qui sera financé par l'émission de dette et, éventuellement plus tard, par de nouvelles taxes prélevées et rendues à l'UE. L'article 310 du TFUE exige que l'UE ait un budget en équilibre.

Les subventions sont des transferts de revenus qui affectent la situation budgétaire des pays. Cela signifie également qu'ils enfreignent l'article 125 du TFUE. Cela a été minimisé en faisant référence aux pouvoirs d'urgence de la Commission et du Conseil européen, découlant de l'article 122 du TFUE, permettant une assistance financière temporaire dans une «situation exceptionnelle».

Auparavant, l'article 122 était considéré comme une mesure d'urgence réelle qui aurait pu être appliquée lors de catastrophes naturelles telles que les tremblements de terre. Maintenant, cela concerne soudain l'ensemble du syndicat et la réponse des gouvernements nationaux à la pandémie. La distribution des subventions suit également une logique complètement différente.

Environ 70% des montants à verser sous forme de subventions sont déterminés par la population, le PIB par habitant (inversé) et le taux de chômage entre 2015-2019. Ainsi, les subventions sont distribuées, non pas sur la base des retombées économiques de la pandémie (ce qui serait approprié aux fins de l'article 122), mais sur la manière dont les pays ont réussi à se développer et à créer des emplois pendant les années précédant Covid. Si cela ne constitue pas un transfert de revenus des membres les plus riches vers les membres les plus pauvres de l'UE, nous ne savons pas ce que cela fait.

En tant que tel, le fonds est une étape majeure vers une union fiscale. Elle introduit une pratique de transferts de revenus, dans laquelle les traités convenus ne s'appliquent pas en cas d'urgence économique au sens large dans l'UE. Comme on le sait généralement, de telles crises ne manquent pas dans le passé de l'UE et d'autres peuvent être définies de manière créative lorsque cela est souhaité. Comme il est peu probable que le nouveau soutien stimule une plus grande flexibilité économique parmi les économies moins agiles, le mécanisme sera donc très probablement également utilisé à l'avenir.

Une utilisation accrue de cette nouvelle philosophie - toujours possible dans les propositions de la Commission, et probable si une crise mondiale éclate comme beaucoup le prévoient - cela signifie également que la taille du fonds est susceptible d'augmenter, peut-être de manière substantielle. Le fonds, qui représente environ 5% du PIB de l'UE, est bien trop petit pour gérer une crise économique mondiale qui frappe l'Europe. Par exemple, les besoins de recapitalisation des banques d'Europe centrale et méridionale sont d'ores et déjà estimés entre 500 et 800 milliards d'euros, ce qui pourrait même s'avérer une estimation trop faible si (ou quand) la crise s'aggrave.

De plus, étant donné que le nouveau niveau de la dette de l'UE ne dispose initialement d'aucun nouveau flux de revenus pour le desservir, le coût de son service incombera en fin de compte aux contribuables. Indirectement, cela augmente donc la pile de dettes souveraines, souvent déjà insoutenables, des États membres de l'UE. Alors que l'endettement continue d'augmenter, la dette de l'UE obligera les États membres soit à laisser augmenter les taux d'imposition globaux, soit à accorder à l'UE des droits d'imposition plus larges, ce qui peut contraindre les pays à réduire les taux d'imposition sur lesquels ils peuvent décider au niveau national.

Politiquement, cela semble être un cas évident de fournir aux politiciens nationaux une solution de facilité. Plutôt que d'assumer la responsabilité de mettre fin aux programmes nationaux populaires, ils donneront vraisemblablement à l'UE des droits fiscaux qui peuvent être (inefficacement) critiqués avant les élections nationales: «Nous aimerions vraiment continuer à vous offrir tous ces services publics, mais nous ne pouvons pas nous-mêmes changer les taxes de l'UE. C'est l'UE qui vous oblige à choisir entre plus de taxes ou moins de services qu'auparavant. » Ce processus nous mènera progressivement à une fédération en pratique, étape par étape.

Hélas, le «fonds de relance» est le cheval de Troie le plus récent de la fédéralisation de l'UE.
Jusqu'à sa retraite en 2010, Peter Nyberg a travaillé au ministère finlandais des Finances en tant que directeur général du département des marchés financiers. Il a rejoint le ministère en 1998, après avoir travaillé auparavant à la Banque de Finlande à divers titres, enfin en tant que conseiller du conseil. Après sa retraite, il a été retenu pour diverses tâches liées aux crises financières, parmi lesquelles travailler pour le gouvernement irlandais afin d'évaluer les causes de la crise bancaire dans ce pays. Il a également travaillé pour le FMI en tant qu'économiste principal dans les années 80.

Tuomas Malinen est PDG de GnS Economics Ltd. et professeur adjoint d'économie à l'Université d'Helsinki. Il est également vice-président d'EuroThinkTank, un groupe de recherche professionnelle qui étudie l'avenir de la zone euro. Ses intérêts de recherche comprennent la croissance économique, les crises économiques, les unions monétaires et les inégalités de revenus..
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Re: UE: les grands chantiers 2017-19 puis 2019-25

#83 Message par saturne » 07 août 2020, 20:59

Derby a écrit : https://www.dentons.com/en/insights/art ... s-it-about
European Green Deal – what is it about?

