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INSEE : Niveau de vie et pauvreté des immigrés

Posté : 06 juin 2018, 20:01
par kamoulox
Très intéressant

https://www.insee.fr/fr/statistiques/fi ... v-immi.pdf

« les prestations sociales représentent une part plus importante des revenus des ménages immigrés : 16,9 % contre 4,8 % pour les ménages non immigrés et 7,8 % pour les ménages mixtes. Selon l’origine de la personne de référence du ménage, la part des prestations sociales va de 23,7 % pour les personnes nées en Afrique à 7,2 % pour les personnes natives d’Europe, soit un niveau plus proche de celui des ménages non immigrés. »

« Parmi les ménages immigrés, ceux dont la personne de référence est née en Afrique y sont encore davantage surreprésentés : 86,6 % des personnes vivant au sein de ces ménages ont un niveau de vie inférieur au niveau de vie médian. Plus de la moitié d’entre elles (54,9 %) ont un niveau de vie inférieur au 2e décile. »

Rassurez vous, ils paieront vos retraites :mrgreen:

Re: INSEE : Niveau de vie et pauvreté des immigrés

Posté : 06 juin 2018, 22:32
par stchong
Non, non, y'a pas de benchmarking :shock:

Pour les retraites c'est pas eux qui paieront, tout l'argent ira en Afrique. Ils ont un esprit de famille obligatoire, pas comme nous.

Re: INSEE : Niveau de vie et pauvreté des immigrés

Posté : 06 juin 2018, 22:36
par squamata
Les ménages mixtes ont de meilleurs revenus que les non immigrés et les PR immigrés n'enfantent pas

Re: INSEE : Niveau de vie et pauvreté des immigrés

Posté : 07 juin 2018, 06:19
par Bidibulle
squamata a écrit :Les ménages mixtes ont de meilleurs revenus que les non immigrés et les PR immigrés n'enfantent pas
J'ai peut être les yeux embrumés, mais j'ai lu l'inverse.

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Re: INSEE : Niveau de vie et pauvreté des immigrés

Posté : 07 juin 2018, 07:00
par squamata
Oui c'est un peu louche, le premier graphe "Composition du revenu disponible moyen des ménages en 2015 selon l’origine géographique" à l'air faux
le niveau de vie moyen des ménages mixtes (22 480 euros) est proche de celui des non‑immigrés (24 350 euros).

Re: INSEE : Niveau de vie et pauvreté des immigrés

Posté : 07 juin 2018, 07:13
par Pi-r2
quand on mélange volontairement des immigrés européens et africains, on obtient une salade de chiffres, mais pas des données exploitables.

Re: INSEE : Niveau de vie et pauvreté des immigrés

Posté : 07 juin 2018, 07:15
par vpl
kamoulox a écrit :Très intéressant

https://www.insee.fr/fr/statistiques/fi ... v-immi.pdf

« les prestations sociales représentent une part plus importante des revenus des ménages immigrés : 16,9 % contre 4,8 % pour les ménages non immigrés et 7,8 % pour les ménages mixtes. Selon l’origine de la personne de référence du ménage, la part des prestations sociales va de 23,7 % pour les personnes nées en Afrique à 7,2 % pour les personnes natives d’Europe, soit un niveau plus proche de celui des ménages non immigrés. »

« Parmi les ménages immigrés, ceux dont la personne de référence est née en Afrique y sont encore davantage surreprésentés : 86,6 % des personnes vivant au sein de ces ménages ont un niveau de vie inférieur au niveau de vie médian. Plus de la moitié d’entre elles (54,9 %) ont un niveau de vie inférieur au 2e décile. »

Rassurez vous, ils paieront vos retraites :mrgreen:
Et ben , tout va bien non ? Si une enquête annonçait que les immigrés gagnaient mieux leur vie que les non immigrés j'imagine que ça plairait pas, non ?
Et meme l'esprit le plus obtus sait que les aides sociales représentent une part plus importante du revenus chez les bas salaires.
CQFD

Aprés, en étant de mauvaise foi on peut en déduire que ces salauds d'immigrés ne foutent rien et ne touchent que des aides sociales, évidemment.

