Ce sont des délinquants qui troublent l'ordre public. Le devoir de l'état est de les faire cesser quitte à user de sa violence légitime. Je prefere l'assignation à résidence, les peines de prison purgées avec un bracelet électronique et les amendes, bref les outils légaux de répression de la délinquance, au tir à balles réelles, voire au LBD.
Ils sont dans un monde parallèle, très efficace.
Parallélisme des formes : seul un autre monde parallèle pourrait les neutraliser.
Pas la justice, ni la police, mais plutôt une organisation occulte dans le prolongement de la sécurité intérieure française (comme le GAL avec l'ETA en Espagne).
Qui la nuit va les chercher chez eux pour les interroger ensuite dans un pays étranger ami de la France (genre le Gabon ou le Maroc), hors procédure, ou tous les moyens sont permis pour raison d'Etat.
C'est ce qui se fait avec les terroristes.
Un régime démocratique légitime qui ferait ca avec des opposants politiques violents mais n'ayant pas commis de crime intentionnel perdrait par là son caractère démocratique et sa légitimité.
Deja le cas des terroristes (qui commettent des crimes politiques intentionnels) est très limite, il est légitimé par l'assentiment tacite d'une grande majorité de la population. La transgression de la Loi par l'Etat n'est pas une mince affaire, elle implique en effet dans ce cas un meurtre ou une complicité de meurtre qui en droit civil est un crime sauf que c'est une forme de droit de la guerre qui s'applique. Le corps politique pourrait décider de poursuivre l'ordonnateur de ces mesures s'il jugeait que le monopole de la violence légitime avait été dévoyé.
Ils sont en effet aux lisières du crime mais leurs agissements sont des délits. Et qui encourage ces délits par des sophismes sur la mise en parallèle des violences policières et des violences politiques de militants anarchistes sort de la politique démocratique.Mais ce n'est autorisé par l'Elysée qu'avec des criminels (cf "un président ne devrait pas dire ça"), heureusement pour eux les black blocs n'en sont pas (simples dégâts matériels).
Tant qu'ils resteront à ce stade, sans franchir la ligne jaune criminelle, ils sont les plus forts.
Même si ce sont de simples gamins sportifs sans formation militaire ni organisation (facile à attraper et faire parler au Gabon dans une baignoire).
Mais la frontière est proche par accident : ils ont failli tuer une femme avec son bébé hier, et c'est ce qui fait réfléchir aujourd'hui les services de sécurité intérieure.
Le citoyen démocratique a le droit de détester le pouvoir, de le brocarder, de voter pour qui le représentera mieux mais il a le devoir d'obéir à la loi, de respecter les biens et les personnes dans leur intégrité, et d'optempérer aux commandements légaux de la force publique ainsi que de travailler à la formulation d'alternatives politiques meilleures.