Sectors

General Guidelines

The flagship idea to achieve full climate neutrality in 2050 is preceded by specific actions and policies aiming at reducing greenhouse gases (GHG) by at least 50% (as compared to 1990 levels) by 2030. The Climate Law, the first proposed legal document that has been presented, sets out the legal obligation of zero net emissions, the trajectory for achieving it, and plans of adaptation to prevent climate change. It is also worth mentioning that it extends the existing Emission Trading System to new sectors.

Energy

Energy production and use counts for 75% of EU emissions. Therefore, the transformation of this sector will be the most significant. The EU is clear on its plans for phasing-out coal and decarbonising gas.

This opens huge perspectives for renewable energy producers and forces current leaders to plan meticulously in order to achieve a smooth transformation. The Commission will prioritize offshore wind production, gas decarbonization, and interconnected digitalized Energy markets. It envisages investments in smart grids, hydrogen networks and carbon capture, storage and utilisation projects. What is more, the existing infrastructure and assets will need to be upgraded to fulfil climate resilience standards.

Industry

The EU assumes that the full transformation of industrial sector, including all value chains, will take 25 years. The general goal is to stimulate the development of leading markets for climate-neutral and circular products in the EU and beyond. Energy- and resource-intensive sectors will experience a major shift in terms of both decarbonization and modernization. The Commission emphasizes the sustainability of products by reducing and reusing materials before recycling them. Environmentally harmful products shall not enter EU markets and extended producer responsibility is to be strengthened.

Another key transition concerns the plastics industry. The new legislation will tackle over-packaging and waste generation. It seeks to recover the economic value of waste and minimize its impact on the environment. Using legal instruments, the EU plans to create and boost existing markets for secondary raw materials. We can expect obligatory recycled content for packaging, vehicles, construction materials and batteries, to mention few. Furthermore, the EU is actively seeking frontrunners to develop the first commercial applications of technologies in key sectors like hydrogen, fuel cells, alternative fuels and CCS by 2030. The ETS Innovation Fund will finance large-scale innovative projects.

Construction

The transformation in the construction sector will take the form of a wave of renovations of private and public buildings. The EU plans to take legal and economic steps to boost the energy efficiency of buildings. Starting with assessment of long-term renovation strategies of Member States, the Commission intends to include emissions from buildings in the ETS. New and renovated buildings at all stages will need to comply with circular economy principles and head towards increased digitalization and climate proofing.

Mobility

The 90% reduction of GHGs in the mobility sector will be the most significant of all. To achieve this change, wide-ranging legal amendments are needed. The transition will be based on three pillars: the shift to multimodality, the substitution of inland road freight by rail and inland waterways. and the Single European Sky for aviation.

In the eyes of the Commission, the right pricing, taking into account the impact on health and the environment, requires ending fossil fuel subsidies and revising the Energy Taxation Directive as well as tax exemptions for aviation and maritime fuels. Moreover, it envisages reductions in free allowances for airlines and the extension of the EU ETS System.

Congestion and pollution in urban areas will be tackled by a massive investment in alternative transport fuels. One million public recharging and refuelling stations and 13 million zero- and low-emission vehicles are expected on European roads in 2025.

Agriculture

For the time being, the Common Agricultural Policy (CAP) represents a big part of the EU budget. The Green Deal assumes that 40 percent of the CAP and 30 percent of the maritime fisheries fund shall be devoted to climate actions. The turn to precision agriculture, organic farming and agro-ecology, agro-forestry and stricter animal welfare standards entails significant legal changes to come in the next few years. The Commission announced a major reduction in the use of fertilizers, pesticides and antibiotics. The legal acts should be presented in 2021.

Conclusion

The Green Deal requires making a massive public investment and directing private capital towards its solutions. Between 2020 and 2030, we expect to see a total investment of of €1 trillion. For the current climate and energy targets, €260 billion of additional annual investment is needed. To put this into context, this amount is equal to half of Poland’s GDP. Approximately 25 percent of all EU programs will be devoted to finance the transition.

What is also worth mentioning, in particular for CEE countries, is the establishment of the Just Transition Fund. Its goal is to leave no one behind, even in a situation of irreversible decline in employment and economic output. The EU has prepared legislative and economic solutions for sectors and regions that have to undergo the most significant transformation, resulting from historical dependence on fossil fuels.

According to the very recent conclusions from the special meeting of the European Council “An overall climate target of 30 percent will apply to the total amount of expenditure from the MFF [multiannual financial framework] and NGEU [recovery budget] and be reflected in appropriate targets in sectoral legislation”. The Just Transition Fund will provide €10 billion in funding to support green and digital priorities until 2026.
X-Merci
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#84 Message par saturne » 09 sept. 2020, 19:32

Derby a écrit : https://www.euractiv.com/section/digita ... -mid-2021/
EU leaders to call for an EU electronic ID by mid-2021

EU leaders will ask the European Commission later this month to develop an EU-wide public electronic identification system (e-ID) to access cross-border digital services, according to the draft summit conclusions seen by EURACTIV.com
X-Merci
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UE: les grands chantiers 2017-19 puis 2019-25

#85 Message par saturne » 10 sept. 2020, 12:13

Derby a écrit : https://www.politico.eu/article/charles ... polluters/
Charles Michel calls for new EU revenue including tax on polluters

European Council President Charles Michel on Tuesday called on EU capitals to make polluters pay for access to the bloc's single market, as part of a package of new revenue to help finance a blockbuster €1.8 trillion budget-and-recovery plan agreed in July.