Re: INSEE : Niveau de vie et pauvreté des immigrés

Posté : 07 juin 2018, 07:42
par cashisking
vpl a écrit :Et ben , tout va bien non ? Si une enquête annonçait que les immigrés gagnaient mieux leur vie que les non immigrés j'imagine que ça plairait pas, non ?
Et meme l'esprit le plus obtus sait que les aides sociales représentent une part plus importante du revenus chez les bas salaires.
CQFD
Dans le même temps on veut nous faire croire qu'ils viennent pour payer nos retraites...
Ils vont payer avec quoi ? Les allocations de la CAF ?
Ou alors nos retraites seront la moitié de celles d'aujourd'hui.
Oh wait :|

Re: INSEE : Niveau de vie et pauvreté des immigrés

Posté : 07 juin 2018, 08:41
par L2L
vpl a écrit :
kamoulox a écrit :Très intéressant

https://www.insee.fr/fr/statistiques/fi ... v-immi.pdf

« les prestations sociales représentent une part plus importante des revenus des ménages immigrés : 16,9 % contre 4,8 % pour les ménages non immigrés et 7,8 % pour les ménages mixtes. Selon l’origine de la personne de référence du ménage, la part des prestations sociales va de 23,7 % pour les personnes nées en Afrique à 7,2 % pour les personnes natives d’Europe, soit un niveau plus proche de celui des ménages non immigrés. »

« Parmi les ménages immigrés, ceux dont la personne de référence est née en Afrique y sont encore davantage surreprésentés : 86,6 % des personnes vivant au sein de ces ménages ont un niveau de vie inférieur au niveau de vie médian. Plus de la moitié d’entre elles (54,9 %) ont un niveau de vie inférieur au 2e décile. »

Rassurez vous, ils paieront vos retraites :mrgreen:
Et ben , tout va bien non ? Si une enquête annonçait que les immigrés gagnaient mieux leur vie que les non immigrés j'imagine que ça plairait pas, non ?
Et meme l'esprit le plus obtus sait que les aides sociales représentent une part plus importante du revenus chez les bas salaires.
CQFD

Aprés, en étant de mauvaise foi on peut en déduire que ces salauds d'immigrés ne foutent rien et ne touchent que des aides sociales, évidemment.
On nous a pas dit que c'étaient des ingénieurs, des médecins, des chercheurs ?

On se choppe juste les traines savate de l'Afrique, quand les Africains qui auraient vraiment une place en Europe et qui suivent les règles se voient refuser les visas.

Re: INSEE : Niveau de vie et pauvreté des immigrés

Posté : 07 juin 2018, 08:50
par vpl
Qu'est-ce que tu fais bien l'idiot !

Et non, PERSONNE n'a jamais prétendu que les immigrés en France étaient des médecins ou des ingénieurs, encore un fait alternatif qui pollue les discussions et permet de faire tourner en boucle les même arguments à la ***.

Dans les migrants récents (mais ce n'est pas de ça dont parle cette étude), oui il y a ce genre de profil, mais là encore, personne ne prétend que tous les sont ni même bien entendu que c'est majoritaire.

Re: INSEE : Niveau de vie et pauvreté des immigrés

Posté : 07 juin 2018, 13:44
par Bidibulle
Je vois dans cette étude une immense injustice que cet écart de niveau de vie. Écart que l'on devrait s'empresser de combler par la création d'une allocation spéciale étrangers.

Envoyé de mon W_C800 en utilisant Tapatalk

Re: INSEE : Niveau de vie et pauvreté des immigrés

Posté : 07 juin 2018, 14:31
par parpayou
Les immigrés africains sont une richesse que pour les uber, groupe BTP etc. Pour l'état et donc nous c'est une charge financière sans parler du reste. Ca tout le monde a moins d'être idiot la compris. Alors on te vend la richesse du multicultiralisme, le blabla de la France traditionnelle terre d'accueil etc etc. Les immigrés n’arriveront même pas à payer leur retraite, c'est nous qu'allons payer. Mais Bouygues aura eu sa main d’œuvre à pas cher.

