kamoulox a écrit :Je pense que tu as bien résumé le truc.
Même dans d’autres domaines que l’info la plupart des chefs sont des branlebites qui rayent le parquet avec leurs dents , et ont encore bien la goutte sur la lèvre après avoir vu leur supérieur.
disons pour être réaliste que du point de vue d'un employé dans une boite US, toutes les promotions ne sont pas forcément bonnes à prendre. Par exemple un type qui est parti pour une carrière de technicien intéressante et correctement payée dans un domaine réellement complexe peut hésiter à accepter une promotion, si cette promotion lui interdit, comme c'est souvent le cas, de revenir 2 ans plus tard à la technique pure et dure. Aux US un chef dépend d'une structure et a des objectifs, et si la structure se casse la gueule ou si il rate ses objectif, il peut se trouver dans une impasse alors que peut-être il n'y est pour rien. Un technicien retombe beaucoup mieux sur ses pieds si sa structure se casse la gueule ou si son chef rate ses objectifs.
Du point de vue de la hiérarchie, les boites US n'aiment pas les gens surqualifiés, cad les types compétents et appréciés qui n'ont pas été promus parce-qu'ils ne souhaitaient pas être promus, pour des raisons personnelles ou bien par calcul, éventuellement tout à fait juste sur le fond. Elles ont peur d'une part que ces types foutent des peaux de bananes à leurs supérieurs directs, qui ont éventuellement les compétence pour le poste mais pas les compétences pour cornaquer des types surqualifiés, et d'autre part, elles ont peur que, si ces types sont excessivement gentils, ils en viennent à bien faire le boulot de leurs chefs à la place de leur chefs, et que çà provoque le maintient ou la promotion de cadres incompétents dans la boite.
Donc c'est pas rare dans certaines boites de voir des types gérer des plans de carrière compliqués, en essayant, non pas de refuser, mais d'éviter qu'on pense à eux pour, certaines promotion, en étant parfois excessivement sympathiques vis à vis de leurs chefs, considérant que ces chefs courent des risques de carrières qu'eux mêmes préfèrent éviter, et en essayant de faire en sorte que tout çà se voit le moins possible.
Il faut comprendre que, dans la plupart des boites, le grand patron est réputé jetable par le conseil d'administration, par exemple si le marketing financier a de bons arguments pour çà (communication vis à vis des actionnaires...) et tous les administratifs qui dirigent plus de 20 personnes sont considérés comme jetables par le patron, par exemple en cas d'erreur de leur part ou en cas d'erreur de quelqu'un d'autre qui les positionne dans le rôle du fusible. Dans ces structures, un excellent technicien qui a parfaitement fait ce qu'on lui avait formellement demandé est généralement en position de refuser de porter le chapeau pour quelqu'un d'autre. Ce genre de truc n'est pas nouveau et a souvent provoqué de grosses frustrations chez les administratifs et chez les dirigeant ayant suivi un cursus administratif (privilèges indus des techniciens par rapport à eux...). J'ai trouvé un exemple franco-français d'une histoire comme çà vers 1900 avec des conséquences énormes, qui a du provoquer un traumatisme durable dans l'administration française...