Le problème de la communication depuis quelques années, c'est qu'elle est faite dans un contexte de guerre.
Les éléments de langage utilisés par les médias montrent que les gentils (journalistes, européistes, progressistes, réchauffistes, féministes, antiracistes, mondialistes, pognophiles et autres optimistes) ont déclaré une guerre totale aux méchants (Trump, Poutine, Bachar, l'ultra-droite, l'ultra-gauche, les sceptiques, les conservateurs, les pauvres, les GJ...).
Les méchants sont par définition dénués de toute humanité, et donc on ne peut leur appliquer la charte des droits de l'homme. Pas même celle de l'animal. C'est dire s'ils sont méchants ! Qu'ils crèvent, de préférence dans d'atroces souffrances !
Bref, les méchants ont droit au même traitement médiatique que l'ennemi lors d'un conflit armé : caricatures, discours haineux, appel à l'union sacrée...
Comme sous le régime soviétique, un gentil qui ne le montre pas assez peut rapidement être dénoncé comme méchant. Il doit donc toujours surveiller sa conduite et ses paroles pour rester dans le camp du bien.
On se retrouve donc avec de gentils discours de plus en plus hallucinants de bêtise et de flatterie, d'une indulgence dans faille envers les gentils et d'un mépris tout aussi affirmé pour les méchants. Bref, une bassesse d'esprit et une lâcheté assumée au plus haut niveau.
On ne peut jamais tenir pour acquis ce qui est publié en dehors du temps de paix. Par exemple, il faut encore attendre une déclassification pour faire le tri des bobards publiés des 2 côtés lors de la guerre froide.
Et si on y réfléchit, la paix véritable est un contexte très rare dans l'histoire...