Re: INSEE : Niveau de vie et pauvreté des immigrés

Posté : 07 juin 2018, 15:02
par Indécis
vpl a écrit :Aprés, en étant de mauvaise foi on peut en déduire que ces salauds d'immigrés ne foutent rien et ne touchent que des aides sociales, évidemment.
vpl qui parle de mauvaise foi ?
T'es un bon quand même... :lol: :lol: :lol:

Re: INSEE : Niveau de vie et pauvreté des immigrés

Posté : 07 juin 2018, 15:22
par optimus maximus
Grosso modo, ce sont les allocations familiales et les APL.
Les pensions et retraites représentent une part moindre du revenu des ménages immigrés, en particulier des Africains.

Re: INSEE : Niveau de vie et pauvreté des immigrés

Posté : 07 juin 2018, 16:24
par EmileZola
Vous découvrez que les immigrés sont pauvres ?
Bande de fachos incultes.

Re: INSEE : Niveau de vie et pauvreté des immigrés

Posté : 07 juin 2018, 21:01
par stchong
EmileZola a écrit :Vous découvrez que les immigrés sont pauvres ?
Bande de fachos incultes.
Pourquoi :shock: tu préfères qu'ils soient plus riches que toi ?

Donne ton flouze (900 000€) aux associations pour les migrants, au lieu de dire que nous sonnes des fachos.

Re: INSEE : Niveau de vie et pauvreté des immigrés

Posté : 07 juin 2018, 21:19
par Gpzzzz
stchong a écrit :
EmileZola a écrit :Vous découvrez que les immigrés sont pauvres ?
Bande de fachos incultes.
Pourquoi :shock: tu préfères qu'ils soient plus riches que toi ?

Donne ton flouze (900 000€) aux associations pour les migrants, au lieu de dire que nous sonnes des fachos.
Cédric donnera tout le POGNON qui dépasse le million aux associations pour l accueil des migrants.. en plus ça lui fera des réductions d impôts :-)

Re: INSEE : Niveau de vie et pauvreté des immigrés

Posté : 08 juin 2018, 12:49
par achillemo
EmileZola a écrit :Vous découvrez que les immigrés sont pauvres ?
Bande de fachos incultes.
Pour une fois, d'accord avec Cédric pour la premiere phrase. Quand on fait venir des gens pour leur faire faire des boulots mal payés, ils seront forcément éligibles à toutes sortes d'aide, hormis celles pour les riches (niches fiscales).

L'INSEE va bientôt publier que les riches payent plus l'ISF que les pauvres.

Re: INSEE : Niveau de vie et pauvreté des immigrés

Posté : 08 juin 2018, 13:10
par Tom-Personne
Je suis d'accord avec le mécanisme qui entraîne que, puisque les immigrés occupent des emplois très faiblement payés (et souvent non déclarés), ils sont surreprésentés dans les bénéficiaires des transferts sociaux.
Mais la question que nul ne doit poser sous peine de mise à mort sociale, c'est qui est ce "on" qui les fait venir (ou leur laisse la porte grand ouverte) ?
La seconde question, c'est pourquoi ?

Re: INSEE : Niveau de vie et pauvreté des immigrés

Posté : 08 juin 2018, 15:02
par wasabi
achillemo a écrit : Pour une fois, d'accord avec Cédric pour la premiere phrase. Quand on fait venir des gens pour leur faire faire des boulots mal payés, ils seront forcément éligibles à toutes sortes d'aide,
Pourquoi forcément ? C'est un choix politique. On pourrait aussi faire que l'aide sociale ne concerne que les vrais français en difficulté et que les étrangers si ils sont en difficulté chez nous n'ont qu'à repartir chez eux.
Se taper les pauvres et la délinquance de souche c'est la croix de la société, supporter la pauvreté et la délinquance immigrée, c'est l'amour du SM.