In a speech to the Brussels Economic Forum, Michel said it was now crucial for EU heads of state and government to follow up on the landmark budget deal by creating permanent new revenue streams for Brussels, including a carbon border adjustment mechanism.

(...)In his address, Michel noted that the budget deal would not be complete without the accompanying own-resources decision and ratification by the European Parliament and national parliaments across the EU. But he said that, once enacted, it would show Europe acting confidently.

"We are sending a message not only to our citizens, but also to the rest of the world: Europe is a world power," he said. "And we are ready to firmly defend our interests. This is what we showed in July."
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#86 Message par Goldorak2 » 15 sept. 2020, 14:29

https://www.lefigaro.fr/vox/monde/face- ... e-20200915
«Face à Erdogan, la France ne peut plus compter sur l’Otan, ni sur l’Allemagne»
[...]
L’Allemagne est depuis 1945, une puissance pacifiste et c’est heureux. Ne cherchons pas à tout prix à la remilitariser. Elle est malheureusement otage de sa forte minorité turque. Si d’aventure, elle s’alignait sur la diplomatie militaire française, Angela Merkel mettrait le feu à ses propres terres. Il se trouve que Berlin préside pour six mois l’Union européenne et que la présidente de la commission européenne est une ancienne ministre de la défense allemande, très proche de Merkel. C’est un autre élément à prendre en compte. L’Allemagne cherche une position d’arbitre qui n’est d’aucune utilité dans ces moments de tensions extrêmes où l’Europe joue sa survie et sa crédibilité. Au contraire, renvoyer dos à dos la France et la Turquie est un mauvais coup de la part de nos alliés allemands. Mais au moins cette crise permet-elle de reconnaître qui sont nos vrais amis et sur qui on peut compter en cas de coup dur. Certainement pas l’OTAN, dont la Turquie est membre.

Est-ce un nouveau coup porté au projet d’une diplomatie européenne?

Il n’y a jamais eu de diplomatie européenne proprement dite. Il ne peut d’ailleurs pas en avoir. Des coalitions ad hoc sur tel ou tel sujet ou tel ou tel programme sont possibles et souhaitables comme l’excellente initiative française Med 7 l’a montré samedi à Ajaccio. Mais n’oublions jamais que la construction européenne a renoncé à toute ambition stratégique dès sa fondation. Elle s’est même construite pour cela. Son objectif, dès la fin des années 40, est de maintenir la puissance américaine sur son sol, justement pour ne plus jamais avoir à connaître ou faire la guerre. Hormis la France du général de Gaulle, les autres pays européens se sont mis d’accord pour déléguer leur direction politique et militaire à leur envahissant protecteur américain. L’impensée de l’Union européenne, c’est que les États-Unis puissent nous laisser à notre sort comme ils l’avaient fait en 1914 et en 1940.
Voilà c'est dit. En quelques mots, le "couple" franco allemand et le concept "d'Europe puissance" sont décrits dans leurs cruelles réalités. Bonne journée aux européistes croyants.
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#87 Message par crispus » 15 sept. 2020, 15:13

Hormis la France du général de Gaulle, les autres pays européens se sont mis d’accord pour déléguer leur direction politique et militaire à leur envahissant protecteur américain.
A ce sujet, un documentaire sur un plan déclassifié d'invasion de riposte :mrgreen: soviétique qui prévoyait de nuker toute l'Europe...
...sauf la France et l'UK. :shock:
Curieusement, c'étaient les seuls à disposer de leur propre force de dissuasion nucléaire. :roll:

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#88 Message par Goldorak2 » 16 sept. 2020, 11:00

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/prem ... n-20200916
Relance, climat, racisme... Ce qu'il faut retenir du discours d'Ursula von der Leyen pour relancer l'UE
On dirait du BHL, la boussole qui indique (presque toujours) le sud :
Ursula von der Leyen a faux de A à Z.

(sauf sur la Turquie... mais l'UE n'étant pas crédible militairement et diplomatiquement, sa position juste pour une fois ne sert à rien).
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#89 Message par saturne » 16 sept. 2020, 19:48

Derby a écrit : https://www.hellenicshippingnews.com/eu ... pollution/
EU parliament votes to make ships pay for their pollution

The European Parliament on Tuesday voted in favour of including greenhouse gas emissions from the maritime sector in the European Union’s carbon market from 2022, throwing its weight behind EU plans to make ships pay for their pollution.

Shipping is the only sector which does not face EU targets to cut emissions, but it is coming under increased scrutiny as the bloc attempts to steer industries towards its plan to become “climate neutral” by 2050.

