Les aides sociales représentent un tiers du PIB français

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Vincent92
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Re: Les aides sociales représentent un tiers du PIB français

#51 Message par Vincent92 » 21 juin 2018, 13:11

pimono a écrit :
Vincent92 a écrit :Quand on considère qu'une baisse d’impôt consentie est une dépense ou une aide, cela veut dire qu'on a touché le fond et qu'on est mûr pour travailler à Bercy..

Biensur que oui qu'une baisse d'impot doit être considéré comme une dépense car l'état budgetise l'année budgétaire à venir selon des prévisions de l'année passée, aussi , sur le plan purement comptable, une baisse d'impôt est un manque à gagner dans le budget qui peut être regrettable car les français sont radins et ne dépenseront pas plus dans l'économie pour autant.
Il y a une différence importante entre dire que c'est un manque à gagner/des recettes en moins (ça c'est difficile de dire le contraire) et dire que c'est une dépense ou une aide.
Si on considère que c'est une dépense, cela veut implicitement dire que l'argent nous appartient au départ.
Modifié en dernier par Vincent92 le 21 juin 2018, 13:14, modifié 1 fois.
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optimus maximus
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Re: Les aides sociales représentent un tiers du PIB français

#52 Message par optimus maximus » 21 juin 2018, 13:13

Vincent92 a écrit :
lecriminel a écrit :
Indécis a écrit :Article malhonnête qui mélange aides sociales et assurance.
Ne vous plaignez pas, il n'a pas compté comme aide sociale (parce que le bénéficiaire n'en avait pas besoin) les milliards versés à Dassault et cie,
ou les exemptions d'impots (1er poste de dépense de l'Etat)
c'est vrai que le chiffre aurait donné le vertige.
Quand on considère qu'une baisse d’impôt consentie est une dépense ou une aide, cela veut dire qu'on a touché le fond et qu'on est mûr pour travailler à Bercy.
Puisque cela revient à dire que l'argent n'appartient pas à celui qui l'a gagné mais est avant tout l'argent de l'état qui veut bien - comme certains monarques en leur temps - en redistribuer une partie et comme bon lui semble à celui qui l'a obtenu/créé au départ.
Sur le fond c'est bien des recettes en moins mais la forme me gène beaucoup.
Un crédit d'impôt est un régime dérogatoire à l'impôt, une rupture d'égalité qui ne peut être justifiée que par les effets vertueux qu'il est censé prodiguer sur l'activité économique. En ce sens c'est déjà une dépense (puisque cette réduction d'impôt est au final prise en charge par ceux qui n'en bénéficient pas).
Dès lors qu'un crédit d'impôt (ou plus généralement un allègement de cotisations, un abattement fiscal etc.) n'est pas efficace, il doit être remis en cause pour d'autres utilisations, notamment la réduction du déficit public.

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pimono
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Re: Les aides sociales représentent un tiers du PIB français

#53 Message par pimono » 21 juin 2018, 13:29

Vincent92 a écrit :Il y a une différence importante entre dire que c'est un manque à gagner/des recettes en moins (ça c'est difficile de dire le contraire) et dire que c'est une dépense ou une aide.
Si on considère que c'est une dépense, cela veut implicitement dire que l'argent nous appartient au départ.
Oui, "l'argent nous appartient au départ", c'est un acquis d'usage pour qui en était bénéficiaire d'une année sur l'autre.

Mathématiquement, une baisse d'impot, est une dépense qui correspond à une masse d'argent qu'on réduit des recettes si bien qu'il s'agit bien d'une dépense dès lors qu'elle est plus ou moins chiffrable au préalable. Cette amputation revient exactement à inscrire cette somme sur le compte "dépenses".

Pour comprendre cette logique selon cet angle, peut être faut-il se projeter dans la situation budgétaire sans prendre parti...
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Re: Les aides sociales représentent un tiers du PIB français

#54 Message par Vincent92 » 21 juin 2018, 15:09

Pimono, il n'y a pas besoin d'être expert comptable pour comprendre que les cases "recette" et "dépense" sont différentes. Et que moins d'imposition c'est moins de recette et non pas plus de dépense quand l'argent ne nous appartient pas au départ.
Si on considère que c'est plus de dépense cela veut dire que l'argent nous appartient dès le début. C'est probablement le point de vue de certains agents à Bercy.
Une aide comme le minimum vieillesse ou le RSA quant à elle est une dépense et non une recette en moins.
Maintenant, à la fin et vu que l'un se soustrait à l'autre, cela revient au même sur l'équilibre du budget. Sur cela tout le monde est d'accord.
Ca fait trois fois que je te dis la même chose, si on ne se comprend pas, tant pis. J'aurais essayer d'expliquer mon point de vue.
Modifié en dernier par Vincent92 le 21 juin 2018, 15:19, modifié 1 fois.
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Re: Les aides sociales représentent un tiers du PIB français

#55 Message par lecriminel » 21 juin 2018, 15:18

Vincent92 a écrit : Pour Hanouna, si l'état lui consentait des impôts en moins (à la place de payer x il en payer y ou y est inférieur à x), je ne considérerais pas cela comme une dépense ou une aide.
appelle ça comme tu veux,
mais il couterait bien plus cher à la collectivité qu'un pauvre hère exclu du marché du travail, interdit de se mettre à son compte, et à qui on accorderait royalement le pire logement du coin et un peu de malbouffe,
et je crois que c'est ça qui énerve les gens (que quelqu'un leur coute)
Le résultats objectifs chez nous : 90% de la population éligible vaccinée en un an. Si on était resté à la chloroquine on serait tous mort. Mais ca doit être un détail.

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Re: Les aides sociales représentent un tiers du PIB français

#56 Message par pimono » 21 juin 2018, 22:46

Vincent92 a écrit : Une aide comme le minimum vieillesse ou le RSA quant à elle est une dépense et non une recette en moins.
ça dépend de quel point de vue on se situe.
Pour les bénéfciaires du minimum vieillesse ou le RSA, il s'agit d'une jolie recette.

Une baisse de n'importe quel taux de cotisation, c'est exactement comme une dépense pour le percepteur car il doit trouver l'argent ailleurs immédiatement pour compenser la perte de cette masse d'argent qu'il aurait perçu sans rien changer.
Sous Macron, les baisses consenties aux riches ne sont pas vraiment des dépenses car ces dépenses sont transférées aux classes inférieures qui compensent mais si cette masse laborieuse ne payait rien, ces baisses d'impôts seraient une dépense regrétable.

C'est important de penser de cet angle car c'est le plus "honnête". Les impots c'est important. si les gens veulent payer moins, il faut qu'il réduisent leur train de vie "public" mais apparement ça l'air très compliqué pour eux.
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