Re: INSEE : Niveau de vie et pauvreté des immigrés

Posté : 09 juin 2018, 09:31
par lecriminel
Tom-Personne a écrit :Je suis d'accord avec le mécanisme qui entraîne que, puisque les immigrés occupent des emplois très faiblement payés (et souvent non déclarés), ils sont surreprésentés dans les bénéficiaires des transferts sociaux.
Mais la question que nul ne doit poser sous peine de mise à mort sociale, c'est qui est ce "on" qui les fait venir (ou leur laisse la porte grand ouverte) ?
La seconde question, c'est pourquoi ?
connaissant l'ethique de nos décideurs,
puisque les étrangers sont interdits d'entrer par voie normale (avion, ligne de bateau)
mais pas s'ils risquent leur vie sur un radeau,
la réponse la plus évidente est qu'ils touchent (probablement indirectement) quelque chose du trafic humain

Re: INSEE : Niveau de vie et pauvreté des immigrés

Posté : 11 juin 2018, 17:56
par confettis1
wasabi a écrit :
Pourquoi forcément ? C'est un choix politique. On pourrait aussi faire que l'aide sociale ne concerne que les vrais français en difficulté et que les étrangers si ils sont en difficulté chez nous n'ont qu'à repartir chez eux.
Se taper les pauvres et la délinquance de souche c'est la croix de la société, supporter la pauvreté et la délinquance immigrée, c'est l'amour du SM.
Encore faudrait t'il définir plus précisement la catégorie "vrai francais en difficulté " .... L'expression est pour le moins ambigue 8) .
On ne sait pas si le vrai concerne "francais" ou "francais en difficulté ".

Re: INSEE : Niveau de vie et pauvreté des immigrés

Posté : 11 juin 2018, 20:16
par wasabi
confettis1 a écrit :
wasabi a écrit :
Pourquoi forcément ? C'est un choix politique. On pourrait aussi faire que l'aide sociale ne concerne que les vrais français en difficulté et que les étrangers si ils sont en difficulté chez nous n'ont qu'à repartir chez eux.
Se taper les pauvres et la délinquance de souche c'est la croix de la société, supporter la pauvreté et la délinquance immigrée, c'est l'amour du SM.
Encore faudrait t'il définir plus précisement la catégorie "vrai francais en difficulté " .... L'expression est pour le moins ambigue 8) .
On ne sait pas si le vrai concerne "francais" ou "francais en difficulté ".
que ça soit l'un ou l'autre dans le cas présent ça ne change rien au propos.

Re: INSEE : Niveau de vie et pauvreté des immigrés

Posté : 19 mai 2021, 13:31
par Indécis
"En France, le désenclavement des populations immigrées et de leurs descendants est urgent"
https://www.marianne.net/agora/tribunes ... #xtor=AL-8
L’INSEE a mis en lumière une mortalité deux fois plus importante pour les étrangers que pour les Français durant l’année 2020, conséquence de la première vague du Covid-19. Ce chiffre frappant pourrait révéler d'autres données : 38 % des immigrés en France sont pauvres – 44 % pour ceux qui viennent d’Afrique – et le taux de chômage est de 19,3 % pour les actifs nés hors de l’Union européenne.

Plus de la moitié des ménages d’immigrés africains et maghrébins vivent dans des quartiers où le logement social dépasse les 25 %,
le plus souvent dans les anciens bassins industriels, aujourd’hui en déshérence. Les enfants d’immigrés sont trois fois plus touchés par le chômage que les autres. La situation des immigrés et de leurs enfants en France aujourd’hui est le reflet des échecs des orientations politiques, économiques, idéologiques des partis qui se sont partagé le pouvoir depuis 40 ans.

Tout ceci n'est pas le fruit du racisme systémique des Français. C'est la conséquence des choix économiques, politiques, sociaux, des gouvernements de droite comme de gauche qui se sont succédé. En 1990, les ménages ouvriers en France représentaient 32 % de la population, plus de 70 % pour les immigrés du Maghreb. Mais la stratégie industrielle a été abandonnée au profit du mantra de « la baisse de charges », car « L’État ne peut pas tout », pour reprendre les mots de Lionel Jospin, lequel actait l’abandon de l’industrie en plaçant ce ministère sous la tutelle de Bercy.