In a vote on Tuesday, EU lawmakers said the bloc’s carbon market should be expanded to include emissions from voyages within Europe, as well as international trips which start or finish in an EU port.

This would force shipowners to buy EU carbon permits to cover these emissions.(...)
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#90 Message par Goldorak2 » 25 sept. 2020, 18:25

Cette UE de 'Mot2Cambronne' :

https://www.valeursactuelles.com/politi ... ion-124025
"Notre avons besoin d'eux" : la commissaire aux Affaires intérieures de l'UE relativise l'immigration

La Commission européenne présentait mercredi 23 septembre son projet de réforme sur la politique migratoire. Un projet qui prévoit un « mécanisme de solidarité obligatoire » qui pose problème à beaucoup d’élus et chef d’Etats européens dont Nicolas Bay.
[...]
Ylva Johansson, la commissaire européenne aux Affaires intérieures a pris la parole. « L’immigration fait partie de ce qui rend notre continent prospère. Nous avons beaucoup d’immigration à destination de l’UE. Et nous avons besoin de ces gens, notre société vieillit. Mais nous avons aussi besoin de nouvelles voies d’immigration légale » a-t-elle déclaré.
La grosse blague. On dirait du Pimono qui dit que la dette fait la richesse.

[...]
Un « mécanisme de solidarité obligatoire »

Parmi les réformes mises en place par la Commission le 23 septembre , comme le souligne France Info, un mécanisme de crise a été institué. Concrètement, si un pays se trouve soumis à une forte pression migratoire et ne peut pas, seul, prendre en charge les migrants, il peut alors demander à ce que soit activé un « mécanisme de solidarité obligatoire ».
La Commission met alors tous les Etats européens à contribution et un choix s’offre à eux : ils peuvent accueillir les migrants ou prendre en charge le coût financier de leur retour dans leur pays d’origine.

Que se passe-t-il si un Etat refuse d’accueillir ou de « parrainer » un migrant ? Théoriquement, Bruxelles peut décider de le sanctionner.
là on rigole plus. A l'asile (d'aliéné) !
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#91 Message par Goldorak2 » 28 sept. 2020, 14:14

https://www.lefigaro.fr/vox/monde/l-uni ... e-20200921
«L’Union européenne s’attaque à l’héritage culturel des sociétés qui la constituent»

FIGAROVOX/TRIBUNE - Le 16 septembre, Ursula Von der Leyen, a prononcé un discours sur «l’état général de l’Union». La présidente de la Commission européenne a exposé sa volonté de construire une «société européenne», transcendée par des «valeurs» communes. Max-Erwann Gastineau y voit un danger pour la souveraineté des États-nations.
[...]
La CEDH joue le rôle de juge fédéral, dans la mesure où sa jurisprudence est aujourd’hui largement reprise par le juge constitutionnel national, qui l’impose ensuite au Législateur.
[...]
L’affirmation de la Commission européenne sur le terrain des valeurs s’inscrit donc dans un paysage institutionnel européen sans cesse remodelé par des avis et des décisions rendus dans le vase clos des prétoires. Au gré de cette lente et constante mutation, l’État de droit a changé de nature. Il n’est plus simplement chargé de veiller à la sauvegarde des droits fondamentaux, il vise à les étendre, à «ouvrir l’espace le plus grand possible aux libertés individuelles», rappelle un rapport de l’Assemblée nationale consacré en 2018 à cette notion. Il ne donne plus simplement aux juges le soin de fixer le champ d’intervention légitime du politique, il étend le champ d’intervention légitime du juge… au point de donner à ce dernier un rôle décisif dans le processus d’édification des normes collectives. Formé à l’Université de Yale et professeur de droit et de science politique à l’Université de Toronto, Ran Hirschl estime que les régimes occidentaux, en transférant «un pouvoir sans précédent des institutions représentatives aux systèmes judiciaires», ont mis sur pied des régimes de nature «juristocratique», dominés par une «coalition d’innovateurs juridiques tournés sur eux-mêmes», déterminant «le calendrier, l’ampleur et la nature des réformes constitutionnelles» et qui, «tout en affirmant soutenir la démocratie (…), tentent d’isoler les décideurs politiques des vicissitudes de la politique démocratique». D’après l’auteur de Towards Juristocracy, le terrain des «valeurs» est particulièrement propice au déploiement des ces régimes, que l’on définira sobrement à l’aune du mouvement qu’ils augurent: le passage d’un pouvoir par le droit à un «pouvoir du droit», sur fond de montée en puissance des cours de justice.

