Personne ne prétend qu'il serait moral de gagner autant d'argent (c'est là que je me moque de nos critères judeo chrétiens).Manfred a écrit : ↑08 avr. 2019, 23:07Si : le marché doublé d'une régulation via l'impôt qui reprends une partie du gras pour le redistribuer. Un truc de dingue qui a marché de Roosevelt à 1980 grosso modo, et comme par hasard les pays où ça se passait étaient ceux où les gens étaient les plus heureux.
Après si tu estimes qu'il est simplement possible de mériter de posséder plus d'argent qu'on ne pourrait en dépenser en une vie entière, même en bouffant dans des 3 étoiles à chaque repas et en prenant un jet privé toutes les semaines en allant de suites d'hôtel en suites d'hôtel c'est sur que c'est compliqué de discuter car là c'est qu'il y a clairement un problème d'échelle de valeurs.
Sinon, je doute qu'être abonné amazon prime soit spécialement un critère pour dire de quelqu'un que sa vie a été améliorée par Amazon, et pour être honnête, il aurait fallu mettre dans la balance tous ceux dont amazon a pourri la vie via les pertes d'emplois, disparitions de commerces de proximité, etc.
Mais ne soyons pas trop sévère avec Bezos : Il n'est pas totalement responsable de ce qui lui arrive, il n'a pas inventé internet, ni même le e-commerce, il aura cependant eu le mérite de faire sortir son entreprise du lot et d'être un des premiers à se lancer.
Est-ce que ça justifie de faire de lui l'homme le plus riche du monde dans des proportions indécentes ? Je ne crois pas, mais j'imagine que je suis envieux, jaloux, aigri, de gauche (rayer les mentions inutiles).
Ni que c'est utile ou que cela le rend heureux.
Mais le job de bezos n'est pas de faire de la politique. Ça, c'est à nos élus de s'en occuper. Et d'ailleurs ils le font.
Et comme tout bon entrepreneur américain, pétri justement de valeurs judéo-chrétiennes (dont la qualité a fait notre civilisation occidentale), je pense que Bezos doit alimenter grassement un certain nombre de fondations humanistes.
Et si ca se trouve, il a déjà prévu de déshériter ses enfants, comme d'autres dans la Silicon valley.