C’est aussi l’époque de l’adoption de l’euro, qui coûtera très cher à la compétitivité de l’industrie française. L'industrie est passée de 6,9 millions de salariés en 1984 à 3,4 millions fin 2017.
Julia Cagé, économiste réputée de gauche, affirmait en 2011 qu’il fallait que la France continue à se désindustrialiser. Cet abandon de l’industrie a particulièrement touché les immigrés et leurs enfants, surreprésentés dans la classe ouvrière, comme en témoigne la fermeture en 2013 de l’usine PSA d’Aulnay, un des plus gros employeurs de Seine-Saint-Denis.

EUROPE ET CHÔMAGE
L’intégration européenne a également joué contre les immigrés en France. Les travailleurs détachés, fortement présents dans le secteur du bâtiment, représentent une concurrence en plus et des opportunités de travail en moins. Il y a une surreprésentation des immigrés dans les niveaux de diplômes les plus touchés par le chômage.

Les immigrés, notamment ceux qui viennent d’Afrique, ont un niveau de diplôme inadapté à l’économie française : 42 % n’ont aucun diplôme, 20 % un BEP-CAP, 13 % un baccalauréat.
Or, un afflux d’immigrés peu qualifiés dans des bassins d’emploi déjà sinistrés a pour principale conséquence de priver d’opportunités de travail les immigrés déjà installés et leurs enfants.

Sous couvert d’ouverture, de générosité, les gouvernements successifs ont ainsi laissé se produire un cercle vicieux, privant les immigrés de travail dans l’industrie, puis les mettant en concurrence avec des immigrés plus récents ou des travailleurs détachés sur le marché du travail. Pour le plus grand plaisir du Medef, qui réclame toujours plus d’immigrés.

REPLI DE L'ÉTAT
Il faut ajouter à cela les politiques de décentralisation et l’austérité. La montée en puissance des collectivités territoriales et le repli de l’État ont occasionné des inégalités territoriales importantes, auxquelles il faut ajouter la compression de la dépense publique. En Seine-Saint-Denis, il y a aujourd’hui un manque flagrant de moyens dans la police, la justice, l’éducation ou la santé.

Et cela ne semble pas près de s’améliorer avec le fameux droit à la différenciation voulu par Jean Castex, qui n’est qu’une autre façon d’accepter les inégalités économiques entre les territoires et l’abandon de toute politique égalitaire. Les plus pauvres sont les premiers touchés par ces politiques de différenciation et d’austérité et ils sont surreprésentés chez les immigrés.

Une commission parlementaire concluait : « Le moins bien doté des établissements [scolaires] parisiens est mieux doté que le plus doté des établissements de la Seine-Saint-Denis. » Sans surprise, ce sont d’ailleurs aujourd’hui ces territoires de relégation qui souffrent le plus de la Covid-19, avec des taux d’incidences hebdomadaires parmi les plus élevés de France et des services hospitaliers publics saturés par l’arrivée incessante de patients. La précarité, l’insalubrité et la promiscuité dans lesquelles vivent ces populations immigrées et descendantes d’immigrés les condamnent à une double peine avec le risque accru de tomber malade, mais aussi de perdre des emplois peu qualifiés touchés en premier lieu par la crise économique.

DOGME DU LIBRE-ÉCHANGE
Selon une étude de l’OCDE, un million de jeunes issus de l’immigration ne sont ni en emploi, ni scolarisés, ni en formation et 23 % des jeunes de 15 à 34 ans descendants d’immigrés ne sont pas ou peu diplômés. Ils auront toutes les difficultés à trouver un emploi, ayant naturellement moins de réseaux que des personnes dont la famille réside sur un même territoire depuis plusieurs générations.

Le dogme du libre-échange, adopté par les élites politiques et intellectuelles en France depuis le tournant de 1983, a causé non pas une ouverture sur le monde mais la destruction du monde ouvrier, le repli sur soi, des conduites de protection du groupe, de l’angoisse et une montée de la xénophobie avec, en corollaire, des discriminations envers les immigrés, notamment dans l’emploi ou le logement, secteurs indispensables à une vie stable dans une société instable.

