Matthieu Brucher a écrit :
On peut faire dire n'importe quoi a un reseau de neurones (j'ai vu des gens qui ont publie un article sur un RN qui donnait une explication sur une image en lui donnant comme apprentissage les pires horreurs trouvees sur le net et tout le monde trouvait incroyable que sur des images de chatons, le reseau sorte une description horrible).
Donc si on ne donne pas les bonnes donnees en entree, on trouve n'importe quoi en sortie. GS demontre juste ce que le monde historique des data sciences connait.
A mon avis, il ne s'agit pas tellement d'un probleme de donnees / quantite / qualite / echantillonage, mais plutot comme l'observe Praséodyme, un probleme de modele. Meme en ayant une vague idee de la capacite d'apprentissage d'un modele de la famille des NN, utiliser cette solution pour modeliser un systeme aussi instable que celui des match de football entre equipes de niveau international, ca me parait assez illusoire, ou alors interessant juste a titre d'experience scientifique (ce qui semble etre le cas).
A la limite ce qui aurait ete interessant ca aurait ete de fournir un resume de tous les elements techniques / features qui ont joue un role decisif pour arriver a ces conclusions, comme par exemple, tel joueur de telle equipe utilise plutot des attaque cote gauche, alors que les defenseurs sont plus habitues a contrer des attaques du milieu ou de l'autre cote.
Ca permet de resumer les infos que tout bon fan de foot dois connaitre sans avoir a se palucher l'integralilte de la presse sportive, et ca permet d'avoir une idee de la cote des match, ce qui est different que d'avoir une idee du resultat.
Comme je n'ai pas lu le documents de GS (j'ai mieux a faire) et que l'article du monde est protege, et que je ne compte certainement pas m'abonner a ce torchon pour en savoir plus, je ne peux pas vraiment m'avancer plus sur le fond.
Sur la forme, si l'article lui meme rappel que ces predictions n'avaient absolument pas valeur de conseil d'investissement :
Certes, les prédictions se voulaient pince-sans-rire, à ne pas prendre trop au sérieux
il se permet un titre racolleur au possible tels que
C’est désormais prouvé : Goldman Sachs dit n’importe quoi
Cela seul me conforte encore dans l'idee que je me fait de la qualite du journalisme de masse et en particulier celui du monde.
On devrais pouvoir comparer le nombre d'articles a charge contre
-les grosses entreprises de la finance, qui, en l'occurence ont escroques par le biais de methodes de titrisation foireuses, des investisseurs, principalement institurionnels, qui n'ont rien a voir avec le trou du luc moyen qui lit le monde
-le lobby de l'immobilier, des investisseurs immo, agent immo et autres notaires, gros proprio de foncier (et en fait tout ce qui n'est pas un primo accedant) qui prennent en otage les revenus des jeunes generations pour les decennies a venir.
Mais bon, vu que j'imagine que le lecteur moyen du monde a autour de 40 piges ou plus, et qu'il a profite a fond de l'augmentation de l'attractivite des actifs immobiliers, je pense bien que la ligne editoriale du monde sur ce sujet ne va pas changer de sitot et risquer de cracher dans la gamelle.