Juste une réaction à cette phrase j'ai compris que tu n'as pas compris :
Si tu veux lutter contre la spéculation foncière et immobilière, il faut libérer du terrain, pleins de terrains. Avec le message, "du terrain à bâtir, il y en aura pour tout le monde". C'est quand il y a pénurie ou risque de pénurie qu'il y a spéculation, empressement, file d'attente, marché noir.saturne a écrit :Quant au prix du foncier, l'intervention pour arrêter la spéculation a commencé depuis longtemps en encadrant les municipalités.
C'est tellement imbriqué avec le tissu administratif/politique, que si on n'a pas déjà réduit le prix du foncier, c'est parce que les politiques faisaient de la résistance.
Sur ce point (les terrains à bâtir et l'immo), Macron a laissé l'ancienne politique en place et l'a peut être aggravé (c'est de toute façon dans l'air du temps en France, en roue libre on va naturellement vers plus de restrictions). Des restrictions très fortes de droit à bâtir sont en effet en place et s'aggravent (motifs écologistes : plus de nouvelle urbanisation qui agissent directement sur le prix du foncier puis du logement). Ce n'est pas une politique qui arrête la spéculation ou réduit le prix du foncier, c'est précisément le contraire : c'est une politique délibérément restrictive qui encourage la spéculation et augmente le prix du foncier... puis du logement ensuite.
Et c'est d'ailleurs ce qui se passe.
Exemple de l'essence : c'est quand il y a des blocages (ou des menaces de blocage) de raffinerie qu'il y a immédiatement des files d'attentes dans les stations essence. Des gens font le plein dès que leur réservoir est au quart vide sans faire attention au prix. Et cette panique/précipitation provoque une pénurie rapide.
Lorsque les blocages ne sont pas à l'ordre du jour, les stations services ne sont pas pris d'assaut. Les automobilistes attendent d'avoir un réservoir vide avant de faire le plein. Et ils font jouer la concurrence des prix. Car "de l'essence, il y en aura pour tout le monde".