Malgré tout, la politique d’immigration a continué à être généreuse. L’immigration familiale s’est poursuivie et accélérée, avec aussi le renforcement de communautés d’immigrés dans les mêmes quartiers déjà en difficulté. Depuis le début des années 2000, la France connaît une immigration semblable aux années 1960, alors que le plein-emploi et la croissance ont été remplacés par le chômage de masse. Il n’y a aucune forme de bienveillance à accueillir une population que l’on condamne largement à la pauvreté une fois sur le territoire.


Cet enclavement résulte des politiques économiques mais aussi idéologiques. À partir des années 1980, le discours différentialiste prend de plus en plus d’importance. À droite, Valéry Giscard d’Estaing tient en septembre 1991 au Figaro Magazine un discours violent et révélateur au fond de ce que cette droite pense des immigrés issus du Maghreb. « La question de l’intégration ne se pose pas, car ils doivent pouvoir conserver leur culture et leurs valeurs propres, de même que les Français expatriés ne souhaitent pas se voir imposer l’intégration », déclare-t-il avant de prôner le droit du sang.

À gauche, le différentialisme prend un visage plus séduisant et tolérant. Ainsi, François Mitterrand déclare en 1975 : « Il est temps de donner aux libertés nouvelles, […] celles que commande le besoin de tout individu de chaque communauté d’affirmer sa personnalité, d’exercer sa responsabilité, de défendre son droit à la différence. » Mais au fond c’est la même mise à distance de l'étranger, à qui l'on enjoint de garder sa culture d’origine. Dans les discours politiques, le temps de l’assimilation était fini.

Cet abandon, ajouté à la dilution de la conscience de classe des ouvriers dans la désindustrialisation, a provoqué une forte remise en question des pratiques intégratrices des classes populaires autochtones : celles-ci se sont mises à voter de plus en plus pour le FN et à fuir les cités HLM vers le périurbain ou la campagne. Autre facteur d'isolement : les immigrés ou descendants d'immigrés qui réussissent – et ils sont nombreux – s'empressent eux aussi de quitter, dès qu'ils le peuvent, les territoires ravagés où viennent s'installer les nouveaux venus.

Cela engendre une concentration non seulement d'immigrés, mais de pauvreté. Surtout, cette situation masque les nombreuses trajectoires ascendantes et entretient l'idée d'une assignation à résidence qui ne fait qu'accentuer le ressentiment de ceux qui restent.

Le désenclavement des populations immigrées et de certains de leurs descendants est urgent. Le mouvement République souveraine en est convaincu. Cela passera nécessairement par une rupture avec l’Europe maastrichtienne et le retour de l’État-stratège. La politique de l’UE, et sa monnaie, condamne en effet une large part des immigrés et leurs enfants à la précarité.

Cela implique aussi de réduire les flux d’immigrations, notamment familiale et économique. Une immigration importante dans une société bloquée comme la France ne permet pas d’accueillir dans de bonnes conditions, génère un sentiment de rejet et d'assignation pour les immigrés et provoque une angoisse de perte d’identité pour les Français autochtones ou descendants d’immigrés de vagues antérieures. Il faudra réaffirmer la primauté du droit national afin de reprendre le contrôle sur notre politique d’immigration.


Enfin, il sera nécessaire d’assumer une politique d’assimilation
, qui affirme avec force que le destin des immigrés et de leurs enfants est d’être des Français à part entière – ce qui n'empêche nullement un attachement au pays d'origine et à sa culture – et non plus, comme aujourd’hui, des Français entièrement à part.

