On parle souvent des jeunes sans emploi ni formation. Moins des seniors sans emploi ni retraite. Ils sont pourtant 1,4 million en France, soit 11% des 53 à 69 ans. Dans une étude publiée ce mercredi [19 septembre 2018], et basée sur des chiffres de 2015, le service statistique du ministère de la Santé (Drees) se penche sur les problématiques que traversent ces seniors, « qui concernent à la fois les politiques publiques de l’emploi et celles de la retraite ». Voici le portrait-robot de ces Français, ni actifs ni retraités, qui traversent « une période intermédiaire ».
1,4 million de 53-69 ans ne perçoivent ni revenu d’activités ni pension de retraite
1,4 million de 53-69 ans ne perçoivent ni revenu d’activités ni pension de retraite
https://www.egaliteetreconciliation.fr/ ... 52244.html
Re: 1,4 million de 53-69 ans ne perçoivent ni revenu d’activités ni pension de retraite
Sur 13.8 millions dans la classe d'âge concernée.
https://www.insee.fr/fr/statistiques/2418106
10%, une paille.
https://www.insee.fr/fr/statistiques/2418106
10%, une paille.
Re: 1,4 million de 53-69 ans ne perçoivent ni revenu d’activités ni pension de retraite
ça compte les femmes au foyer dans cette statistique ?
Modifié en dernier par wasabi le 21 sept. 2018, 11:33, modifié 1 fois.
"Le marché peut rester irrationnel plus longtemps que vous ne pouvez rester solvable" - J.M. Keynes, 1936
Re: 1,4 million de 53-69 ans ne perçoivent ni revenu d’activités ni pension de retraite
A 53 ans elles n'ont plus de gosses à élever, faudrait qu'elles pensent à retourner au boulot traverser la rue !
Re: 1,4 million de 53-69 ans ne perçoivent ni revenu d’activités ni pension de retraite
Parfois, rester sur le trottoir peut être suffisant..
Sinon, ya de l'argent pour les migrants.
C'est pas tout ça mais faut que j'aille bosser pour entretenir ceux qui vont payer ma retraite....
Re: 1,4 million de 53-69 ans ne perçoivent ni revenu d’activités ni pension de retraite
J'en connais un dans cette stat. Son principal problème est celui-ci: il a un caractère incompatible avec la fonction salariale ("grande gueule", tape le patron/collègues si le cœur lui en dit) et pas les capacités à monter son entreprise. Et même s'il devenait entrepreneur, il ne faut pas trop le mettre au contact du client/donneur d'ordres. Mais il est adroit de ses mains, bon dans ce qu'il fait (cuistot/pâtissier) et toujours aussi motivé par ça qu'au premier jour (il confectionne des pâtisseries pour les copains pour "passer le temps"). Ajoutez à cela qu'il vit dans une zone géographique saturée (50 km sud de Bordeaux). Equation difficile à résoudre.
Si je devais m'occuper de ce dossier 'froidement', je dirais qu'une solution serait qu'il devienne entrepreneur et intermédiaire d'un seul contact qui achèterait, vendrait et acheminerait sa marchandise à la clientèle sur un mode type Uber. Il devra confectionner seul et donc il ne pourra s'agir que d'une activité de petit sous-traitant, ce qui élimine probablement la grande distribution et réseaux spécialisés. La clientèle finale potentielle serait donc plutôt les ménages plus ou moins aisés de la région. Mais cela me paraît être un projet crédible après avoir identifié celui pour qui il sera le sous-traitant. Cela pourrait marcher avec un ou plusieurs artisan dans une fonction connexe, lui assurant les commandes à la demande et ainsi étoffant l'offre des artisans tout en limitant les contacts physiques hormis pour livraison en magasin. Cela pourrait aussi fonctionner avec une coopérative alimentaire. Dans tous les cas, il s'agirait d'une activité modeste et locale.
Si je devais m'occuper de ce dossier 'froidement', je dirais qu'une solution serait qu'il devienne entrepreneur et intermédiaire d'un seul contact qui achèterait, vendrait et acheminerait sa marchandise à la clientèle sur un mode type Uber. Il devra confectionner seul et donc il ne pourra s'agir que d'une activité de petit sous-traitant, ce qui élimine probablement la grande distribution et réseaux spécialisés. La clientèle finale potentielle serait donc plutôt les ménages plus ou moins aisés de la région. Mais cela me paraît être un projet crédible après avoir identifié celui pour qui il sera le sous-traitant. Cela pourrait marcher avec un ou plusieurs artisan dans une fonction connexe, lui assurant les commandes à la demande et ainsi étoffant l'offre des artisans tout en limitant les contacts physiques hormis pour livraison en magasin. Cela pourrait aussi fonctionner avec une coopérative alimentaire. Dans tous les cas, il s'agirait d'une activité modeste et locale.