Prenons le cas de l’évolution du Conseil constitutionnel en France. Ce dernier n’est plus seulement chargé de censurer les lois jugées non-conformes à notre Constitution, il est à même de donner une «valeur constitutionnelle» à des principes abstraits, de convertir des idéaux en droits. Ce fut notamment le cas en 2018, où le principe de «fraternité» fut constitutionnalité suite à une «Question prioritaire de constitutionnalité» (QPC) déposée par des associations d’aide aux migrants et deux citoyens condamnés pour avoir aidé des personnes en situation irrégulière à séjourner en France. La constitutionnalisation du principe de «fraternité» protège l’individu qui s’en réclame, mais quid de la communauté nationale? Dans la mesure où le franchissement indu de sa frontière n’est plus fondamentalement passible de poursuites, n’en ressorte-elle pas fragilisée? La notion de «fraternité» ainsi étendue à l’humanité fait, sans le dire, du juge non plus le sourcilleux gardien de la lettre constitutionnelle mais une force créatrice de nouveaux droits individuels et de normes touchant à des domaines (comme ici sur l’immigration) autrefois réservés aux institutions représentatives du peuple souverain.
[...]
Lorsque la Cour de Cassation déclare, comme en 2011, que les cours de justice doivent désormais suivre la jurisprudence de la CEDH, «de préférence aux lois nationales», une question s’impose: n’assistons-nous pas à l’affirmation subreptice d’un régime post-démocratique, où la production de la norme échappe au contrôle des citoyens?
[...]
Le devenir de la démocratie comme régime de décision fondé sur le suffrage populaire est remis en question par l’avènement du « Léviathan judiciaire » européen.
[...]
Par peur de la puissance historique du politique, nous avons érigé la puissance nouvelle du tribunal. Pas sûr que cela constitue un progrès, surtout dans un contexte européen où les peuples pressent leurs dirigeants de «reprendre le contrôle» («to take the control back», disaient les Britanniques au moment du Brexit), y compris sur le terrain culturel, pour préserver la cohésion de ces diverses modalités de l’existence européenne que sont nos nations.
Frexit pour retrouver la démocratie (au sens pouvoir au peuple, par le peuple, pour le peuple) et plus encore (prospérité, estime de soi, bon sens, tradition, bonheur, continuité, liberté...).
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#92 Message par saturne » 28 sept. 2020, 20:58

Goldorak2 a écrit :
28 sept. 2020, 14:14
https://www.lefigaro.fr/vox/monde/l-uni ... e-20200921
Lorsque la Cour de Cassation déclare, comme en 2011, que les cours de justice doivent désormais suivre la jurisprudence de la CEDH, «de préférence aux lois nationales», une question s’impose: n’assistons-nous pas à l’affirmation subreptice d’un régime post-démocratique, où la production de la norme échappe au contrôle des citoyens?
[...]
Le devenir de la démocratie comme régime de décision fondé sur le suffrage populaire est remis en question par l’avènement du « Léviathan judiciaire » européen.
[...]
Par peur de la puissance historique du politique, nous avons érigé la puissance nouvelle du tribunal. Pas sûr que cela constitue un progrès, surtout dans un contexte européen où les peuples pressent leurs dirigeants de «reprendre le contrôle» («to take the control back», disaient les Britanniques au moment du Brexit), y compris sur le terrain culturel, pour préserver la cohésion de ces diverses modalités de l’existence européenne que sont nos nations.
Frexit pour retrouver la démocratie (au sens pouvoir au peuple, par le peuple, pour le peuple) et plus encore (prospérité, estime de soi, bon sens, tradition, bonheur, continuité, liberté...).
Bon article, mais ta lecture est réductrice, parce que

1/ la solution au manque de controle démocratique de l'UE, c'est l'élargissement du cens à l'échelle continentale pour la production de lois européennes, et donc aussi, l'attribution du pouvoir législatif au seul Parlement UE (dont il faudrait sûrement revoir le mode d'élection et de fonctionnement). Ce qui revient a promouvoir le Parlement UE au rang d'Assemblée constitutionnelle,

2/ L'article décrit plus exactement un problème de délimitation dans les compétences des juridictions, Dit autrement, on manque d'un mécanisme judiciaire qui définisse la portée exacte des décisions de Justice. Par exemple, il faut disposer d'un mécanisme de procédure, par lequel on transforme une décision prise à un échelon local ou national en une décision à portée européenne.
Ça existe déjà dans les pays multinationaux ou les fédérations, où lorsque deux jugements adoptés dans deux juridictions différentes ne sont pas conciliables, la Cour suprême est automatiquement saisie du conflit de juridictions et seulement alors sa décision peut avoir une portée sur toutes les nations ou états fédérés,
Actuellement, on a le principe de subsidiarité, qui est un bon principe, mais qui ne possède aucune "armature" procédurale comme celle de qui aboutit à une Cour suprême qui seule aura le pouvoir de concilier les contradictions entre deux juridictions de même échelon (entre Etats dans le cas de l'UE),,


Mais en fait, mon 2/ est implicitement résolu si on règle d'abord la question 1/
Il faut vraiment qu'on fasse une révolution constitutionnelle pour que le Parlement UE oblige se pose, en tant que représentant du peuple qui l'a élu (les européens donc), en interlocuteur légitime des Commissaires des États (noblesse) et de l'administration UE (clergé).