Re: INSEE : Niveau de vie et pauvreté des immigrés

Posté : 19 mai 2021, 13:43
par WolfgangK
Indécis a écrit :
19 mai 2021, 13:31

Les immigrés, notamment ceux qui viennent d’Afrique, ont un niveau de diplôme inadapté à l’économie française : 42 % n’ont aucun diplôme, 20 % un BEP-CAP, 13 % un baccalauréat.
Or, un afflux d’immigrés peu qualifiés dans des bassins d’emploi déjà sinistrés a pour principale conséquence de priver d’opportunités de travail les immigrés déjà installés et leurs enfants.
En fait, c'est encore pire que ça. J'ai plus la référence sous la main, mais il y avait eu une campagne de tests de compétences (style PISA, mais pour des compétences post-Bac) : non seulement les immigrés sont moins diplômés, mais leurs compétences à diplôme égal sont plus faibles :?

Re: INSEE : Niveau de vie et pauvreté des immigrés

Posté : 19 mai 2021, 13:47
par franckyfranck
Dans n'importe quel pays civilisé, tant que tu n'a pas la nationalité soit tu bosses, soit tu dégages. Si tu bosses, on te file des papiers sans trop de soucis, et si tu ne bosses pas ben tu n'occupes pas les services sociaux.

Ceci devrait être appliqué strictement ce qui je pense réduirait beaucoup le racisme. Quand à la nationalité, il y a effectivement une dimension culturelle à ne pas occulter. Devenir Français c'est vouloir être Français (donc parler la langue et avoir la volonté ferme de s'intégrer).

Re: INSEE : Niveau de vie et pauvreté des immigrés

Posté : 19 mai 2021, 14:01
par m.enfin
franckyfranck a écrit :
19 mai 2021, 13:47
Dans n'importe quel pays civilisé, tant que tu n'a pas la nationalité soit tu bosses, soit tu dégages. Si tu bosses, on te file des papiers sans trop de soucis, et si tu ne bosses pas ben tu n'occupes pas les services sociaux.
encore plus sympas que ca en Australie, il faut et Un emploi et Un diplome dans le secteur de l'emploi, sinon tu dégages

Re: INSEE : Niveau de vie et pauvreté des immigrés

Posté : 19 mai 2021, 14:05
par Goldorak2
m.enfin a écrit :
19 mai 2021, 14:01
franckyfranck a écrit :
19 mai 2021, 13:47
Dans n'importe quel pays civilisé, tant que tu n'a pas la nationalité soit tu bosses, soit tu dégages. Si tu bosses, on te file des papiers sans trop de soucis, et si tu ne bosses pas ben tu n'occupes pas les services sociaux.
encore plus sympas que ca en Australie, il faut et Un emploi et Un diplome dans le secteur de l'emploi, sinon tu dégages
et pour être sûr que tu puisses dégager en cas de besoin, tu ne peux rentrer en Australie que si tu as sur ton compte de quoi partir (le billet de retour). Je ne crois cependant pas qu'ils te le gèle en attendant que tu l'utilises.
De fait, l'immigration en Australie ne peut être qu'une chance, que du positif pour le pays.

Re: INSEE : Niveau de vie et pauvreté des immigrés

Posté : 19 mai 2021, 21:26
par kamoulox
Quand ma femme est venue en France elle devait justifier de 6000 euros je crois sur le compte pour pourvoir avoir son visa étudiant sinon c’était niet.

A croire qu’on est moins sélectif avec ceux venant de l’autre côté de la Méditerranée

Ho wait…

Re: INSEE : Niveau de vie et pauvreté des immigrés

Posté : 19 mai 2021, 22:06
par Goldorak2
kamoulox a écrit :
19 mai 2021, 21:26
Quand ma femme est venue en France elle devait justifier de 6000 euros je crois sur le compte pour pourvoir avoir son visa étudiant sinon c’était niet.

A croire qu’on est moins sélectif avec ceux venant de l’autre côté de la Méditerranée

Ho wait…
Je veux bien croire que c'est la cas pour eux aussi. Sauf que les africains s'en moquent et s'incrustent dans la durée, régularisés après 5 ou 10 ans de présence sur le sol en clandestinité, même en apprenti voleur. Et la France ne fait pas respecter sa loi.
Solution évidente : ne jamais régulariser les clandestins. Ne jamais leurs accorder de droit. (scolarité des enfants, soin, etc...). Et toujours les virer.