Rien à voir avec le topic initial mais avec ce post et la prochaine dictature violenceGoldorak2 a écrit : ↑03 juin 2019, 22:19Que les responsables arrêtent de croire que le peuple est bête. Et qu'ils croient au contraire au bon sens populaire. Suivre le peuple ou le précéder dans les choix archi majoritaires.
Cad : Organiser des référendum nombreux populaire (comme en Suisse) et appliqués (contre exemple du référendum de 2005 explicitement trahi). Si le peuple ne veut vraiment pas, le gvt ne passe pas en force.
Application de ce qui est archi majoritaire dans le peuple (exemple de l'arrêt de l'immigration et de l'interdiction du voile, du renvoi des clandestins, largement plébiscité dans ce pays sauf par les merdias, les "élites", les juges, les droits de l'hommistes (qui ne se sentent ensuite pas responsables des attentats islamistes). Organiser un référendum et appliquer le résultat permettra de retisser le lien entre le peuple et ses chefs. Éventuellement renforcera les élites face aux juges et aux merdias (qu'il faudra ignorer).
Sinon, les élites hors sols, sans peuples dans le vide et apeurés devront être protégés par des pros, s'accrocher au pouvoir pour garder cette protection, comme dans tous les pays africains. Ca s'appelle une dictature.
Entre l'UE et la démocratie, entre l'"état de droit" et une certaine civilité dans ce pays, il faut choisir.
https://www.atlantico.fr/decryptage/357 ... phe-boutin
Bref pour éviter la guerre civile -ou au moins les désordres civils et la dictature musclée-, il faudrait que Macron disparaisse le plus vite possible dans les poubelles de l'histoire. Et que l'élite à sa place reparle au peuple de la nation. Ou qu'une autre élite, une élite patriote et conservatrice, émerge.Car le deuxième point de la situation que trouve Emmanuel Macron est la captation du pouvoir par une oligarchie alternée. De cohabitations en alternances, les électeurs se rendent compte que droite et gauche mènent en fait la même politique, européiste, financière, une politique qui leur semble incapable de répondre à leurs inquiétudes portant sur l'immigration, l'insécurité ou l'identité. D’où cet effondrement constaté dans les sondages sur la confiance accordée par les Français à leur classe politique dans son ensemble, de droite comme de gauche.
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En fait, Emmanuel Macron n'a pas dépassé le fameux clivage droite gauche. Il a simplement constaté que la droite et la gauche n’étaient pas unitaires, et que les gens qui faisaient la même politique en alternance, mais en rencontrant des difficultés au sein de leurs partis, pouvaient fort bien la faire, et cette fois sans heurts, une fois réunis derrière lui.
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Qu'est-ce qui distingue les gauches et droites d'avant et le « progressisme » défendu par Emmanuel Macron ?
On a envie de dire pas grand chose si l’on regarde les politiques menées – ce qui conduit à se demander si elles étaient bien auparavant de droite et de gauche, ou si elles n’étaient pas déjà altérées. On retrouve par exemple la même soumission à l’Union européenne ou aux instances internationales, les mêmes choix de société et, surtout, les mêmes non-choix, les mêmes sujets tabous dont il est interdit de parler. Mais une différence vient de ce que le progressisme est lui décomplexé et assume pleinement ses choix, quand droite et gauche avançaient masquées.
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Tous [droite et gauche au pouvoir] songeaient à cette célèbre phrase de Jules Renard : « Le peuple. Si on pouvait ne pas voir sa gueule ». Avec le progressisme d’Emmanuel Macron, c’est tout de suite plus franc, plus clair, plus net, plus efficace. Syndic de faillite de la classe politique française, il fait les réformes que les autres auraient bien voulu faire, sans état d'âme, sans changer une ligne de son programme ou presque, et ce quelles que soient les réticences, les cris, les manifestations. On était des ringards, si l’on est avec lui on est dans l’air du temps, on devient naturellement fashionable.
Pour cela, tout doit disparaître. Une des choses qui distingue par exemple les gauches et droite d’avant, celles de l’ancien régime, et le progressisme défendu par Emmanuel Macron, c'est le rapport à la nation. Hier encore, le nationalisme était une chose très largement partagée en France – du gaulliste à l'ouvrier communiste -, et cet enracinement qui persistait empêchait une partie des élites d'assumer un éventuel internationalisme. Mais le progressisme désigne lui le nationalisme comme son ennemi, le caricature en faiseur de guerres, élimine les dernières frontières, et être nomade devient d’un coup un must.
Comment qualifier le nouveau clivage mis en place par Emmanuel Macron ? Est-il plus clivant ou plus unificateur, comme le prétend le Président ?
Le nouveau clivage a ceci de nouveau qu’il est à la fois politique et social. Politique, il divise le monde entre progressistes, qui voient dans l'avenir une amélioration certaine et ne rêvent que d’y arriver le plus vite possible, rompant pour cela toutes les chaînes qui les retiennent au passé, et, ceux qui, au contraire, baptisés selon les moments nationalistes ou populistes par leurs ennemis, mais qui sont en fait des conservateurs, estiment qu’il ne faut avancer qu’avec prudence. Cela leur vaut d’être présentés comme la France du repli sur soi, empêchant le merveilleux papillon de sortir de sa triste chrysalide. Mais c’est aussi un clivage social, avec une claire opposition entre la France des métropoles et la France périphérique, la France des gagnants de mondialisation et celle des laissés pour compte.
On peut considérer que cette seconde division, entre peuple et élite a toujours eu lieu, et qu’Emmanuel Macron n’est donc pas plus « clivant » en l’assumant que ses prédécesseurs. Mais le progressisme fait disparaître par ailleurs des éléments qui autrefois, permettaient de surmonter ce clivage. Ainsi en était-il, par exemple, de l'appartenance commune à une même nation, qui supposait, sinon créait, une certaine solidarité entre les classes. Mais lorsque cette appartenance se réduit à l'obtention d'une pièce administrative, lorsqu’elle ne se traduit par aucune cohérence identitaire, elle ne permet plus cette solidarité - et les conséquences vont jusqu'au refus du consentement à l'impôt.
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Ainsi, Emanuel Macron unifie sans aucun doute une partie de la classe politique et des Français derrière son grand centre, mais cette unification sera payée par une accentuation des clivages politiques et sociaux… et, à moins que l’utopie macronienne aboutisse au monde rêvé par le Président [ndGoldo : la grosse poilade...], par un durcissement des révoltes. Il y aura en effet sans doute, avec la clarification politique imposée par les implosions de la droite et de la gauche « d’avant », et les ralliements au macronisme, une certaine réaffirmation – qui sera d’ailleurs présentée comme une dangereuse radicalisation – de leurs principes par ceux qui auront choisi de pas se rallier. Mais l’incapacité dans laquelle se trouveront une partie de nos concitoyens à exprimer leurs angoisses et à les voir vraiment prises en compte dans un cadre institutionnel engendrera aussi un durcissement des révoltes. C'est sans doute pour cela que le gouvernement met en place, petit à petit, les lois les plus répressives que l'on a vu depuis bien longtemps, portant sur un certain nombre de ces libertés individuelles qui sont au cœur de notre démocratie. Ce sera une autre manière d’unifier…