Et qu'on se dote alors seulement d'une Constitution,

Un peu comme lorsque l'AN avait refusé de se dissoudre et s'était mise à rédiger une Constitution pour le Roy, Qui a fini par devenir une République après la fuite de Varennes (je ne garantis nullement que mes connaissances sont bonnes, mais c'est l'analogie),
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#93 Message par Goldorak2 » 28 sept. 2020, 23:13

saturne a écrit :
28 sept. 2020, 20:58
1/ la solution au manque de controle démocratique de l'UE, c'est l'élargissement du cens à l'échelle continentale pour la production de lois européennes, et donc aussi, l'attribution du pouvoir législatif au seul Parlement UE (dont il faudrait sûrement revoir le mode d'élection et de fonctionnement). Ce qui revient a promouvoir le Parlement UE au rang d'Assemblée constitutionnelle,
Non.

Déjà, à portée d'engueulade et soucieux de sa réélection en 2022, Macron est un pourri de première.

Il n'y a pas de démocratie en Union Européenne. Il n'y en a jamais eu. Il n'y en aura sans doute jamais (et en tout cas pas avant 200 ans). Il n'y a pas de peuple européen.

Démocratie au sens gouvernement du peuple par le peuple pour le peuple (et non respects des minorités et des lobbies, tyrannies des minorités et des affairistes).
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#94 Message par saturne » 02 oct. 2020, 11:21

Derby a écrit : https://www.europarl.europa.eu/news/en/ ... g-anything
Sassoli on budget negotiations: Parliament is not obstructing anything

David Sassoli told EU leaders Parliament is not obstructing anything in the budget negotiations, but is protecting the interests of European citizens.

The President of the European Parliament spoke at the start of a special EU summit on 1-2 October. In his speech, he stressed the need for a Europe that meets the expectations of Europeans.

“We are starting out on a path to creating a different, more responsive, more inclusive and fairer Europe, one which delivers tangible benefits to our citizens. It is incumbent on us to stay the course and not waver,” President Sassoli told EU leaders.

He mentioned the need for actively working to restore the single market in the wake of the coronavirus crisis, rebuilding the economy and creating jobs, as well as addressing social and economic inequalities and meeting the needs of those who have suffered most.

As one of the causes of widening inequality, he mentioned lack of internet access: “In the world which is now taking shape, access to the internet should be seen as a new human right,” he said. “The challenge the EU faces is to be a pioneer and to lead by example in the democratisation of the digital world.

He also called out EU leaders for “unacceptable delays in decision-making” when it comes to migration. He described the Commission’s pact on migration and asylum presented on 23 September as “a step forward” and stressed that Parliament is open to negotiations with the Council and German presidency on the matter.

On the ongoing long-term budget negotiations, the President stated the need for proposals on the table, because “for the moment, the proposals under discussion are those put forward by Parliament”.

“I want to be very clear, because some aspersions being cast are entirely unacceptable: Parliament is not obstructing anything. Our demands are in the interests of European citizens. The delays are due to a lack of counter-proposals from the Council,” he said. :o

He called on the German presidency to make constructive proposals on three main issues: guaranteeing the funding of strategic programmes, ensuring that the cost of the recovery plan is met by new EU revenue sources, and not by citizens, and incorporating an effective conditionality mechanism linked to respect for the rule of law.

President Sassoli expressed support for those in Belarus fighting for democracy and called for immediate sanctions from the EU against perpetrators of electoral fraud, violence and repression.

Commenting on tensions in the Eastern Mediterranean, Parliament’s President said: “We are unwavering in our resolve to show solidarity with Greece and Cyprus”. He called for dialogue with Turkey that can lead to a lasting settlement of the conflict.

Mr Sassoli underlined the need for a quick start of a Conference on the Future of Europe in Strasbourg. “Our citizens deserve an EU which has the courage of its convictions and is ideally placed to tackle the challenges ahead, and which does not rely solely on outdated methods,” he concluded.
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#95 Message par Goldorak2 » 13 oct. 2020, 13:02

https://www.lefigaro.fr/conjoncture/*** ... e-20201013
Contre «le chantage» de Bruxelles, la Pologne menace de mettre son veto au budget de l'UE

La Commission européenne a dévoilé le mois dernier un premier rapport sur le respect de l'État de droit dans l'UE, particulièrement critique à l'encontre de la Pologne et de la Hongrie.

«Si les menaces et le chantage sont maintenus, nous défendrons fermement les intérêts vitaux de la Pologne. Veto. Non possumus», a déclaré le leader de facto de la Pologne conservatrice, dans un entretien au quotidien Gazeta Polska Codziennie à paraître mercredi, et dont les extraits ont été publiés à l'avance par le site niezalezna.pl.

«C'est ainsi que nous agirons contre tous ceux qui chercheront à nous forcer la main. Je vais le répéter - parce que je l'ai déjà dit - nous sommes du bon côté de l'Histoire. Ceux qui veulent nous priver de notre souveraineté, imposer leur vision fantaisiste sont en passe de s'effondrer», a déclaré M. Kaczynski, le président du parti Droit et Justice (PiS) au pouvoir depuis 2015.

