alexlyon a écrit : ↑23 oct. 2019, 10:58
L'épargne d'une famille a déjà été taxée (en amont)..
En fait, toutes ces positions sont valables, dès lors que l'on choisit la cellule économique fondamentale: l'individu, la famille, la tribu, le peuple, l'humanité, la secte...
Si l'on décide que la cellule est la famille, on peut alors considérer que l'argent a déjà été taxé quand il est entré dans la famille et ne doit plus l'être lorsqu'il y a transfert inter familial.
( On est à l'intérieur de la cellule. )
Si l'on décide que c'est l'individu, l'argent peut être taxé quand il passe du mort à l'héritier ( et ce n'est pas le mort que l'on taxe mais bien l'héritier. )
etc...
On doit donc, pour décider de la fiscalité sur l'héritage, utiliser d'autres critères que les critères moraux et en particulier observer quelles sont les conséquences de chaque choix de cellule.
Par exemple, quelle est la viabilité d'une société basée sur la seule solidarité familiale, au mieux tribale, indépendamment de tout rapport à un peuple, à ses individus, à son territoire ?
En général, ce n'est pas très glorieux, en termes d'efficacité économique mais aussi de sécurité, de pérennité.
Ces familles ne peuvent exister que s'il existe une société construite avec d'autres choix de granularité au sein de laquelle elle peuvent exploiter les avantages des deux choix, le leur et celui de la société.
Ces avantages amènent rapidement ces familles à des états très favorables, mais comme elles ne savent pas s'arrêter et se persuadent de leur bon droit, ça finit mal. Couic, le lignage.
Ce que dit Pimono est exact.