La Commission européenne a dévoilé le mois dernier un premier rapport sur le respect de l'État de droit dans l'UE, particulièrement critique à l'encontre de la Pologne et de la Hongrie. Les deux pays sont dans le collimateur de Bruxelles pour leurs réformes judiciaires susceptibles, selon l'UE, de saper l'indépendance de la justice mais aussi, entre autres, pour atteintes au pluralisme des médias. Varsovie et Budapest ont déjà refusé en septembre de donner leur feu vert indispensable au plan européen de relance.
et voilà.
Les réalisations de l'Europe sont et seront bloqués sur des questions de politiques politicienne.

La grosse blague de ces démocraties qui seraient illibérales parce que leurs dirigeants élus écoutent leur peuple plutôt que Bruxelles et refusent l'immigration...
Ou qu'ils auraient des médias et des juges à leur bottes... En France c'est exactement la même chose : juges, médias et gouvernement local sont tous progressistes, immigrationnistes, libre-échangistes, européistes et mondialistes.

C'est juste que la Hongrie et la Pologne, ses juges et ses médias ne sont pas du même bord politique que Bruxelles.

J'ai idée que Bruxelles va céder ou que le budget pris en otage sera retoqué. Inaction.
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Re: UE: les grands chantiers 2017-19 puis 2019-25

#96 Message par saturne » 13 oct. 2020, 19:25

Goldorak2 a écrit :
13 oct. 2020, 13:02
C'est juste que la Hongrie et la Pologne, ses juges et ses médias ne sont pas du même bord politique que Bruxelles.

J'ai idée que Bruxelles va céder ou que le budget pris en otage sera retoqué. Inaction.
Au contraire, Ce sera le signal pour "action !"
Encore faut-il que les solutions ensuite soient opérationnelles,

(le Figaro me sort un panneau "Page introuvable" au dessus de chaque lien suivi et affiché,
Ça va 1 fois, mais je commence à penser que c'est voulu.. Mais pour avoir quoi)
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#97 Message par henda » 21 oct. 2020, 19:18

Plan de relance de l’UE : déjà un fiasco !
https://frontpopulaire.fr/o/Content/co2 ... -un-fiasco
La moitié du plan de relance tant vanté de l’UE pourrait ne jamais voir le jour. Le volet « emprunts », estimé à 360 milliards d'euros, n’intéresse déjà plus l’Espagne. L’Italie et le Portugal pourraient suivre le même chemin. En cause : le taux d’emprunt (1,15%) supérieur aux taux d’emprunt nationaux.
C’est dans ces conditions que l’on a appris lundi que l’Espagne ne ferait pas appel au volet « emprunts » du plan de relance [2]. Rappelons au passage au lecteur que le plan de relance comprenait un volet « subventions » pour 390 milliards d’euros et un volet « emprunts » pour 360 milliards d’euros. L’Espagne était éligible à 70 milliards d’euros d’emprunt. Après s’être vantée en juillet d’avoir obtenu la part du lion concernant les prêts, Madrid se rend compte que cette opération lui coûterait plus cher que cela ne lui rapporterait. L’Espagne peut emprunter actuellement à 10 ans à + 0,03 %. Il lui est infiniment plus profitable d’emprunter elle-même que de passer par le mécanisme d’emprunts du plan de relance. Au passage, cela lui permet aussi de moins dépendre des injonctions de Bruxelles, et nul doute que le gouvernement de Pedro Sánchez y pensait également avant de refuser ce volet.

Les dernières informations venant de Bruxelles laissent à penser que l’Italie et le Portugal vont très probablement suivre le même chemin que l’Espagne. Rien ne serait plus logique puisque l’Italie emprunte à 10 ans à + 0,04 % et le Portugal à + 0,02 %. Il faudrait être insensé pour vouloir d’un emprunt à rembourser avec un taux de + 1,15 % quand on peut obtenir soi-même des taux bien plus bas. L’Italie pouvait emprunter environ 75 milliards d’euros par l’intermédiaire de l’UE, et le Portugal 15 milliards d’euros.

Même la Pologne, troisième plus gros bénéficiaire théorique des prêts avec 31 milliards d’euros risque d’y penser à deux fois avant d’y avoir recours car elle emprunte actuellement à 10 ans à + 0,99 %, soit moins que le taux de l’UE. En somme, c’est quasiment tout le volet « prêts » du plan de relance de l’UE qui risque de ne jamais voir le jour. Excusez du peu, 360 milliards d’euros, soit 48 % du plan de relance. Le formidable plan de relance de l’UE ne représentera finalement que 2,9 % du PIB de l’UE, réparti sur plusieurs années, alors que le PIB de l’UE devrait chuter de plus de 8 % en 2020.

C’est néanmoins une bonne nouvelle pour la France que ces pays refusent les prêts de l’UE puisque la France aurait garanti des prêts pour d’autres pays, avec le risque de défaut inhérent, sans voir le moindre euro chez elle.

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#98 Message par saturne » 30 oct. 2020, 13:06

Derby a écrit : https://www.lecho.be/les-marches/actu/g ... 61633.html
La BCE interviendra bien en décembre

Après Saint-Nicolas, ce sera au tour de la Banque centrale européenne (BCE) de passer. Ce jeudi, Christine Lagarde, la présidente de l'institution basée à Francfort, a clairement fait comprendre qu'un nouveau stimulus monétaire serait annoncé au terme de la prochaine réunion du conseil des gouverneurs, l'organe décisionnel de la BCE, le 10 décembre. Il y a une unanimité à ce sujet, a précisé la patronne de la banque centrale.

"Nous sommes tous d'accord sur le fait qu'il est nécessaire d'agir et, pour cela, de recalibrer les instruments (de politique monétaire, NDLR) lors de la prochaine réunion du conseil des gouverneurs", a indiqué Christine Lagarde en réponse aux questions des journalistes lors de sa traditionnelle conférence de presse. Ce "recalibrage" de l'intervention de la BCE fait "peu de doutes", a-t-elle précisé, compte tenu de la dégradation de la situation sanitaire.

Comme attendu par les économistes, la BCE a maintenu l'ensemble de ses mesures actuelles inchangées. Elle préfère attendre la publication de ses prévisions économiques actualisées, en décembre, avant d'agir. Cela ne l'empêche pas d'anticiper la dégradation des conditions économiques, due à l'aggravation de la crise sanitaire. "La résurgence des infections au coronavirus représente un nouveau défi pour la santé publique et les perspectives de croissance de la zone euro et des autres économies mondiales", a reconnu Christine Lagarde. "Les dernières informations suggèrent que la reprise de l'économie de la zone euro perd de l'élan plus vite que prévu après un rebond solide mais partiel et inégal de l'activité durant l'été."

"Déjà au travail"

La présidente de la BCE a encore évoqué une "claire détérioration des perspectives économiques à court terme". Autrement dit, la deuxième vague de contaminations est en train d'affecter sensiblement et rapidement l'économie. Cette analyse pousse la BCE à déjà préparer son intervention de décembre. "Nos équipes sont déjà au travail pour réaliser cet exercice de recalibrage" de la politique monétaire, a confié Lagarde.

Cette annonce était anticipée: la plupart des économistes s'attendaient à voir la banque centrale préparer une intervention lors de sa prochaine réunion. Par contre, la surprise vient de la nature du "recalibrage" attendu. Alors que les observateurs de la politique monétaire tablent sur une augmentation de 500 milliards d'euros du programme d'achats d'actifs d'urgence lié à la pandémie (PEPP: pandemic emergency purchase programme), ce qui le porterait à 1.850 milliards d'euros, Christine Lagarde a insisté à plusieurs reprises sur le fait qu'en décembre, la BCE passerait en revue "tous ses instruments" de politique monétaire.

Cela change tout. Frederik Ducrozet, stratégiste chez Pictet, estime que "cela pourrait être une allusion à une augmentation du programme d'achats d'actifs (APP) régulier en même temps qu'un gonflement du PEPP". Dans le cadre de l'APP, la BCE procède à des achats d'un montant de 20 milliards d'euros par mois sur les marchés.

D'autres observateurs de la politique monétaire pensent que la BCE pourrait (aussi) agir par le biais de ses prêts ciblés à long terme (TLTRO: targeted longer-term refinancing operations) ou même via ses taux d'intérêt directeurs, en particulier le taux de la facilité de dépôt, actuellement fixé à -0,5%. Refusant d'entrer dans ces détails, Lagarde a indiqué que la BCE chercherait "le mélange qui répondra le mieux à la situation"."Nous avons été là pour la première vague, nous serons là pour la deuxième", a-t-elle assuré.
Billets philophynanciers crédit-consuméristes : http://ppcc-fr.blogspot.fr/?view=mosaic

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Goldorak2
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Re: UE: les grands chantiers 2017-19 puis 2019-25

#99 Message par Goldorak2 » 12 nov. 2020, 16:03

Les préoccupations de l'EU :

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/l-ue ... t-20201112
L'UE dévoile un plan contre les discriminations et la haine anti-LGBT

La Commission européenne a présenté jeudi 12 novembre un plan destiné à lutter contre les discriminations et la haine à l'encontre des personnes LGBT+ et à renforcer les droits des couples homoparentaux, face à des «tendances inquiétantes» en Europe, notamment en Pologne.
D'aucuns auraient pu prétendre que les vagues migratoires, l'islamisation, la pandémie mondiale du covid, la crise économique, la désindustrialisation de l'Europe, la démocratie aux USA, le défi chinois, les agressions turques en Grèce, les désordres au moyen orient, le terrorisme islamique, les endettements et les déficits budgétaires, auraient pu constituer des sources de préoccupations prioritaires de l'UE. Erreur.
Posts préférés : Dossier immobilier et viewtopic.php?f=204&t=75765
Ignorés : F. Zabinsky, immodium, itrane2000

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titano
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Re: UE: les grands chantiers 2017-19 puis 2019-25

#100 Message par titano » 12 nov. 2020, 18:10

Lol, les islamistes jettent les homos du sommet des immeubles, mais le problème c'est la Pologne...
ΜΟΛΩΝ ΛΑΒΕ
Shermann a écrit :It's a jungle out there : 978-2412019689
Pooteen président !
Pimono, neron, saturne, Guynemer => /dev/null

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